Une biographie très efficace de Gisèle Halimi qui parcourt le XXe siècle jusqu'à MeToo. Les engagements et combats de Gisèle Halimi sont racontés avec détail et sont éclairés par des détails de sa vie personnelle. Beaucoup d'émotions en lisant ce roman graphique, et je confesse un parti pris : celui d'être d'accord avec ses opinions sur la lutte pour l'égalité et contre le patriarcat (qu'il soit culturel, politique ou religieux).
Un point regrettable : quelques coquilles dans l'impression de cette première édition.
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L'histoire du livre "la faute au midi" m'a beaucoup intéressée du fait qu'elle parle du passé de soldats venus du Midi.
Elle raconte les péripéties de deux soldats en particulier de Auguste Odde qui est un paysan venant de Marseille qui fait au tout début de l'histoire ses adieux à sa mère, ce qui m'a quelque peu attristée et de Josef Tomasini qi est un berger venant de corse .
ils rejoindrons le nord pour participer à la bataille de Loraine .A ce moment j'ai ressenti l'exclusion que certains soldat ont subie car les gens du midi était considerais comme des lache , les pire soldat qui puissent etre , des fot en gueule des tartarins des outre
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Le livre "François Ferdinand" est un livre qui parle de ce qui s'est passé avant la première guerre mondiale, comment ça s'est passé et pourquoi. Ce livre explique comment c'est arrivé, il est très instructif pour comprendre les causes de la guerre.
J'ai moyennement aimé ce livre car les bulles ne sont pas toujours bien placées mais sinon dans l'ensemble, il explique bien comment c'est arrivé du début jusqu'à la fin. L'auteur veut qu'on se rappelle les causes de la première guerre mondiale et que l'on évite à tout prix une nouvelle. Ce livre a été écrit par Jean-Yves LE NAOUR, dessiné par CHANDRE, édité chez Grand Angle.
Critique rédigée par Mézian.
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Très bon ouvrage, bien documenté, humoristique, didactique. Beaucoup de compliments donc, mais ils sont mérités.
Juste deux petits bémols : page 93, le président des radicaux de gauche était à l'époque Robert Fabre et non Robert Favre, sans doute une faute d'imprimerie. Plus gênant : page 26, sur un dessin, George Sand défaille à la vue d'un ouvrier. Or, George Sand, certes bourgeoise, professait des idées progressistes... La caricature suggère le contraire. Dommage, mais mille bravos pour l'ensemble d'A Babord toute !
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Le fait divers est un fait social à part entière, et par conséquent historique, qui porte un éclairage sur les « dérèglements du monde », sa monstruosité, ses laideurs, ses failles. Roland Barthes a souligné qu'il peut être considéré tel un « témoignage capital de la civilisation » (Structure du fait divers. Essais critiques. 1981).
Entre 1917 et 1922, la ville de Tulle vit sous la terreur d'un anonymographe, surnommé l'oeil du tigre, qui éclabousse toute la communauté. Personne n'échappe à ses lettres abandonnées quotidiennement dans les endroits les plus incongrus, ni les élus, ni les fonctionnaires de la Préfecture, pas davantage les ecclésiastiques, commerçants, médecins ou juges. Le poison social, sous forme de méfiance, rivalités, haine, calomnies, insultes, délations, se répand rapidement, encouragé par la démesure de la presse à scandale qui fait ses choux gras de cette chronique provinciale. Pour ces faits, qui ont entraîné deux morts, une femme sera jugée et condamnée en 1922.
Jean-Yves le Naour est historien spécialiste de la 1ère guerre mondiale. Il livre dans le Corbeau, histoire vraie d'une rumeur, le fruit de ses recherches documentaires : articles de presse, témoignages, extraits des lettres, relatant l'enquête policière, le déroulement du procès. Il restitue avec une précision saisissante l'histoire d'un fait divers qui aurait pu sombrer dans l'oubli si Henri-Georges Clouzot ne s'en était pas largement inspiré pour réaliser son film mythique : le Corbeau en 1943.
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