M'étant régalée avec Seven Deadly Sins où j'ai adoré la façon dont l'auteur reprenait à sa sauce l'univers de l'héroïc fantasy arthurienne, il m'était impossible de résister à une nouvelle série avec un héros s'appelant Percival (et le lobbying de L'Apprenti Otaku a bien fonctionné aussi >< )
Pour qui connaît le style de Nakaba Suzuki, il n'y aura aucune surprise ici. L'auteur reprend ses marottes dans cette saga toujours en cours au Japon avec 8 tomes mais déjà adaptée en série animée. On retrouve le même humour potache, le même héros plein d'entrain et de joie de vivre, les mêmes animaux étranges, les mêmes sbires mystérieux en armures et les mêmes seconds couteaux qui ne paient pas de mine. Ça pourrait être un copier coller et pourtant cela n'en est pas un.
Le mangaka a décidé volontairement de rompre avec sa saga phare dans ce premier tome. Aucune référence (ou presque) à Seven Deadly Sins n'est faite, malgré un univers plus que similaire, vu que c'est le même. Mais nous sommes dans un autre coin du monde, avec de nouveaux personnages, de nouvelles factions, de nouvelles dynamiques et c'est une excellente chose !
Nous faisons ainsi la connaissance de Percival, qui semble être un petit garçon mais qui a en fait 16 ans. Il vit avec son grand-père au sommet d'une très très haute montagne, éloignée de tout, mais ils passent de très chouettes moments ensemble et Percival ne se voit pas le quitter. Enfin, ça, c'est jusqu'au jour où un chevalier sacré vient les attaquer et bouleverse tout, Percival descend alors et se lance dans une quête très personnelle.
Pour le moment, la série vaut surtout pour son héros archi mignon, drôle et positif. On prend plaisir à le suivre dans ses toutes jeunes aventures qui démarrent à peine. L'histoire, elle, est assez succincte et prendra une autre ampleur, je l'espère, au fil des tomes à venir, notamment autour de cette légende des 4 Cavaliers de l'Apocalypse. Pour l'instant, c'est assez simple et lisse. Le héros vit tranquille avec son grand-père, tiens ça ne vous rappelle rien ? Puis un gros méchant attaque. Le gentil part en quête de vengeance et se fait des amis en chemin qui vont lui faire découvrir le monde. On ne peut pas dire que l'histoire transpire d'originalité et pourtant ça fonctionne.
Pourquoi ? Parce que le lecteur est en terrain connu. Il sait ce dont l'auteur est capable. Il se rappelle les débuts de Seven Deadly Sins qui ne laissaient en rien présager de la suite. Le nom de Percival lui fait forcément penser à Arthur et il est plein d'attentes. C'est là-dessus que je mise en tout cas, car pour l'instant, ce n'est pas avec la seule petit bouille toute mignonne du héros et les blagues potaches de l'auteur que je vais aller bien loin. J'ai besoin de plus.
Heureusement, j'ai déjà un décor et des looks de personnages qui me séduisent. J'ai aimé retrouver le trait tout en rondeur de Nakaba Suzuki, ses décors cartoonesques pourtant superbement teintés d'inspirations médiévales et même ses grosses armures qui font peur, mais qui parfois cachent une amusante surprise. Surprise il y a déjà avec le héros et ses capacités, sa bouille à la Toriyama et ses cheveux verts rappelant Broly >
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