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Critiques de Lucien Suel (85)
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Blanche étincelle

J'achève la lecture de «Blanche étincelle». Quel bonheur ! Chaque soir, j'ouvre le livre comme on ouvre un bonbon. C'est un immense plaisir de lecture, délicat, fin, juste, un livre d'attention aux autres, un livre généreux, exceptionnellement vrai. Aucune afféterie, mais quelle précision du mot (mine de rien) ! Dans un livre, c'est l'écriture du sentiment qui m'intéresse, tellement plus que l'histoire, le scénario. Je suis donc comblé.

Comme on aimerait rencontrer, connaître, Mauricette, et Blanche ! Une magnifique leçon de simplicité. Lucien Suel a vraiment réussi là un livre magnifique, porté par une érudition jamais pesante ou intimidante – avec des auteurs de référence tels Hugo Ball, Tarjei Vesaas ou Flannery O’Connor, et nourri de Rimbaud ou d’Emily Dickinson, sujets d’allusions discrètes, mais aussi de musiques ou d’arts plastiques.

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Mort d'un jardinier

un roman comme une promenade dans le jardin, dans les souvenirs, dans le quotidien des gestes qui font la vie, une promenade qui réveille tous les sens

un roman comme le flashback qui remonte en accéléré à l'instant de la mort
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Le livre des poèmes express

On entre dans « le livre des poèmes express » comme on plonge dans la mer du haut d’une falaise : dépaysement , fraîcheur , puis sensation de bien-être , et l’on s’avance dans ces textes caviardés avec la facilité d’un nouvel élément offert à notre liberté .

Liberté , c’est le sentiment dominant que donnent ces pages si bien présentées , un vrai livre d’art . Armé de son feutre à l’encre noire indélébile , Lucien , jour après jour biffe ce qu’il veut , biffe comme il veut , biffe où il veut . Et l’on ressent la joie secrète de « l’anfent « qui laisse courir son crayon, jusqu’à arriver au barbouillage , mais non , il se retient , et nous donne un sens de justesse . Les « poèmes-express » d’un poète sont avant tout des poèmes . A toi , lecteur , de les reconstituer , de les digérer , de les amadouer . De justesse car on ressent la nécessité de ces textes en pointillé , qui n’auraient pas pu être autrement qu’ils sont ,soumis à la volonté ironique et critique de Lucien . On assiste à la transmutation de la non-littérature ( les romans de gare ) en littérature , en poésie , par une opération qui met le geste en avant . Sans écrire , on écrit . En effaçant , on fait apparaître .En abrogeant , on distingue . En abolissant , on accentue . En biffant , on exalte . En censurant , on ravive .En éliminant , on ajoute . En enlevant , on renforce . En escamotant , on montre . En faisant disparaitre , on fait apparaitre . En obscurcissant , on éclaircit .En raturant , premier jet .En sabrant , on met en relief . Plaisir de l’enfance à passer ainsi de l’être au néant , et du néant transmuté en être . « Fort-Da »

On serait tenté de recopier ces lignes de presque haïkus sur une page vierge , mais la poésie du poème ainsi disparaitrait pour beaucoup . C’est le travail et le plaisir du lecteur de co-création , de reconstituer visuellement , et en justesse , l’énigme et la chair du poème , dans tous les sens de la page . Parfois une seule phrase : « je n’ai pas envie de mourir » , banale , anodine dans le courant d’un texte . Mais qui « vous pète à la gueule « , si vous la lisez en très grand format affichée comme poème-express sur les berges du canal Saint-Martin à Paris .

Avec ses poèmes-express , Lucien nous extrait du courant de la vie endormie , du courant facile de nos lectures habituelles , et nous dit : « fais gaffe !, la vie , ta vie a un sens caché , ouvre les yeux , et tu seras dans la vraie vie qui te revient , qui t’es due , à laquelle tu peux prétendre « Le grand livre noir des « poèmes-express » , un livre facétieux et malicieux , un livre de vie .






Lien : https://bernard.esnault@yaho..
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Angèle ou le syndrome de la wassingue

Angèle ou le syndrome de la wassingue – Lucien Suel

éditions Court toujours -LA VIE REVEE DES CHOSES



En dix chapitres, Angèle.

Un roman court nous permet de découvrir son univers et de nous replonger avec elle en enfance, ce moment d'apprentissage.

La grande sensibilité d'Angèle, sa perméabilité aux émotions effacent quelquefois la frontière entre rêve et réalité. Elle observe et elle s'imprègne, ô combien comme le signale la 4e de couverture, de la nature, des paysages, des animaux, tout en découvrant la complexité des relations humaines, entre pairs ou avec les adultes.

La wassingue apparaît régulièrement, aussi bien comme mot final (gimmick ou clin d’œil) des six premiers chapitres qu'en fil conducteur pour de nouvelles situations et rencontres (l'achat, le crachat, le petit chien nommé Jeudi !).

Ce sont des moments savoureux, tendres ou douloureux.

L'écriture est minutieuse, l'artisan-ébéniste n'est pas loin, et certaines phrases très belles m'ont donné envie de les relire tout haut.

La fin est magnifique.

Une très belle image, une photo, un tableau ?

Dans le champ, tous les quatre, les yeux levés vers le cerf-volant, une sensation intense de liberté et d'éphémère flotte, c'est comme une vague dont on sent bien qu'Angèle la voudrait éternelle.

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Rivière

Commentaire du roman « Rivière » de Lucien Suel

Editions Cours Toujours



Jean-Baptiste Lucien « Rivière » , tu as mis beaucoup de toi-même dans ce livre .

Etais-tu roux dans ta jeunesse ?

Avant ta calvitie , tes chevaux gris ?



On se laisse dériver au fil de la « Rivière « , et à la fin : déjà fini ?

Alors , au contraire de la vie , on peut recommencer un livre depuis le début , en flânant le long des berges ,en regardant bien le spectacle immobile et changeant des inventions , des intentions , des émotions de l’auteur , et souvent , pourquoi le cacher , tu nous mets les larmes aux yeux ,Lucien, tu nous prends délicatement par les sentiments , on se laisse remuer par tes mots de magicien, comme par un rapide dans le cours simple de la « Rivière » ;



Il faut redoubler d’attention à chaque page de « Rivière » , un trésor de poésie est caché dedans !



Bon plaisir de lecture !

03-04-2022

bernard.esnault@yahoo.fr




Lien : https://bernard.esnault@yaho..
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Je suis debout

Tout est debout chez Lucien Suel

la forme de sa poésie, son verbe, son propos.

Mais pas

un debout statique d'empire stade building

qui se contente d'être là à défier l'absence de ciel

un debout qui se dresse

immobile dans l'instant présent

qu'il occupe tout entier

et

ne lui laissant aucun répit

aucune porte de sortie.
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La patience de Mauricette

Dans le cadre d'un projet "culture à l' hôpital " Lucien Suel a répondu à l'invitation de produire une oeuvre littéraire qui parle de la douleur mentale. Pour ce faire, il a été accueilli en résidence d'artiste à l'EPSM d'Armentières, a rencontré les patients et les soignants, s'est immergé pendant six mois dans l'univers psychiatrique . De ce séjour est née « La patience de Mauricette ».

Son intrigue est assez simple : Mauricette disparaît, son ami la recherche... Cette vielle dame, "petite fille de longue date", nous dévoile petit à petit son passé et les raisons de la douleur qui parfois lui embrouille méchamment la tête. C'est au travers de cette recherche et surtout des pages du cahier de Mauricette que l'auteur nous brosse le portrait d'une femme vraiment pas banale et terriblement attachante.

J'ai été assez troublée par cette femme qui fréquente un lieu que je connais bien, Le Cèdre Vert, à Comines qui avant de devenir un hôpital de jour a été la demeure de mon oncle et de ma tante. Avec ma cousine Françoise, j'ai souvent escaladé les branches de ce cèdre qui trône au milieu de parc. Du coup, j'ai eu du mal croire que Mauricette n'était qu'un personnage de fiction. Elle m'a paru, elle aussi, tellement réelle !

Lucien Suel se montre suffisamment mystérieux sur certains détails de la vie de Mauricette pour piquer la curiosité, donner l'envie d'en savoir plus mais il n'en dira plus qu'il ne faut...
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Mort d'un jardinier

Naissance,vie, mort. Trilogie jardinière, triptyque universel, ballet incessant, éternel, s'entrecroisant inlassablement, entre deux brins de mauvaise herbe, sous une motte de terre, au nez d'une taupe égarée, derrière un coup de pelle, dans une envolée volatile, à l'ombre d'un châtaigner, parmi les souvenirs.



Enfance, adolescence « adultescence » se frôlent, s'entremêlent, au détour d'un potager, dans les cendres nécessaires, dans les souvenirs végétaux, espoirs terreux, déceptions fruitières, joies récoltées, cycle perpétuel tourbillon de gestes d'émotions de moments poésie du jardin pour dire la fin, le (re)commencement, la nature qui perd ses droits le jardinier qui les lui rend qui l'a si longtemps apprivoisée va bientôt la nourrir de sa chair propre, compost en prose humaine animale végétale la prochaine récolte aura un goût de lui de sa vie de ses bonheurs de son labeur.



Plantation jachère défrichage, alexandrins taillés à coups de bêche, de hache, de râteau, laitues oignons fraises riment ensemble, en chœur, strophes enracinées, métaphores d'herbier, les voyages s'enroulent autour des paysages, l'amour se conjugue à tous les lieux, les époques se délocalisent et les musiques s'entre-résonnent. « au bout du champ un piano droit est posé sur quatre briques au milieu du chemin »



Crucifixion au sol, au centre du jardin, au centre de ta vie, « tu rédiges les versets de la terre tu graves dans la glaise ton corps est ton dernier volume, les rides et les cicatrices les plis et les replis, les bosses et les creux racontent ton histoire et celle de tes frères »



Les fleurs de cerisier sont des boules de papier froissé, qui, comme le fruit, se teintent de rouge à l'approche de la définitive gravité.



Semence des mots, récolte de poèmes, tu sarcles à la main, la mort préfère sa faux. Tu es là, jusqu'à la fin tu es là, tu ne veux pas finir avec les épluchures, alors « tu avances dans le temps du rêve »



« tu n'es plus connecté au serveur de la réalité ici et maintenant, tu glisses dans un autre monde, dans les débris d'images projetées pulvérisées par ton cerveau en capilotade »

les éléments se font souvenir, le jardin déroule le scénario d'une vie, ou chaque graine, chaque parasite joue son propre rôle, dit son texte, et la douleur rappelle le souvenir à la terre.
Lien : http://www.listesratures.fr/
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Blanche étincelle

Mauricette est une institutrice à la retraite, qui vient de s’installer dans un petit village de campagne près de Lille. Elle vit seule et occupe ses journées à lire ou à jardiner. La solitude lui pèse jusqu’au jour où dans une librairie, elle fait la connaissance de Blanche, une mère de famille d’une quarantaine d’années. Cette rencontre inespérée marque un tournant dans la vie de Mauricette. Ensemble les deux femmes vont parler littérature, musique, visiter des expositions. Mauricette devient la grand-mère de substitution des enfants de Blanche. Progressivement, les deux femmes se racontent et comprennent ce qui les a attirées l’une vers l'autre…



L’écriture est poétique et imagée. Mauricette écrit sa vie, un peu comme dans un journal intime mais pas tout à fait (sans dates par exemple). Les phrases sont courtes, les chapitres également. La vieille femme livre ses pensées et ses observations mais aussi ses rencontres avec Blanche et sa famille. Elle nous décrit son jardin et la vie du chat, nous parle de ses livres et de la confection de gâteaux pour les enfants de Blanche… De nombreuses références à des œuvres musicales, littéraires et artistiques donnent envie au lecteur d'explorer l’univers culturel de la vieille dame.



Avant "Blanche Etincelle", Lucien Suel avait écrit "La patience de Mauricette". Il est question dans ce précédent roman de la vie de la vieille femme "avant" Blanche. Bien entendu je le lirai car j’ai très envie d’en savoir plus le passé de Mauricette. Le courant est passé immédiatement entre elle et moi. Je crois bien que j’aurais pu être sa Blanche.



Une bien jolie lecture...




Lien : http://sylire.over-blog.com/
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Blanche étincelle

Ce livre est un réel coup de cœur!

Mauricette, une vieille dame dont on ne connait pas exactement l'âge, a choisi de s'installer dans un petit village du Nord. D'elle, on sait peu de choses, des détails qu'elle va révèler au compte-gouttes tout au long de ce roman, les autres l'intéressent plus qu'elle-même, écrit sous la forme d'un journal quotidien. C'est une ancienne instit, elle a été mariée mais n'a pas eu d'enfant, sans doute l'explication en est dans un passé particulièrement lourd. Elle vit avec son chat dans une petite maison avec jardin, au rythme des saisons, en observant la nature et les oiseaux, sa voisine aussi, qui voudrait l'entraîner avec elle au club de tricot local. Mais Mauricette, son truc à elle, ce n'est pas le tricot. Mais plutôt les livres et la musique. Sa solitude, bien que peuplée de multiples compagnons que sont ses auteurs ou poétes préférés, est parfois un peu pesante. Un jour, dans une librairie, elle fait la connaissance de Blanche, une jeune femme. Une réélle amitié va naître entre ses deux femmes. Elles ont en commun un passé difficile qui leur pèse souvent, mais surtout l'amour des livres et des arts. Mauricette va retrouver la chaleur d'une famille, Blanche et les siens l'affection d'une grand-mère d'adoption, celle qui fait réviser les leçons, fait sauter les crêpes et applaudit, admirative, aux exploits en skate du petit dernier. C'est aussi une belle histoire de partage et d'échange autour de passions, de transmission aussi entre cette vieille dame et ces jeunes enfants. Le plaisir aussi de partager avec une amie l'émotion que donne la lecture d'un livre, l'écoute d'une symphonie ou la visite d'un musée. Dans son journal, elle note son quotidien, la confection d'un repas, la plantation des graines du potager, une araignée que guette le chat, les oiseaux dans le jardin. Mais aussi les personnes qui l'entourent, mais son regard est toujours amical, jamais jugeant.
Lien : http://espritcampagne.canalb..
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Angèle ou le syndrome de la wassingue

J’ai une impression de trop peu, de pas assez. J’aurais aimé voir Angèle grandir, curieuse de connaître la femme que serait devenue cette enfant qui arpente la vie comme si elle était elle-même une sorte de rêve de petite fille. Elle semble toute légère avec la douceur des choses légères, comme si un souffle pouvait l’envoler.
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Sur ma route

Petit recueil de poèmes inspirés de Kerouac, aux éditions Henry, collection la main aux poètes. Parfois très simple, actions quotidiennes, parfois plus étonnant.
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Angèle ou le syndrome de la wassingue

Lucien Suel nous fait découvrir le monde d'une fillette hypersensible et innocente où la wassingue, mot du nord pour serpillière, joue un rôle réel et métaphorique; elle a grandi quand elle arrive à tordre la wassingue. Roman cout, poétique, charmant ce qui ne l'empêche pas d'inciter à une réflexion sur le bien et le mal. Une pointe d'humour qui ne gâte rien, ex: qui riait, qui riait et le lait il sonne...à suivre p 46

Ce livre est le premier d'une collection : La vie rêvée des choses aux éditions Cours toujours (le roman est assorti d'un cabinet de curiosités consistant en photos
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50 Micronouvelles

Raconter une histoire en 140 caractères, est-ce possible ?

Certain.e.s répondront que non. Moi même je ne suis pas sur d'avoir toujours été en mesure de répondre par l'affirmative. Et pourtant c'est ce que propose ce très court recueil d'une centaine de pages, composées pour la moitié de très brèves nouvelles et pour l'autre de couvertures des "véritables" récits des auteurs ayant participé à cette aventure.



Outre le caractère évidement promotionnel de l'offre (l'ebook est téléchargeable gratuitement) on notera tout de même quelques bons mots, certains prêtant à sourire, d'autres nous faisant pousser des "Oh !" ou des "Ah !"

Certaines autres micro nouvelles sont en revanche incompréhensibles ou un peu légères. Mais bon, on ne s'attarde de toutes façons pas plus de 15 secondes sur chacune.



Finalement c'est un ebook qu'il ne coute rien d'avoir dans sa liseuse. Il pourra faire passer le temps dans la salle d'attente du dentiste ou dans tout autres endroit où l'on sait que l'on ne s'éternisera pas et qui ne nécessite donc pas l'ouverture d'une histoire complète.


Lien : http://www.kobaitchi.com/arc..
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50 Micronouvelles

Comme des haïkus

En quelques mots, une histoire,

Qu'on devine en dessous.
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La patience de Mauricette

J'ai beaucoup aimé ce roman sensible, touchant, bienveillant.

Mauricette n'était que souffrance,douleur et tristesse intolérable, sa culpabilité ne pouvait que la mener à l'hôpital psychiatrique.

Pourtant avec patience, devenue vieille dame, elle trouve le moyen de vivre.

Un beau texte.
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D'azur et d'acier

L’auteur a été invité par les éditions La Contre Allée comme artiste associé des résidences de création En Aparté en 2009 à Lille Fives ( http://www.lacontreallee.com/ ). Dans ce cadre il va écrire, bâtir brique par brique ce livre car en effet Lille -fives c’est ces briques rouges que l’on voit partout: dans ses usines, dans ses maisons…

C’est ainsi qu’il décidera de construire son récit avec des " briques" , paragraphes courts de 7 lignes qui s’empilent et qui forment le Fives passé, présent et futur.



Le livre nous plonge dans l’histoire industrielle de Fives mais aussi dans l’actuel Fives quartier populaire en pleine métamorphose. Mais que deviendra ces usines fantômes? s’interroge l’auteur: quartier résidentiel? Nouvelle entreprise? etc.



Il nous montre que ce quartier vit toujours au grès des évolutions qui ont eu lieu depuis des siècles. Au court de ses pérégrinations nous croisons des héros et des annonymes. Pierre Degeyter côtoie le boucher du coin tandis que Madeleine Caulier frôle les coiffeurs à bas prix. La population ouvrière retrouve ces lettres de noblesse car ils nous montre leur côté travailleur, généreux et c’est un peu nos grand-parents que l’on retrouve dans ses évocations.

Pour bien connaître ce quartier je peux dire que c’est un plaisir de le redécouvrir sous la jolie plume de Lucien Suel qui en fait un beau quartier et tant pis pour les préjugés!



Ce livre est à découvrir que l’on connaisse ou non ce village devenue quartier de Lille.
Lien : http://memelessorciereslisen..
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Flacons, Flasques, Fioles... Histoires Cour..

Flash de Suel ! Faites passer! Ainsi se réchaufferont vos poétiques entrailles !

Liqueurs impertinentes, liquides anamorphiques, brevages hémo-solitaires,

c'est vif, c'est surprenant !

Doce sangrita- tequila !

Le contenu de ces flacons vous emportera dans un zeste plein d'humour !

Pourvus que vous en ayez l'ivresse !

Buvez et prenez en tous ceci est son écrit !

Un excellent Suel en culotte de velours !



Prose du ver, l'amour rouge, les dernières gouttes, la traversée, la greffe : Très Belles Mandarines impériales !!!



Astrid SHRIQUI GARAIN



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La patience de Mauricette

Mauricette Baussard, 75 ans, ancienne institutrice, a disparu de l'hôpital psychiatrique où elle était soignée. Ce n'était pas son premier séjour. Son ami Christophe Moreel part à sa recherche. Au fur et à mesure de son enquête, la réalité du passé et du présent de Mauricette apparaît un peu comme la trame d'une vie pleine de drames, de grandes souffrances et de petits bonheurs. En effet, Mauricette a perdu très jeune sa mère morte en accouchant de son jeune frère dont elle se reprochera toute sa vie la noyade alors qu'il n'avait que trois ans...

Un livre qui ressemble plus à un témoignage qu'à un roman à proprement parler. Dans sa postface, l'auteur explique qu'il a lui-même fait un long séjour en HP pour y trouver la matière de son ouvrage. Après chaque chapitre, s'intercale un morceau du « journal » de la patiente. Texte aussi décousu que totalement incohérent qui a dû demander un travail important à l'auteur (lui-même poète et dadaiste punk) à moins qu'il n'ait été inspiré d'un authentique texte de patient. Cette dualité mise à part, le style du reste est agréable, le personnage de Mauricette attachant et celui de Christophe totalement inconsistant. L'intrigue est d'une simplicité biblique mais on peut être intéressé par la thématique de la culpabilité et de la repentance qui arrive à détruire une personnalité aussi sûrement que la maladie d'Alsheimer. Pas gai.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Blanche étincelle

J'aime le peu que j'ai lu de Lucien Suel (« la mort d'un jardinier », et ce qu'il donne sur son blog http://luciensuel.blogspot.com/ d'une grande richesse), mais je n'ai pas -regrets, ça s'est fait comme ça - lu « la patience de Mauricette ».

Mauricette je l'ai trouvée, apaisée ou en espoir, en lisant «Belle étincelle », lumineux, l'espérance, et cette poésie quotidienne qu'il sait créer, comme naturellement. Mauricette après le petit travail qui s'est opéré depuis le dernier trou, et le cadeau qu'est la rencontre avec une et puis des êtres doués, lumineux, un peu fragiles parfois puisqu'humains, et si merveilleusement bénévolents.

Les saveurs de la vie qui gagnent – le goût de l'effort, et l'acceptation humble de ses limites.

L'amitié, les échanges, la beauté des oeuvres, et l'importance, toujours, des morts.

Je ne peux que conseiller fortement le bonheur qu'est cette lecture, la lumière, la musique, la douleur assumée, l'amitié, les saveurs, toutes les saveurs, et l'intelligence.
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