Laure Manel

Quatre couples d'ami.e.s décident de partir en congés d'été sans leurs enfants, pour une fois, et Laure Manel nous "invite" dans cette expérience inédite au cœur de l'Ardèche. Le roman est centré sur les histoires de couples d'amoureux, de relations hommes-femmes, de dynamique de groupe, de relations amicales entre hommes et entre femmes (solidarité de genre ? parfois !), et tout ce que ces relations impliquent de discussions, de mensonges, de non-dits, de malentendus et de franches incompréhensions.



C'est un parfait roman de vacances, dans le style "film choral à la française", avec un côté "Petits mouchoirs" (en beaucoup moins bouleversant)pas déplaisant. On découvre l'Ardèche par intermittence, au grès des activités de l'équipe de touristes.

Malgré une écriture fluide et très accessible, j'ai mis du temps à terminer ce roman (lecture entrecoupée d'autres lectures...). J'ai trouvé que le premier tiers du livre manquait de profondeur, et fourmillait clichés (dont une partie persiste d'ailleurs jusqu'à la fin...) Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages, même si je me suis retrouvée dans certaines femmes (Emilie surtout) et si d'autres m'ont vaguement fait penser à des connaissances de ma génération.

choisir sa vie, parfois se tromper, regretter mais se souvenir des bons moments passés.

Cette femme aura-t-elle le courage de quitter son compagnon ?

Espérons que oui si elle est triste et malheureuse

Quelques longueurs mais les doux moments passés

nous les font oublier.

Cela donne envie de chercher les autres ouvrages de Laure Manel.

Finalement, ne regrettons pas nos choix et vivons notre vie,

celle que nous choisissons !

Je voulais lire ce livre un peu plus tôt mais pour des raisons personnelles j'ai préféré différer. La mise en ligne de l'ebook m'a permis de franchir le cap et bien m'en fasse. Je ne vais pas vous le cacher plus longtemps cette lecture est un véritable coup de cœur.

Laure Manel m'a transportée avec ses mots. J'ai vibré, pleuré, ce roman est un condensé d'émotions. Elle nous offre des personnages justes. Aborde le deuil avec délicatesse mais sous toutes ses facettes, la reconstruction difficile. Antoine va vivre le pire et le meilleur en même temps alors comment aimer cette petite Lou qui lui a pris l'amour de sa vie. Rose va donc entrer dans leur vie pour le seconder et bien plus. En toute discrétion, elle va faire sa place dans la vie de Lou et d'Antoine. La vie va alors reprendre petit à petit.

Tout en simplicité, Laure Manel nous raconte la résilience. La mélancolie va peu à peu quitter Antoine porté par la vie et l'innocence de Lou ainsi que la générosité de Rose. De jolis mots pour raconter le quotidien, la vie sous toutes ces coutures. Antoine va évoluer et son chemin va prendre une nouvelle direction, il va se retrouver. Rose va aussi grandir grâce à ce drôle d'emploi.

Si vous ne connaissez Laure Manel, foncez sur ce roman! La suite arrive bientôt et je suis curieuse de la découvrir.
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Une lecture détente sur fond de vacances ou plusieurs couples décident de louer une villa et cette année sans enfant afin que leur séjour soit moins mouvementé.



Mais c'est sans compter le caractère volcanique de certaines comme Sybil, de la parité homme-femme sur les tâches ménagères, sur la différence de durée des couples certains sont des tout jeune couple et d'autres ont plus de vécus.



Pas facile de mixer tout ce petit monde d'autant plus que Claire a décider d'inviter Valentine une jeune femme plutôt séduisante qui vient de rompre avec l'homme avec qui elle vivait.



La plume de Laure Manel se lit toujours aussi bien et l'on s'y retrouve tous et toutes dans ces sujets et ces valeurs d'amitié, de couples, de vacances, d'amour, si la lecture m'a paru à certains moments un peu longuette au final j'ai tourné la dernière page à regret en laissant tout ce petit monde reprendre son train train quotidien en rentrant de vacances.



Une lecture qui parlera à tout le monde et qui se lit sans prise de tête.

Ayant beaucoup aimé La mélancolie du kangourou ainsi que Histoire d'@ de Laure Manel, je me suis offert au format poche La délicatesse du homard, que je viens juste de terminer.

François, directeur d’un centre équestre en Bretagne, découvre, lors d’une promenade à cheval sur la plage, une jeune femme inconsciente au pied d’un rocher.

Plutôt que d’appeler les secours, il décide sans trop savoir pourquoi de la ramener chez lui pour la soigner.

À son réveil, l’inconnue paraît en bonne santé, mais peu encline à parler. Elle déclare s’appeler Elsa mais refuse de répondre à tout autre question.

Tous deux cachent des secrets, ce sont des taiseux mais ils vont apprendre à s'apprivoiser petit à petit..

La délicatesse du homard est un très joli roman, qui m'a beaucoup plu. J'ai pris plaisir à relire la plume de Laure Manel.

Les personnages sont très intéressants, leur psychologie assez fouillée et ça donne un roman très bien ficelé.

J'ai apprécié qu'il se déroule en Bretagne, et dans le milieu des chevaux. On est en pleine nature, les paysages font envie et cet univers m'a charmé.

Je n'ai pas eu de coup de cœur mais il mérite bien quatre étoiles :)

A lire pour les amateurs de jolie histoire.

UN ROMAN POIGNANT...💕



Amélie, architecte d'intérieur est une femme épanouie dans son couple et maman d'un petit garçon. Elle a traversé une période compliquée mais vient de remporter une épreuve médicale. Ça y est elle est guérie. Enfin... Un soulagement immense qui laisse place à beaucoup de questionnements. Son existence, lui paraît d'un seul coup bien fade, et manquant de surprises. Elle décide de partir en quête d'elle-même et, laissant de côté ses peurs et ses doutes, elle s'ouvre au changement. Saura t-elle trouver ce fameux bonheur et cet épanouissement auxquels elle tend?



Laure Manel, une autrice incontournable pour moi. J'ai lu chacun de ses romans, et à chaque fois, sa plume m'embarque et m'offre un moment suspendu, comme hors du temps.

Avec ce dernier roman, le charme a opéré une nouvelle fois. Il est différent de ses précédents car terriblement intime, et terriblement touchant.



"Alors il faudrait aimer autant les épreuves que les bonheurs de la vie? Pour ce qu'elles apportent, pour ce qu'elles rendent, aussi, vivant? C'est vrai, il n'y a rien de tel que les émotions fortes pour se sentir pleinement en vie. Et pourtant, quand la souffrance est là, on ne rêve que d'une chose: qu'elle nous lâche et s'enfuie en courant."



Un roman qui alterne entre passé et présent, avec des flashbacks nous permettent de mieux comprendre la Amélie d'aujourd'hui. Je suis entrée en empathie avec elle, j'ai été admirative de son courage, de sa force.



Les dominos de la vie, qui dégringolent et s'entraînent, dont on ne sait pas ce qu'ils réservent...

Parce qu'il y a toujours des leçons à tirer, parce que c'est les obstacles que l'on franchit qui nous façonnent. Une sublime ôde à la vie qui nous fait prendre conscience que chaque jour est un cadeau, qu'il ne faut rien regretter.



L'autrice évoque dans ce roman un sujet tabou, qui pourtant concerne tant de femmes. Elle nous parle de son vécu, d'un accouchement qui peut être source de joie immense, de complications aussi... Et c'est à mon sens le gros point fort de ce roman.



Je ne vous en dit pas plus afin de vous laisser le plaisir de découvrir ce roman que je vous recommande grandement ! 🥰



Alors... tenté.e.s? Vous aimez cette autrice? 😇

Cette lecture aurait pu tourner au fiasco vu tout ce qui ne m'a pas plu dans le livre, sauf qu'en fait j'ai beaucoup aimé La Délicatesse du Homard.



L'intrigue est un peu trop larmoyante à mon goût, les personnages ayant subi moult drames qu'ils nous dévoilent au goutte à goutte, tirant un peu plus sur la corde sensible à chaque fois. D'ailleurs cela m'agace cette façon de délayer : la narratrice sait parfaitement ce par quoi elle est passée et cela me paraît très artificiel de taire (même dans ses pensées) des événements qui sont si essentiels dans son parcours.



Le style laisse deviner que l'auteur est encore "débutante" : il y a des maladresses dans le choix du vocabulaire, parfois trop recherché pour des personnes ordinaires qui nous racontent directement leur histoire.



J'ai aussi été gênée au début par le changement de point de vue : les chapitres alternent entre ce que nous raconte Elsa et François, les deux héros du roman. En soit, ce n'est pas forcément une mauvaise chose, sauf que dans les premiers chapitres l'héroïne est à peine consciente et c'est assez ridicule de la voir raconter ses impressions.



Malgré tous ces défauts qui m'ont parfois fait lever les yeux au ciel, je me suis laissée prendre par l'histoire de ces deux personnages cabossés par la vie, mais très attachants ; en particulier François qui sonne très vrai. J'ai aimé au point de réserver La Mélancolie du Kangourou à la médiathèque, même si la quatrième de couverture laisse encore deviner une histoire larmoyante...

Chère Laure,

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Depuis « La Délicatesse du Homard » tu fais partie de ces auteurs que je lis dès qu’ils publient un nouveau roman. Jusqu’à présent aucun ne m’a déçue, avec toutefois une préférence pour ce premier livre avec lequel nous avions fait connaissance.

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Bien évidement lorsque, oh surprise de cette fin d’année est arrivé en librairie, « L’embarras du choix », je n’ai pas hésité alors même que ma table de chevet débordait sous tous les ouvrages en attente de lecture. Je dois t’avouer que ton livre n’a pas eu le temps d’entrer en contact avec celle-ci, à peine commencé il était déjà achevé…

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que tu as réussi à me surprendre…je ne m’attendais pas à cela, à cette analyse, fine, pertinente et sans filtre, du couple, à cette réflexion sur l’incidence du temps qui passe. Cette image d’un avenir probable que tu proposes, à trois stades différents de la vie de couple, est saisissante de réalisme, si loin de de la projection idéalisée, de l’avenir envisagé habituellement alors que l’on va dire oui. Elle raconte les divergences, les routes qui s’éloignent l’une de l’autre, la déliquescence des sentiments, l’érosion des relations, l’équilibre précaire non perçu au départ qui se fissure jusqu’à la déchirure…

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Ces trois destins pour un même couple que tu esquisses sont d’une grande justesse, savamment écrits, réfléchis. La construction de ton récit, originale, évoque les décisions, les choix, ce que l’on accepte, refuse et reflète avec beaucoup de bien-fondé les possibles, les hésitations, les compromissions, les mensonges avec soi-même, avec les autres, les imperfections, les accommodements, la vie tout simplement.

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C’est un roman passionnant, qui touche à l’essentiel, qui porte un regard d’une grande perspicacité sur la vie à deux. C’est un roman parfait, et ce jusqu’à la dernière phrase. C’est bien, vraiment bien, à tel point qu'aujourd'hui je confirme qu'il faut te lire impérativement, à chaque fois.
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Ce nouveau roman de Laure Manel est un réel coup de coeur pour moi !



Au risque de me répéter, l'étiquette "feel good" apposée à tout va, sans discernement, aux romans de cette auteure (comme dans un de ses romans où un personnage important demande l'euthanasie) colle encore moins que d'habitude voire pas du tout !



C'est peut-être une sorte de tournant dans l'oeuvre de Laure Manel, comme celui de Mélissa DA COSTA avec "La doublure", en moins trash tout de même.



c'est un excellent suspense !



Très vite dans le roman, Catherine est arrêtée par la police. S'ensuit une enquête, très bien construite, avec des éléments qui arrivent au goutte à goutte, tenant le lecteur en haleine... J'ai longtemps eu des doutes...



On est dans un roman choral, ce qui tout à fait adapté pour donner la "parole" aux cinq coeurs en sursis, aux proches de Catherine, en attente de réponses des enquêteurs et du juge d'instruction. Cela permet un point de vue original, jamais abordé dans la littérature que j'ai lue... ou pas avec ce panache (et j'ai alors oublié)...



Un roman touchant à dévorer sans attendre !



Et si ce thème vous a plu, je vous propose de découvrir aussi un film exceptionnel : "les poings serrés" de Vivian Goffette, cinéaste belge. Ce film est une pépite, avec une révélation, le jeune acteur Yanis Frisch...

Qui n'a jamais pensé ou repensé à la (toute) dernière fois où il a fait quelque chose, parfois sans même le savoir à ce moment là ? On parle souvent des premières fois, des grandes étapes franchies... Je fais partie de ces éternels nostalgiques de la dernière fois, même lorsque ces dernières fois laissent place à de nouvelles premières fois tout aussi extraordinaires.



Cet ouvrage était fait pour moi. C'est justement sur ces dernières fois que Laure Manel choisit de mettre ici l'accent. Cet ouvrage met en scène bon nombre de situations, qu'elles soient joyeuses, tristes, optimistes, moins optimistes, qu'on ait conscience qu'il s'agit de la dernière fois ou non.



Une chose est sûre, préparez-vous, car vous ne traverserez pas ce recueil en restant de marbre. C'est tout simplement impossible. J'ai tour a tour souri, je me suis réjouis avec certains, et j'ai aussi été triste et émue aux larmes avec d'autres.



Bataclan, couple, retraite, covid... Les dernières fois qui nous sont présentées le sont toujours avec pudeur, dans un style très agréable à lire et qui m'a beaucoup touchée.



Je ne suis habituellement pas une adepte des nouvelles et recueils de ce genre, mais par contre j'apprécie grandement la plume de Laure Manel, qui a su me faire sortir de ma zone de lecture habituelle tout en appréciant le voyage.



Je l'ai lu d'une traite mais le format se prête particulièrement à tous ceux qui ont peu de temps pour lire beaucoup chaque jour. Il est tout a fait possible de le poser et de le reprendre à un autre moment.



Une chose est sûre, j'ai apprécié cette lecture et ce ne sera de loin pas ma toute dernière fois à lire Laure Manel !

Chère Laure,



Il m’a fallu du temps pour écrire cette chronique…Aux aguets dès que le facteur s’avançait dans ma rue, j’étais plus que prête pour lire ton roman. Et inutile de te confirmer que dès que la précieuse enveloppe est arrivée, je me suis empressée d’entamer ma lecture. Alors pourquoi ce délai te demanderas-tu ?



Avant toute chose, sache que j’ai une fois de plus aimé découvrir ton récit. Il y a chez toi une capacité à me surprendre, à m’étonner. Chaque fois, c’est bien toi que je retrouve, et pourtant tout est différent. Le style d’écriture, le schéma des histoires, la succession de chapitres et la tonalité apportée au texte, ce n’est jamais pareil et pour ça je veux te remercier. Être en permanence agréablement captivée par une autrice que j’apprécie, c’est la conviction que toujours, tu sauras éveiller ma curiosité.



Mais revenons à cet écart de temps, ces semaines que j’ai laissé filer avant de te partager mon avis. Ce dernier titre a résonné de façon complètement inattendue en moi. Cette sensation de rentrer dans l’intime de l’auteure et dans le mien à la fois. Certes, il s’agit d’une histoire de femme, thème universel, mais tu y apportes cette touche supplémentaire. De celle qui s’insinue au cœur de ce que l’on peut vivre, cette volonté d’être vraiment qui l’on veut tout en luttant pour trouver notre place, celle qui nous correspond totalement. Et dans ton récit, cet élément fondateur, qui prend sa source dans un évènement qui, alors qu’il devrait être une célébration, se révèle traumatisant. Là aussi, un écho, une douleur ignorée alors que les conséquences sont puissantes.



Touchée au plus profond, j’ai longuement pensé à tout ce que tu disais, à ce que tu montrais à travers ce chemin de vie qui se renouvelle. Et aujourd’hui, c’est le bon moment pour te confirmer tout le bien que je pense de ton roman.
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C'est le premier livre de Laure Manel que je lis. J'en avais entendu beaucoup de bien. Et pourtant, qu'est-ce que je me suis ennuyée !

J'ai trouvé le quotidien de ces deux écorchés de la vie mou et sans relief. Il y a pourtant des révélations, des histoires familiales peu banales derrière mais de la façon dont c'est amené, sans vraie tension dramatique, je n'ai pas réussi à m'y intéresser, ni à ressentir d'empathie.

Les descriptions du manège et de la Bretagne sont par contre sympas. Le style est agréable, il y a de belle formules mais pas suffisamment à mon goût pour rattraper l'intrigue mollassonne.

Mais vu le succès du livre, je crois qu'il y a vraiment quelque chose qui m'échappe dans la littérature contemporaine actuelle. 😁

Un roman acheté sur un coup de tête, juste en lisant le résumé. Mais quelle erreur ! On ne me reprendra plus à ne pas feuilleter quelques pages pour au moins vérifier que le style est correct.

Je me réjouissais de lire cette histoire car nous partons chaque année en week-end avec des amis (juste un week-end et non pas deux semaines comme dans ce roman) . Alors je me disais que cette histoire allait être amusante à lire, pour découvrir ce que cette auteur nous avait concocté avec ces quatre couples.

Et là je suis un peu gêné d'écrire ce qui va suivre car je respecte toutes les personnes qui ont mis 4 ou 5 étoiles à ce roman.

Mais si je veux être honnête, je ne comprends très sincèrement pas que ce roman ait pu passer le filtre d'un comité de lecture.

Le style est désolant, on dirait très franchement un premier roman.

Les personnages sont insipides, les situations sans intérêt et les essais pour faire un peu de psychologie complètement ratés et d'une platitude désarmante ! (Emilie manque de confiance en elle parce que sa maman l'a surprotégée !!!!! Ouaouh ! Ça c'est de la psychologie fouillée).

Même le résumé nous ment : Quand débarque une jeune et jolie célibataire, le groupe est plus que jamais au bord de l'implosion.

Eh bien non, ils se sont simplement tous un peu charrié, mais si c'est cela être au bord de l'implosion ?!

Et puis quelle poésie tout au long des pages. Prenons la visite au marché de Vallon-Pontd'd'Arc : "les fruits rivalisent de couleurs, fièrement gorgés de jus sucré" (pourquoi pas). "Les légumes ont sorti leurs propres arguments" (alors là je décroche... on est dans un style "premier roman" insupportable pour un roman acheté 18,95€.)

Quand au fond de l'histoire, eh bien il n'y en a pas.

Je vais avoir vraiment du mal à digérer l'achat de ce livre (je vais essayer de le revendre d'ailleurs :))

Désolé si j'ai été à l'encontre de beaucoup de lecteurs/lectrices mais il fallait que je libère tout le négatif que je ressens à la lecture de ce genre de roman. Tant mieux s'il a plu à certain(e)s, c'est ce qui fait la richesse du panel de lecteurs Babelio.

Roman émouvant et touchant



Le hasard a fait se rencontrer 2 personnes sensibles, fragiles , blessées par le passé !

Progressivement, ils vont confier leurs secrets et panser leurs blessures

François et Elsa vont vivre en harmonie : le goût pour la nature, les chevaux, la simplicité...

Au fur et à mesure, ce roman gagne en positivité, en douceur, en bonheur...

On m'en avait fait tout un plat et je n'ai pas été conquis. Le dispositif narratif à deux voix et le thème m'intéressait, même si de la psychologie on vire à la romance.J'ai trouvé ça long, ça se tourne autour. Heureusement la fin en mode - révélation de drame familial - a relancé l'intérêt. Ce n'est pas ma tasse de thé ce genre de révélation mais c'est bien construit alors ça va. L'ensemble se lit bien, ce n'est pas désagréable, ni transcendant, je crois que je ne suivrais pas trop le travail de cette auteure.

Un roman plein de délicatesse. 4ème roman de Laure Manel, La délicatesse du Homard est un roman à deux voix :

- François, directeur d'un centre équestre en Bretagne, qui au cours d'une promenade à cheval découvre une jeune femme évanouie au pieds des rochers,

- Elsa, c'est ainsi qu'elle prétend se prénommer.

François décide de ramener Elsa chez lui pour la soigner, plutôt qu'appeler les secours. Cette femme est bien étrange et secrète. Il lui propose toutefois de rester jusqu'à son rétablissement.

Ils cohabitent et petit l'atmosphère se détend, on pressent la suite sans toutefois tout deviner, quelques faits inattendus viennent se greffer à l'histoire.

De temps en temps au fil du récit j'étais un peu confuse je discernait seulement par les accords grammaticaux qui était le narrateur.

L'histoire et ses différents intervenant sont émouvants et François fait preuve de beaucoup de patience et de délicatesse face à cette Elsa, secrète et sur la défensive. Malgré tout la fin n'est pas complètement une surprise.

Un bon moment de détente, j'ai versé quelques larmes (mais je suis particulièrement sensible). L'auteure a une écriture fluide, facile à lire.

Antoine vit le meilleur jour de sa vie… Raphaëlle, sa femme, va accoucher de la petite Lou ! Jusqu’à ce que ce jour devienne le pire… Raphaëlle, l’amour de sa vie, décède en donnant naissance à la petite.

Le voilà seul, démuni, désemparé. Il se plonge dans son travail, il veut juste oublier. Sa mère insiste tout de même pour trouver une baby-sitter à Lou, afin qu’elle-même puisse rentrer chez elle et arrêter de s’occuper du bébé, que lui ne touche même pas.

C’est ainsi que débarque Rose, elle est jeune, et chercher un petit boulot pour pouvoir se payer une école de danse prestigieuse. Seulement s’occuper d'un enfant qui n’a pas de mère et (presque) pas de père, ça devient vite plus qu’un petit boulot…

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Je ne m’attendais pas à une entrée aussi directe… l’accouchement tout de suite, c’est brutal comme démarrage ! On retrouve la plume particulière de Laure Manel qui met en avant une forte introspection des personnages.

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D’ailleurs, je pense qu’il est possible de s’identifier facilement aux personnages, aux vues des âges différents, des parcours différents… Cependant, je n’ai pas apprécié tous les personnages, ce qui m’arrive rarement… En fait, je crois que suis plutôt mitigée quant aux choix et à la morale de certains.es, enfin, ce n’est évidemment qu’une affaire de goût et de plus, il faut de tout pour faire un monde ;)

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Ensuite, la danse à une place très importante dans le livre, surtout la danse contemporaine, ce que j’ai particulièrement apprécié. Pour moi, dont la danse est LE moyen pour faire baisser la pression, c’est mon moyen d’expression alors forcément, ça me touche :)

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Puis, j’ai beaucoup plus aimé la fin que le début, l’histoire met un peu de temps à se mettre en route… La partie que j’ai la moins appréciée, c’est quand Jeanne, que j’ai tout de suite très mal senti, entre dans la vie d’Antoine.

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Enfin, en comparaison avec « La délicatesse du homard », je pense que j’ai préféré, je trouve cette histoire plus recherchée et un peu moins « téléphonée » !

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Bref, très bon moment :)

Antoine et Raphaëlle s'aiment et ont décidé d'agrandir la famille. Le jour de la naissance de leur fille Lou, Raphaëlle est emportée par une embolie. Dès lors Antoine peine à nouer une relation avec sa fille et embauche Rose, une jeune étudiante pleine de vie, pour le seconder.

Ce roman n'est ni désagréable ni difficile à lire, mais, au delà d'une écriture sans surprise, contient des situations convenues, prévisibles.

Tout s'enchaîne sans heurts, les émotions sont soulignées mais je n'ai pas trouvé ce petit quelque chose qui puisse faire sortir le livre de l'ordinaire.

On ne peut pas nier cependant que cette histoire fait du bien à qui la lit.

Quel joli livre. Tout en douceur, tout en délicatesse.



Sur la côte bretonne, François recueille chez lui Elsa, naufragée de la vie dont les blessures du passé sont mystérieuses. Fermée comme une huître au premier abord, elle va petit à petit s'ouvrir, lui aussi, ces deux êtres abîmés par leurs passés vont peu à peu baisser leur garde et redevenir prêts à accueillir ce que la vie a encore à leur proposer...



C'est vraiment très doux, très tendre. Les protagonistes et leurs relations évoluent de façon très progressive et subtile, mais sans lenteurs. Juste une profonde justesse.

On y croit, à ces personnages. D'autant plus qu'on apprend à les connaître chacun de l'intérieur, le récit étant une alternance de chapitres écrits depuis le point de vue de François ou d'Elsa (à la première personne), ce que j'ai vraiment beaucoup aimé. Pas si facile, de donner une vraie personnalité différente à chacun, et c'est vraiment réussi.



Le cadre est magnifique. J'adore les romans qui se passent sur un beau littoral, et en Bretagne en particulier, et ici le cadre du centre équestre où vit François rajoute un charme supplémentaire.



Le mystère autour du passé d'Elsa est très bien mené, et le dénouement ne m'a pas déçue.

J'ai vraiment trouvé que ce livre montait en puissance au fur et à mesure de l'histoire, et j'ai été heureuse que le soufflé ne retombe pas à la fin.



C'était ma première lecture de Laure Manel, mais je retiens son nom pour ne pas manquer de lire ses prochains romans qui me passeraient sous la main.

J'adore Laure Manel, cette autrice à la sensibilité folle, dont j’adore les écrits. 🥰 Et ce délicieux craquant de la nougatine n’échappe pas à la règle. J’ai tout simplement adoré. 😍



Pour tout vous dire, au début, j’ai eu un peu peur. Peur parce que je ne comprenais pas vraiment où l’autrice voulait nous emmener. Mais en fait, ça vient un peu plus tard dans le roman, et mon petit cœur sensible a été percuté… Tant par l’amour naissant entre Romain et Alba, que par les aléas de la vie percutant chaque personnage. ⠀

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Je ne peux pas trop en dire vu que la vraie thématique de cette histoire n’est pas révélée tout de suite, et ça ne rend que le roman plus intéressant, en ajoutant une intensité qui m’a touchée. J’ai ressenti énormément de tendresse et d’empathie pour les héros (spécialement pour Romain), et j’ai été emportée par les mots de Laure Manel. C’est un roman sur la vie, et aussi une belle romance. Des premiers émois à la passion, en passant par d’autres étapes cruciales, Romain et Alba ont ravi mon cœur. ⠀

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Un excellent moment donc, un superbe roman contemporain que je recommande. 🥰⠀