Bienvenue au sein des paysages grandioses du groenland, où parmi les hommes fleurissent les racontars.
Les racontars sont les petites anedoctes donc les racines sont ancrées plus ou moins profondément dans la réalité et la mémoire collective.
Les racontars ont les visages changeant au fur et a mesure que les hommes rudes mais attachants de ces contrées se les échangent sur un fameux banc, le banc aux racontars.
(...)
http://lelabo.blogspot.com/2005/09/le-canon-de-lasselille-jorn-riel.html
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Ce livre est constitué de nouvelles qui pourraient se lire séparément mais ont un point commun : des chasseurs de peaux éloignés les uns des autres par 5 jours
de marche, dans la nuit polaire. Pas étonnant qu'ils aient de drôles d'idées et que faute de compagnons ou de lumière solaire, ils divaguent un peu., aidés par des alcools distillés par eux mêmes. A savoir : être capable de parler pendant 5 jours et 5 nuits, philosopher avec un coq, s'inventer une femme et vendre son image contre un fusil etc.... et bien d'autres "racontars"
Histoires truculentes, servies par une langue imagée, jamais vulgaire quoique crue.
Humour parfois noir mais le soleil finit toujours par réapparaitre et le bateau ravitailleur par accoster sur la banquise.
J'ai relu ce livre et j'en ris encore. Le style est clair, sans superflu et riche de recherches intérieures.
J'ajouterai que les Editions Gaïa ajoutent au plaisir en imprimant leurs livres sur de l'épais papier rose, dit "Vergé Sanguine".
Essayez, vous l'adopterez
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Pani, petite fille eskimo peut parler aux animaux. Quel don merveilleux !
L'histoire commence par cette information qui apporte déjà un peu de magie dans notre société prosaïque.
Cette œuvre est d'actualité dans notre monde qui tourne autour du paraître, du plaisir immédiat et du non respect du vivant.
Une lecture très rafraîchissante !
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Autant je ne suis pas forcément un fan absolu des racontars arctiques de Jørn Riel, autant ce joli roman, que j'ai lu plusieurs fois, est un vrai coup de cœur. Je l'aime en particulier dans cette édition plus récente en un seul volume chez Gaïa, ou rien ou presque ne vient plus mentionner le fait qu'il s'agit au départ d'un texte de littérature jeunesse. Certes, je l'ai lu à mes propres enfants, et offert à d'autres, notamment dans la version en trois albums, mais l'adulte que je suis n'en demeure pas moins très sensible et très touché par cette belle histoire d'amitié. Il n'y a pourtant rien de miraculeux, rien d'extraordinaire ou que l'on n'ait déjà vu ailleurs en littérature jeunesse. La recette est simple, mais elle fonctionne parfaitement : amitié, découverte, aventures, dépaysement. Et que l'on soit au Groenland aux alentours de l'an 1000, ou en Europe en 2023, certaines questions qui traversent l'adolescent (ou l'être humain) demeurent, quand bien même les conditions matérielles sont radicalement différentes. Je ne peux que conseiller la lecture de ce roman, pour un adulte ou pour un jeune.
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Ce roman de Jorn Riel, premier tome de la série La Maison de mes pères, est en vérité une succession de tranches de vie.
L'auteur y met en avant la culture eskimo, les croyances, les relations et la vie en communauté.
Agojaraq y raconte comment ses pères se sont rencontrés, leur parcours. Small Johnson, Pete, Samuel, Gill et Joebald ont chacun un caractère complémentaire : le savant, le bagarreur, l'alcoolique, l'aventurier et sont réunis par l'amour qu'ils portent à leur petit garçon.
Le récit est parfois totalement rocambolesque.
Toutefois, ce roman n'a pas été une rencontre pour moi. Si l'histoire est intéressante, j'ai eu du mal à me laisser emporter.
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Le Groenland c'est grand, glacé et désert. C'est sur cette côte hostile que le gouvernement danois a choisi d'installer quelques-uns de ses ressortissants qui seront très bien loin de la "mère patrie".
C'est donc là que l'on retrouve ces bonshommes rudes dont Riel peut dresser un portrait si doux et si fin qu'on se plaît à aimer ces philosophes de comptoir que l'on suit à travers les racontars
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« Le jour avant le lendemain » est mon livre préféré de Jorn Riel. Et pourtant ! C’est toujours le même plaisir d’en ouvrir un, de retrouver cet univers, de s’y plonger, et de s’y laisser entraîner. On retrouve à chaque fois la puissance des contes et des légendes, qui nous parlent de la condition humaine. On voyage avec bonheur dans la civilisation inuit et la nature du Grand Nord.
Dans « Le jour avant le lendemain », Jorn Riel nous fait partager le quotidien d’une tribu inuit, ses chasses, ses fêtes, ses enlèvements des femmes par les hommes pour commencer une vie sous la même tente, le rythme des saisons arctiques comme le cycle des générations : les naissances, la joie de sentir la vie nouvelle, la force des chasseurs, le maintien de la flamme par les femmes, la transmission des savoirs aux plus jeunes, puis la mise à l’écart et la mort consentie des plus vieux. Tout ceci est tellement imagé qu’on est sur la banquise avec la tribu de Katingak. On est sur l’île déserte, dans la tente, la grotte ou le kayak avec Ninioq, la grand-mère, et Manik, son petit-fils. Leurs réflexions et leurs sentiments sont si vrais qu’ils prennent un caractère universel.
C’était la deuxième lecture que je faisais de ce livre. Et je me suis surprise à me dire que, maintenant, on ne pouvait que se sentir pleinement concerné par cette histoire : une grand-mère et son petit-fils, partis sur une île pour la saison d’été afin de faire sécher la viande de la tribu, découvrent en revenant qu’elle a été exterminée par les hommes de passage, venus des terres « civilisées ». Plus rien ne reste. La grand-mère prend alors soin de l’enfant, maintient autant qu’elle le peut sa joie, lui transmet tous les savoirs possibles, par amour de la vie. Mais, comment survivre et laisser l’enfant vivre sa vie quand on réalise qu’il sera surement le dernier homme ?
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Un ENORME livre (384 pages !) sur la vie de trappeurs-chasseurs en Antarctique, qui vivent seuls ou à deux dans des cabanons pendant des mois (des années). Ils se rendent parfois visite, croisent des ours et tout un tas de bêtes, boivent un peu trop, font circuler leurs fantasmes et tentent de ne pas mourir gelés. C'est drôle et ça s'avale tout seul.
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Des nouvelles toutes autour du thème du Groenland, ses chasseurs rustres mais fichtrement attachants, des récits poétiques, rêveurs, humoristique, qui font voyager et qui nous rappele ce que ont au fond les hommes dans un univers où la nature fait la loi. une belle découverte.
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J'ai adoré ! J'ai acheté ce livre par hasard car le titre et la couverture me plaisaient. Je n'ai pas été deçue par ces personnages tellement loufoques et attachants, par la découverte d'un monde si éloigné du notre ! J'ai aimé l'humour de cet auteur, les aventures rocambolesques et inattendues de cette famille que se sont constitué une bande d'amis venus de tous bords.
Un veritable voyage, avec pour guides des hommes bourrus mais plein de bienveillance.
Je le recommande vivement !
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Jubilatoire, admirable, jouissant, jouissif, réjouissant, sublime, voluptueux et désopilant, amusant, bidonnant, cocasse, comique, crevant, drôle, exhilarant, gondolant, hilarant, impayable, inénarrable, marrant, poilant, rigolo, risible, roulant, tordant.
… où l'on constate qu'il n'y a pas de bornes à l'altruisme
de Bjørken, à l'abnégation de Museau, ni à la naïveté de
Lasselille…
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L'auteur de ce livre est Jorn Riel et il a été publié en 2015.Ce roman se déroule au dèbut en Islande puis au Groenland au temps des vikings.Le livre raconte l'histoire d'un enfant se nommant Leiv. Celui-ci veut se venger d'un homme nommé Thorstein qui a assassiné son père. Leiv se cache sur le bateau de Thorstein afin de le tuer. Finalement, Leiv travaille sur le bateau qui finit par faire naufrage au milieu des mers glacées au large du Groenland.Leiv survit au naufrage et est sauvé par deux enfants, Apuluk et Narua. Ils vont lui apprendre leur langue et leurs coutumes pour que Leiv soit accepté par la tribu des Inuits.Le personnage principal est Leiv, un viking. C'est un adolesent de 12 ans aux cheveux blonds et aux yeux bleus. Il est courageux, attentionné et il est prêt à tous les sacrifices pour sauver sa nouvelle famille.J'ai été un peu ému par le début du livre car Leiv perd son père. le héros a le même âge que moi et il réalise des choses que je ne pense jamais faire un jour. J'ai aimé l'atmosphère du livre : le peuple du Groenland est libre et il y a de beaux paysages qui illustrent l'histoire.Au niveau du style de l'écriture, je trouve que le langage est courant et facile à comprendre. le rythme est plutôt lent avec suffisamment de descriptions pour qu'on puisse s'imaginer les décors et les personnages. -page 13 : "Pendant l'hiver, ils se fabriquaient des iglous, tout ronds, en neige glacée, solides et douillets."-page 14 "Les enfants dormaient quand ils étaient fatigués, jouaient souvent dehors en pleine nuit, mangeaient quand ils avaient faim, et travaillaient quand ils en avaient envie."Robin
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L'auteur de ce livre est Jorn Riel et il a été publié en 2015.
Ce roman se déroule au dèbut en Islande puis au Groenland au temps des vikings.
Le livre raconte l'histoire d'un enfant se nommant Leiv. Celui-ci veut se venger d'un homme nommé Thorstein qui a assassiné son père. Leiv se cache sur le bateau de Thorstein afin de le tuer. Finalement, Leiv travaille sur le bateau qui finit par faire naufrage au milieu des mers glacées au large du Groenland.
Leiv survit au naufrage et est sauvé par deux enfants, Apuluk et Narua. Ils vont lui apprendre leur langue et leurs coutumes pour que Leiv soit accepté par la tribu des Inuits.
Le personnage principal est Leiv, un viking. C'est un adolesent de 12 ans aux cheveux blonds et aux yeux bleus. Il est courageux, attentionné et il est prêt à tous les sacrifices pour sauver sa nouvelle famille.
J'ai été un peu ému par le début du livre car Leiv perd son père. le héros a le même âge que moi et il réalise des choses que je ne pense jamais faire un jour.
J'ai aimé l'atmosphère du livre : le peuple du Groenland est libre et il y a de beaux paysages qui illustrent l'histoire.
Au niveau du style de l'écriture, je trouve que le langage est courant et facile à comprendre. le rythme est plutôt lent avec suffisamment de descriptions pour qu'on puisse s'imaginer les décors et les personnages.
-page 13 : "Pendant l'hiver, ils se fabriquaient des iglous, tout ronds, en neige glacée, solides et douillets."
-page 14 "Les enfants dormaient quand ils étaient fatigués, jouaient souvent dehors en pleine nuit, mangeaient quand ils avaient faim, et travaillaient quand ils en avaient envie."
Robin
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Comes. C
Critique littéraire "Le garçon qui voulait devenir un être hum ain"
Leiv, un jeune garçon viking, va faire connaissance avec les Inuits. Ce roman apprend à son lecteur la simplicité du peuple des Inuits tout en restant dans un récit d'aventures. Les personnages sont gentils et attentionnés les uns envers les autres. Les noms des personnages sont originaux, certainement inventés par l'auteur. J'ai apprécié Narua, qui est un personnage chaleureux et qui sauvera de nombreuses vies. Ce roman décrit le mode de vie des Inuits, qui sont assez différents de nous. Pour se nourrir, ils emploient la chasse et la pêche. Malgré les différences, les Inuits arrivent a comprendre Leiv et ils comparent leurs modes de vie. Le langage est soutenu et les mots originaires de la langue des Inuits sont expliqués. Ce livre, en trois tomes, est très facile et très intéressant à lire. Dans ce livre, il y aura beaucoup de périples et d'aventures .Je conseille fortement ce roman.
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Magnifique récit sur l'humanité, l'amitié, transcendé par les illustrations de Christel Espié.
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Sans intérêt ou peut être pour des enfants très jeunes.
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Comme pour les autres racontars arctiques, celui-là vaut son pesant de cacahuète. Toujours complètement déjanté (je pense souvent à Tom Sharpe), déglingué, drôle, mais vraiment drole.
Sales, machos (les femmes manquent, c'est sûr), peu dégrossis; et chasseurs donc tueurs.
Rien ne devrait les rendre un peu sympathiques. Et bien oui, si. Jorn Riel adapte sa plume, il sait la décaler, il sait la rendre trop drôle, trop mignonne, imagée, et au final sensible, si sensible.
chaque nouvelle se déguste et se découvre, dans sa poésie, dans la nature groenlandaise, et au coeur de ces chasseurs.
Un coeur tendre.
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