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Citations de Martine Pouchain (339)


« Ah bon, il n’est pas beau ? Renchérit Kathy déconfite.
- La beauté, ça nourrit pas.
- Je suis pas d’accord. Je conviens qu’il n’y a pas que ça dans la vie, mais c’est un genre de nourriture quand même.
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Il y a de l'amour qu'on ne voit et qui se prépare, et de l'amour qu'on rejette parce qu'on ne s'en croit pas digne
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Tisse m'a dit un jour que la beauté se voit de loin parce qu'elle se dresse sur un amas de saloperies.Si la saloperie s'écroule,elle entraîne la beauté dans sa chute.
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Les papiers, admettons que ce sera mieux qand on en aura. Mais il n'y a rien de plus compliqué à obtenir. Il faut avoir des antécédents, un pépé français par exemple. Non, on ne dit pas antécédents je crois, on dit... Zut, je ne me rappelle pas.
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Je n'avais pas peur, j'étais sur des rails, ça avait marché tellement de fois. J'étais invincible.
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Le fils du vieil homme commence à dresser les chevaux sauvages. Mais il tombe de cheval et se brise les jambes.
- Tu avais encore raison, disent les gens. Voilà que ton fils a perdu l'usage de ses jambes, quel malheur !
- Vous êtes vraiment obsédés par le jugement, leur dit le vieux. Mon fils s'est brisé les jambes, c'est triste, mais qui connaît l'avenir ?
Quelques semaines plus tard, le pays entre en guerre contre le pays voisin. Tous les jeunes hommes sont réquisitionnés par l'armée, sauf bien sûr le fils du vieux qui est infirme.
- Tu avais raison une fois de plus ! Ton fils est infirme mais au moins il est vivant alors que les nôtres vont sans doute mourir sur le front.
- Vous jugez encore et toujours, vous ne savez rien ! Personne ne sait. Chaque fois que vous portez un jugement, vous cessez de grandir. La vérité, c'est que le voyage ne s'arrête jamais : un chemin se termine mais un autre commence, une porte se ferme mais une autre s'ouvre, vous atteignez un sommet et un sommet plus haut apparaît toujours. Seuls ceux qui sont capables de vivre l'instant et de croître à travers lui peuvent prétendre au bonheur.
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"En rentrant, j’ai dit à Flora que je voulais être comme Sami plus tard : le genre capable de convaincre les gens qu’après la pluie viendra le beau temps, même quand tout a l’air foutu, le genre capable de faire croire au plus désespéré qu’il peut faire quelque chose de bien de sa vie. Ce genre-là."
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Ici , la religion la plus répandue, c'est la muflée du samedi soir dont les non-pratiquants sont illico excommuniés .
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J'aimerais bien pouvoir les convaincre que mourir n'est pas une punition, que c'est même souvent une libération pour des personnes lassées de traîner un corps meurtri.
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Est-ce que ça comptait comme sacrifice si on ressentait de l'allégresse en le faisant ? (p.142)
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- L'éternité, ça doit être vraiment long, même au Paradis. Il arrive sûrement un moment où on a fait tout ce qu'il était intéressant de faire, et alors on s'ennuie, non ? Tu imagines : l'ennui éternel ? (p.83)
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Chaque soir, avant de m'endormir en tenant mon ours désormais silencieux contre moi, je priais Dieu de m'épargner. "Je vous en supplie, faites que je ne sois jamais enceinte et que je ne devienne jamais une femme, ainsi soit-il".
D'après ce que j'avais cru comprendre, l'un ne pouvait pas advenir sans l'autre, mais je préférais mettre toutes les chances de mon côté en priant large. (p.81)
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D'ailleurs, je n'étais pas tout à fait sûre de moi. Car comment "Dieu qui est amour" aurait-il pu tuer tant de gens et d'animaux, en plus de rendre la planète invivable ? (p.47)
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Moi, hélas, je ressemblais à Papa, ce qui, pour une fille, n'est pas forcément une bonne chose. (p.23)
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Tu te rends compte que ce monde est pourri quand même ? Jusqu’à la moelle, non ? Non ? On n’en a pas parlé déjà ? (…) C’est vrai qu’on n’est pas arrivés aux mêmes conclusions. La mienne n’a pas changé : foutu pour foutu, autant en profiter ! Sois honnête un peu, me dis pas que t’espères modeler ce putain de monde avec tes petites mains pour qu’il colle à ton idéal ? Si ? Tu veux le réparer avec tes petites mains ? Chapeau alors ! Et bon courage… (p. 25).
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À la fin du Notre Père, on pouvait ajouter des souhaits plus personnels comme par exemple 'S'il te plaît, protège Papa, Maman, Amy, et fais qu'on soit toujours en bonne santé'. C'était la seule partie de la prière qui n'était pas immuable.
Comme je ne voulais pas qu'Amy entende mon souhait plus personnel, je l'ajoutais dans ma tête.

'Fais qu'on puisse sortir bientôt et fais qu'on s'aime toujours très fort mes parents ma sœur et moi'.

Mais je n'ai pas été exaucée.
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Comme je ne voulais pas qu'Amy entende mon souhait plus personnel, je l'ajoutais dans ma tête. Fais qu'on puisse sortir bientôt et fais qu'on s'aime toujours très fort mes parents ma sœur et moi. Mais je n'ai pas été exaucée.
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Une larme a roulé sur sa joue, mais c'était à cause des oignons. Je crois qu'elle ne ressentait plus ni peur, ni amour, se fichait même de ce qui pouvait arriver. Elle se contentait de respecter la consigne. Peut-être parce que ça la tenait debout simplement.
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Curieux homme que ce Montaigu qui aime tant les livres qui aime les livres comme seul un moine peut les aimer qui aime les livres plus qu'un amant sa maîtresse et si jeune encore qu'il devait songer plutôt à faire des enfants.

Chapitre 16
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Montaigu écoute le vent dans les feuillages des bouleaux jouer une musique à nulle autre pareille. Il respire l'odeur du foin coupé qui attend devant l'entrée d'être épandu dans la salle commune, et son regard se noie dans le bleu du ciel. Et cette musique, ce parfum, et ce bleu surtout, le ramènent encore à Thomas le Bleu. (...)
Thomas le Bleu décrit un monde qui paraît plus réel que le réel et Gustave n'en veut plus contempler d'autre. Une fièvre l'a envahi dont il ne veut pas guérir car elle lui est devenue plus précieuse que la vie même. Et il sait que sa quête est juste. Plus juste que le combat qu'il aura à mener lorsqu'il s'armera pour suivre son roi et se croiser encore contre les Sarrasins. Car comment un Dieu unique et immanent pourrait-il vouloir l'incessant affrontement de ses enfants que seuls la langue et les coutumes séparent ? Nombre de ses aïeux avaient trouvé dans ces guerres la mort ou la vie. Certains s'étaient mariés dans cet Orient légendaire dont ils avaient appris la langue. Et c'est grâce à eux que Gustave sait aujourd'hui que, sans les mathématiques, nulle cathédrale ne dresserait aujourd'hui ses tours audacieuses à la conquête du firmament.

Chapitre 13
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