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Citations de Laurence Nobécourt (220)


Vous savez, cette mélancolie de fin août début septembre, cette charnière qui annonce la fin de l'été, le retour des enfants à l'école, l'automne à venir avec ses ors dorés, et l'humidité des feuilles dans les bois. L'automne en Europe... Quel charme précieux. Il me semble toujours, à cette époque de l'année, que quelque chose est irrémédiablement perdu et pour toujours, parce qu'encore une fois, nos bras pendant l'été se sont refermés sur le vide, tandis que l'on rêve à cette fête en soi que l'on pourra peut-être attraper l'an prochain quand l'été s'avancera dans les couleurs et les parfums de juin.
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Oser demander, en ayant fait le deuil de l'espoir d'être entendu, cela pourrait peut-être se rapprocher d'aimer, pensa-t-il. Oser manifester son besoin de l'autre -- cette beauté de la nécessité de se tresser au monde -- et savoir que l'on sera toujours seul. p 89
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Cloutés dans la brume, les rapaces tournoient comme des moulins à vent qu'un enfant invisible tiendrait au bout de ses bras dressés...
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Car, au bout du compte, il n’y a pas d’autre issu que la vie elle-même. Et il faut bien s’y jeter, à l’eau, pour découvrir que non seulement on sait nager, mais que la force miraculeuse du vivant nous porte et nous emporte en des contrées bien plus inattendues que tout ce que nous avions imaginé.
« Là où croit le péril croît aussi ce qui sauve », écrivait le poète Hölderlin.
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Que ta route soit belle. Ne laisse personne entamer tes rêves. Ne fais aucun conpromis sur ta soif. Ne renie jamais tes plus profonds désirs. Ils sont ta vérité.
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_ En vérité, nous sommes vraiment si peu. Ricardo, des anecdotes. Et que faire de cette toute cette souffrance dont il ne restera rien et dont nous apprenons à peine. Alors qu’elle n’existe que pour ça : nous enseigner. Elle n’a véritablement d’autre but.
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Le voyage n’a de sens que s’il est issu d’une nécessité sensible.
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Ce qui écrit en moi
Au-delà
Par les siècles
Ecrira

Car c'est toujours
A la source unique
Du verbe
Que les livres s'abreuvent
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Est-ce donc cela qui est nécessaire pour que l'homme cherche enfin son ailleurs en lui ? Son absolu, son infini ? faudra-t-il que la mondialisation s'étende jusqu'à nous plaquer littéralement aux parois du néant pour que nous nous résolvions enfin à nous retourner vers le dedans ? (...)
Faudra-t-il aller jusqu'à l'anéantissement du langage pour que le verbe advienne enfin ? (p. 30)
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L'évêque affirme que le nombre d'humains a tant augmenté sur la terre qu'il en aurait modifié les vibrations. Et qu'ainsi le temps ne serait plus de vingt-quatre heures mais de seize heures par jour. De là que nous serions sans cesse débordés.
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"Où puis-je trouver la connaissance ? " Je sais maintenant où elle est : dans le vide. Et j'apprends ainsi cette chose : qu'aller vers la connaissance c'est aller justement vers ce que l'on ne connaît pas. Vers l'inconnu. Et que c'est absolument effrayant.
... c'est un privilège de connaître la perte de son vivant. Avant la mort, et au plus tôt. Car pour perdre, il faut avoir conquis, c'est-à-dire tout misé, il faut avoir pris le risque de vivre. Beaucoup rencontrent l'absence, mais la perte c'est autre chose. Ce sont ces blessures qui nous ouvrent comme une baie en plein poitrail. À un certain moment de la vie, tout le monde abrite peut-être en lui cet espace de terreur désolée. C'est un privilège de l'avoir connu jeune, et même enfant. Car alors il reste toute la vie pour faire le chemin jusqu'à la plénitude du vide. p 99
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Ce que j’aime dans la perte de la compréhension du langage - lorsque au milieu de la foule on ne perçoit plus le sens de ce qui s’échange dans les langues à soi étrangères - c’est la vérité éclatante de celui des corps, qu’aucun signifiant de la parole ne vient plus parasiter. Le corps sait, il témoigne en vérité de ce que le corset du bavardage recouvre, et dit absolument ce que le sujet identifié ignore ou refuse de savoir.
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A une certaine heure de la vie, il faut sauter dans le vide avec pour seul parachute le désir de s’élever. C’est difficile, mais c’est la seule façon de connaître que l’on peut voler. S’il est admis que l’on connaît quelqu’un seulement après l’avoir combattu, il est clair que la première personne à combattre c’est soi-même.
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Elle arbore un gilet rouge avec des franges blanches et des pompons. L'un de ces vêtements qui font partie des mystères entiers de l'existence.
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Elle tire le mouchoir en tissu blanc brodé de sa grand-tante Madeleine, un tout petit mouchoir réduit dans sa main, une boule de peine intensément pétrie par son chagrin, qu'elle a enfoui dans sa manche comme un petit animal tout chaud où elle plonge son visage plusieurs fois par jour pour se réconforter à sa propre odeur et couvrir celle de l'hôpital ? -, pour retrouver le parfum de la maison au mimosas où elle allait toujours avec Madeleine.
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_ Pour le caractère de chaque être. Il me plaît d'observer combien ils sont tous pétris de cette même matière divine unique parce que « une », mais aussi unique au sens de singulière.
_ Cependant, c'est un peu malheureux cette tendance qu'il ont à s'enliser dans si peu de chose.Cela crée une telle tension en eux qui les contraint à mourir de temps en temps pour supporter la vie.
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25 décembre

" La poésie est le seul espace qui résiste au saccage.Ce qui fût écrit, nul ne peut l'abîmer ni l'ôter. Pas même le détruire. Quand bien même les livres seraient brûlés. Le verbe porte une conscience sans fin.La poésie reste invisible et présente dans chaque pas de l' Histoire du monde".Yazuki n'a plus d'encre.Il fait froid mais il se sent doux.Le manuscrit est ouvert sur la table.Son désir d'écrire est intact.

( p.15
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Il marche lentement, comme accablé par l'illusion du monde. Ses chaussures noires sont élégantes et disent quelque chose de la dignité de son âme. (p. 107)
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Scandés par la règle de saint Benoît, les jours de H. glissent l'un après l'autre sur le chapelet des semaines que la main du temps égrène avec lenteur.
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Je compris alors que mon désir d’écrire outrepassait celui de la reconnaissance. Le rapport que tout individu entretient à celle-ci est subtil et complexe. Cela est d’autant plus vrai pour un auteur. Publier des livres et écrire sont deux aventures distinctes qui parfois, heureusement, se rencontrent.
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