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Critiques de Lilian Jackson Braun (381)
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Le Chat qui sniffait de la colle

🎎📚Huitième volet des aventures de Jim Qwilleran et son drogué de chat, Koko.📚🎎





Jim Qwilleran vit paisiblement avec ses deux chats dans la bonne vieille ville de Moose. N'ayant aucun souci d'argent suite à son héritage incroyable, Jim se prélasse en faisant ce que bon lui chante. Ses lubies du moment sont la création d'un nouveau journal où des vraies informations seront ENFIN relatées et la répétition d'une pièce pour l'inauguration du nouveau théâtre de la ville.

Mais voilà, dans cette ville si tranquille, si loin de tout, le crime rode. Le couple le plus en vue de la ville en raison de sa fortune est retrouvé assassiné. La police penche pour la théorie du cambriolage... mais notre cher Koko, chat détective à ses heures et accro à la colle semble douter et conduire son maître à remettre cette supposition en doute....





Comme pour les précédents tomes, c'est un vrai plaisir de retrouver les personnages attachants de cette saga. Jim Qwilleran, journaliste à qui la mort semble rodée non loin ; Yom-Yom, petite chatte malicieuse et câline ; et, enfin notre Kao K'o Kung communément connu sous le nom de Koko, chat aristocratique et futé.



Bon, une fois qu'on a dit cela, parlons de cette nouvelle aventure quelque peu tirée par les cheveux. Jim Qwilleran se retrouve confronté à l'assassinat d'un jeune couple apprécié de tous... enfin du point de vue de la richesse et de la notoriété. L'intrigue se développe ou plutôt s'étire sur des rebondissements abracadabrantesques avec les parents du jeune homme qui meurent par crise cardiaque ou suicide (je sais, c'est gai comme ambiance) et, où notre héros se retrouve dans la scène final avec le meurtrier sur le point de le tuer. Le seul fil conducteur de cette aventure est la colle sous toutes ses formes qui permet à l'auteure de nous broder un récit psychédélique pour ne pas dire farfelue tant tout cela sent l'artificiel.



Au final, cette série Le chat qui n'est pas tant une saga policière. Comme dit lors d'autres critiques, les meurtres sont utilisés comme prétexte au récit, aux anecdotes. Le vrai plus de cette série est à rechercher dans la relation entre Jim Qwilleran et ses deux chats. Pour le côté suspens, intensité dramatique, il ne faut pas espérer grand-chose.



Si nous devions résumer, un roman qui se lit sans chichis, sans grande attente, et sans grand besoin d'attention de la part du lecteur. C'est gentil, c'est mimi, mais cela ne va pas plus loin.

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Le Chat qui parlait aux fantômes

👻⚰️Dixième volume de la série Jim Qwilleran ou Le chat qui.⚰️👻





En pleine nuit, Iris Coob, ancienne gouvernante de Jim Qwilleran et nouvelle conservatrice du Musée Goodwinter de la ville, appelle celui-ci afin de lui faire peur des bruits étranges qu'elle entend au milieu de la nuit. Sa peur est si intense que Jim pour la rassurer lui propose de passer immédiatement afin de la conduire chez une amie. Malheureusement, à son arrivée, Jim découvre Iris gisant sur le carrelage de sa cuisine, ayant succombé à une crise cardiaque.

La communauté de Pickax est toute chamboulée par ce décès inattendu. Jim décide de rester dans l'appartement du musée, d'une part le temps qu'un nouveau conservateur soit désigné, d'autre part pour mener son enquête. L'installation sur place entraîne un changement de comportement de la part de Koko qui ne cesse de regarder par la fenêtre de la cuisine et de ruminer dans ses moustaches...





C'est toujours un vrai plaisir d'ouvrir un livre de cette série et de se replonger dans l'univers du comté de Moose où Jim semble côtoyer le crime à chaque rue. Ici, Lilian Jackson Braun nous offre une immersion dans le domaine de l'ésotérique version Moose avec la mort d'une gouvernante dans un musée au passé sulfureux, de fantômes apparaissant, de bruits étranges. Ajouté à cela un comportement étrange de la part de Koko qui semble parler à quelqu'un d'invisible, son obsession à regarder la cour.... et enfin, un Jim Qwilleran sceptique et complètement perdu par tout cela.





Bon, côté intrigue, soyons justes. Rien d'extraordinaire, rien de transcendantal avec une intrigue attendue et un final évident. De plus l'auteur ne cesse de nous pointer du doigt un suspect au vu de l'attitude du personnage en question et de l'antipathie qu'il provoque sur notre Qwilleran. Cette nouvelle intrigue mêle une histoire de vengeance, de légende avec un soupçon de généalogie. L'ensemble est sympathique même si le côté policier est vraiment des plus insignifiant.





Heureusement, le grand plus de cette série concerne notre trio gagnant. Suivre les tribulations épiques de notre journaliste et de ses deux chats à de quoi animer la lecture et détendre le lecteur. D'ailleurs, une scène assez drôle est à noter où Jim Qwilleran se retrouve attaqué par un jeune siamois du nom de Bootsie et perd son pull dans la bataille.





Pour conclure, cette série n'a rien de ce que l'on attend d'un roman policier. Ici, le lecteur est invité à se reposer et à suivre une aventure apaisante où le héros est guidé par un chat dans la résolution de l'énigme.😊

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Le chat qui vivait haut

🐱🧨Onzième aventure de Jim Qwilleran et ses deux acolytes, Koko et Yom Yom.🧨🐱





Jim Qwilleran est contacté par une amie afin de sauver un immeuble mythique : Le Casablanca grâce à son immense fortune. Celui-ci, grand fleuron de l'architecture mauresque a connu son heure de gloire, accueillant des personnages illustres pour sombrer avec le krach boursier de 1929 et finir en tour HLM vétuste. Jim aimant les défis, et ne souhaitant pas s'engager à l'aveugle, se rend sur place avec ses chats. L'appartement au 14e étage (techniquement le 13e) qui lui est prêté est certes magnifique, mais était auparavant celui d'une galeriste d'art assassinée quelques semaines plus tôt... Co¨¨incidences ??





À la différence des précédents tomes, celui-ci débute sur une nouvelle affligeante : la mort de Jim Qwilleran ! L'auteur nous propose ensuite de découvrir les quelques semaines ayant précédé ce drame. Rapidement, le ton est donné avec un antagonisme entre la ville vs la campagne qui apparait sous forme de recommandations des habitants de Pickax avant le départ de Jim et, une fois en ville, des nouvelles diffusées à la radio chaque matin au réveil de Jim. Pour résumer, pas un jour sans un meurtre, un accident en ville. C'est un peu cliché, mais drôle.





Cette nouvelle aventure nous offre une bulle nostalgique sur des personnages croisés lors des premières enquêtes et nous propose de découvrir leur devenir. C'est plaisant même si avec le temps, le lecteur a du mal à situer qui est qui.



Côté intrigue, c'est du Lilian Jackson Braun ! Nous avons comme toujours une pseudo intrigue policière ave un meurtre ou deux, des enquêteurs félins qui mettent en action leurs vibrisses et un Jim Qwilleran qui découvre le poteau rose au dernier moment. L'enquête en elle-même est insignifiante puisqu'il est question de déterminer si la galeriste a été assassinée par le meurtrier adopté ou par un autre... Le lecteur comprend rapidement où l'auteur tente de le conduire.





Au final, un roman pseudo "policier" vraiment sympathique et frais. Les personnages sont attachants et drôles par moment (notamment Koko). Cette nouvelle aventure se distingue par un début frappant et une fin explosive. Je vous laisse le découvrir par vous-même.😙

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Le chat qui déplaçait des montagnes

🐈⛰Treizième tome de la saga Jim Qwilleran. 🐈⛰





Devenu officiellement l'héritier de la fortune Klingenschoen après cinq années mouvementées, Jim Qwilleran n'aspire qu'à une chose, des vacances loin de Pickax et du comté de Moose. Sans hésitation, le voilà qui réserve une auberge entière au sommet des Potatoes Mountains et se met en route aussi soudainement avec chats et bagages. Arrivé sur place, ce ne sont pas le farniente et la détente qui l'attendent, mais un conflit entre la population locale des écolos vs citadins et une météo pluvieuse. Rapidement, Jim découvre qu'un crime a été commis au sein de sa location un an plus tôt et qu'un homme a été arrêté et rapidement condamné.

Tout cela titille les moustaches de notre journaliste et de Koko son cerveau sur pattes.





J'aime beaucoup cette série et j'avais été un peu lassée lors des derniers ouvrages de retrouver très souvent les mêmes situations. Ici, nous retrouvons bien nos personnages préférés à la montagne, mais dans une attitude plus dynamique. Dans ce nouvel opus, Le chat qui déplaçait des montagnes, l'auteur redonne à Jim Qwilleran une faculté plus importante de réfléchir et les chats sont plus présents et participatifs. Cela donne à l'ensemble de l'enquête un côté sympathique et humoristique ou Koko, de par ses actions, regards arrivent à se faire comprendre.





Autre point positif... On sort de Moose et des sempiternels mêmes personnages. Ici, l'auteur nous propose une aventure au milieu d'un conflit entre les écolos qui tentent de vivre tout en préservant leur cadre de vie et, les citadins qui veulent faire des Potatoes Mountains un lieu huppé et bétonné de partout.

Les personnages croisés sont comme toujours très stéréotypés avec les écolos au long cheveu, parlant peu et manuellement capable de réaliser des chef d'oeuvre... et de l'autre des citadins cupides ne passant leur temps qu'à jouer au golf.





Dans l'ensemble, ce roman est un bon point et revient sur les éléments qui ont fait le charme de cette série, à savoir la complicité et l'humour dans la relation de Jim Qwilleran et Koko.😋

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Le chat qui lisait à l'envers (Il faut savoir..

🐱✏️🎨Premier tome de la série Jim Qwilleran.🎨✏️🐱





Jim Qwilleran, quarantenaire, grand reporter a tout perdu. Sa femme l'a quitté, ses relations avec le monde journalistique ont basculé de telle manière qu'il est contraint pour survivre d'accepter un poste de pigiste dans un journal sans envergure : Le Daily Fluxion. Sa mission est simple, Jim Qwilleran est chargé par son patron de réaliser des portraits élogieux des artistes de la ville afin de contrebalancer les critiques acides du journaliste attitré et détesté par le milieu de l'art : Georges Bonifield Mountclemens III.

Ses premières investigations conduisent Qwilleran à faire la rencontre de son acolyte et à rencontrer les ennemis de celui-ci. Un soir, Earl Lambreth est retrouvé assassiné dans sa galerie d'art... puis c'est le tour de Georges Bonifield Mountclemens III laissant comme seul témoin du meurtre, Kao K'O Kung o(u Koko pour les intimes), un chat siamois à la personnalité prononcée...





Cette série à la particularité de débuter tous ses titres par "Le chat qui..." Les romans sont courts, les couvertures sympathiques et les personnages sont plongés dans des univers variés vus à travers le prisme du journaliste et de Koko, le chat.





Lilian Jackson Braun nous offre une série policière sans chichis, sans complication où le crime n'est là que pour apporter une raison au récit. L'accent est surtout donné à l'humour décalé, au comportement dérangeant de Koko et aux moustaches de Jim Qwilleran, qui réagissent comme celles de Koko à la moindre bizarrerie. Ce duo atypique et pétillant donne une vraie fraîcheur au récit.





Dans ce premier volet, l'auteur semble prendre un malin plaisir à dénigrer le monde de l'art. Entre les pseudo critiques qui savent ce qui est une oeuvre d'art et une croute, les galeristes qui sont surtout là pour faire de l'argent, les peintres et autres artistes qui se voient tous comme des êtres incompris... cela donne de la matière. Notre Jim Qwilleran n'y connait rien et se retrouve plongé dans cet univers du paraître, des jalousies et de l'argent. Face à des oeuvres contemporaines où des triangles emballent cette société, où la dénomination d'une oeuvre en Chose n°17 sous la forme d'une roue de bicyclette captive le gotha artistique, il y aura de quoi faire.



Au final, un vrai plaisir de relire cette série qui m'avait captivée. C'est frais, c'est touchant, c'est drôle, c'est simple... La lecture est aisée avec des chapitres courts, une narration fluide et des situations comportementales assez sympathiques. À lire ou relire. 😋

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Le chat qui connaissait un cardinal

🐱🔎Douzième aventure de Jim Qwilleran, Koko et Yom-Yom dans la bonne vieille ville de Pickax.🔎🐱





Enfin ! Enfin Koko peut respirer et cesser de regarder son maître avec dépit après un énième déménagement. Non, maintenant, il a son chez lui puisque son maître à fait aménager une ancienne grange à pommes selon ses desiderata. Entre les balcons, les passerelles, les grandes baies vitrées donnant sur le verger et les poutres à 12 m de hauteur, Koko et son acolyte sont au paradis félin. Alors lorsque le directeur de l'école venu passer une soirée est assassiné dans le verger, puis que l'architecte de cette oeuvre d'art de pend chez eux, Koko tente de pousser Jim Qwilleran à mener l'enquête... Seulement, pas facile de faire comprendre à celui-ci ses idées.





La série Le chat qui est toujours un régal à lire même si l'aspect enquête policière est vraiment surfait et que les aventures deviennent répétitives à la longue. Dans cette nouvelle aventure, Jim Qwilleran à peine installer dans son nouveau chez-soi, vois la mort frapper à sa porte. L'enquête est franchement inexistante et idiote sur certains aspects. La mort du directeur nous conduit à découvir un personnage mystérieux, froid et égocentrique. Le lecteur est plutôt content de savoir qu'il a été assassiné même si les raisons sont obscures. Vient se greffer à cela la mort de l'architecte qui fait tâche dans l'ensemble avec une sphère psychologique et dépressive décrite.





Heureusement, cette série gagne à être lue pour son côté décalé et esprit positif. Le lecteur est ravi de retrouver à chaque fois les personnages de Jim Qwilleran, Koko et Yom-Yom et de suivre leur évolution. Cela donne un côté attachant à cette saga.





Petite remarque concernant cette série, Lilian Jackson Braun n'a aucun respect de ses personnages. Au contraire, elle prend un malin plaisir à nous présenter un personnage pour l'assassiner dans le roman suivant. Les personnages chez elle ont donc un CDD fictif. Mais bon, sachant que le comté de Moose ne compte que 3000 âmes, que l'auteur a déjà assassiné depuis le début de cette série une trentaine de personnages, on peut se demander s'il restera à la fin quelques âmes dans ce bourg.



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Le Chat qui inspectait le sous-sol

🔨Neuvième opus de la saga Jim Qwilleran.💄





L'été étant sur le point de s'achever, Jim Qwilleran décide de passer quelques semaines de vacances dans son chalet au bord du lac avec ses deux chats. À peine arriver, Jim Qwilleran se retrouve confronté à une panne de chauffage central. Or de question que ces chats si frileux n'est pas ce confort. Notre journaliste fait donc appel à la société Glinko afin de lui envoyer quelqu'un immédiatement.

Rapidement, d'autres problèmes apparaissent comme une fuite d'eau, un problème de tirage de cheminée. Mais rien n'arrête Jim Qwilleran, qui décide de se compliquer la vie en ajoutant une aile supplémentaire à son chalet.

Tout se passe bien jusqu'à la disparition de son ouvrier. Contraint d'en engager un autre, Jim découvre les joies de l'attente, de l'énervement, de l'agacement... jusqu'au jour ou celui-ci également disparait...





Ce neuvième opus est beaucoup plus travaillé que le précédent même si l'intrigue policière est vraiment faible en termes de profondeur.

Comme toujours, Lilian Jackson Braun nous propose de passer un moment de détente dans son monde sympathique où un journaliste d'investigation se fait ridiculiser par un chat incroyable et mené par le bout du nez par son acolyte femelle.





Cette série est véritablement sympathique à lire et procure un sentiment de bien-être agréable. Ce n'est pas tant l'intrigue policière qui captive, c'est la joie de passer un bon moment avec nos compères laissés précédemment. Suivre l'évolution sociale et amoureuse de Qwilleran, les capacités hors du commun de Koko à se faire comprendre et l'espièglerie de Yom-Yom apporte au lecteur une vraie fraîcheur.



Côté intrigue policière, que dire ? Sérieusement, cet aspect du livre est juste l'excuse permettant de mettre aux nues les capacités insoupçonnables de Koko. La série de crime relatée dans ce tome est sérieusement burlesque avec une histoire de serial-killer d'ouvrier charpentier.

Le suspect est rapidement identifié par le lecteur au travers des nombreux indices, allusions à peine déguisées. Ajouté à cela une fin bâclée où, une fois le suspect démasqué, le livre se termine sur un chapitre bucolique relatant les suites de l'affaire quelques semaines plus tard...





Au final, cette série n'est pas incroyable en termes de contenu. Mais, son point fort est d'offrir aux lecteurs jeunes comme moins jeunes un petit moment d'évasion dans un monde où l'homme est mené par un chat exigeant.



À découvrir pour les plus curieux.

😊
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Le chat qui jouait au postier

🐱🚴‍♂️Sixième tome de la série de Jim Qwilleran.🚴‍♂️🐱





Et voilà ! Jim Qwilleran a raccroché sa plume au Daily Fluxion après avoir fait un très bel héritage. Par contre, ce leg lui impose de vivre à Pickax pendant 5 ans avant d'acquérir la totalité des droits sur cette fortune. N'ayant plus de problème financier, Qwilleran s'installe avec ses deux chats dans la prestigieuse demeure acquise avec son héritage. La maison nécessitant quelques travaux, Jim découvre une chambre où quelqu'un a peint des fresques saisissantes. Plus tard, il découvre (avec l'aide de Koko) que cette jeune personne a quitté la ville sans vêtements, sans argent et sans donner le moindre signe de vie depuis...





On dit que la richesse rend heureux. Ici, la richesse rend fade et insipide cette enquête où Qwilleran tombe dans le laisser vivre alors que son chat se décarcasse pour lui ouvrir les yeux (et que le lecteur comprend rapidement l'histoire). C'est simple, ce sixième tome est loin des précédents. Manque d'humour, manque de personnalité dans l'ensemble, et intrigue sans intérêt tant l'auteur semble se concentrer sur la valeur des meubles de la maison, la piètre qualité des restaurants du coin, la romance de Qwilleran... C'est dommage parce que ce mystère englobant cette jeune fille avait de quoi donner une aventure exaltante.





L'auteure tente de sauver les meubles de cette aventure avec un début mystérieux où Jim se réveille après avoir eu un accident. Les facéties de Koko apportent également un peu de peps avec sa capacité à jouer du piano, sa capacité à sélectionner des lettres, son envie irrésistible de pousser des objets devant une porte... Malheureusement, l'auteure est aussi obtuse que son personnage et cela donne une histoire stéréotypée où tout est révélé à la fin sous la forme d'une lettre confession...





Pour conclure, Le chat qui jouait au postier n'est pas représentatif de la série. Espérons que cette baisse de niveau n'est pas annonciatrice d'un encroutement dans les prochaines aventures...🙄

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Le chat qui mangeait de la laine

🐱🧶Second volet de la série Jim Qwilleran.🧶🐱





Après la mort de Mountclemens (voir Le chat qui lisait à l'envers), Jim Qwilleran est contraint de déménager de l'appartement mis à disposition par ce dernier et a hérité de Kao K'O Kung (ou Koko pour faire simple), le chat siamois. Pour couronner le tout, le directeur propulse notre journaliste rédacteur en chef d'un nouveau magazine de décoration : Le Gai Logis. Jim Qwilleran, journaliste de faits divers et spécialiste des crimes se retrouvent à devoir écrire sur un univers qu'il ne connait pas, mais il n'est pas homme à se démonter. Grâce à des contacts, le premier numéro est bouclé avec la présentation d'une maison de rêve dont le propriétaire est passionné par les jades. Peu de temps après la parution, les jades de cet homme sont dérobés et sa femme retrouvée morte.

Autant Jim Qwilleran n'y connait rien en fanfreluches, autant son instinct (et celui de Koko) lui indique qu'il y a anguille sous roche...





Ce second opus met en scène le mode des arts décoratifs intérieur. Et, pour tout vous dire, on sent que l'auteur après le monde des arts prend plaisir à ridiculiser cet univers surfait où le mauvais goût côtoie le mauvais genre. Lilian Jackson Braun nous propose ici une découverte du monde très fermé des décorateurs, plus intéressé par l'argent que par le résultat final de leur travail. Nos personnages se retrouvent catapultés dans un monde très superficiel où la simple frange d'un rideau de la mauvaise tonalité est un drame.





Dans cette nouvelle aventure, le lecteur retrouve avec plaisir les deux personnages de Jim Qwilleran et Koko. Leurs destins ont basculé : Jim Qwilleran gagne juste assez pour vivre après avoir été un grand reporter criminel et, Koko se retrouve adopté par un homme n'ayant plus le même pouvoir d'achat que son précédent maître. Mais au final, ces deux-là sont heureux de leur situation.

Quant à l'enquête policière, soyons francs... elle n'a rien de compliqué ni d'incroyable. Le récit est surtout axé sur les situations ubuesques provoquées par Koko et le côté décalé du récit. Entre le jeu du dictionnaire où Koko exprime sa faim, son avis, donne des pistes ; ses lubies pour la laine... notre pauvre Jim Qwilleran a de quoi devenir fou.





Au final, une série vraiment sympathique et agréable à lire. Si vous avez envie d'un petit moment détente avec deux zigotos rigolos, pensés à cette série.👌

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Le chat qui jouait Brahms

🦃🏞Cinquième tome de la série Jim Qwilleran.🏞🦃





Jim Qwilleran est FA-TI-GUE ! 😓Il n'en peut plus de pondre des chroniques sur des sujets qu'il ne maitrise pas ; de voir ses talents de reporter de guerre et spécialiste de faits divers jetés à la poubelle par son patron pour le propulser rédacteur d'un sujet sans queue ni tête. Non et non ! Pour Jim, il est tant de souffler et de prendre quelques semaines de congés loin de la ville et rien de mieux que d'avoir une tante qui vous propose un chalet onéreux dans une bourgade loin du bruit et des dangers de la ville.

Belle utopie... surtout lorsque Jim parti à la pèche attrape un cadavre, que son voisin ancien shérif est assassiné et que ses chats semblent être pris pour cible...

Il n'y a pas à dire... la campagne c'est le RÊVE !🙄





Ce nouvel opus dénote un peu par rapport aux précédents et annonce un virage déterminant dans la suite de la série. Jim Qwilleran n'a plus le rôle de chroniqueur du Daily Fluxion. Il est un simple vacancier parti se reposer dans un lieu "tranquille". Cette nouvelle aventure permet de faire la transition avec ce nouvel environnement, Pickax petit bourg financièrement appauvri qui possède des mines désaffectées, des restaurants miteux, un élevage de dinde, une prison... Ne parlons pas du temps qui oscille entre vent et brouillard, sur les relents nauséabonds sur la plage lorsque les poissons viennent s'y échouer... Ah non, plus idyllique, vous ne trouverez pas.





Le chat qui jouait Brahms est plutôt sympa en raison du fossé entre un Jim Qwilleran citadin catapulté dans un monde rural. L'auteure prend un malin plaisir à ridiculiser notre pauvre journaliste avec un réveil en pleine nuit où des pas sont entendus sur le toit ; un appel à la police après avoir entendu un cri dans la nuit... C'est drôle et très visuel. Heureusement, le personnage de Yom-Yom est là pour rehausser le niveau avec son mal du transport occasionnant des cris à fendre les oreilles. Quant à Koko, fidèle à lui-même, il rehausse le niveau en résolvant un meurtre et ... si en plus il peut éloigner son maître des femmes, c'est BONUS !😈





Pour conclure, une nouvelle aventure qui sonne le début de nouvelles aventures dans un nouveau cadre. Reste à découvrir si ce cadre sera aussi exaltant pour la suite... 😊

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Le Chat qui voyait rouge

🐱🥗🏺Quatrième tome des aventures de Jim Qwilleran.🏺🥗🐱





Après avoir écrit sur le monde artistique, sur le monde de la décoration, puis celui de la brocante ; notre pauvre Jim Qwilleran qui n'a rien demandé à personne se voit propulser critique gastronomique. Cela pourrait être amusant de faire le tour de tous les restaurants, de manger aux frais du Daily Fluxion (son journal) mais pour notre journaliste, c'est une plaie. Son médecin lui ayant juste interdit les POMMES DE TERRE, le PAIN, le BEURRE, les FRITURES, les SAUCES, les CRÈMES, les PÂTISSERIES, comment se dépatouiller de cette aventure. ☹️

Et pour corser les choses, son article l'amène dans une pension de famille où il retrouve Joy, son premier grand amour. Celle-ci artiste en poterie disparait sans donner la moindre nouvelle à quelques jours de son exposition...

Pour Jim Qwilleran et Koko (accompagné de Yom-Yom) cela sent le mystère... et la bonne chère !





Pour information, ce quatrième opus de la série "Le chat qui..." a été écrit près de vingt ans après les premiers. C'est d'ailleurs à ce moment que la série a connu le succès et que les autres titres ont été réalisés dans un autre univers. Mais nous en reparlerons dans la prochaine critique.😊





Le chat qui voyait rouge est assez étrange. Notre journaliste hérite d'une mission dans le monde de la gastronomie et une grande partie du récit reste cloisonner au monde de la poterie. Cela détonne un peu avec les précédents tomes. Dans cette nouvelle aventure, le lecteur découvre l'art assez complexe de réaliser une poterie. Si vous pensez à la scène mythique du film Ghost où Patrick Swayze et Demi Moore réalise langoureusement un modelage... vous pouvez de suite prendre une douche froide !🙄





En ce qui concerne le roman... l'humour des précédents tomes est quasi inexistant. Le côté facétieux de Koko et Yom-Yom est absent au profit d'une enquête terne et sans saveur : la disparition de Joy. D'autres disparitions suivent et le dénouement est plus un soulagement qu'autre chose.





Pour conclure, Lilian Jackson Braun nous captive avec cette série sympathique. Malheureusement, ce quatrième tome n'est pas mon préféré en raison de son manque de fraîcheur et de son côté "éparpillement" dans le domaine de la gastronomie et de la poterie.😶

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Le chat qui aimait la brocante

🐱🚪Troisième tome de la série Jim Qwilleran.🚪🐱





Jim Qwilleran est l'heureux propriétaire de deux chats : Koko (courageux et espiègle) et Yom-Yom (peureuse et attachante). Noël approchant, Jim Qwilleran souhaiterait écrire un article sensationnel sur la vie d'un quartier mal famé : Came Village. Il y a juste un problème : Came Village n'est pas un quartier où la drogue pullule comme semble l'indiquer le nom, mais, un quartier de brocanteur. Voilà notre journaliste et ses deux acolytes chats projetés dans cet univers inconnu. Heureusement, un meurtre commis quelques semaines plus tôt est un point d'ancrage pour notre journaliste.





Nouvelle aventure et nouvelle aventure où Lilian Jackson Braun prend un malin plaisir à se moquer du monde des antiquités. Entre les clients "pigeons" crédules qui déboursent une somme astronomique pour un article sans valeur, les connaisseurs qui se cantonnent à un style ou un univers, Qwilleran a de quoi apprendre et s'étonner. Cette aventure permet d'en apprendre plus sur ce monde assez peu connu où les brocanteurs se spécialisent dans des domaines et s'approvisionnent directement dans des maisons vouées à la démolition.





Bon, soyons honnêtes... NE PAS LES LIRE A LA SUITE ! J'ai fait cette bêtise et j'avoue que les trois enquêtes sont tellement proches et similaires dans leur contenu qu'on éprouve une petite lassitude. Je vous conseille par conséquent d'en lire comme intermède entre deux lectures où le soir avant de vous coucher. Je vous promets que vous ne ferez pas de cauchemars et que vous n'éternuerez pas si vous êtes allergique aux poils de chat !





Cette nouvelle enquête se construit comme les précédents. Jim Qwilleran se voit catapulter dans un domaine dont il est ignare. Il accepte cette mission de mauvaise grâce et découvre au fil de ses rencontres des personnages atypiques et sympathiques. Bien évidemment, des crimes croisent son chemin et titille sa fibre de reporter criminel.





Comme pour les précédents tomes, le duo humain-félin est vraiment très sympathique et donne lieu à des situations cocasses. D'ailleurs, sans s'en apercevoir, les lecteurs apprennent de nombreuses informations sur la manière de soigner un chat.





Pour résumer .... JETEZ-Y UN OEIL ❗️❗️

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Le chat qui connaissait Shakespeare

🦌❄️Septième tome de la saga Jim Qwillleran.❄️🦌





Jim Qwilleran s'est installé à Pickax avec ses chats afin de respecter les modalités du testament Kligenschoen. L'hiver approchant, une tempête étant annoncée à la radio comme imminente (mais tardant à arriver), Jim Qwilleran apprend la mort du propriétaire du Picayune, le journal local ; puis la vente par sa veuve de tous ses biens ; enfin, l'incendie du journal... Coïncidences ? Et pourquoi Koko semble-t-il si subjuguer par certaines oeuvres de Shakespeare ????





Cette saga d'un point de vue policier est décevante si vous vous cantonnez à cet unique élément. Les morts et accidents s'enchaînent sans que Qwilleran et les habitants ne trouvent à y redire jusqu'au final où tout nous est dévoilé. Bref, c'est insipide pour nos neurones.



Mais... oui il y a un mais. Cette série n'est pas seulement une série policière. Cet aspect d'ailleurs est plutôt secondaire. L'auteur nous propose une manière ludique et sympathique de découvrir l'histoire de la ville. Ici, nous découvrons comment la ville s'est enrichie avant de sombrer, comment certaines familles se sont implantées et sont toujours présentes et respectées. Lilian Jackson Braun nous relate également les conditions difficiles de vie dans ses contrées où une tempête de neige, un élan peuvent mettre fin à vos vies.





Le côté humoristique présent dans les premiers tomes avec notamment les interactions avec Koko sont moindres. C'est dommage parce que c'est ce qui apportait l'élément distinctif de cette série. À part quelques regards, quelques YAO bien sentis... pas grand-chose de nouveau.





Au final, cette série me fait de plus en plus penser à la saga télévisée Arabesque avec Jessice Fletcher. Dans un petit bourg d'à peine 3000 âmes, les crimes sont légion. Je me demande combien il restera d'habitants à la fin de la série sachant qu'à chaque aventure, au moins 3 personnes meurent. Jim Qwilleran serait-il payé par le service d'état civil pour alléger la population ???🙄

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Le chat qui disait cheese

"Si je préfère les chats aux chiens, c'est parce qu'il n'y a pas de chat policier." Jean Cocteau.

Quill et ses 2 chats sont "félins pour l'autre" et tranquilles alors que se prépare "La grande" Explosion Gastronomique de fromages", à Pickak.

Mais une bombe explose dans la chambre 102 du "Nouvel Hôtel", tuant une femme de chambre. La cliente, une dame en noir, disparaît, sans laisser d'adresse.



Koko et Yom Yom sont des siamois chat-gaces ( ils savent quant le téléphone va sonner ) et vont enquêter sur l'affaire.

Ces chat-venturiers savent faire patte de velours et ronronner pour avoir de chat-voureux mets après que Quill leur ai lu le contenu de la boîte.

Ils adorent aussi la lecture d'Aristophane ( surtout "Les Achat-rniens" et "Les Cat-valiers?)



Pas moins de 24 variétés de fromage pour l'Explo Gastronomique dont le Chat-bichou, le Chat-ource et le Cat-menbert... Mais le fromage préféré de ces chats est le gruyère de Chat-voie, pas l'Emmental qui est de Suisse.



Soudain Koko se met à" hurler à la mort" ...

L'auteur n'a vraiment pas peur d'appeler un chat un chat!

Le fleuriste (un témoin gênant pour l'assassin), vient d'être abattu à coups de pistolet. Et un pêcheur meurt empoisonné par des piqûres d'abeille.

Les chats montent alors la garde devant la porte du frigo de Quill.



Qui est la/le meurtrier? Vous donnez votre langue au chat? Il y a des indices tout au long du livre ( dont le...gruyère!)..

"Les chats sont sur terre, pour nous rappeler que tout n'a pas de but." Oscar Wilde.
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Le chat qui lisait à l'envers (Il faut savoir..

Et mince… me voilà pris au piège !



Lors d’un de mes achats compulsifs, je me suis retrouvé avec 3 tomes de cette saga… il y en a 29 tout de même… J’ai le tome 1, 16 et 23… Il me reste deux solutions où je lis ces trois tomes en me disant que ça devrait le faire quand même… (ce que j’espérais avant de lire le tome 1)… où je continue mes achats compulsifs en recherchant chacun de ses ouvrages manquants… ça risque de prendre beaucoup de temps… trop de temps…



En résumé, j’ai adoré ce tome 1, une enquête qui nous mène à vouloir savoir la suite… à comprendre tout ce que nous n’avons pas su dans le tome 1. Mais aurais-je le cœur ou la motivation ? La suite au prochain tome… dans quelques années peut-être…



Bonne lecture !
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Le chat qui lisait à l'envers (Il faut savoir..

Ecrite entre 1966 et 2008, cette série de trente titres pseudo-policière mais véritablement humoristique, dont le titre commence invariablement par « le chat qui...  » est une totale découverte pour moi.

J’avais déjà vu passer cette série à de nombreuses reprises mais je n’avais pas encore pris le temps d’en lire un seul.

J’ai rattrapé mon retard ce week-end en dévorant les trois premiers tomes et je compte bien continuer sur ma lancée en les intercalant avec des lectures plus denses.

Le chat en question c’est Kao K’O Kung, un siamois surnommé aussi Koko, et c’est ce chat et non son maître Jim Qwilleran, un moustachu qui porte des cravates écossaises, qui résout des énigmes, qui comprend qui a volé quoi, qui a tué qui etc... et comme il est très conciliant, il en fait part à Jim, lequel ne joue jamais les héros mais rapporte fidèlement à la police les informations.

Jim Qwilleran est un ancien journaliste spécialisé dans les affaires criminelles, mais il doit désormais se contenter d’écrire des chroniques artistiques dans un journal, ce qui n’est pas simple, vu qu’il ne connaît absolument rien au monde de l’art, c’est d’ailleurs pour cela qu’on lui a proposé le poste, car d’après son chef, l’expérience peut nuire !



On sent bien que l’auteur a eu plaisir à se moquer de toutes ses soit-disant œuvres d’art contemporaines où l’on s’extasie sur un coup de pinceau beige sur une toile blanche, sur un monticule de déchets rebaptisé par un terme conceptuel ou sur une sorte d’échafaudage dont on ne sait si c’est une œuvre impressionnante ou un oubli des ouvriers du coin.

Dans cette première enquête, il va être confronté à un vol d’objets d’art et à des meurtres.

Les romans sont tous très courts (moins de 200 pages), il n’y a donc aucun temps morts, l’intrigue est rapide, enlevée et cocasse, Jim et son chat sont tous les deux des personnalités charismatiques et chaque volume nous fait découvrir un milieu différent.
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Le chat qui mangeait de la laine

Ce deuxième volume des enquêtes de Jim Qwilleran et de son super chat Koko nous emmène dans le monde des décorateurs d’intérieur et on sent que l’auteur s’est amusée à ridiculiser certains membres de cette profession qui vouent par exemple un véritable culte à la couleur « Bruyère » et aux franges des rideaux.

Ces deux personnages atypiques, un ancien journaliste spécialiste des affaires criminelles reconverti en chroniqueur pour un magazine de décoration intérieure, et son chat capable de lire et de résoudre des énigmes criminelles, m’ont encore une fois fait passer un excellent moment.

Ces petites intrigues courtes sont sarcastiques et les situations que rencontre Jim sont souvent décalées.

Chaque volume nous fait découvrir un univers différent et l’humour y est toujours présent.

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Le Chat qui parlait aux fantômes

Un opus à l'ambiance plus lourde que d'habitude, non pas à cause de la présence de fantômes, mais parce que deux drames vont intervenir qui toucheront sans doute le lecteur davantage qu'auparavant. Jusqu'à présent, le chat qui jouait Brahms et le chat qui inspectait le sous-sol avaient fait exception dans la série par leur ton en partie grave et triste. Mais, la plupart du temps, les énigmes que Qwill avait à résoudre se présentaient comme un jeu, les personnages assassinés étant rarement bien connus du lecteur, voire pas du tout, ou alors peu sympathiques (ou encore un peu de tout ça à la fois). Or, cette fois, on est tout d'abord confronté à la mort mystérieuse d'un personnage auquel on s'était attaché : Iris Cobb, l'antiquaire du roman le chat qui aimait la brocante, devenue plus tard la gouvernante de Qwilleran, puis (on l'apprend ici), conservatrice du musée local. La pauvre n'aura décidément pas eu le nez creux en s'installant à Pickax, puis qu'après un mariage extrêmement malheureux dans un autre roman de la série, elle mourra ici littéralement de peur. À ce triste événement s'en ajoutera un autre, au moins tout aussi navrant, dont je ne parlerai pas afin d'éviter tout divulgâchage.



Évidemment, Qwilleran suppute rapidement que la mort d'Iris Cobb est rien moins que suspecte, mais, comme d'habitude, son enquête va piétiner longtemps. Ce sera l'occasion pour lui et pour nous de rencontrer de nouveaux personnages. Et les fantômes, me direz-vous ? C'est là que la bât blesse un peu. Notre Lilian aurait pu s'amuser à jouer avec cette histoire de fantômes, auxquels Iris Cobb croyait dur comme fer, et donner dans une ambiance mystérieuse, un peu inquiétante, au alors franchement humoristique. Mais bon, l'auteure n'a pas su, à mon avis, profiter de l'aubaine. D'autant que l'intrigue, il faut bien l'avouer, est légèrement tirée par les cheveux. Pour autant, on retrouve tout de même avec plaisir Qwilleran, Yom Yom, Koko, Polly et... Bootsie le mal-nommé, chaton nouvellement arrivé dans la vie de la bibliothécaire, avec lequel notre journaliste aura un peu de mal à s'entendre dès le premier abord. Ce qui se confirmera d'ailleurs par la suite...
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Le chat qui vivait haut

Les petites touches d'humour qui émaillent les romans de cette série policière sont bien connues des habitués. Ici, j'ai eu l'impression que Lilian Jackson Braun se laissait aller plus qu'à son habitude, bref, qu’elle s'en donnait à cœur joie - du moins dans la première moitié de l'ouvrage. C'est donc précisément ce qui fait et la spécificité et le charme de ce roman-ci. Dès le début, les multiples recommandations que les habitants de Pickax assènent à Qwilleran lorsqu'ils apprennent, effarés, que celui-ci va effectuer un long séjour dans une grande ville du Pays-d'en-bas, se révèlent assez savoureuses. Car oui, Qwill, Koko et Yom Yom vont s'expatrier pour un certain temps et retourner dans un quartier de leur connaissance : celui où ils avaient vécu dans Le chat qui aimait la brocante.



Naturellement, Qwill et les félins vont se retrouver sur la piste d'un meurtre, mais, surtout, retrouver certaines connaissances - dont le très flegmatique Robert Maus, qui , ayant étudié la gastronomie italienne et ouvert un restaurant, se fait désormais appeler Roberto - et rencontrer toute une flopée de personnages plus pittoresques les uns que les autres. Il faut dire que le Casablanca, immeuble Art déco où ils ont élu domicile, se démarque lui-même par son indéniable pittoresque... ainsi que par sa remarquable décrépitude.



Un opus particulièrement agréable à lire, sans doute un de mes préférés. J'aimerais que toute la série donne plus régulièrement dans ce ton enjoué et drôle (qui, c'est dommage, se tarit un peu au fur et à mesure de la lecture). Je regrette cependant que Qwilleran, cet affreux journaliste sans cœur, se préoccupe à la toute fin davantage de la vieille, riche et très égoïste propriétaire du Casablanca, que de tous les locataires ô combien plus sympathiques que cette dernière !
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Le Chat qui parlait aux fantômes

Quand j'ai envie de me reposer, je lis un tome de la série de Lilian Jackson Braun.

Certes, c'est un policier mais qui ne sert que pour nous décrire la vie dans l'Amérique "profonde", un peu (beaucoup) idéalisée, je l'avoue. On suit avant tout la vie dans le comté de Moose et le quotidien de Jim Qwilleran et de ses 2 siamois.

Pas d'action trépidante, pas de recherches tortueuses, pas de tension haletante. C'est avant tout un livre d'ambiance.

Ceci dit, je passe toujours un bon moment en compagnie de Koko et Yom Yom.
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Il faut savoir miauler à temps !

Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

Le chat qui lisait à l'envers
Le chat qui flairait l'embrouille
Le chat qui avait un don

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