Citations de Marilyse Trécourt (317)
Ma mission était d'être heureux, non d'être le sauveur de l'humanité
La-haut, le silence nous enveloppe de sa sérénité
Eh bien, quand je ressens de la gratitude c'est comme si je disais "coucouche panier" à mon hamster démoniaque.
« Sans chaos, nous n'avançons pas, nous ne cherchons pas à grandir, à comprendre, à réparer, à créer. Sans chaos, notre ciel reste le même et aucune nouvelle étoile ne peut y naître. Ainsi, le chaos nous permet d'atteindre et d'apprécier le bonheur. le chaos est à l'origine de la vie et de tout commencement. »
Parce que tu sais, le prince charmant, on dit qu'il est gentil et tout ça, mais ça ne veut pas dire qu'il va s'entendre avec n'importe quelle fille ! Peut-être que lui aime le chocolat et elle, les fraises, et peut-être que s'ils n'étaient pas dans un conte, ils n'auraient jamais fini ensemble.
Rien n'arrive pas hasard, ma douce Juliette, les bons moments comme les mauvais. Ils nous apprennent quelque chose qui nous servira, tôt ou tard. Tout n'est qu'une expérience, tu sais.
Je ne lui raconte pas le résumé, mais ce qu'il va retirer du récit : les émotions, les réflexions, les sensations qui vont s'emparer de lui et changerons univers pendant les heures de lecture, et sans doute même après.
Au début, je ne voyais qu'une cascade de cheveux roux penchée sur un livre posé sur ses genoux. Elle pouvait rester dans cette position pendant tout le trajet. Ce qui me fascinait, c'étaient ses doigts qui tournaient les pages, qui s'entortillaient autour d'une mèche de cheveux ou qui passaient au travers pour gratter son menton. Des doigts longs et souples, aux ongles parfois recouverts d'une couche de brillant; des doigts vivants qui ne restaient jamais immobiles. On aurait dit qu'ils s'exprimaient, qu'ils cherchaient à transmettre un message, ou à chorégraphier une danse mystérieuse et subtile. Je passais les 90 minutes du trajet à les observer, en espérant qu'un jour ils écarteraient le rideau capillaire qui cachait son visage. Un visage que je me suis amusé à imaginer différemment chaque fois que je l'ai vue.
Il y a des genres de messagers dans toutes les religions. Des êtres très sensibles qui guident les malheureux.
mes vœux m'ont surtout permis d'arrêter de rêver à des chimères. Ce mari et ce fils sensément idéaux ne l'étaient pas tant que ça. Pas plus que je ne le suis. J'ai compris ainsi qu'avant de chercher à changer les autres, je devais commencer par moi.
Je comprends alors que le bonheur est semblable à ce papillon. Il est éphémère, volatile et insaisissable. Mais quand, par chance, il se présente à nous, nous devons prendre le temps de nous délecter de sa beauté et l’apprécier tel un trésor.
Partir, c’est me déchirer en deux, abandonner toute une vie, tu le sais mieux que personne. Mais c’est le prix à payer pour sauver Lilou. C’est ma mission, comme la tienne a été de retrouver Lila. C’est parce que tu as changé que tu as pu la retrouver.
Céline, je… je t’aime parce que tu es mon âme sœur, celle qui m’est destinée, dans cette vie et dans toutes celles que je serai amené à vivre. Celle qui me complète si bien, qui me comprend, qui partage mes rêves. Je t’aime parce que tu rayonnes de joie de vivre et qu’avec toi le bonheur est juste naturel. Je t’aime parce que la vie à tes côtés est drôle et légère. Je t’aime pour ce que tu es et pour ce que je suis quand je suis avec toi. Je t’aime parce que je veux partager ta passion et ton enthousiasme pour la vie. Je m’engage à décrocher la lune pour te rendre heureuse jour après jour, je te promets de réessayer d’écouter Queen, je promets de devenir un super-papa pour nos enfants.
Tu sais, on traverse tous des événements douloureux, on a tous un passé fait de drames plus ou moins grands. Et nous avons tous le même choix face à ce passé : en rester victime tout le reste de notre vie ou nous en servir pour évoluer. C’est aussi simple que ça.
Quand j'examine de nouveau mon reflet dans la vitrine, [...] je marque un temps d'arrêt devant cette femme inconnue .
Une femme sûre d'elle, qui va de l'avant.
Je sais que ce n'est qu'une apparence extérieure.
Mais une petite voix, au fond de moi, me murmure qu'il ne tient qu'à moi de la faire entrer à l'intérieur...
Et je me suis sans doute servie de cet événement pour me convaincre que je n’étais pas capable d’être mère, pas capable de faire certaines choses, pas capable de m’engager sur le long terme… parce que, finalement, cela me convenait, d’une certaine façon. Cela me dispensait de prendre des risques. C’était plus confortable pour… moi. Oh, mon Dieu, c’est horrible… — Ce n’est pas horrible, juste humain. Dis-toi que nous agissons tous ainsi pour des motifs dont nous n’avons pas conscience. Toi, tu viens de comprendre ton mode de fonctionnement, c’est déjà énorme. La plupart des gens n’y parviennent jamais. À toi de voir si tu veux continuer comme ça ou pas… — Je réalise que, même si c’était plus confortable, cela ne m’a rien apporté de bon, au final. Alors, je devrais essayer de changer… Ça me paraît tellement compliqué… — Soit tu considères que c’est compliqué… — Soit qu’il s’agit d’un défi à relever… J’ai compris la logique !
Ne laisse pas la peur guider tes décisions ...
-- OK ... Alors, je dirais que cette période m'a tellement marquée que je me laisse plus jamais sombrer dans la mélancolie ou l'abattement. J'en ai trop peur. Je préfère partir, me retirer d'une situation, renoncer à une relation ou à un emploi s'ils sont sources de souffrance, plutôt que de m'exposer à une nouvelle dépression. Je suppose que cela m'a rendue plus forte...
-- C'est vrai, c'est cette appréhension qui t'encourage à régler tes problèmes, même si la fuite n'est pas toujours le meilleur moyen.
-- C'est le seul que j'ai trouvé jusqu'à présent, pour ne pas risquer d'être rejetée ou abandonnée ...
Il n'y a pas de "mais". C'est la vérité. Tu sais, nous traversons tous des événements douloureux, nous avons tous un passé marqué par les drames plus ou moins grands. et nous avons tous le même choix devant ce passé : en rester victimes tout le reste de notre vie ou nous en servir pour évoluer. C'est aussi simple que cela.
-- Je t'avoue que je n'en sais rien. Mais maintenant, j'ai une folle envie de le découvrir. Je crois que, comme toi, je suis passée de l'autre côté de mes peurs, et notamment de ma peur de la vie... Ça doit te sembler bizarre d'entendre une adulte parler comme ça, non ?
-- Pourquoi ? Parce que les adultes ne devraient plus avoir peur de rien ? Je sais bien que c'est faux. C'est juste qu'ils n'osent plus l'avouer ...