Citations de Ken Follett (1915)
on ne peut pas aimer l,
humanité.on ne peut aimer
que des gens.
Dans ce paysage de désolation, il était étrange de voir fleurir les pommiers et les cerisiers et d'entendre les oiseaux gazouiller entre deux explosions, aussi gaiement que par un printemps ordinaire.
Le jour de la tragédie, les élèves du collège de Windfield avaient été consignés dans leurs chambres. C'était un chaud samedi de mai : normalement ils auraient passé l'après-midi sur le terrain sud, les uns jouant au cricket et d'autres les regardant à l'ombre, depuis la lisière de Bishop's Wood. Mais un crime avait été commis. On avait volé six souverains d'or dans le bureau de Mr. Offerton, le professeur de latin, et les soupçons pesaient sur tout l'établissement. Aucun élève n'avait le droit de sortir tant qu'on n'aurait pas pris le voleur.
l'Amérique était exactement ce qu'il avait espéré : riche, vibrante d'activités, passionnante et libre
A l'approche du château au sommet de la colline, la rue s'élargissait. Il y avait là des maisons de pierre, dont certaines nécessitaient quelques réparations. Elles appartenaient à des artisans et à des négociants qui avaient leur boutique et leur magasin au rez-de-chaussée et leur habitation au-dessus. A la quantité et à la diversité de marchandises à vendre, Tom devina que c'était une ville prospère.
Il leva la main. « Je devrais te battre comme un mari de l'époque victorienne. »
Elle s'empara d'un gros chandelier sur la cheminée. « Essaye un peu et je t'assomme comme une épouse du XXe siècle. »
Il ramassa sa valise et se mit à courir.
Un coup de feu retentit, l'encourageant à presser l'allure. La plupart des policiers auraient raté le palais d'Hiver à trois mètres, mais un accident était toujours possible.
"On n'attrape pas les religions des gens comme on attrape leurs puces, répliqua-t-elle."
"ils l'ont abattu" dit il
Maria remarqua que Georges était au bord des larmes. Elle cessa de lui résister et se rapprocha de lui. "Qui a-t-on abattu?
-A Dallas..."
La vérité commença à se faire jour et une terrible angoisse l'envahit. "Non", murmura - t -elle .
La propagande était plus virulente que tout ce qu'il avait pu voir jusque-là. "Si tu n'as pas tué au moins un allemand par jour, tu as perdu ta journée, lut-il. Si tu attends que la bataille commence, tue un Allemand pour passer le temps. Si tu tues un Allemand, tues-en un autre (rien ne nous amuse autant qu'un monceau de cadavres allemands). Tue les Allemands - c'est la prière de ta vieille mère. Tue les Allemands - c'est la supplique de tes enfants. Tue les Allemands - c'est le cri de la terre russe. N'hésite pas. Ne recule pas. Tue."
-Tout le monde pris la Sainte Vierge, mais tout le monde ne voit pas ses voeux exaucés.
- Et tu sais pourquoi ?
- Peut-être qu'en vrai, elle n'aide jamais personne. Que ceux qui sont forts s'en sortent tout seuls et pas les faibles, voilà tout...
-Allez, allez, ne fais pas ta bête ! intervint le père. Tout le monde le sait que la Sainte Mère nous aide.
La découverte du château n'était pas la moindre. Il avait entendu parler des châteaux forts : dans les longues soirées d'hiver passées dans la forêt, sa mère lui avait appris à réciter des chansons de geste, des poèmes en français où il était question de chevaliers et de magiciens, la plupart longs de milliers de vers ; et les châteaux figuraient dans ces récits comme des lieux de légende.
C'était une fille d'une quinzaine d'années, aux longs cheveux d'un brun sombre, drus et beaux, qui formaient une pointe sur son large front -ce qu'on appelait la pointe du diable. Elle avait des traits réguliers et une bouche sensuelle aux lèvres pleines. (...)
Mais on vit surtout ses yeux, des yeux au regard intense, enfoncés dans leurs orbites, d'une stupéfiante couleur dorée, si lumineux et si pénétrants qu'on avait le sentiment qu'elle voyait jusqu'au fond de votre coeur. Aussitôt on détournait le regard, redoutant qu'elle découvrit vos secrets.
La morale de Tolstoï ! Faire le bien ne peut pas rendre heureux, mais faire le mal rendra à coup sûr malheureux.
— Pourquoi les anarchistes ont-ils généralement besoin d’une arme ?
— Pour voler les voleurs, pour opprimer les oppresseurs, et tuer les assassins.
Mais gagner la guerre ne le préoccupait plus par-dessus tout : il n'avait plus d'avenir et peu lui importait au fond de savoir qui régnerait sur l'Europe. [...] Détruire la Résistance et repousser les envahisseurs n'étaient plus maintenant que deux composantes du châtiment qu'il infligerait à Betty. P.483
- Pourquoi étais-je persuadée que vous étiez un baratineur?
- Parce que, en général, j'en suis un. P.310
La plupart des jeunes de l'âge de Lili détestaient le gouvernement. Ne se préoccupant guère de communisme ni de capitalisme, ils se passionnaient pour les coupes de cheveux, les vêtements et le rock. L'aversion puritaine d'Ulbricht pour tout ce qui leur plaisait lui avait aliéné la génération de Lili. Pis, elle avait favorisé leur vision fantasmatique, sans doute parfaitement irréaliste, de la vie des jeunes à l'Ouest : ils imaginaient qu'ils avaient tous des électrophones dans leur chambre, des placards bourrés d'habits à la dernière mode et mangeaient des glaces tous les jours.
La foule poussa un rugissement tel que Jasper n'en avait jamais entendu. Les spectateurs se levèrent dans une vague d'espoir extatique. Les applaudissements montèrent et montèrent, sans cesse renouvelés comme les vagues de l'océan.
Ces derniers temps, il évitait de discuter politique avec des inconnus. [...] Plus leur ignorance était grande, plus leurs opinions étaient tranchées.