Il s'agit d'une histoire qui se passe durant la première guerre mondiale. Chaque soldat avait une réputation, et les soldats de Provence avaient la réputation de " peureux ", de faire exprès de se blesser au front pour rentrer chez eux . Mais ces soldats voulaient montrer tout le contraire, qu'ils étaient de vrais soldats.
J'ai aimé cette histoire car ça m'a bouleversé et plu en même temps. Et dans le dossier documentaire, l'auteur explique que c'est une histoire vraie .
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Superbe BD, Chandre réussit à apposer son univers dans cette histoire, et sait rendre magnifique les événements qui ont conduit à l'assassinat de l'Archi-Duc.
La qualité du dessin est précieuse, et le coup de patte du dessinateur permet de mieux s'imprégner de l'histoire. C'est clair et lumineux, les planches sont précises et vivantes, et les détails font vivre les personnages.
L'histoire de l'Archi-Duc, on n'en connait que sa mort, tout le déroulement qui mena à son assassinat est complètement obscur pour les novices (dont je fais partie).
C'est très intéressant de pouvoir enfin se pencher sur le tout le background, afin de comprendre comment on en est arrivé à cet attentat.
Bref, très bonne BD !
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Le 10 septembre 1977, dans la cour de la prison des Baumettes à Marseille, Marcel Chevalier, « exécuteur en chef des arrêts criminels », procédait à la dernière exécution d'un condamné à mort en France. Quatre ans plus tard, Robert Badinter faisait voter L'abolition de la peine de mort.
A travers le parcours tragique de Hamida Djandoubi, immigré tunisien et handicapé, tortionnaire de jeunes femmes et auteur d'un crime abominable, l'auteur, qui s'appuie sur le dossier judiciaire, décrit le climat de l'époque qui opposait abolitionnistes et partisans acharnés de la guillotine.
Il montre surtout que le verdict final tenait plus de la « loterie » que d'une justice sereine et impartiale : les origines et la personnalité de l'accusé, la composition du jury, le lieu du procès, une bonne ou mauvaise défense, le rôle de la presse … pouvaient décider irrémédiablement du sort de l'accusé, malgré d'éventuelles circonstances atténuantes…
A lire en complément des écrits de Robert Badinter.
Eric. D
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J’ai fait, l’an dernier, une conférence dont le titre était : « Trois écrivains face à la peine de mort : Victor Hugo, Albert Camus et Robert Badinter. », c’est dire si le livre de Jean Yves Le Naour m’a intéressé.
J’y ai retrouvé, évidemment, mes trois écrivains et leur combat contre la peine de mort mais pas seulement. Dans cette « Histoire de l’abolition de la peine de mort : Deux cents ans de combats. » Ed. Perrin 2011, Jean Yves le Naour retrace le difficile combat mené depuis ce jour ou le Marquis de Beccaria dans son petit livre : » Des délits et des peines » publié en 1764 démontrait que la peine de mort était une peine totalement inutile. C’était la première fois que cela était dit et la peine de mort paraissait tout a fait « naturelle » jusque là.
Le livre de Beccaria eut un succès considérable mais le combat contre la peine de mort fut pourtant, par la suite long et difficile et si les étudiants de Monsieur Badinter trouvent naturel que ce châtiment ait disparu le combat fut long et comme le dit très bien Robert Badinter dans sa préface : » cet ouvrage est aussi et surtout la chronique navrante du manque de courage politique des élus depuis la Révolution. »
La chronique du combat des abolitionnistes depuis la Révolution jusqu’à la suppression en France de la peine de mort en 1981 est passionnante et, bien que très documenté, ce livre se lit avec plaisir.
Pour tous ceux qui veulent réfléchir et comprendre le long chemin de l’abolition (il y a encore de trop nombreux pays qui pratiquent la peine de mort) ce livre est un document essentiel à lire et à étudier avec les deux ouvrages capitaux de Robert Badinter : « L’exécution » et « L’abolition ».
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Mort à l'université s'inscrit dans la lignée des "Meurtres à..." qui a eu un certain succès à son époque.
J'ai retrouvé la description d'un monde ,ici l'université, vu de l'intérieur et c'est toujours intéressant.
L'écriture est agréable, la lecture facile et rapide.
J'ai toutefois été un peu déçue par le manque d'originalité et de consistance de l'intrigue.
Mais je suis sans doute un peu exigeante. C'est une bonne lecture pour des jeunes peu expérimentés .
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Lu en 2019. Un album sorti en librairie en septembre 2018, pour clôturer les célébrations du Centenaire de la Guerre 14-18.
Un récit sur la mémoire familiale, l'héritage collectif et la transmission, qui s'adresse à tous les publics et toutes les générations. (en toute fin d'ouvrage, un dossier documentaire est consacré au 134e RI de Mâcon)
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Merci à Jean - Yves Le Naour pour ses trente cinq heures de lecture passionnée et passionnante......
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Parue il y a dix ans, à l'occasion du centenaire de la guerre de 14-18, cette série d'ouvrages : 1914,1915,1916,1917 et 1918, dont je termine le troisième volume, est plus que jamais d'actualité, et même d'une actualité brûlante. Car, à l'heure où la guerre à nouveau frappe à notre porte, n'est-il pas urgent de se renseigner sur la manière dont nos aïeux ont affronté l'une des plus terribles épreuves que puisse connaître l'humanité? Et comme de surcroît l'auteur excelle à narrer les évènements avec une alacrité de ton bien nécessaire pour mettre à distance, non les souffrances des peuples, mais les illusions, les malentendus, les calculs et les petites mesquineries qui les ont accompagnées, on ne peut qu'être emporté par son récit. Imprévoyance, impréparation, imprudence et indécision, voilà comment l'on commence les guerres. On reste stupéfait devant la somme des erreurs commises par la plupart des responsables politiques et des généraux (Joffre!) en ces temps (heureusement révolus?). Certes, nous n'étions pas à leur place, l'horreur d'un conflit à l'âge industriel était sans doute inimaginable, mais les archives sont bien là pour témoigner d'une médiocrité de nos élites assez déconcertante. Il faut aussi prendre la mesure de l'aveuglement et de l'imbécilité de la presse, par ailleurs soumise à une censure tatillonne. Bref, à ce véritable casse-pipe des réputations, rares sont les personnalités qui surnagent (le général de Castelnau?), ainsi que quelques syndicalistes et députés lucides, assez courageux pour affronter une réprobation quasi générale pendant longtemps. Une leçon à en tirer? Hélas, si l'on se souvient du récit de Jules Vallès dans l'insurgé où il raconte les débuts de la guerre de 1870, où il voit de vieux révolutionnaires dresser des plans de campagne pour envahir la Prusse, on ne peut qu'en douter.
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Spoilers.
Un dessin presque simpliste (mais agréable) accompagné d'un texte plutôt riche et bien documenté. La vie de Gisèle Halimi nous permet d'aborder des grandes événements historiques, d'abord en Tunisie puis en Algérie, avec la lutte pour l'indépendance.
Ensuite, Gisèle Halimi concentre son énergie à défendre les droits des femmes : légalisation de l'IVG, autre regard sur le consentement et le viol, puis la parité dans les instances démocratiques.
On découvre une femme très forte, audacieuse, courageuse, et on plonge dans les coulisses de la lutte féministe, avec les différents courants qui la traversent, les affrontements entre des visions irréconciliables, et les grandes figures qui ont joué un rôle (positif ou négatif) dans ces revendications (Simone de Beauvoir et tous les intellectuels de l'époque, les différents présidents ou ministres, les partis politiques , les organes de presse).
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J'ai adoré l'histoire de cette petite fille !
Elle veut en savoir plus sur ses ancêtres...
C'est une histoire touchante !
J'ai bien aimé le graphisme !!!
Elle sera forte plus tard cette jeune fille.. 💪💪💪!
📖 Clémence a 10 ans et vit à Charnay-Lès-Mâcon. Elle doit présenter un exposé à sa classe, mais n'a aucune idée de ce dont elle peut parler. En passant devant le monument aux morts, elle remarque son nom de famille. Elle a donc un ancêtre qui est mort pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Le voilà son sujet d'exposé ! En cherchant dans le grenier de ses grands-parents, mais aussi dans les archives départementales, Clémence va faire connaissance avec son aïeul et découvrir une autre histoire de la Grande Guerre, celle que l'on ne voit jamais : celle de l'arrière, loin des tranchées.
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