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Critiques de Madeleine Riffaud (252)
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Cahiers Madeleine, tome 4

Je viens de recevoir aujourd'hui le splendide Cahier Madeleine 4 et je me hâte de vous le conseiller, puisque le tirage est limité à 1.500 exemplaires et qu' il s'agit d'un document préparé avec le plus grand soin en hommage à cette grande dame de la Résistance française qui célébrera bientôt son 99ème anniversaire et, espérons-le, l'année prochaine son centenaire.



Comme je suis juste en train de lire l'excellente biographie d'Isabelle Mons "L'esprit de résistance", je me permets de revenir sur la vie tout à fait exceptionnelle de Madeleine Riffaud, née le 23 août 1924 à Arvillers près d'Amiens, plus amplement sous peu.



Ce sont bien la beauté du cahier avec les dessins merveilleux de Dominique Bertail et le choix des textes par Jean David Morvan dans un ensemble original, ainsi que le tirage limité, qui m'ont poussé à cette démarche inhabituelle de vous recommander dès maintenant cette publication, sortie ce mois-ci chez Dupuis.



En prime vous aurez en photo de belles poésies de Charles Martini, dit "Picpus" et Roger Bridier, dit "Fontaine" que la jeune résistante avait gentiment retranscrit dans son cahier d'écolière.

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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

L'histoire de Madeleine Riffaud ne m'était pas inconnue, j'ai déjà eu le plaisir de faire sa connaissance à travers des écrits dont je suis incapable de retrouver le nom mais peu importe cette bande dessinée a remis en lumière cette vie de résistante.

C'est un album qui met, avec beaucoup de réalisme, en avant cette période on ne peut plus trouble de l'histoire. On voit comment le côté résistant de Madeleine Riffaud est né, sa détermination à s'engager et à affronter les obstacles.

C'est vraiment réussi. Cet album conduit le lecteur à saisir l'époque, l'engagement de Madeleine et son caractère de femme libre, forte, indépendante.

Les dessins sont en parfaite adéquation avec le récit. Très travaillés, ils prennent vie. On reçoit par exemple son humiliation page 34, son amour pour son grand-père page 41, son dégoût pour la collaboration et ces moments troubles page 38, son amour, sa force, ses rencontres dans plusieurs autres.

Conquise, admirative,me voilà à présent obligée de commander le tome 2 à ma médiathèque !!!
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Village de Folies. Août 1931.

Madeleine a six ans. Elle adore lire. Elle est fille d’instituteurs. Son père et sa mère pour éviter d’être séparés à la fin de leurs études à l’école normale ont accepté d’être envoyés là où personne ne voulait aller : dans la Somme, terre dévastée ô combien meurtrie par la Grande Guerre.

Là, elle s’acoquine avec les garçons du village les moins recommandables aux yeux de sa mère qui est leur institutrice. Ils la mettent au défi de se joindre à eux pour participer à un jeu dangereux : désamorcer un obus non explosé, pour en vendre le cuivre, matière première très recherchée. Des obus comme ça, on dirait qu’il en pousse partout dans la région puisqu’ils y ont été semés par millions…



Critique :



Parfois, il n’est pas nécessaire d’inventer une histoire extraordinaire. Il suffit de faire parler ceux qui les ont vécues. C’est le cas de Madeleine Riffaud. Lorsqu’elle était jeune, elle a pris part à un réseau de résistance. Ce qui nous paraît tellement extraordinaire, à nous, aujourd’hui, lui semblait au contraire tout à fait normal à son époque. Était-ce si normal que ça ? Non ! L’immense majorité des jeunes de son âge ne se sont pas impliqués comme elle l’a fait.

Pour rapporter son histoire, il a fallu d’abord la convaincre qu’il était indispensable qu’elle confie ses souvenirs avant qu’il ne soit trop tard et qu’ils ne soient perdus à jamais. Les auteurs retracent cela très bien dans la version « tirage de tête » (999 exemplaires numérotés) sous forme d’illustrations et de texte en supplément à la fin de l’album. Ils y précisent aussi les portraits des principaux protagonistes. Personnellement, j’ai beaucoup apprécié.

Sachez que les aventures de Madeleine ne sont pas complètes avec ce premier album. Il y aura forcément un second tome… Et peut-être davantage car l’album se termine alors qu’elle entre enfin dans un groupe de résistants… et la guerre ne fait que commencer… Sans oublier que la vie aventureuse de Madeleine ne s’est pas achevée à la fin de la Seconde Guerre mondiale.



Les auteurs ont pris le parti de n’utiliser qu’une famille de couleurs dans les tons bleu-gris qui confère à l’ensemble une solennité de par ses tons froids… L’époque manquait cruellement de chaleur. Cela rappelle les photos en noir et blanc ou sépia, mais cette tonalité bleue confère une grande élégance à l’ensemble. Les dégradés sont magnifiques. Dominique Bertail a fait de l’excellent travail ! Mais comme j’ai envie de me montrer cruel, je vais jeter une pierre dans son joli jardin : un mauvais point pour le dessinateur qui représente en mai 1940 des Stukas modèle G équipés de canons de 37mm en guise de mitrailleuses. Ces Stuka-là seront le dernier modèle de cet avion de combat de bombardement en piqué à être produit. Les premiers G n’apparaitront qu’à partir de 1942. Que cette remarque ne gâche pas votre plaisir et ne vous empêche nullement d’apprécier l’ensemble de cette BD qui, je l’espère, connaîtra une longue vie et sera lue par les plus jeunes qui voudraient se faire une idée de ce qu’à pu être l’occupation, en particulier pour des adolescents.

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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

BERTAIL a choisi le bleu pour nous dessiner l’histoire de la résistante, Madeleine RUFFAUD. Pourquoi ce choix ? J’aimerais bien pouvoir lui demander. Pour le moment je ne peux qu’émettre des hypothèses basées sur mon ressenti. Le bleu chez moi ça évoque la peur comme le dit l’expression, le froid mais aussi le calme et la maîtrise de soi, une forme de sérénité. Une couleur qui pour moi a accompagné à merveille ce récit et en a renforcé l’impact.



Madeleine n’est qu’une gamine quand la seconde Guerre Mondiale éclate et qui plus est, elle est sérieusement malade. Elle est donc envoyée dans les montagnes afin de soigner sa tuberculose. Isolée du monde et de ses atrocités c’est pourtant là qu’elle fait une rencontre qui fera basculer sa vie. Le premier pas vers la résistance.



Ce premier tome est plus une introduction où le lecteur fait la connaissance de Madeleine, apprend à connaître son caractère et ses motivations à rejoindre la Résistance. Une façon aussi de rappeler qu’un Résistant c’est monsieur ou madame tout le monde, c’est quelqu’un qui a d’abord été un enfant, un adolescent, avant de devenir un combattant par nécessité, par caractère, par hasard… J’ai beaucoup aimé le parti pris de laisser la parole à Madeleine RIFFAUD qui co-écrit la BD avec Jean-David MORVAN. On sent le caractère de cette femme derrière les mots, sa vivacité d’esprit malgré son âge et ses convictions intactes. Les dessins sont beaux et vivants, on sent le danger qui dans ce premier tome n’est encore que sous-jacent. Les prémices d’une aventure pleine de dangers et d’une réalité cruelle.



BERTAIL et MORVAN ont pris la peine à la fin de ce premier tome de poser le contexte de cette rencontre et de nous emmener dans les coulisses pour nous raconter comment est née cette belle aventure. C’est drôle et touchant à la fois et cela nous permet de cerner un peu mieux Madeleine. J’avoue cette dame m’a complètement séduite par son tempérament.



La BD est un autre moyen de transmettre la mémoire de ces évènements. Loin d’amoindrir le propos il lui donne une autre dimension et pourrait permettre de toucher un autre public qui ne lit pas de témoignages.

A priori cette histoire est en 3 tomes. J’attends donc avec impatience la suite !

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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

J’ai été pas mal déçue par cette BD que j’avais choisie pour son sujet, son graphisme et sa mise en couleur. Morvan illustre la vie de Madeleine Riffaud qui fut résistante pendant la Seconde Guerre mondiale mais l’histoire débute dans son enfance.



Malgré les 124 pages nous apprenons peu de choses sur la Résistance vécue par Madeleine, le déroulement est très lent, trop long vu qu’il s’y passe peu de choses, du moins pas autant que le titre le laissait penser.



Par contre j’ai adoré les dessins et les nuances de bleus, ça donne une notion de pureté à l’ensemble.



Il y a quelque chose qui m’a fait tiquer et qui sera certainement un détail pour d’autres lecteurs. Je prends mon temps pour bien regarder les planches et mon regard a été arrêté par les boutonnages des vêtements ! Que ça soit homme ou femme, les boutonnages sont une fois à droite, une fois à gauche, souvent sur la même page et quand c’est le caban à double boutonnage de Madeleine c’est encore plus visible et il y a peu de faits pour détourner mon attention ; c’est la première chose que je regardais en changeant de planche.



Même si ça peut sembler n’être qu’un détail c’est comme un mauvais raccord de film ou une coquille dans un livre !



#Madeleinerésistante #NetGalleyFrance



Challenge Riquiqui 2022
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Dessin : Dominique Bertail

Scénario : JD Morvan et Madeleine Riffaud

Archives : Eloïse de la Maison



J'ignore pourquoi le bleu, et uniquement le bleu, a été choisi pour cette BD. Mais je trouve le résultat magnifique.

Madeleine Riffaut est une résistante de la première heure. Elle a participé, grâce à sa mémoire quasi infaillible, à l'élaboration de cette trilogie dont le premier acte est : La rose dégoupillée.

Très jeune, elle a éprouvé le besoin de « lutter contre l'occupant ». Elle y mettra toutes ses forces malgré la terrible maladie dont elle souffre, la tuberculose.

Une réussite à tous points de vue.

Je ne peux que conseiller vivement sa lecture pour en apprendre plus sur sa vie.

Cerise sur le gâteau, la genèse de cette aventure, racontée... en BD.
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Madeleine, résistante, tome 2 : L'édredon rouge

Voici mn retour de lecture sur la bande dessinée L'édredon rouge, second tome de la trilogie Madeleine, résistante.

Introduite dans une cellule de Résistance, Madeleine ? nom de code « Rainer » ? se forme aux tactiques d'action et de discrétion..

Avec ses compagnons, dont Picpus, amoureux comme elle de poésie, la jeune femme va nous faire vivre le quotidien de la Résistance avec une précision documentaire jamais atteinte, narrant aussi bien la rencontre avec les camarades du célèbre groupe Manouchian, la joie des victoires que le drame des pertes humaines..

L'édredon rouge est un témoignage, celui de la suite des aventures de Madeleine Riffaud, née en 1924, et résistante pendant la seconde guerre mondiale.

Ce second tome est aussi captivant que le premier et une fois encore j'ai eu l'impression de lire un roman graphique.

Or, il s'agit bien de la vie réelle de Madeleine lors de cette période trouble. Elle a raconté ses souvenirs à Jean-David Morvan qui a tout mis en scène dans cet ouvrage.

Une fois encore, la colorisation est dans les tons bleus et je trouve ça parfait vu les faits relatés.

J'adore les traits des personnages, des paysages, monuments.. C'est précis et cela colle parfaitement avec le scénario.

Ce second tome m'a autant captivé que le premier. Je suis bluffé par ce qu'à vécu cette femme et je sais que je lirais le dernier tome quand il sera publié. Obligé !

Madeleine, résistante, est une excellente bande dessinée que je recommande à tous, à partir de l'adolescence.

Ma note : un énorme cinq étoiles.

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Cahiers Madeleine, tome 1

La jaquette de cette BD met en dessins et en mots la rencontre des auteurs et de Madeleine Riffaud, résistante , qu'il a fallu convaincre d'accepter de mettre sa vie d'engagement sous forme de bande dessinée, format qui était loin de la séduire dans un premier temps.

Dans ce premier cahier, on voit la naissance de son engagement et comment face aux soldats allemands qui l'humilient, elle décidera d'entrer en résistance.

Les dessins tout en nuance de bleus sont très réussis.

Il est à noter que le portrait en couverture est l'œuvre de Picasso, amis de Madeleine Riffaud.

Ce premier cahier fait partie d'une trilogie, que j'aurai plaisir à poursuivre.
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Quelle femme exceptionnelle ! Née en 1924 dans la Somme, sur les ruines d'un champ de bataille, Madeleine Riffaud, toujours en vie à ce jour, a été tour à tour résistante, poète, écrivaine, journaliste correspondante de guerre, militante communiste et anticolonialiste...



Jean-David Morvan, ému par un reportage dédié aux femmes résistantes et particulièrement "subjugué" par le témoignage de Madeleine Riffaud, a décidé de raconter l'histoire de cette femme combattante, avide de liberté, au caractère bien trempé et à la volonté à toute épreuve. Pour qu'on n'oublie jamais et afin de toucher la jeunesse, "la BD est un média idéal !" Cette oeuvre graphique élaborée avec la collaboration active de Madeleine Riffaud, n'est pas faite uniquement "pour les mômes" comme elle le croyait de prime abord, il peut et doit être lu par tout public.



C'est ainsi qu'est née Madeleine, résistante, une trilogie poignante dont La rose dégoupillée constitue le premier tome. le deuxième opus vient de paraître et le troisième est prévu pour 2024.



Très vite le lecteur est plongé dans l'enfance de Madeleine. Fille d'instituteurs, elle mène une vie toute simple dans la campagne picarde, témoin austère des combats de la Grande Guerre et dont les vestiges sont encore apparents. A six ans, elle échappe de peu à la mort lorsqu'un obus non dégoupillé explose tuant sur le champ trois de ses camarades de jeu. Puis vient l'adolescence, la montée du fascisme en Europe et la déclaration de la seconde guerre mondiale. Juin 1940, la France capitule et Pétain arrive au pouvoir. Madeleine a seize ans, rebelle et volontaire, elle sent déjà le besoin de se battre pour son pays. Voir parader les allemands dans les rues, subir leur humiliation, entendre les discours défaitistes du vieux maréchal tels "vous êtes un peuple de vaincus, soyez corrects avec les Allemands", elle ne le supporte plus. Une épreuve de plus, la voilà atteinte de la tuberculose et contrainte de rejoindre (dans les pires conditions) un grand sanatorium perché dans les Alpes à Saint-Hilaire-du-Thouvet. C'est là, malgré tout, qu'une certaine chance va lui sourire ; elle va y faire des rencontres décisives qui lui permettront à dix-sept ans de s'engager dans un réseau de résistance.



Voici le récit poignant et juste d'une époque où la vie de tous les jours a basculé, où certains ont préféré se taire et rentrer dans le rang et ou d'autres ont décidé de résister et de se battre contre l'ennemi au péril de leur existence. Jean-David Morvan réussit à merveille à rendre compte du climat angoissant et des incertitudes et humiliations vécues quotidiennement. Les illustrations réalisées en nuances de bleu, couleur froide et triste, par le dessinateur Dominique Bertail mettent en valeur la gravité de cette sombre période. L'histoire est entrecoupée de courts poèmes très touchants composés par Madeleine et à la fin de l'album quelques explications ajoutent un plus à l'ensemble.



On sait que Madeleine Riffaud va bientôt connaître de nombreuses atrocités et violences, qu'elle échappera plusieurs fois à la mort. le tome 2 de cette trilogie, que j'ai hâte de lire, devrait nous en faire le récit.



#Challenge ABC 2023 / 2024
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Madeleine Riffaud, née en 1924 est heureuse avec ses parents et son grand-père mais la Seconde Guerre Mondiale arrive et atteinte de tuberculose, elle doit rejoindre un sanatorium pour se soigner. C'est là qu'elle essaye d'entrer à tout prix dans la Résistance avec l'aide de Marcel dont elle tombe amoureuse. J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée autobiographique de Madeleine Riffaud. Morvan prend le temps de présenter son personnage : sa naissance, ses attaches, ses blessures secrètes pour mieux montrer sa détermination. Et même si finalement, ce tome sert plutôt d'introduction, il pose les bases pour une meilleure compréhension de la jeune femme. Les dessins de Berteil sont agréables et reproduisent bien les difficultés de Madeleine, sa découverte de la Résistance est poussive mais elle y arrive même si elle est encore pleine de naïveté. Les coulisses de la BD qui ont amené les auteurs à rencontrer Madeleine Riffaud pour qu'elle raconte son histoire sont très intéressantes, on apprend pas mal de choses avec une pointe d'humour. J'attends impatiemment de lire la suite, savoir comment Madeleine se fait à son nouvel environnement et l'arrivée de nouveaux difficultés (c'est la guerre...)
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Madeleine, résistante, tome 2 : L'édredon rouge

Madeleine fait désormais partie de la Résistance parisienne, sous le nom de code Rainer, comme Rainer Maria Rilke, fait preuve de son talent au fil des missions proposées, en demande de plus en plus risquées, jusqu'au jour où...



Dans ce second tome, le récit est finalement moins centré sur Madeleine que précédemment puisque l'on entre, avec elle, dans le milieu résistant parisien, et donc dans un microcosme qui a besoin de beaucoup de présentations de personnages-clés, d'explications d'actions ou d'évènements permettant à la Résistance de se développer et de marquer les esprits, tout en restant la plus discrète possible dans le même temps.



De même, ce second tome est beaucoup plus dynamique, en lien bien sûr avec la vie désormais beaucoup plus mouvementée de la jeune fille, où chaque instant, plus les missions peuvent être dangereuses, peut être le dernier.



Pour servir la suite de cette histoire de Madeleine Riffaut racontée par elle-même, et toujours présente à travers une voix-off, une mise en scénario toujours aussi cohérente et pertinente, des dessins toujours aussi réalistes et soignés, des couleurs aux tons bleus toujours aussi pertinents eux aussi.



Je remercie les éditions Dupuis et NetGalley de m'avoir permis de découvrir ce second tome. M'est avis que je lirai le troisième tome dès sa publication.
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Je remercie les éditions Dupuis pour l'envoi, via net galley, de la bande dessinée La rose dégoupillée, premier tome de la trilogie Madeleine, résistante.

La petite Madeleine Riffaud, née en 1924, vit heureuse avec son grand-père et ses parents instituteurs.

Du moins jusqu'à ce que la Seconde Guerre mondiale ne sépare la famille, envoyant Madeleine, atteinte de tuberculose, dans un sanatorium.

Sans doute le pire endroit possible pour que l'adolescente têtue réalise un projet fou et nécessaire : entrer dans la Résistance.

Madeleine y parviendra pourtant, sous le nom de code "Rainer", devenant une actrice et un témoin privilégié de son temps.

Ce premier tome relate l'histoire vraie de Madeleine Riffaud. Elle a raconté ses souvenirs à Jean-David Morvan et cela donne donc une trilogie de bande dessinée.

La colorisation m'a beaucoup plu, et apporte une autre dimension à cet ouvrage. Les tons sont bleus, c'est parfois assez sombre, parfois plus clair. Cela montre bien la dureté de l'époque. Des couleurs criardes n'auraient pas sa place ici.

Madeleine est une enfant puis une jeune femme forte, déterminée, qui a eu beaucoup de chance.

Petite, elle joue avec les enfants du village quand ils décident de désamorcer un obus. Elle s'en sort car sa maman l'appelle, ce qui lui sauve la vie.

Elle va partir dans un sanatorium, où elle connaîtra la résistance et décidera d'y consacrer sa vie. En effet, pas question pour elle d'accepter l'ennemi !

Madeleine est un personnage touchant, attachant. Sa vie est un roman, or elle l'a réellement vécu.

Ce qui est incroyable, c'est que malgré les années qui passent, sa mémoire soit intacte.

J'ai trouvé cet ouvrage captivant, j'ai pris plaisir à le lire d'une traite et je lirais la suite sans aucune hésitation.

J'ai eu un coup de cœur pour La rose dégoupillée et c'est avec plaisir que je le note cinq étoiles :)
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Quand le scénariste Jean-David Morvan la contacte pour écrire son histoire de grande résistante , Madeleine Riffaud , âgée de 97 ans aujourd’hui, commence par dire non , puis accepte sur les conseils d’un ami .

L’auteur et l’ancienne résistante à la vie palpitante , romanesque , il faut dire qu’elle a en vu des choses en près d’un siècle , se rencontrent plusieurs fois pour arriver au résultat final , celui de cette BD bien intéressante .

On y raconte l’enfance de Madeleine , fille unique d’un couple d’enseignants , jeune fille au caractère bien trempé qui rêve de ´ rentrer ´ dans la résistance .

La jeune Madeleine est atteinte de tuberculose et c’est lors de soins dans un sanatorium qu’elle va rencontrer un jeune homme qui est actif dans le réseau , Madeleine a trouvé un moyen de faire partie de ce réseau et montrera une détermination opiniâtre pour arriver à ses fins .

On apprend beaucoup dans cet album devoir de mémoire , l’époque est bien restituée .

Il s’agit d’un premier tome , un second est à paraître , pas certaine que ce sera le dernier vu la longue vie de l’héroïne.

Ce premier tome donne envie d’en connaître plus ….

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Madeleine, résistante, tome 2 : L'édredon rouge

Cette bande dessinée nous offre une immersion puissante dans le parcours éprouvant de Madeleine, une résistante remarquable confrontée aux dures réalités de la guerre et de la lutte contre l'oppression nazie. L'anticipation du dénouement, la capture imminente par la Gestapo, crée une tension palpable, rendant chaque page encore plus captivante.

Les illustrations, avec leurs tons sombres et leurs contrastes forts, renforcent l'intensité du récit et contribuent à immerger le lecteur dans cette période historique tourmentée.

Le récit de Madeleine Riffaud ne se limite pas à sa propre histoire, mais rend hommage à d'autres résistants, mettant en lumière des personnes souvent méconnues mais dont le courage et la détermination ont contribué à façonner le pays et ses valeurs actuelles.

Cette œuvre semble véhiculer une authenticité et une vérité profondes, exprimant le vécu, la passion et le courage des personnes impliquées dans la Résistance. Et le fait que cela soit un témoignage réel, illustré de manière pudique et réaliste, en fait une œuvre touchante et captivante, recommandée à tous les publics.

Le plus dur maintenant va être d’attendre la sortie du troisième tome. Cette bande dessinée mérite d'être partagée et lue par un large public, offrant un témoignage poignant et profondément humain.

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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Cette bande dessinée est une véritable plongée émotionnelle dans l'histoire et le parcours de Madeleine Riffaud, résistante, pendant la seconde guerre mondiale. Dans ce récit, l’auteur explore son enfance, son implication dans la Résistance et ses combats. Il nous offre une vision complète de sa vie marquée par la guerre et ses idéaux.

Il est remarquable de voir comment les auteurs ont réussi à rendre la personnalité et les convictions de Madeleine avec tant de force et de réalisme.

Le fait que cette bande dessinée soit inspirée de faits réels, basée sur les souvenirs et l'histoire vraie de Madeleine, en rend la lecture encore plus captivante et poignante. La rencontre entre le dessinateur et Madeleine, ainsi que le petit dossier à la fin qui explique l'origine de la BD, apportent une dimension supplémentaire à cette œuvre, la transformant en un hommage vibrant à tous ces résistants qui ont lutté pour la paix et leurs idéaux.

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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Un album illustré absolument passionnant.

Je connais peu cette portion d’histoire de l’Occupation française, étant québécoise et de surcroît, trop jeune pour en avoir des souvenirs. Mais j’ai quand même lu plusieurs romans ou essais traitant de cette Résistance, opposition active aux troupes allemandes essentiellement. Ces personnages de « l’armée de l’ombre » sont fascinants, d’autant plus qu’ils ont existé et comme Madeleine Riffaud, sont toujours présents pour témoigner.



Madeleine est née en 1924 dans la Somme, au cœur du Santerre. Elle raconte son histoire depuis 1931, auprès d’un grand-père adoré et de parents instituteurs. Sa famille est un modèle de patriotisme et elle hérite probablement du caractère frondeur de son père, un engagé volontaire de la guerre 14-18.

Le tome 1 se rend jusqu’en 1943. J’imagine que la suite des aventures de Madeleine seront aussi électrisantes car sa vie est tout sauf terne. Je ne ferai pas de grands résumés, sa vie est très bien décortiquée sur Wikipedia. Mais comme certaines scènes sont tellement bien illustrées qu’ils faut les mentionner: les chutes de neige dans les Alpes, près du sanatorium; la rencontre dans les arènes de Lutèce, le Paris des années 1940 et bien sûr, l’insertion de la poésie de Madeleine.



Un album touchant, dans les tons de bleu, bien documenté par JD Morvan et vraiment bien illustré par Bertail. Un destin de femme engagée qui se démarque par sa grande force morale. Quand ta patrie prend le dessus sur ta vie. Un exemple à suivre!
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Il s’agit du premier volet de la trilogie de la biographie de Madeleine Riffaud ; résistante, poète, journaliste et correspondante de guerre française, surnommée Rainer dans la Résistance, un nom de code qu’elle s’était choisi en hommage au poète autrichien Rainer Maria Rilke. Car Madeleine n’est pas ordinaire, c’est même un sacré brin de fille, une drôle de dame, et cette biographie lui rend hommage.

Tout commence peu ou prou dans le village de Folies situé dans la Somme. En août 1931, Madeleine à 7 ans et ne joue pas à la poupée ; elle passe son temps à battre la campagne, grimper aux arbres et lire, lire… lire Jules Verne dont elle retient qu’avec de l'ordre, du zèle et du courage, il n'est pas de situations, si périlleuses soient-elles, dont on ne puisse se tirer.

Alors on suit sa trace passant par Blois fuyant les mitrailleuses des Stukas, puis à Amiens, Chalon-sur-Saône, Saint-Hilaire-du-Touvet situé en Chartreuse près de Grenoble où elle sera soignée de la tuberculose au grand sanatorium, et puis un retour sur Paris où l’on suivra son parcours jusqu’en septembre 1942 soldé par son engagement dans la Résistance alors qu’elle n’a que dix-sept ans.

Le dessin de Dominique Bertail est fidèle, précis, historique ; tout en camaïeu de bleus, il rapporte fidèlement les ambiances d’époque tandis que le traitement des perspectives et des vues du ciel est juste splendide. Le travail journalistique de Jean David Morvan issu des interviews de Madeleine Riffaud est également d’une grande qualité. Voici sans aucun doute un manifeste combattant au service de la liberté et la découverte d’une grande dame.
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Madeleine Riffaud est un nom bien connu dans la résistance. A la lecture de cette bande dessinée ( Premier tome d'un tryptique ) je découvre un personnage dont je ne savais pas grand chose. Ce titre Madeleine résistante nous fait découvrir sa vie avant la guerre et son désir de rentrer dans la résistance alors qu'elle n'a que 16 ans. Jeune femme volontaire et courageuse elle se lancera dans cette aventure risquée sans vraiment de crainte.

Tuberculeuse, envoyée dans un sanatorium elle rencontrera Marcel Gagliardi qui l'aidera dans son projet. Sacré personnage, qui écrivait des poèmes et a vécu une vie de combat. Dans quelques mois elle aura 100 ans. Sacré parcours.

La bande dessinée est uniquement bleue, donnant une lecture aisée qui se focalise sur l'essentiel. Beau travail que celui fait par scénariste et dessinateur qui retranscrive avec Madeleine Riffaud cette histoire qu'il ne faut ni méconnaître, ni oubliée. A la manière de Mathieu Sapin JD Morvan se met en scène en quelques planches de façon assez drôle. Un petit retour aussi sur quelques personnages et lieux pour aider à resituer l'ensemble à la fin de la lecture.

Il me reste 2 tomes à découvrir, avec la crainte et la certitude que cela soit encore plus sanglant et éprouvant.

Admiration totale pour ces gens courageux qui ont tout osé pour leur pays, et beaucoup ont eu une fin tragique et terrible.

Une bande dessinée qui retrace bien cette époque. Joli travail journalistique. A lire bien évidemment.
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

La jeune Madeleine Riffaud vit à la campagne dans la Somme en famille avant que la Seconde Guerre Mondiale n'éclate et qu'elle ne découvre les drames de la guerre : la Débâcle, les bombardements de civils, Oradour/Glane... En 1941, la jeune fille tombe malade, elle est envoyée dans un sanatorium près de Grenoble pour soigner sa tuberculose. Elle souhaite rejoindre la Résistance mais ne sait pas trop comment faire. Elle retrouve là-bas Marcel Gagliari, le fils d'un ami de ses parents et ils tombent amoureux l'un de l'autre. Grâce à Marcel qui est dans la Résistance, Madeleine réussit à intégrer le réseau et à rencontrer le responsable du mouvement.



Je remercie Babelio à travers cette Masse Critique et les éditions Aire Libre de m'avoir permis de découvrir cette BD qui se passe durant la Seconde Guerre Mondiale et qui retrace la vie et les premières années en tant que Résistante de Madeleine Riffaud. Je ne connaissais pas cette jeune héroïne qui s'est engagée au péril de sa vie pour son pays, cette lecture a donc été instructive.

J'avais lu précédemment plusieurs BD de Jean-David Morvan, c'est un auteur que j'apprécie et cette BD n'a pas fait exception.

Les dessins de cet album sont tous dans les coloris de différents bleus, noir, gris et blanc, choisis sans doute pour illustrer la noirceur et la dureté de cette période. Les dessins sont simples mais réussis, on est plongé facilement dans l'intrigue et à la fin de ce premier volume, on a envie de découvrir les deux suivants.

J'ai apprécié aussi à la fin du livre les explications sous forme de dessins sur certains événements abordés ici, ils donnent de la véracité à l'œuvre.
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

C’est en lisant un article de Télérama que j’ai croisé pour la première fois le nom de Madeleine Riffaud, femme aux multiples facettes, résistante, poétesse, journaliste, reporter de guerre, aujourd’hui âgée de 97 ans !



Ce premier « tome » dessiné d’une trilogie retrace les jeunes années de Madeleine, entourée de parents instituteurs, d’un grand-père qui fût l’homme de sa vie, jusqu’au déclenchement de la guerre qui apporte à Madeleine un terrible diagnostic : elle est atteinte de tuberculose. Elle se rend alors au sanatorium de Saint-Hilaire-du-Touvet, berceau de la Résistance, lieu paisible malgré la mort qui rôde, où elle fait la connaissance de Marcel Gagliardi qui lui ouvrira les portes de la Résistance parisienne…



Outre la qualité de la narration et la justesse des dessins, cette BD vaut également le coup d’œil pour les différents poèmes entrecoupant le récit, ainsi que pour son magnifique prologue, confession de Madeleine emplie de modestie et d’émotion tant d’années après les évènements racontés. En tant que lecteurs, nous ne pouvons que nous incliner devant le parcours exceptionnel de cette jeune femme -où courage, détermination, intelligence, fraternité se côtoient- et admirer son rôle au sein de la Résistance.



Je remercie ainsi bien sincèrement Babelio ainsi que les éditions Dupuis pour l’envoi de cette bande-dessinée passionnante, dont je me réjouis déjà de découvrir la suite !!



A lire !

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Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

Le silence des agneaux
Psychose
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La nuit du chasseur
Les diaboliques
Rosemary's Baby
Frankenstein
The thing
La mouche
Les Yeux sans visage

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967 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur cet auteur

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