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Critiques de Laure Manel (2369)
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La mélancolie du kangourou

Antoine et Raphaëlle, la trentaine épanouie, vivent heureux. Raphaëlle attend un bébé et tout à fait sereinement se rend à la maternité pour accoucher.

Et là, c'est l'horreur, elle perd la vie très soudainement.

Antoine est bien entendu anéanti.

Il rentre à la maison avec Simone , sa mère comme aide très discrète et efficace mais elle doit rentrer auprès de son mari.

Antoine recrute une jeune fille, Rose , qui va se montrer très attentionnée envers le petit bébé de 4 semaines à peine,Lou.

Dans la maison, la présence de Raphaëlle est partout.

Antoine ne regarde pas la petite fille ni Rose qui comprend bien sa souffrance, ses absences.

Rose doit faire abstraction de sa vie personnelle et Dieu sait si elle est pleine de ressources et de vie.

C'est ce long cheminement de deuil que Laure Manel nous fait partager avec des scènes qui semblent vraiment authentiques et elle parvient à faire rentrer la vie, dans son roman.

Au mois de juin paraît la suite du roman "Le sourire des fées" que je m'empresserai de lire car j'ai découvert une auteure avec beaucoup de talent.

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La mélancolie du kangourou

Lecture douce et dramatique.



On y fait la connaissance d'Antoine, qui devient le même jour père et veuf, puis de Rose, engagée comme fille au pair par ce dernier pour s'occuper du nouveau-né.



Dès le début, je n'ai pu m'empêcher de faire le rapprochement avec « La vie en chantier » de Pete Fromm, roman magnifique sur la reconstruction d'un homme qui apprend à devenir père en même temps qu'il doit faire le deuil de sa femme. Et je dois dire que ça m'a perturbée un certain temps, n'arrivant pas à y faire abstraction, et surtout rien ne pouvant égaler la sublime plume de Pete Fromm. Pourtant, ici, l'intrigue prend un tout autre chemin. Là où l'on voyait le héros de Pete Fromm s'accrocher à son bébé comme à une bouée, négligeant tout le reste, on voit totalement l'inverse chez celui de Laure Manel : tenant sa fille en partie responsable de la disparition de l'amour de sa vie, c'est à peine s'il la regarde, la prendre dans ses bras n'en parlons même pas, au point de la confier presque H24 à une jeune étudiante.



On assiste ainsi, petit à petit, à la transformation d'une relation entre le père et la fille d'abord compliquée et douloureuse en une relation de moins en moins maladroite et de plus en plus touchante. Rose y sera pour beaucoup évidemment. Malgré son jeune âge, elle saura transmettre et partager des souffles de vie, des petits bonheurs, qui aideront le papa à sortir la tête de l'eau, à réapprendre à vivre, et ainsi à aimer son enfant.



La plume de Laure Manel n'étant absolument pas comparable avec celle de Pete Fromm, je ne m'y essaierai même pas. Elle écrit plutôt bien, simplement, sans envolées particulières. Je déplore un peu le temps au présent et les phrases d'un style peut-être un peu trop scolaire, mais ça se laisse lire agréablement.



L'histoire est plutôt émouvante, certains passages ont même parfois failli me mettre la larme à l'œil. Elle coule doucement, sans précipitation, nous laissant le temps d'apprivoiser les deux protagonistes principaux, qu'on finit par s'attacher. On en devine assez tôt le dénouement, on s'en doute tout du moins, mais là encore il faut attendre que les nœuds au cœur et à l'âme se défassent un à un pour qu'il ait lieu. J'ai aimé cette douceur et cette tendresse dans cette douleur de moins en moins insupportable.



Le temps fait son œuvre et c'est joliment retranscrit ici.



Je n'étais pas très à l'aise au début, et ça a mis un peu de temps à se dissiper. J'ai finalement été très touchée par cette histoire de résilience. J'entame d'ailleurs la suite sur le champ.

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La délicatesse du homard (BD)

Je ne savais pas que le homard pouvait faire preuve de délicatesse. Au moins, ce n'est pas un ours surtout avec les femmes ! A l'heure où un président de ligue sportive embrasse de jeunes championnes sans leur consentement, on peut dire que c'est une qualité qui est actuellement très recherchée.



Il s'agit là d'une adaptation d'un roman de Laure Manel qui est réalisé par la scénariste Véronique Grisseaux et la dessinatrice Alexandra Davis avec un fort succès.



Le thème est celui de l'amour qu'on peut rencontrer sans qu'on s'y attende vraiment, en voulant fuir les problèmes et les drames du passé. Pour changer le cours des choses, il faudra faire preuve non seulement de résilience mais également d'un peu de courage. C'est également une exploration du lourd poids des secrets familiaux qui est abordé avec justesse et profondeur.



Il faudra en effet beaucoup de patience à François qui dirige un centre équestre en Bretagne pour venir à bout d'une jeune inconnue trentenaire qui se fait appeler Elsa sans être son véritable prénom. Il ne sait rien d'elle et du mystère qui l'entoure. L'échouée de la plage va t'elle tomber amoureux du beau brun ténébreux écorché de la vie et libéré de toute attache ?



J'ai adoré à un moment donné quand il lui dit : « ce n'est pas ton passé que je veux connaître, c'est toi ». On sent véritablement une alchimie entre les deux principaux personnages qui sont explorés en profondeur. On évite tout de même de loin le roman à l'eau de rose.



Un mot sur le dessin pour dire que je l'ai apprécié car il fait dans la douceur du trait. La colorisation aux tons sépias colle à merveille avec ce type de récit. Il est vrai que l'apprécie le réalisme qui se perçoit également dans des beaux décors bretons. Bref, la précision est toujours une belle qualité graphique.



J'ai adoré ce final assez poignant qui lèvera tous les mystères de ce secret de famille qui pèsent parfois assez lourd sur les individus. Bref, cela délivre un beau message qui peut s'adresser à la plupart des lecteurs.
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Le sourire des fées

Dans cette suite, nous retrouvons les personnages de " La mélancolie du Kangourou".

Antoine , veuf depuis la naissance de Lou, sa fille et Rose qui élève celle-ci depuis sa ,naissance.

Ils forment à présent une belle petite famille et vont s'installer à la montagne avec Hermance, la grand-mère d'Antoine, dans son chalet qu'elle habite depuis de nombreuses années.

On pourrait croire que le bonheur va s'installer pour longtemps.

Antoine va de nouveau être frappé par le destin. C'est sans compter sur le sourire de ses fées : Rose et Lou. La lumière et le côté de Rose sont exceptionnels. Elle tire sa force de la maladie qu'elle a eue étant enfant. Chaque moment heureux est précieux.

Les personnages sont très attachants.

Laure Manel arrive à me raconter des histoires de vie qui font que j'ai eu très envie de retrouver le livre chaque jour.

Beaucoup de sujets surgissent dans le roman comme l'amour, l'amitié, la famille, l'amitié, le deuil.

J'ai beaucoup admiré le couple d'Antoine et de Rose dans les épreuves : l'esprit de décision d'Antoine et l'aide positive que lui apporte Rose.

Une très, très belle lecture pour moi.
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La délicatesse du homard

Emprunté pour le titre curieux à la médiathèque, j'ai très vite compris que ce livre n'était pas vraiment pour moi. Un peu trop cliché, entre romance et feel-good. Cela peut parfois me plaire, mais j'ai trouvé le style maladroit, répétitif, et les situations, l'évolution de l'intrigue amoureuse si prévisibles.



Néanmoins, je reconnais que les deux personnages principaux , Elsa/ Axelle et François, sont attachants, chacun ayant vécu sa part de tourments, de pertes, de chagrins. Le fait d'alterner leurs points de vue donne de l'élan, de l'émotion aussi à l'histoire. L'univers des chevaux est bien rendu, par ailleurs. J'avoue aussi que la fin est fort touchante.



Ma critique aura été aussi rapide que le temps que je mettrai à oublier cette lecture... Assez agréable, sans plus.
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La mélancolie du kangourou



Un événement heureux qui devait renforcer et embellir l’union d’un couple idéal, mais la providence en a décidé autrement. L’idylle parfaite tourne au cauchemar ! Raphaëlle décède subitement à la suite de son accouchement et la vie d’Antoine bascule… Face au vide laissé par la défunte, il refuse de créer un lien avec la petite Lou et de voir une vision constructive sur l’avenir jusqu’à ce qu’il embauche Rose, une jeune femme rayonnante à l’irrésistible joie de vivre, pour s’occuper du nourrisson et à part entière de la logistique de la maison.



Ma critique, je vous la rédige sous forme de constat. Certes un univers de douceur et d’amour qui s’effondre… une vie en déroute et, pourtant ce roman édulcoré nous montre qu’à force de résilience et d’expérience, on y parvient petit à petit et, des années plus tard, nombreux sont celles et ceux qui, avec le recul, s'étonnent d'avoir relevé un aussi impressionnant défi. On découvre que l'on peut - tracer sa voie sur une vie moins sérieuse, centrée sur les plaisirs et les petits bonheurs de la vie - aimer, faire à nouveau des projets, tout en restant dans un vécu d'une tristesse liée à l'absence de son conjoint.



L’écriture est limpide, enjolivée tout en restant conforme à la réalité et étoffée d’émotion et de joie intenses.



C’est émouvant, c’est pétillant, c’est frais malgré une fin trop prévisible….

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Histoire d'@

Histoire d'@ par opposition amusante à Histoire d'O sûrement, et puis parce que c'est une histoire épistolaire à base d'e-mails.



Un jour Mathilde (la trentaine ) reçoit un e mail d'un inconnu,

il s'avére , trois clics plus tard, que cet inconnu ne l'est pas tant que ça : il s'agit de Cyril revenu parmi les vivants... Amis pendant plus de onze ans, à l'âge où l'on se construit, Cyril a brusquement disparu à New York après une rupture dans leur amitié platonique, juste une petite nuit. . Une nuit que Mathilde aurait bien aimé multiplier. Mais pas lui...

Et voilà, que le Cyril la recontacte. Et elle, elle est contente, elle est aimable, elle accueille les échange à bras ouverts ! Tout en lui répétant qu'elle est amoureuse de son Guillaume de mari, qu'il n'y aura pas plus etc... Alors que lui, il est pratiquement revenu en France pour elle. Pourquoi maintenant ? Et bien, on va dire que l'idée lui est venue en même temps que la maturité ! Il a enfin compris ce qu'il avait laissé (et perdu ...)

S'en suit des échanges à la : "je te veux / mais pas moi, mais je ne eux pas qu'on n'arrête de correspondre/ Mais j'aime mon mari / Et moi je suis célib'/ Et puis , je ne le suis plus, na ! / Et puis si...

Bref, il n'y a que Mathilde qui croit qu'elle va rester avec son Guillaume ! L'intérêt , c'est plutôt le "comment ça va arriver ? ".





Si l'idée de cette comédie romantique m'est apparue comme originale et périlleuse ( car il n'y a que des emails), dés le départ je n'ai pas été emballée par le style.

Tout d'abord, il n'y a aucune différence dans la façon de s'exprimer des deux personnages, et pourtant l'un est un homme , l'autre une femme (journaliste , en plus, on pourrait s'attendre à ce quelle écrive bien...). Ça m'a gténé tout au long de ma lecture.



Et puis , il y a le style... Ouille !

Je l'ai trouvé trop "écrit", pas réaliste pour trois sous car on est dans un mode épistolaire ultra contemporain. On ne s'exprime pas comme cela , pas quand on parle à un ami, pas quand on parle à une personne proche. On emploie des mots "à la mode", on écrit comme on parle dans la vie et non pas avec des formulations pseudo ampoulées, qui se veulent "bien écrites"..

Qui écrit à un ex (de trente ans !) : " Et je joue assez bien la comédie pour ne rien laisser paraître des soubressauts de mon esprit "?

Qui écrit à son ex (en parlant d'un voyage avec son mari ? : " Nous avons passé un week-end magique, magnifique, inoubliable, et l'avons prolongé jusqu'à la dernière goutte. " On dit un truc du genre : "c'était super, on a en a bien profité. " Point barre.



Si j'ai trouvé Cyril gonflé (au moins lui , il est clair , il tente sa chance), je n'ai pas aimé Mathilde. Et pourtant, j'aurai dû être solidaire en tant femme, mais j'ai trouvé qu'elle se la jouait trop fraîche, trop contente d'avoir deux hommes à ses pieds, comme une revanche sur le passé. Dès le début, à partir du moment où elle accepte ce retour "d'amitié", elle va jouer sur deux tableaux et je ne l'ai pas trouvé honnête tout en faisant croire que si. C'est son hypocrisie qui m'a gênée.



J'ai conscience , que ce mode narratif est plus difficile pour une autrice, car on ne connait que ce que Mathilde dit à Cyril, que la façon dont elle veut être perçue par lui, ce qui ne permet pas à Laure Manel d'affiner, de rajouter des choses, de présenter différents angles.

A la fin du roman, l'autrice nous informe que, si ce n'est pas son premier roman publié, c'est son premier écrit ; ceci explique peut-être cela...













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La mélancolie du kangourou

Le deuil de l’être aimé et l’apprentissage du rôle de père .

Ce père qui ne se sent pas vraiment comme tel après le décès de son épouse, le grand amour de sa vie et qui a bien du mal à remonter la pente et à s'ouvrir de nouveau à la vie.

Et puis il y a Rose... cette petite fée qui déboule dans sa vie et celle de Lou avec sa joie de vivre et son émerveillement face aux bonheurs simples, elle est si vraie, si touchante...

Laure Manel sait conter avec brio ces histoires de résilience, de reconstruction de soi.
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L'ivresse des libellules

Premier roman de Laure Manel que je lis, après avoir vu passer nombre de critiques assez variées quand aux appréciations sur ses différents livres. J'étais donc curieuse de me faire ma propre opinion.

J'en ressors mitigée... J'ai certes passé un bon moment, mais franchement rien de transcendant, ces quatre couples ne me laisseront pas un souvenir impérissable. D'ailleurs, pour qui a déjà tenté les vacances en commun avec des amis, il n'y aura sans doute pas de grosses surprises, chacun sait qu'au bout de quelques jours les travers des uns et des autres vont ressortir et provoquer exaspération et petites (ou grosses) tensions ! Déjà pour deux couples ce n'est pas évident, alors quatre, plus une jolie célibataire qui débarque comme un cheveu sur la soupe, je vous laisse imaginer !

Justement, je les ai presque trouvé trop calmes et tolérants les uns avec les autres dans l'ensemble, moi je pense que j'aurai bouilli dès le premier soir, entre celle qui critique la salade qu'une autre a préparé exprès pour elle, celle qui roule des pelles non-stop à son nouveau mec, ou celle qui veut tout régenter et avoir la meilleure chambre de la location puisque c'est elle qui l'a trouvée. J'ai même trouvé les bonshommes plus agréables à vivre que leurs conjointes, il ne fichent pas grand-chose certes, mais au moins ils ne passent pas leur temps à chicaner.

Les enfants ne sont pas de la partie, cette année on les a confié aux ex, aux grands-parents, ou comme Sybil on n'en a pas. Mais ils sont quand même omniprésents, les parents culpabilisent sans arrêt alors que ce sont eux qui ont pris la décision de profiter de leurs vacances sans rejetons. Ce point m'a un peu agacée, on parle d'ados ou d'enfants d'au moins 7 ans, pas de tout-petits.

L'arrivée de Valentine, la célibataire de fraîche date, canon et sympa, va provoquer des réactions en chaîne jusqu'à (enfin) l'explosion, mais même là, à part elle qui s'en prend plein la tronche alors que... il y a finalement assez peu de réactions vraiment vives par rapport aux "bêtises" de certain(e)s. Je les ai trouvé tièdes quand je m'imaginais à leur place.

La narration est au présent, ce qui rend le texte plus vivant, mais le rythme est parfois un peu haché, trop proche de l'oral. A mon avis ce roman doit être conçu pour être écouté plus que lu. Si je renouvelle l'expérience avec l'une des autres productions de Laure Manel, je crois que je tenterai une version audio, j'apprécierai sans doute davantage.

Ma critique peut laisser penser que je n'ai pas aimé, c'est vrai que j'ai surtout souligné les aspects qui m'ont un peu irritée, mais à vrai dire le positif l'emporte quand même, cette lecture sans enquête ni cadavres m'a délassée et parfois fait sourire, ce qui est toujours bon à prendre actuellement !
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La délicatesse du homard

Lors d'une promenade à cheval sur la plage, François découvre une jeune femme inanimée au pied d'un rocher. Sur une impulsion, il décide de la ramener chez lui plutôt qu'à l'hôpital. le lendemain, à son réveil, elle dit s'appeler Elsa mais refuse de répondre à toute autre question. Touché malgré lui par cette inconnue qui semble avoir beaucoup souffert, le célibataire endurci lui propose de l'héberger jusqu'à son complet rétablissement. Commence alors une étrange cohabitation entre ces deux êtres que la vie n'a pas épargnés.



Un homme, une femme, des chevaux et les jolis paysages du Finistère…Que dire de plus ? Dès la première page, quand François pose les yeux sur Elsa, on sait que ces deux-là vont finir ensemble.

Si l'écriture fluide et les chapitres courts, donnant la voix à tour de rôle à François et Elsa, permettent une lecture rapide, l'histoire ne vole pas plus haut qu'un roman Harlequin. La femme meurtrie, l'homme bourru, le rapprochement et l'amour, une logique qui bénéficie de beaucoup de heureux hasards et d'un manque flagrant de réalisme. François est l'homme que toute femme rêverait de rencontrer : beau, bienveillant, serviable, attentionné, compréhensif, etc. Et pendant qu'il s'occupe de son centre équestre, Elsa soigne sa dépression en mitonnant de bons petits plats…

Le roman n'est pas mauvais, mais il s'adresse aux coeurs tendres qui seront sensibles à cette histoire d'amour au goût de guimauve. Les autres le liront sans déplaisir, pour ce qu'il est : une parenthèse mièvre dans ce monde de brutes.

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Graines de héros

Planter une graine. S'il y a bien quelque chose auquel je crois, c'est cette faculté que possèdent les livres de semer une petite graine dans le coeur de leurs lecteurs. Les livres ne changent pas le monde mais ils permettent un peu parfois de le contempler différemment, de mettre le doigt sur ce qui fait, ce que devient, notre humanité.



De graines, il est question ici, celles que Jorge plante à chaque arbre abattu dans la forêt amazonienne. Comme un super héros qui voudrait un peu sauver le monde.



Ce recueil m'a rappelé ces bouquins que je dévorais gamin. Vous savez, ces « livres dont vous êtes le héros » et dans lesquels vous choisissiez la suite des évènements.



De la même façon, on retrouve ici douze nouvelles, en plus de celle de départ, libre au lecteur ensuite de parcourir chaque nouvelle à sa façon, de manière ludique, selon ses envies.



Au vu du casting de jolis jardiniers qui parsèment ce recueil de leur plume bienveillante, je ne pouvais pas passer à côté. On croise entre autres, ici, des textes d'écrivains chers à mon coeur tels que Virginie Grimaldi, Gavin's Clemente-Ruiz ou Sophie Astrabie, avec une préface signée de l'enchanteresse Agnès Ledig.



Chacun d'entre eux va alors nous faire découvrir un pan de l'histoire de Jorge et des siens. Nous raconter les petites histoires qui font sa vie, autour de ce thème de la déforestation.



Treize nouvelles, pour apercevoir ce que ces graines peuvent donner, grandir et devenir. Treize nouvelles comme une bonne action puisque 1,50 € est reversé à l'UNICEF pour chaque ouvrage vendu.



Personnellement, comme dans tout recueil de textes de différents auteurs, j'ai trouvé du bon et du moins bon. Chacun, selon sa sensibilité, sera touché ou pas par telle ou telle plume, évidemment.



Il reste quelques graines, joliment semées, et qui vous proposeront un très joli moment de lecture même si on aurait parfois aimé que certains textes soient plus long, tant ils fonctionnent bien.



A vous de vous faire un avis et de laisser germer votre petite graine d'espoir ...
Lien : https://labibliothequedejuju..
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Le craquant de la nougatine

C'est seulement le deuxième roman de cette auteure que je lis.



Comme avec "Histoire d'@", Laure Manel m'a directement emportée dans cette histoire. De courts chapitres alternant les points de vue d'Alba et de Romain rythment l'histoire.



Cette histoire est plus qu'une simple romance puisque, avec Alba, on découvre le métier des voix "off", des lecteurs/lectrices pour ebooks et des doublures de voix sur les courts ou longs métrages. L'auteure s'est documentée et j'ai vraiment aimé découvrir les différentes facettes de ce métier, la façon de travailler de ces personnes.



Je ne dévoilerai pas l'intrigue, mais on aborde un thème que je n'ai jamais rencontré jusqu'ici dans mes lectures et ce thème a beaucoup suscité ma réflexion. Qu'aurais-je fait à la place du personnage de Laure Manel ? Que lui aurais-je dit si j'étais son amie ?



C'est donc une très belle lecture, même si l'intrigue se dénoue finalement comme par enchantement sans trop de difficultés.
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L'embarras du choix

Un jeune couple jeunes mariés heureux, un petite fille, du travail...tiens un nouveau voisin! Un homme charmant, divorcé, la quarantaine, musicien ..vient de s'installer dans l'immeuble.....la jeune mère de famille Emma va être tenter par cet homme sexy...ah quelle aventure!!!

Est ce que vous le voyez le cliché ?....le gros feel good avec ses gros sabots ohohoh...quel choix cornélien !...

Juste une piqûre de rappel: la fidélité dans le règne animal est rare...

Trois cent pages .franchement!!!...bon j'ai le choix! j'abandonne. ...l'embarras du choix : je pars compter les nuages, écouter le gazouillis des oiseaux au parc municipal attraper les rayons de soleil qui dansent , écouter le chant des peupliers...rêver.
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La délicatesse du homard

Après avoir lu des avis dithyrambiques sur la toile et dans les médias, j’ai eu envie de découvrir ce titre qui, apparemment, avait déjà conquis plus de 100 000 lecteurs… Comme le récit semblait plutôt accrocheur et qu’elle m’en avait déjà parlé, j’ai proposé à ma mère de le lire ensemble. Une première fois très sympathique et sûrement pas la dernière… Hélas, ce que nous avons eu entre les mains ne nous a pas convaincues ! En effet, la lecture s’est révélée fastidieuse pour l’une comme pour l’autre : ma mère a dû faire une pause tellement l’héroïne l’agaçait, tandis que je ne me suis pas gênée pour sauter quelques paragraphes dès que je m’ennuyais… Or, cela arrivait assez souvent, notamment au début ! Heureusement, la narration alternée apportait un peu de rythme et permettait au lecteur de comprendre chaque personnage.



Le moins que l’on puisse dire, c’est que cet ouvrage comporte énormément de longueurs : les personnages mettent beaucoup de temps avant d’échanger, d’apprendre à se connaître, puis de s’aimer. Cela permet de rendre leur relation crédible néanmoins, j’aurais souhaité qu’on utilise des ellipses de temps à autre. La mise en place a été particulièrement difficile, car Elsa, la jeune femme trouvée sur la plage, a révélé un caractère qui m’a immédiatement déplu. Renfermée, silencieuse, perdue, molle, peu agréable, déprimante et bizarre, elle s’est renfermée comme une huître. Plutôt que de remercier son sauveur, elle se contente de rester dans la chambre qu’on lui a prêtée, à rester peu loquace et à ne sortir que lorsqu’il n’y a personne. Les remerciements se font rares et, dès que son hôte ose lui poser une question ou lui demander des comptes, elle retourne dans son antre, telle une ado en crise refusant tout dialogue. Bien que l’on devine un traumatisme lourd, j’avais envie de lui donner des claques ou de la secouer comme un prunier. Cependant, son secret, que l’on découvrira tardivement, s’est révélé inattendu et bouleversant ! Une lettre qu’elle a rédigée et qui fait office de chapitre m’a prise aux tripes et m’a poussée à la réflexion. Malheureusement, il était déjà trop tard pour que je puisse apprécier Elsa. La jeune femme m’avait exaspérée plus d’une fois…



François, le propriétaire des lieux, s’est révélé plus humain et touchant que sa locataire fantôme. Il est gentil, attentif, compréhensif, honnête et généreux. Malgré le fait qu’on l’envoie régulièrement sur les roses et en dépit de ses propres blessures passées, il tient bon. Il va véritablement apprivoiser la demoiselle, acceptant son silence, même lorsque l’envie de connaître la vérité le brûlera de l’intérieur. J’ai trouvé qu’il avait énormément de patience ! À sa place, je n’en aurais pas eu autant… En revanche, j’ai trouvé qu’il avait des idées assez machistes et pense d’abord à son ventre avant le reste… Ses doutes, ses coups de gueule, son attirance et ses choix font de lui un protagoniste complexe et plutôt crédible. Dans sa grande bonté, il n’hésitera pas à aider Elsa à retrouver le sourire, notamment grâce à l’équithérapie (la thérapie et la méditation grâce aux chevaux). À ses côtés, on va donc suivre l’évolution de la jeune femme qui va de plus en plus gagner en confiance et oser se livrer à lui.



Autour de ces deux héros écorchés par la vie gravitent plusieurs personnages… très secondaires ! Cet entourage aurait mérité d’être plus développé, car on a vraiment l’impression d’avoir de simples pions servant simplement à donner la réplique de temps en temps, ce qui permet aux héros de réfléchir, puis de faire avancer les choses… Ils sonnent assez creux alors que quelques personnalités auraient mérité d’être plus fouillées. Je regrette également le dénouement un peu trop parfait et fleur bleue à mes yeux ainsi que certaines facilités scénaristiques. Les seules choses qui m’ont vraiment plu sont ces mystères que l’on ne peut anticiper, la gentillesse de François ainsi que les thématiques abordées comme le fait d’être parent, la reconstruction et la résilience. Hélas, cela vient bien trop tard dans le récit ! Je ne ferais donc pas partie de ces lecteurs conquis…



(N'hésitez pas à cliquer sur le lien du blog pour découvrir l'avis de ma mère.^^)
Lien : https://lespagesquitournent...
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La délicatesse du homard

Chabadabada....



Je n'ai pas adhéré à cette histoire rocambolesque, sans intérêt et d'une platitude….



François, directeur d’un centre équestre en Bretagne, découvre, lors d’une promenade à cheval sur la plage, une jeune femme inconsciente au pied d’un rocher.

Fuyant les autres et la société, il héberge cette inconnue (!?) et commence à s'intéresser à elle et à sa vie.

La jeune femme, fuyant une famille, reste dans cette maison avec cet inconnu sans aucun souci et commence à participer aux tâches ménagères?!…

Et là, bang ! Ils se découvrent très rapidement, livrent leurs secrets en quelques jours, (pages…!) et tombent amoureux! ! Bien sûr ils résolvent tous leurs problèmes et leurs passés encombrants !



Les personnages principaux sont plats, les secondaires sont irréalistes (soit d'une mièvrerie intense ou d'une sordidité atroce !)

Même les paysages de Bretagne et la mer sont décrits sans relief ni âme !



Les "feel-good" ne sont pas faits pour moi !
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L'ivresse des libellules

La vie en communauté n'est pas toujours simple, même si l'on est amis de longue date. Malgré la complicité, les souvenirs et les rigolades, les tensions sont palpables. Chacun est différent, a ses propres soucis, se pose des questions. Le soleil est au rendez-vous chez cette chouette bande de copains mais l'orage gronde et est prêt à éclater. La deuxième partie est d'ailleurs pleine de rebondissements et de révélations. Laure Manel nous raconte avec simplicité et humanité une histoire de vie, leurs vies, une histoire d'amitié, d'amour et de couples. Vous allez forcément vous retrouver dans un de ces personnages ou même dans plusieurs. C'est un livre qui sent bon le soleil et j'ai adoré parcourir les paysages ardéchois lors de leurs petites excursions. Bref, c'est un plaisir d'avoir passé un moment avec cette joyeuse bande d'amis. (...)



Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
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Ce que disent les silences





Le début de ce roman est un peu laborieux : beaucoup de répétitions et des descriptions de l’île d’Ouessant en long, en large et en travers avant d’en arriver au cœur du sujet. Disons que l’auteur nous met dans la peau de cette parisienne obsédée par son travail et qui n’a jamais pris le temps de s’arrêter pour regarder autour d’elle alors qu’elle est photographe.



La trame est très classique. Au décès de son père, Adèle veut connaître la vérité sur sa mère et comprendre ce que lui cache sa famille. Elle va découvrir une histoire d’amour fou et ses dommages collatéraux.



Ce n’est pas original, pas transcendant, mais c’est bien fait et l’histoire tient la route.





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Histoire d'@

Livre épistolaire sur les retrouvailles, sur l'amitié et sur l'amour...

Nous sommes invités à suivre un échange de mails entre Mathilde et Cyril. Deux meilleurs amis très fusionnels qui ne se sont pas vus, ni contactés depuis 12 ans.

Ce livre est léger, simple, prévisible, mais agréable à lire.
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La délicatesse du homard

Ce livre "La délicatesse du homard" porte bien son nom.



L'autrice nous fait vivre une belle histoire, certains points sont sordides, mais elle amène tout cela tout doucement, en nous baladant tranquillement sur les magnifiques côtes bretonnes.



Ecriture fluide, tout en douceur, ainsi que des vaguelettes qui s'échouent sur le sable, mais aussi de gros grains à l'horizon, passés, qui refont leur apparition de façon récurrente.



L'amour triomphe de tout,



L'adversité n'aura aucune prise sur cette bluette sans prétention, qui n'a que celle de nous faire rêver.



Un joli conte moderne.
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L'ivresse des libellules

Quatre couples d'amis se retrouvent dans une villa somptueuse pour des vacances en Ardèche sans enfants. Ils ont tous environ la quarantaine.

Il y a Claire et Jérôme qui s'aiment depuis longtemps alors qu'au contraire Caroline et Sébastien ne se fréquentent que depuis 6 mois. Emilie et Vincent sont coincés dans leur routine et Alex et Sybille s'entendent bien quand les enfants d'Alex ne sont pas avec eux.

On le devine vite, les vacances ne vont pas se dérouler comme prévu. Il va vite y avoir des tensions . Et cela va aller crescendo avec l'arrivée d'une copine célibataire, Valentine, qui va agir comme un révélateur.

J'ai trouvé le récit un peu longuet à s'installer. Le choix des chambres m'a plutôt ennuyé. J'ai aimé que le récit se déroule en Ardèche car c'est une région que j'aime beaucoup. Par contre j'ai trouvé les personnages très caricaturaux. Forcément Jérôme qui est prof la ramène tout le temps avec ses connaissances par exemple. Les personnages sont tièdes dans leur attitude, trop lisses, pas crédibles. Certaines situations m'ont semblé invraisemblables. Les personnages m'ont souvent agacée. Et puis je ne sais pas. L'idée de départ ne m'a pas vraiment séduite. Si je n'avais pas mes enfants pendant les vacances, je partirai plutôt à deux avec mon mari.
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