Marie-Bernadette Dupuy

Aucune loi n'empêche encore les enfants de courir d'une maison à une autre.

Il faut avoir souffert du manque des aliments les plus simples pour les apprécier ensuite à leur juste valeur.

La valeur n'attend pas le nombre des années.

Comme d'habitude magnifique saga de M B Dupuy ; fin très inattendue !!!

- Exactement, ma chérie, affirma Hermine. Sais-tu, je crois que Chinook t’aime beaucoup. Il se dit « cette mignonne, il ne faut pas qu’ elle tombe ni qu’elle se fatigue ! »
- Tu crois qu’il pense ça, ton cheval ? s’étonna l’enfant
- Bien sûr ! Pourquoi il serait si gentil avec toi, autrement ?

Non, je n'ai pas faim. Je vais boire de l'eau, j'ai la bouche sèche. Kate, pourquoi ils m'ont adoptée ? Je sais qu'ils ne pouvaient pas avoir d'enfants. Maman me l'a expliqué, quand j'avais dix ans, le jour où elle m'a annoncé que je n'étais pas leur véritable fille. Elle était devenue "famille d'accueil" pour combler ce manque. Mais lui, il se serait bien passé de moi, je l'ai toujours ressenti, au fond.

c'est à la fin du xixe siècle, en 1868 que deux iingénieurs commencent
la fabrication industrielle de l'eau de javel. p 45
dixit nous savons à l'heure actuelle que ce produit est extrêmement
dangereux dixit charlottelit.

On tremble sans cesse, quand on est maman.

Au cours de son existence, Basile ne s'était pas contenté d'enseigner l'arithmétique et la poésie. C'était un communard, un républicain de la première heure. En 1870, rien n'avait pu l'empêcher de partir pour Paris et de se battre aux côtés de Louise Michelet de ses compagnons. Cela lui avait coûté son poste.

Elle n'aimait pas voir un animal enchaîné, un anneau dans le nez, qu'un dresseur souvent brutal condamnait à l'obéissance. Pour elle qui connaissait bien le cœur des hommes, les animaux étaient souvent plus dignes de son estime que l'espèce humaine! Elle aurait voulu que cette dernière leur voue un peu plus de respect.

La jeune femme tourna la tête dans la direction du couvent. Que faisaient les sœurs ? Elle les plaignait d'avoir sacrifié les joies de la maternité pour servir Dieu. C'était si bon d'être couchée près d'un homme ou de bercer un nouveau-né sur son sein.

- Ça alors ! soupira Albanie, stupéfaite. J'ai l'impression qu'il y a eu un terrible orage au-dessus de ma tête et qu'il fait beau d'un coup par miracle. Comment vous remercier, Luigi ? Je ne sais comment vous avez réussi à les convaincre, mais une seule chose compte : je garde Bruno.

Pourtant , ce cimetière sous la neige mériterait un poème . Il ne s’en dégage aucune tristesse , seulement un calme profond .

- Je suis enceinte, avoua Clara sans aucune joie. J'attends un enfant d'un homme que j'ai cru bon, généreux et plein de nobles sentiments. Abigaël, je sais que vous saurez enfouir mon secret au fond de votre cœur. J'ai découvert il y a un mois que mon mari, Charles, est un fervent collaborateur. Oh, il m'aime ! Il me couvre de cadeaux. Rien de plus facile pour lui, puisqu'il est riche et en excellents termes avec les sommités nazies de Paris. Je suis tombée de haut, de très haut et, dans mon désespoir, j'ai appelé Arthur, bien qu'il soit mort. Je lui ai confié ma peine en silence, lèvres closes sur ma révolte. Pourtant, j'étais amoureuse de Charles, mais je n'ai rien deviné, je vous le jure. Si j'avais su, jamais je ne l'aurais épousé. Alors, ce bébé, il me fait horreur.

Cela faisait des années qu'un masque d'austérité attristait un visage qui avait dû être joli. Même son regard clair, d'un gris bleuté, laissait percer une mystérieuse amertume...

Chapitre I. La battue aux loups

Lu adolescente et relu récemment, il n'a rien perdu a son côté dépaysant et attachant. On est emporté avec les personnages dans leur époque et nous suivons leurs aventures avec passion, agacement , angoisse....bref nous vivons avec eux leurs injustices et nous sommes heureux lorsque "enfin" les choses s'apaisent.
Avec le tome 1, j'avais été fasciné par cette écriture entraînante dès les 1eres lignes, facilité avec laquelle nous sommes embarqué hors du temps.
Bref un coup de coeur qui nous apporte également des informations sur les modes de vies d'antant et qui nous offre la possibilité de nous recentrer sur nos exigences actuelles et futiles.
Je ne mets pas 5 étoiles car malheureusement, au delà du 2eme tome on s'essouffle un peu et le besoin de changer de lecture est nécessaire pour ne pas perdre le goût du style de M.B Dupuy.

Au fond, c'est une femme fatale, déclara-t-elle d'un air docte. Pourtant, elle n'a que dix-neuf ans, mais c'est tout à fait le genre de femme qui séduit d'un regard, grâce à sa voix et aussi par son indifférence même.

Une demie-heure plus tard, Isaure regagnait le pavillon après avoir traversé le parc en tenant fermement un parapluie que le vent tentait de lui arracher.

Pour un jeune couple amoureux, c’est très pénible de manquer d’intimité. Jadis, les familles vivaient ainsi, mais les temps changent. Et vous avez le droit de ne pas aimer la campagne. J’ai une solution. Si ça peut vous consoler, je vous monterai le repas du soir dans votre chambre. C’est la plus grande de la maison. Il y a une table, deux chaises. Vous dînerez là-haut avec Gaël, en tête à tête. Je peux vous prêter un réchaud à alcool pour vous préparer de la chicorée le matin.

Ton jeune corps se morfond, privé d’amour. Tu n’oses pas te confier, car tu me juges incapable de comprendre, moi, une vieille fille endurcie, condamnée au célibat par la nature.