AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Mo Hayder (294)


Une vague de nausée monta lentement de son estomac.
Le genre de nausée qu'on ne calme qu'avec des clopes et du Glenmorangie.

— Il faut nous mettre quelque part en lieu sûr, reprit-elle.
Commenter  J’apprécie          20
[…] Kable a signé son acte en vidant les deux victimes de leurs entrailles. Il a tressé leurs intestins ensemble et les accrochés aux arbres au-dessus des cadavres en leur donnant la forme d’un cœur. Exactement comme ceux découverts aujourd’hui.
Commenter  J’apprécie          20
[…] Nous espérions que ça provenait d’un animal, dit-elle.
- Vous pensez que c’est possible ? demande Oliver aux policiers avec une pointe d’espoir dans la voix. Un cerf, peut-être ?
- Un cerf ? J’en doute, répond l’inspecteur Honey à voix basse.
- Il y a dans le coin des chiens assez costauds pour faire ça à un cerf, argüe Oliver.
- Et accrocher leurs entrailles dans les arbres ?
Personne ne parle.
Commenter  J’apprécie          20
Il avait apporté du Bell's parce que, comparé à celui d'un bon malt, un Glenmorangie, par exemple, il en détestait le goût. L'objectif était d'éviter de siffler toute la bouteille. Quelquefois ça marchait, quelquefois pas.
Commenter  J’apprécie          20
Les désastres sont les plus grands maîtres de l'embuscade: ils savent nous tomber sur le dos quand on regarde ailleurs. (p.346)
Commenter  J’apprécie          20
Il faudra que vous appreniez à anticiper, il y a des règles dans cette société que vous devrez toujours prendre en compte.
Commenter  J’apprécie          20

North Greenwich.
Fin mai. Trois heures avant le lever du soleil, le fleuve était désert. Le courant tendait les amarres des péniches sombres, et une marée d'équinoxe de printemps libérait doucement de petits sloops de la vase où ils reposaient. Une brume légère s'élevait des eaux et dérivait vers l'intérieur des terres, par delà les comptoirs de marchands de fournitures pour bateaux, sur le Dôme du Millénaire désert et d'étranges paysages lunaires et désolés, avant de s'arrêter, cinq cent mètres plus loin, sur un terrain vague encombré de machines
Commenter  J’apprécie          20
Quelques jours plus tôt, le Marcheur avait expliqué à Caffery qu'il lui restait une chance de choisir entre la vie et la mort. Il lui avait dit qu'il pouvait soit s'obstiner à poursuivre Ewan, l'enfant qui n'était plus, en continuant à tout sacrifier à son travail, soit se mettre en quête de « l'enfant possible ». L'enfant possible. Caffery avait mille fois retourné cette expression depuis l'autre soir. Il n'y avait aucun enfant dans sa vie et il n'y en aurait jamais. C'était gravé au plus profond de son cœur. Ne pas en avoir valait mieux que s'exposer au risque de le perdre.
‒ Quand on a un enfant, le lien qui se crée entre lui et vous existe à jamais et ne peut plus être brisé. Or, à ce jour, le seul enfant auquel Jack Caffery soit relié est un enfant mort. Par conséquent, vous avez partie liée avec la mort. Mais vous savez comme moi que dans votre cas un enfant vivant reste possible. Cessez de regarder la mort, Jack Caffery.
Commenter  J’apprécie          20
Pourquoi ? Parce que Ewan se superposait déjà obstinément à l'image de Rory Peach : Tu l'as sentie, Becky, je sais que tu as déjà senti la similitude des deux cas et, si nous commençons, si je te laisse m'enferrer dans cette discussion, nous parlerons d'Ewan avant que je puisse tout arrêter, et alors l'ambiance changera et je dirai quelque chose sur toi, peut-être, et Bliss, et...
Commenter  J’apprécie          20
Allez, Veronica, questionne-moi sur mon enquête. Pour une fois, montre un peu d'intérêt pour autre chose que ma garde-robe ou mon linge de table...
Commenter  J’apprécie          20
- Mais si vous me demandez s'il est capable de cruauté, de viol, peut-être de meurtre...
- Vous diriez ?
- Je ne sais pas pourquoi mais... je dirais oui. Oui, absolument. Il y a quelque chose de désespéré en lui.
Commenter  J’apprécie          20
Il est très secret. Si on veut être invitée de nouveau, on ne raconte rien à personne. Il est riche, intelligent, séduisant, enfin, d'une façon bizarre. Oh, et il possède une toile de Patrick Heron à se pâmer. Accrochée là au mur, et toutes les filles sont affalées en dessous et prennent de la coke en ricanant, sans qu'aucune sache ce qu'elle regarde.
Commenter  J’apprécie          20
Je ne sais pas combien de temps je restai là, ni dans quel état de crise mon corps entra à ce moment-là - peut-être que je m'évanouis, peut-être que je basculai dans un état second -, mais pendant que j'étais là, tremblante, avec pour seule compagnie les battement de mon cœur, si forts que c'était comme si sa taille s'était multipliée par cent, comme s'il était devenu aussi gros que la maison, quelque chose, le froid ou la peur, entraîna ma conscience vers les profondeurs d'un long tunnel silencieux, jusqu'à ce que je ne sois plus rien, plus rien qu'un pouls sourd, et faible, dans un lieu sans géographie, sans frontières et sans lois physiques. J'évoluais dans un vide, privée de la conscience du temps et de l'existence, flottant paresseusement comme un astronaute dans l'éternité et, même quand, après qu'un millénaire se fut écoulé, je vis bouger une faible lueur rosâtre dans l'eau à ma gauche - la Nurse, en train d'explorer la surface de sa torche - je ne cédai pas à la panique. Comme si j'étais ailleurs, je vis mon visage glacé au ras des algues, mes lèvres bleues, mes yeux mis-clos.
Commenter  J’apprécie          20
Attendre quoi ? Le matin ? Non. Pas le matin. Plus rien à foutre du matin. J'attendais la mort.
Commenter  J’apprécie          20
Lâchant un peu d'air de son scaphandre pour qu'il ne remonte pas autour du col de son gilet, elle trouva le point de stabilisation et laissa ses bras dériver sur le côté. Elle flottait paisiblement, tel un cosmonaute dans l'espace.
Elle commença par se reposer. Les yeux clos. S'efforçant de chasser toute pensée, tout bruit de son esprit, pour qu'il n'y ait plus que le rythme de sa respiration. Elle avait entendu dire que certains oiseaux de mer ont une boussole interne qui leur permet de traverser les océans, de faire la moitié du tour du monde et de toujours revenir au même lieu de reproduction. Les oiseaux n'avaient pas besoin de réfléchir, ils s'abandonnaient à un phénomène ancien et prodigieux. Leur corps savait une chose que leur tête ignorait : où est le nord et où est le sud.
Commenter  J’apprécie          20
Dans un recueil sur la Révolution culturelle, je trouvai une longue description de la coutume devenue désuète du ko ku – summum de la piété filiale, qui consistait à faire cuire en bouillon un morceau de sa propre chair afin de sauver de la maladie un parent aimé.
Commenter  J’apprécie          20
Je serais tombé raide mort plutôt que de renoncer à courir
Commenter  J’apprécie          10
(...) entendre le prénom de son frère prononcé par quelqu'un d'autre le prit au dépourvu
Commenter  J’apprécie          10
(...) tu n'es pas né pour mourir, immortel oiseau. Aucune génération Ovide ne te foulera aux pieds
Commenter  J’apprécie          10
(...) l'agresseur avait aussi infligé à la poitrine de sa victime un traitement auquel Caffery n'avait aucune envie de songer
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Mo Hayder Voir plus

Quiz Voir plus

Birdman

En quelle période se passe l’enquête ?

Printemps
Été
Automne
Hiver

15 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : Birdman de Mo HayderCréer un quiz sur cet auteur

{* *}