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Critiques de Lois Lowry (876)
Le Passeur

Le passeur a vraiment été écrit en 1994 ? Je n'ai pas arrêté de remarquer tout au long de ma lecture à quel point ce roman est intemporel. Autant qu'il est incomparable à toutes les dystopies/romans d'anticipation que l'on peut voir aujourd'hui. Je l'ai commencé et il n'y avait plus rien, c'était comme si c'était ma première fois, ma première dystopie. Pas un coup de coeur, mais c'était une telle lecture !



Jonas vit dans un monde où les couleurs ne sont plus, où l'intimité n'existe plus, où tout le monde est égaux. Une fois jugés aptes au placement, les bébés sont confiés à des familles, elles-mêmes établies par les dirigeants de la société. Plus tard, leurs heures de bénévolat auprès de différents centres et principales fonctions de la communauté détermineront le poste qu'ils occuperont. C'est lors de la cérémonie des douze ans que les enfants apprennent leur affectation. Jonas a passé toutes ces heures à la maison des anciens. Pourtant, lors de la cérémonie, tout ne se passe pas comme prévu...



Avec seulement l'affiche en tête, j'ai ouvert le roman et me suis retrouvée face à un enfant de... onze ans. Là, j'ai un peu coincé. J'ai l'habitude des adaptations loupées, des ratés et des différences d'âge, mais pour le coup, ça m'a fait un petit choc parce que les deux acteurs sur l'affiche ont quand même l'air beaucoup plus vieux... Mais est-ce que c'est dérangeant ? Absolument pas ! Passé l'étonnement d'être face à un narrateur si jeune, je l'ai laissé m'entraîner dans son monde.

J'ai très vite accroché avec Jonas. Sa jeunesse, son insouciance, son innocence... je ne sais pas, ce gamin a un petit quelque chose qui m'a rapidement attachée à lui. Il fait si jeune et pourtant tellement mâture par moments. C'est un personnage tout en douceur et très intéressant, qu'il fait plaisir de rencontrer et de suivre. Intelligent, il se pose les bonnes questions, ne reste pas à fixer son monde sans le regarder. Bien que habituée aux personnages plus âgés, dans d'autres situations, je ne l'ai pas trouvé trop gamin, ou même juste gamin.

C'est ce qui me fait dire que Le passeur est vraiment accessible à tous, et à tout âge. C'est sûrement même le roman que vous pouvez avoir lu il y a dix ans - à sa sortie - et que vous pouvez relire aujourd'hui, sans lui trouver de l'âge ou un côté arriéré. Sans être un pavé, c'est une lecture fluide et directe, qu'on prend plaisir à découvrir et à redécouvrir ! Le style de l'auteure n'est pas pompeux ou trop imagé. Le récit est concentré, sans descriptions trop longues ou fioritures.

Et même si le monde est sans couleur, si les émotions ont été bridées, si tout est devenu épuré et neutre dans l'univers de Jonas, ç'a un côté doux et calme. Le lecteur n'est pas face à une dystopie brute et pleine de haine, c'est plus léger, et c'est un changement qui fait du bien quand on a besoin de renouveau en dystopie/anticipation. Peut-être parce que justement personne ne se pose de questions dans la société où vit Jonas, personne n'a cet esprit de révolte, mais le côté 'non violence' du roman m'a beaucoup plu. Bon, il y a quand même les élargissements, qui passent pour un peu barbares quand ils concernent les plus jeunes...

L'histoire passerait aujourd'hui pour déjà vue, si elle n'avait pas toutes ces petites particularités qui la rendent si singulière ! J'ai l'impression de ne pas savoir comment vous en parler... Le passeur m'a touchée pour tout ce qu'il est et tout ce qu'il n'est pas. Je reculais un peu devant les dystopies ces derniers temps, et celle-ci, je m'y suis pourtant mise sans appréhension et sans recul. J'adorais l'ouvrir, me plonger dedans et vivre avec Jonas au sein de sa communauté.

On pourrait reprocher que les choses se passent un peu lentement au début, où l'on ne voit pas vraiment venir l'intrigue ni l'action du roman. On se contente de découvrir Jonas et son monde, ses lois, ses différences avec le nôtre. Et pourtant je n'ai pas décroché. J'étais fascinée par ces idées, cette neutralité qui se dégageait des lignes, par ce petit bout de personnage. Qui aura également l'avantage de me surprendre dans les dernières lignes !
Lien : http://liredelivres.blogspot..
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Le Passeur

Un livre très Fantastique... Réfléchissez avant de lire...C'est un livre très touchant pouvant te causer une crise cardiaque
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Le Passeur

J'ai vraiment aimer ce livre je l'ai lu une 1er fois il y a quelques années et ressemant ma prof de français nous a demander de le lire et de l'étudier, je me suis donc replonger dans l'univers de Jonas et je n'ai plus du tout vu cet univers de la même façon. Ce qui ma le plus choquer c'est le thème de la mort et la façon dont on en parle et dont en s'en sert. Les personne qui ne sont plus utile a la communauté sont ''élargis'' c'est a dire tués en faite, et les nouveaux nés ( qui n'ont rien fait de mal) qui ne grandissent pas dans les ''normes'' sont eux aussi ''élargis'' sans avoir eu la chance de faire quoi que ce soit. On a l’impression que l'on veut créer un monde ou tout est parfait et que tout les éléments qui gênent cette perfection sont supprimer. Tout est calculer et décider a l'avance, chaque années il y a le même nombres d'enfant qui naissent. D'ailleurs on trouve dans le roman une notion particulière de la famille ( elle est d'ailleurs appelée ''cellule familiale ) elle est encore décider et composer suivant les caractères des individus et les enfant ne sont même pas leurs enfant et chaque "famille'' est étudier pour savoir si elle peut recevoir un enfant (ou un 2eme)



Je recommande vivement ce livre dont l'histoire pousse vraiment a réfléchir sur notre monde et ce qui nous entoure, on ne le voit plus pareil après la lecture de ce roman qui se lit d'une traite...
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Le Passeur

Tout comme j'avais déjà relu La stratégie Ender en vue de sa chronique puis du futur visionnage du film, je me suis donc relu --avec grand plaisir-- Le passeur de Lois Lowry. Mais cette fois pour mettre les petits plats avec les grands, je place ici à la chronique du roman et j'enjoins les curieux à retrouver à nouveau cette dernière ainsi que celle du film sur le lien blog à la fin.





J'ai lu Le passeur une première fois pendant mes années collège, peu de temps donc après sa sortie officielle chez nous en 1994 (1992 pour l'édition originale). Mettant en scène une dystopie promettant le bonheur au gens sous couvert d'avoir perdu tout ce qui fait au fond d'eux leur propre humanité, ce livre récompensé (a juste titre) a le mérite de marquer l'esprit par sa noire violence psychologique posant des questions essentielles (et somme toutes assez métaphysiques) via son personnage principal. On suit donc l'initiation de Jonas au sein de "la communauté" avant la fameuse cérémonie qui scellera son destin, pendant, et bien sûr après, au cours de son apprentissage avec Le Passeur. Le livre regorge de détails fascinants pour faire tenir très basiquement mais solidement ce monde. Cette communauté qui n'est d'ailleurs pas unique --on apprendra dans le roman que plusieurs autres existent, c'est donc un monde refermé sur lui-même qui nous est donné à "voir" mais qui peut aussi échanger avec d'autres places-- a ses propres règles qui régissent chaque parcelle de son fonctionnement.





L'écriture de Lowry est simple mais l'écrivain a le mérite de se concentrer sur une science-fiction intimiste pouvant être donc transposée à n'importe quelle époque récente ou à venir, et pour cause : pas de description trop poussée des objets technologiques de ce monde, voire pas du tout, tout au plus sait-on qu'il y a parfois des avions qui passent dans le ciel, que les enfants quand ils ont 9 ans gagnent leur vélo (et l'auteur de nous décrire presque avec une affection palpables les petites manies qui se rattachent à l'objet, l'inscrivant comme le véhicule phare de la famille, doté de sa plaque à code barre d'identification à l'arrière, une seule place pour les enfants, modèle à deux places pour l'un des parents), qu'il y a des gens qui ramassent les ordures avec un camion mais c'est tout. Ce qui donne d'emblée une sensation presque intemporelle et je suis sûr que c'est la le but du roman, de nous faire entrer dans ce monde hermétique en se donnant les moyens de nous le faire ressentir dès le début.



D'où l'importance des sentiments et couleurs que Jonas va acquérir dans sa formation avec Le Passeur et que Lowry va mettre en avant dans le second tiers du roman.





Avant cela donc, le premier tiers du roman se concentre sur Jonas, ses appréhensions avant la grande cérémonie des 12 ans, ses amis la douce Fiona et le maladroit Asher. Il y est fait état de "sa capacité à voir au delà" à travers certaines anecdotes. On se familiarise également avec Lily sa soeur, son père, travaillant comme "nourrissier" (et donc logiquement s'occupant des nouveaux-nés), sa mère qui travaille dans le cadre juridique. On comprend que nos jeunes amis font aussi, en plus de l'école, un travail d'ordre civique en allant régulièrement s'occuper des personnes âgées. C'est une société matriarcale où tous les sages, hommes et femmes donnent leur avis avec sagesse. A chaque âge, et ce jusqu'à 12 ans, les enfants se voient accéder à d'autres responsabilités, d'autres pouvoirs et ce, afin de les préparer lentement à l'âge adulte. A 12 ans, ils ont une fonction (correspondant à la fois à une formation qui s'étend sur quelques années puis un métier) définie en fonction des observations des sages durant les années précédentes. Peu de vocabulaire spécial si ce n'est "l'élargissement" qui récompense les vies bien remplies après un certain âge, élargissement qui emmène vers un "ailleurs" que personne ne connaît et ne cherche trop à savoir. Les gens vont et viennent, vivent leurs vies et vont vers l'ailleurs à un moment, tout comme les bébés inadaptés, c'est comme ça.





------extrait choisi------







" _ Je n'aime pas les rubans. Je suis bien contente de n'avoir plus qu'un an à les porter, ronchonna Lily. Et l'année prochaine, j'aurais mon vélo aussi, ajouta-t-elle sur un ton plus joyeux.



_ Il y a des bonnes choses chaque année, lui rappela Jonas. Cette année tu vas commencer tes heures de bénévolat. Et tu te souviens l'an dernier, quand tu es devenue une sept-ans, comme tu étais contente de recevoir la veste qui se ferme par devant ?



La petite fille hocha la tête et regarda sa veste, avec ses rangées de gros boutons, qui faisait d'elle une sept-ans. Les quatre, cinq et six-ans portaient tous des vestes fermant dans le dos de façon à devoir s'entraîder pour s'habiller et à apprendre aussi l'interdépendance.



La veste boutonnée par-devant était le premier signe d'indépendance, le premier symbole bien visible du fait de devenir un grand. a neuf ans, la bicyclette serait un autre emblème important signifiant qu'on devenait partie intégrante de la communauté et qu'on s'éloignait progressivement du cocon et de la cellule familiale."



(chapitre six)







------retour à la chronique------





Par la suite, Jonas va faire sa formation en tant que dépositaire de la mémoire. Une tâche énorme qui en fait presque un martyr à lui tout seul (même si le personnage du passeur, son mentor, à un certain rôle à jouer) car elle consiste à prendre sur soi tout le passé de ce monde, ses souvenirs, ses émotions, ses souffrances aussi afin d'acquérir une certaine sagesse, ce qui fait de Jonas et son maître les personnes les plus importantes de la communauté. Du fait d'avoir accès au passé pour mieux résoudre le présent, le passeur peut aider le conseil des sages quand des situations imprévues ou des changements à venir se produisent. Ce sont aussi eux qui deviennent les plus humains dans ce monde où tout a été programmé et confectionné selon un idéal de l'Identique.







Et qui dit identique dit des gens tous pareils ou presque, donc plus de couleurs pour commencer. Grâce au passeur, c'est ce que Jonas qui arrivait parfois à de rares occasions à percevoir la couleur rouge va ressentir en même temps que des émotions inédites de joie, de bonheur mais aussi de douleur. Il y a bien sûr des moments de douleur dans ce monde aseptisé, comme le fait de se claquer les doigts dans une porte par exemple, mais hop, un cachet et la douleur disparaissait tout de suite. Il y a d'ailleurs quelques scènes incroyables dans l'enseignement qu'obtient Jonas où Lowry bascule génialement dans le lyrique, choisissant merveilleusement bien ses mots pour décrire un souvenir de descente en luge plein de bonheur et plus tard, son exact contraire, une autre descente en luge mais qui vire très mal, laissant la sensation à Jonas d'avoir son os brisé et le sang qui gicle sur la glace. Puis plus tard, Jonas apprendra ce qu'est la solitude, la perte, la guerre et enfin, la mort. C'est mine de rien avec subtilité, un passage à l'âge adulte que décrit en fait le roman. La SF est à la fois accessoire mais comme toutes les bonnes toiles de fond, à évidemment son rôle à jouer dans cette dystopie qui, au fur et à mesure que Jonas est avec le passeur, se révèle des plus monstrueuses.





Un livre passionnant, indispensable.

Le film lui l'est hélas beaucoup moins. Pour les curieux, rendez-vous sur le blog donc. :)
Lien : http://dvdtator.canalblog.co..
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Passeuse de rêves

Alors c'est une histoire qui tourne autour du merveilleux . Qui parle des rêve et des cauchemars: il existe en ce monde de petits êtres nommé les passeurs ou les passeuse de rêves qui rien qu'en touchant des objets liés à un personne, peux récolter des souvenirs et en faire des rêves , pour ensuite les octroyer à ces personnes. De l'autre côté nous avons les saboteur qui sont les créateur de nos cauchemars les plus terribles.

Nous sommes donc spectateur et nous voyons se dérouler l'histoire de plusieurs personnages :



Petite: La petite apprentie des passeurs de rêves , une vraie petite fille piquée par la curiosité de tout savoir dans ce nouveau monde dont elle fait partie , elle est douée d'une réflexion et d'une intelligence qui fais sont charme de petite fille .



Vieux et Mince : Le formateur de Petite , un vieil homme empli de sagesse faisant preuve d'une sorte de paternité envers cette petite fille , ce qui rend plus fort ce duo .



La femme: Une femme âgée , très attachante par son courage , sa sagesse et sa pureté d'esprit . Qui souffre de solitude avec son chien Toby .



John: L'enfant de 8 ans qui subit un divorce difficile et une mère en incapacité de s'occuper de lui , se voit placé par une assistante sociale , chez la femme . Il a une manière cru de parler à cette femme, à qui on s'accroche très vite, qui a fais que je détestais ce personnage . Du genre : "Mon père, il a un fusil. Il pourrait tuer cet écureuil. Il pourrait lui faire sauter la cervelle. A toi aussi il pourrait te faire sauter la cervelle! "

Voilà c'est ce genre de phrase que ce sort ce gosse à la vieille dame qui le garde , le temps que sa mère se remette sur le droit chemin .



C'est une histoire enchanteresse et intéressante qui laisse rêver à ces petits êtres qui construisent nos rêves ;



C'est une lecture très légère et jolie :)


Lien : http://mybooks-mypassion.sky..
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Le Passeur

LE livre qui m'a donné l'amour de la lecture! Également THE classic de ma jeunesse
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Sacrées souris !

Une fable animalière tout en légèreté qui raconte avec humour les péripéties d’une communauté de souris installée dans une église. Très « british » et dans la lignée du grand Dick King Smith
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Le Passeur

Si l’intrigue peine à démarrer au début, elle prend ensuite son envol. Un très beau texte sur l’importance des sentiments et de la liberté. Un personnage qui s’émancipe et s’affirme au gré des pages. Un final très émouvant qui m’a tout de même laissée sur ma faim.
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Les Willoughby

Un délire un peu loufoque basé sur des clichés vieux jeux (orphelins, nounou, jumeaux, bébé abandonné devant la porte d'un milliardaire excentrique...).

L'humour est original et décapant.

Ça se lit très vite, en pouffant de rire.

Avec en bonus quelques annexes indispensables.
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Le Passeur

J’aime cette littérature d’anticipation qui nous confronte à nos libertés, à nos vies, à nos sociétés, à nos modes de pensées sans trop nous le dire, en nos laissant le comprendre, bref, c’est pour ces livres là que je continue de lire.
Lien : http://www.adeuxlignes.fr/?p..
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Le Passeur

La magie de Loïs Lowry agit, comme toujours.
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Le Passeur

Résumé :

L'histoire se déroule dans un monde idéaliste où les inégalités n'existent pas, la désobéissance et la révolte ne font pas partie de la vie. Ce monde ne connait pas la guerre, la pauvreté ni le chômage ni le divorce, il ne connait pas les besoins affectifs.

On suit l'histoire d'un jeune garçon de 11 ans dont le nom est Jonas.

Lors du jour de ses 12 ans il reçoit son assignation : être le passeur.

La personne qui reçoit ce titre est responsable des souvenirs, les souvenirs d'un monde qui n'existe plus.

Nous suivrons tout au long du livre les péripéties de Jonas, le futur passeur.



Notre avis :

Le livre en général est bien, malgré certains passages étant trop longs trop descriptifs. Les souvenirs sont répétitifs ce qui rend la lecture longue et ennuyeuse.

L'univers du livre est original et recherché ce qui rend le livre unique.



Note :

14/20
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Passeuse de rêves

Petite est une créature étrange qui, la nuit, entre dans nos maisons, récupère les souvenirs sur nos objets, et, de cette matière, nous insuffle des rêves.

J'ai eu du mal à m’intéresser au début à cette petite chose fragile. J'ai posé le livre. Longtemps. Et je l'ai repris. Bien m'en a pris. Car juste il s'animait enfin avec l'enfant en révolte et sa mère en galère que Petite et les siens prendront sous leurs ailes.

Un peu de légèreté dans ce monde de brutes...

Encore un livre dont je dirais : "Accroche-toi au début. Ça vaut le coup !"
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Les Willoughby

Un conte dans lequel les enfants détestent leurs parents et n'ont qu'une envie devenir orphelin et dans lequel les parents détestent aussi leurs enfants et ont bien du mal a se souvenir de leurs prénoms. Une histoire où l'on croise un vieux millionnaire qui recueille un bébé abandonné devant sa maison.



Un livre jeunesse qui reprend tous les ingrédients et les personnages des romans d'antan avec des orphelins, des parents indignes, un bébé abandonné et un millionnaire solitaire. Un livre a la manière de, mais décalé où l'humour acide est de sortie et dans lequel l'auteur n'hésite pas prêter a ses personnages les sentiments les plus sombres. Un peu comme avait fait Roald Dahl avec les contes de notre enfance dans "un conte peut en cacher un autre" a la différence c'est qu'il en avait fait des courts récits alors qu'ici l'auteur en a fait un roman complet. C'est le reproche que l'on peut faire a ce roman, c'est qu'après un départ percutant et assez cynique, il commence a perdre de son impact et l'auteur nous offre une fin un peu trop idyllique. Il n'en reste pas moins que c'est un livre sympathique qui risque de désarçonner le lecteur adolescent par le cynisme du début et décevoir le lecteur adulte par une happy end trop facile .



A partir de 11 ans.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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La centième chose que j'aime chez toi, Caroline

Caroline est passionnée de paléonthologie. Sa meilleure amie préfère le journalisme et son frère passe son temps à créer toutes sortes de choses electro-mécaniques. Pourtant, les deux jeunes filles vont se lancer dans une enquête à la fois drôle et sérieuse pour connaître l'inconnu de l'immeuble.

Un roman divertissant avec des personnages peu singuliers et une intrigue bien menée.

A découvrir.
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Le Passeur

Jonas va avoir 12 ans. Il vit dans une société du futur où n'existent ni guerre, ni pauvreté, ni couleurs, ni animaux... Cette société est composée d'individus parfaits et amnésiques, dont les vieux et les nourrissons trop faibles ont été éliminés. Personne ne se rebelle, tout le monde semble ignorer qu'il puisse en être autrement. Une seule personne a le droit de détenir le savoir, gardien de la mémoire : "le passeur". Jonas est désigné pour assumer cette fonction...
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Le Passeur

un beau roman où ce monde différent qui pouvait paraître presque parfait, se lézarde petit à petit sous le regard de Jonas

de la science-fiction qui me semble proche de george Orwell, sans les dénonciations politiques évidemment.

c'est beau et on est content finalement de notre monde si imparfait, tellement vivant, libre finalement.
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Le Passeur

ce livre est trop bien un peu bizar mais tres interessant.
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Le Passeur

Jonas vit dans un monde "parfait" : pas de guerre, de misère, de famine, de chômage, de divorce.... Lorsqu'une personne est jugée inapte (vieillesse, handicap...) elle est élargie... DAns la communauté, le dépositaire de la mémoire est le seul à tout savoir et notamment comment c'était avant et comment c'est en dehors de leur communauté !

Cependant Jonas aimerait bien le découvrir lui aussi.

UN EXCELLENT roman qui mélange science fiction, philosophie et humanisme et qui ménage le suspense jusqu'au bout !
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Le Passeur

Un livre obligatoire que j'ai lu. Sur le coup, j'aurais jamais penser tomber en amour avec ce livre. Mais à la longue, les personnages et le monde que Lois Lowry a créé devient tout simplement sublime.
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