Mathieu Burniat

Merci à Netgalley et aux éditions Dargaud de m'avoir fait découvrir cette BD. On a ici une version revisitée du mythe de Roi Arthur. Des années sont passées depuis ses exploits, et il est maintenant un vieux ivrogne qui a laissé son royaume se dégrader de plus en plus. Il a promis sa fille à un Baron, sauf que cette dernière- Ysa - n'en veut pas du tout et s'enfuit avec l'épée de son père. Suivie par le Baron, elle part trouver sa sœur et, elle espère, la liberté.



J'hésite un peu pour mon avis. Si j'ai trouvé l'histoire originale, je ne me suis pas attachée plus que ça aux personnages et je m'attendais une conclusion complètement différente. Par contre, j'ai adoré les dessins et j'ai ri à voix haute plusieurs fois. J'ai aussi aimé les quelques observations féministes, mais j'aurais aimé que cela aille plus loin.

Me voila vraiment mitigée concernant ma lecture de cette bande dessinée.

La légende arthurienne est un mythe souvent vu et revu et pourtant j'ai apprécié ce récit par son point de vue féministe et totalement barré !

Néanmoins le gros point noir pour ma part à été l'illustration où je n'ai pas du tout accroché tant par les dessins que par la couleur.

Mais si vous appréciez le graphisme je vous conseille fortement de partir à l'aventure avec Ysabelle dans la quête de sa nouvelle condition !

Je tiens à préciser que mon avis reste objectif, comme toujours. Il s'agit certes d'un envoi, mais j'ai pour principe de reste objectif et impartial, par respect pour moi-même et pour l'éditeur. Un grand merci tout particulier à Netgalley pour cet envoi. Maintenant que tout cela est précisé, passons à la critique :)











J'ai été attirée par la couverture très colorée et son ambiance assez creapy, le résumé du livre parlant d'aventures et de légende arthurienne m'a aussi pas mal interpellé. Cette bd m'a laissé un peu perplexe, il faut dire que ce n'est pas mon style de dessin de base et peu être la position prise aussi ne m'a pas totalement convaincu.







Dans cet ouvrage, nous retrouvons Ysabelle 16 ans, elle est la fille du légendaire roi Arthur. Son destin est déjà tracé, son futur mariage et tout ce qui en découle. Pour ne pas finir comme sa sœur elle décide de partir en emportant l'épée de son père.











Les planches sont très colorées, on y retrouve beaucoup d'humour et on passe un agréable moment. Il y a de très bonnes idées qui pourraient être plus approfondies, le message est très d'actualité et mets en avant de nombreuses revendications féministe. Vous passerez un bon moment de lecture en découvrant cet ouvrage.
Lien : http://www.leslecturesdophec..

Une BD qui me laisse un peu mitigée.



Ysabelle, 16 ans, est la fille du légendaire roi Arthur. Elle est promise à un baron plus vieux que son père. Sa sœur l'était avant elle mais s'est enfuit. Arthur a perdu de sa superbe et passe son temps à boire et déprimer. Son épée magique en a marre et convainc Ysabelle de l'emmener dans sa fuite pour retrouver sa sœur et éviter son mariage.



Mon avis est totalement subjectif mais je n'ai pas accroché aux graphismes malgré des coloris vraiment sympa. L'histoire en elle même parle de la dépression post gloire, de la soif de pouvoir, de la manipulation et de la condition des femmes, mais j'ai trouvé ça mal amené. Pourtant les idées étaient bonnes.



Je pense que je n'ai pas été réceptive et qu'il faut se faire son propre avis. Ça vous plaira sûrement plus qu'à moi.

Extrait de ma critique:

"It's a man man's world chantaient peut être les chevaliers de la table ronde après avoir goûté si le vin est bon. Et Ysaline va se rendre compte que si elle joue son va-tout pour déchaîner sa vie, son aventure dépasse sa petite personne. Parcourant un monde où les femmes ne peuvent évoluer que dans l'ombre des hommes et des monstres. Dans un univers de medieval-fantasy, si loin du nôtre, Monde et Burniat ouvrent les couloirs du temps pour tenir un propos qui défie les époques mais continue d'être bousculé par le patriarcat grossier.



Mais s'il traite de féminisme, ce roman graphique sous forme de quête, de road- ou plutôt horse-trip, avec un casting et un bestiaire fantasques, donne voix à la colère et à la fureur, en évitant pourtant que la situation dégénère en violents combats, extrémistes, qui font qu'on ne peut plus s'entendre. S'il y a des dommages collatéraux, ils sont le fruit du hasard, au mauvais endroit au mauvais moment. Dans ce mélange pop et épique, complètement addictif, les deux auteurs ne veulent pas des gros mots, des phrases chocs (dans un océan, ici, de bons mots qui font mouche) qui versent dans l'excès inverse, quitte à demander que tous les hommes soient radiés de cette terre. L'égalité partout, pour tous, et sans délai, une approche plus humaniste, ça vaut le coup."
Lien : https://branchesculture.com/..

Succés pour moi.

L'histoire est bien ammener, mes connaissances m'ont permis de saisir les principes qui nous sont proposés dans l'ouvrage. Il reste leger et les touches d'humour sont très agréables.

Les dessins en eux mêmes sont également très plaisants.

ça m'a donné envie de m'interesser d'avantage au sujet.

Une BD en noir et blanc où l'on suit Bob et son chien Rick dans les arcanes déroutantes du monde quantique. On démarre sur la Lune (un hommage à Tintin) puis de fil en aiguille les 2 compères rencontrent les grosses pointures de la physique quantique. Bob s'entretient avec Planck, Einstein, De Broglie, Heisenberg, Schrödinger etc...Les dialogues sont très instructifs mais parfois franchement pointus. Force est d'avouer que les auteurs ont fait un sacré boulot pour tenter d'énoncer et d'expliquer les principaux concepts de cette physique, le tout en une 100 aine de pages

Néanmoins, je suis dubitatif quant aux tribulations de Bob et Rick qui versent dans l'irrationnel et le loufoque (un parti pris sans doute au regard du sujet) et ce livre me semble bien trop compliqué pour les débutants. On sent que les auteurs ont lutté pour rendre clair ce qui ne l'est pas. Quant au glossaire, il enfonce le clou car il nécessite une certaine appétence pour les équations.

En somme, une BD un peu étrange (à l'instar de la quantique) et intéressante qui permet d'appréhender la quantique différemment mais à réserver aux initiés.

Je ne suis pas un grand féru de BD, mais dès qu'elles parlent de sciences, je suis intrigué et, si on y ajoute une touche d'humour, je suis souvent charmé. Marion Montaigne en est un parfait exemple avec son excellente panoplie des Tu Mourras Moins Bête !



Avec son histoire mêlant pédologie, mythologie et humour, J'avais donc hâte de me plonger dans "Sous Terre" (ou plutôt de creuser dedans !). Et bien je dois dire que je n'ai pas été déçu par le voyage !



Voilà une belle BD, qui nous fait découvrir la vie des sols, leur biodiversité, leur fonctionnement et leur intérêt pour la vie en surface (que ce soit nous, les Hommes, les animaux ou les plantes), tout en restant très accessible et ludique. L'ensemble est documenté sans être dans la leçon permanente, parle des problèmes actuels que l'on connaît bien (agriculture intensive, artificialisation des sols, imperméabilisation, etc.) mais pose aussi quelques bases pour des solutions durables.



Les dessins sont, au passage très réussis et j'ai parfois passé beaucoup de temps à contempler les détails de certaines planches. Bref, vous aurez compris, j'ai aimé !

(LX971) Un album qui opte clairement pour un contenu didactique sur la composante des sols et leur pollution causée par l'activité humaine, ce qui est évidemment louable et utile. Mais le récit autour ne m'a pas tellement convaincu et l'ensemble m'a semblé un peu poussif. Je suis assez sceptique sur la perception par le jeune public, pourtant "cœur de cible" de cette BD. Avis mitigé pour la sélection dans le Prix BDz'îles malgré un sujet d'utilité publique.

Un voyage en BD pour comprendre la composition et l'importance du sol et sous-sol.



À la manière du chef-d’œuvre, il était une fois la vie, l'auteur nous plonge, en bande dessinée, dans l'univers et la richesse du sol.



Pour succéder à Hadès, le dieu des enfers, des hommes, femmes et enfants vont vivre une aventure unique et ... mortelle.



En effet, un seul d'entre eux peut gagner. Cela n'empêche pas Suzanne de s'allier à Tom ou encore Ulysse d'aider ses compagnons. Car il s'agit d'un aller sans retour.



Ils vont devoir affronter cinq épreuves différentes. Elles sont autant de portes vers la compréhension. Il s'agit de la matière organique, la roche, l'eau, l'atmosphère et la vie.



Pour cela, les candidats vont rapetisser et devoir affronter de nombreux périls, minéraux et faune, mais aussi méfaits de l'activité de l'homme et compétition à mort.



J'ai beaucoup aimé l'idée de nous faire découvrir de cette manière l'importance du sol et du sous-sol. Mais aussi de sensibiliser aux questions des engrais et du labour notamment.



L'ouvrage se termine par un petit glossaire encyclopédique autour du sol bien utile.



Alors à quand un dessin animé ?
Lien : https://www.nouveautes-jeune..

Hadès décide de prendre sa retraite. Pour trouver son successeur il décide d'organiser un entretien ... ou plutôt un concours. Celui qui viendra à bout de ses épreuves deviendra le nouveau Dieu des Enfers.



Sous couvert d'un récit épique sous terre, Mathieu Burniat nous parle écologie... et je dois dire que c'est assez réussi.

Le sujet est vu et archi vu, mais toujours tellement d'actualité... et avec cet album les lecteurs les plus réfractaires pourront être conquis. L'album est un peu épais mais ça se lit vite, plutôt bien. C'est assez drôle à certains moment et le récit en lui même fait passer un maximum d'informations sans rendre le tout trop indigeste. J'avoue que je ne m'attendais pas à ça. Les personnages sont attachants, c'est relativement léger, ce n'est pas trop trop bavard. Ou du moins le plus souvent. Visuellement, les personnages sont expressifs même si le style de l'auteur n'est pas ce que je préfère.

Afin d'aiguiser l'intérêt des lecteurs un brin sceptique, l’auteur inscrit son propos dans une aventure farfelue. Hadès, dieu des enfers (situé au centre de la terre, comme chacun sait), veut se retirer et doit trouver un remplaçant. Une foule de candidats se presse à l'entretien d'embauche et parmi eux, il y a Suzanne, jeune fille de seize ans qui voudrait retrouver un ami disparu. La sélection se fera par élimination suivant le principe du Trivial Pursuit: il faut répondre à des questions et tenter de gagner des "camemberts". L'auteur en profite pour faire passer un message écologique, taillant au passage le costard aux méthodes d'exploitation intensive des sols. Un regard intéressant sur le monde invisible. À mettre entre toutes les mains !

C'est peu dire que le documentaire est devenu un courant à part entière dans la bande dessinée. Mais il ne suffit pas de traiter d'un bon sujet, encore faut-il pouvoir l'emballer et le rendre sexy. En s'attaquant au souterrain (au sens scientifique s'entend), Mathieu Burniat n'a pas choisi la facilité. La plupart des amateurs de nature préfèrent observer ce qui se passe au-dessus du sol . . . L'auteur belge nous y fait pourtant plonger avec plaisir, brassant le déchet végétal en putréfaction, côtoyant le millepattes, l'araignée et leurs amis les insectes. En nous réduisant à une échelle miniature, il nous enfonce la tête et le corps encore plus profondément à la rencontre des vers de terre, du réseau de mycélium, des bactéries et bientôt des éléments inertes. Il arrive, grâce à son dessin burlesque et à l'utilisation judicieuse des couleurs, à restituer tout un univers minéral fait de roche, d'argile et de sable.

Monsieur Marcel est le roi de la croquette de crevettes. Mais attention, les croquettes de crevettes à la belge. De petites crevettes grises, nappées de bechamel et servies en croquettes avec du persil frit. Franchement, c'est une tuerie.



Il est amoureux de Mia, mais celle-ci aime Chang. D'ailleurs, alors que Marcel part en vacances pour Pannekoek, les amoureux prétendent aller à Las Palmas... Mais ils embarquent en fait pour l'espace. La Chine, suivant les préceptes du Grand Timonier, a en effet affrêté un vaisseau spatial superéquipé, à l'instar des films de SF de série Z des années 60. La terre est condamnée.



Marcel coince Chang dans la chambre froide et embarque sans savoir où il met les pieds sur le bateau des Chinois. Démasqué, il est condamné à être débarqué, à moins qu'il ne puisse convaincre les Chinois que ses croquettes valent la peine de le garder en vie.



Drôle, nonsens, bourré de clins d'oeil, c'est un tome prometteur qui trace, avec un bon rythme et peu de temps morts. Plutôt sympa et intéressant.

J’avoue que je suis heureuse que le physicien théoricien Thibault Damour a rencontré le dessinateur Mathieu Burniat. Leur travail donne naissance à une bande dessinée très surprenante et surtout très compréhensive. Toute débute avec Bob qui à la suite d’une aventure sur la lune a perdu son meilleur ami, Rick. De retour chez lui, Bob pleure la mort de son chien, empaillé sur la cheminé. Puis voilà qu’un soir, il entend la voix de Rick venant de son corps : « Tu me déçois mon vieux Bob. Tu t’encroûtes, c’est pas beau à voir. » Il ne comprend pas ce qui se passe. « Dans le monde quantique, la notion de vie et de mort n’a que peu d’importance ! » « La physique quantique est partout autour de toi ! Tant dans l’infiniment grand que l’infiniment petit ! Mais ce qu’elle dit du monde qui nous entoure diffère de manière vertigineuse de ce qu’on observe et ressent au quotidien. C’est cette nouvelle réalité que tu vas essayer de découvrir !»



Et voilà qu’il reçoit une invitation au 5ème congrès Solvay de physique. Tout hésitant, il se rend sur place et ne comprend rien à ce qui se dit. Mais voilà que pendant une conférence, son siège va le dévorer et l’emmener au cœur d’une forêt où il va partager une crêpe avec Max Plank. Une première rencontre qui va l’emmener vers les autres théoriciens du monde invisible du quantique comme Albert Einstein, Hugh Everett, Werner Heisenberg, Erwin Schrödinger… Les idées de chacun vont être expliquées de façon simple avec des illustrations qui font sens. Cela permet également de voir que les hypothèses ne sont pas forcément partagées par tous et cela permet l’émergence d’autres façons de concevoir l’invisible. Au fur et à mesure les concepts deviennent plus concrets. Et pour ceux qui ont déjà une bonne base de connaissance scientifique, vous trouverez à la fin du tome des explications sur les théories et termes évoquées dans la bd. Si les formules mathématiques vous laissent encéphalogramme plat, vous pouvez passer la lecture de cette partie.



Mathieu Burniat a construit de façon ingénieuse et très subtile ce voyage dans des théories très recherchées. On se laisse guider avec plaisir dans chaque aventure et à chaque rencontre. Le lien reste celui du savoir complexe accessible à tous et la structuration du récit le permet grandement. En plus, on aurait pu avoir peur avec l’utilisation du noir et blanc. Mais le dessin est tellement bien réalisé et avec un travail délicat des couleurs qui sont apportés par touche pour souligner un aspect. Le rendu visuel est époustouflant jusqu’à dans les détails.



Une initiation au monde quantique menée avec brio par deux artistes talentueux qui savent mêler savoir, humour et pragmatisme.

J'ai commencé Une Mémoire de roi un brin dubitative au départ. L'idée qu'on puisse améliorer ses performances de mémorisation avec la simple lecture de cette bande-dessinée me paraissait trop beau pour être vrai. Mais finalement je me trompais et j'ai découvert au fil de ma lecture des moyens mnémotechniques aussi étonnants que très efficaces et faciles à mettre en place !
Lien : http://www.lirado.fr/memoire..

Quelle belle et douce bd pleine de bonnes choses à manger, à humer et à ressentir !

Franchement, cette BD, c'est un bijou. Dans un état quantique de superposition, je me permettrai même lui donner 10 étoiles sur 5 !

On me l'a offert pour mon anniversaire il y a 2 ou 3 ans, je me souviens l'avoir terminé le soir même et relu moins d'une semaine après. Depuis, je l'ai encore relu quelques fois – non pas qu'elle soit compliquée, au contraire – mais parce que tout est fait pour qu'on passe un bon moment dans ce monde mystérieux qu'est la physique quantique.



Succinctement, la Physique Quantique peut s'apparenter à la physique de l'infiniment petit : les atomes, les électrons, et plus petit encore - jusqu'au tissu-même de la réalité. Le terme « quantique » prend tout son sens dans les premières pages du livre, auprès de Max PLANCK : il fait référence à l'aspect discontinu que l'énergie d'une particule peut avoir.

Après Planck et ses crêpes, ce seront Einstein, Bohr, Heisenberg et j'en passe, qui viendront vous compter, à travers les yeux de Bob (et de son chien Rick) les grandes percées du XXème siècle dans ce domaine scientifique si contre-intuitif. En résonnance aux incongruités quantiques, l'histoire suit une trame assez mystique dans laquelle il est aisé (et nécessaire) de se plonger pour faciliter l'émergence d'un nouveau paradigme : définitivement, la physique quantique ne fonctionne pas comme celle de Newton et sa fameuse pomme… Il faut changer de repères.

Ces repères justement, ce livre les donne de la meilleure façon, chronologiquement, en suivant, étape après étape, les évolutions successives des connaissances dans le domaine.



Je vais m'arrêter là car je ne tarirai pas d'éloge pour cet ouvrage.

Quelques mots, juste…Il s'agit tout de même d'une BD : les traits sont fins et l'image, en plus de parfaitement servir le propos, l'éclairci. Il y a peu de couleurs – quelques cases – mais c'est amplement suffisant et là encore très pertinent.

Très agréable voyage culinaire avec ses personnages attachants et des illustrations vraiment sympas. Seul hic on a faim en finissant cette bande-dessinee!

Une savoureuse BD culinaire qui se lit avec beaucoup d'appétit! J'ai particulièrement apprécié le trait de Mathieu Burniat rond et généreux. C'est drôle et truculent !