Nathalie Le Gendre

L'histoire se déroule dans le futur, sur une autre planète, mais elle pourrait aussi bien se passer ici et maintenant...C'est l'histoire d'Amu qui travaille pour les Terriens, ces êtres si bons venus les sauver en leur apportant l'eau, et qui font tout pour leur éviter de se mettre en danger...mais un jour, son ami, Kadu, lui apprend qu'il s'est sauvé, et à découvert une toute autre vérité...

J'ai beaucoup aimé ce livre, qui permet d'évoquer les subtilités du rapport maître-esclave, dans un univers futuriste risquant fort de plaire aux jeunes. Le format offre la possibilité aux lecteurs les moins à l'aise d'accéder à un genre qui est souvent trop complexe à appréhender en lecture. Pour ma part, je pense que ce récit pourrait être poursuivit...

Cette petite lecture a été faite ce matin pendant ma permanence de bénévole à la bibliothèque municipale de mon village, j'aime beaucoup farfouiller dans le rayon jeunesse afin de découvrir de petits romans tout mimi.



Gabriel est un garçon de neuf ans dont les parents sont exobiologistes (j'ai du chercher sur internet la définition, je n'avais aucune idée de ce que ça pouvait bien être. Je me coucherais moins bête ce soir)



Ils explorent différentes planètes depuis longtemps afin de se consacrer à leur emploi de recherches. Lors d'une mission d'exploration, des collègues à eux ont trouvés une vie extra-terrestre sur la Planète 8. Pour la première fois depuis leur nombres expéditions, les parents de Gabriel ont décidés de l'emmener avec eux, afin de lui changer les idées.



Gabriel ne se laisse plus vivre depuis la mort de sa soeur jumelle un an auparavant. Il passe son temps le nez plongé dans son cahier pour écrire à sa soeur et en veut énormément à ses parents de l'avoir oublié si vite. Sa rencontre avec un extra-terrestre va le changer. Lui faire ouvrir les yeux sur ce qu'il a manqué depuis qu'il est submergé par le chagrin.





C'est une histoire courte mélangeant science-fiction et deuil (un sujet assez détonnant) mais très agréable à lire. Qui démontre que le chagrin peut parfois nous consumer, mais qu'il faut malgré tout continuer à vivre car nous ne sommes pas seul. C'est une jolie petite leçon de vie, pour enfants et grands.





En bref, c'est une histoire parfaite pour les enfants qui commencent à lire, pas trop longue et écrite en grand caractère.
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Dans ce roman publié dans la collection Toutes les émotions chez Flammarion, on retrouve des thèmes si chers aux adolescents : une histoire d'amour (de type coup de foudre), la relation mère-fille dans cette période si délicate de prise d'envol et la musique. La musique accompagne les personnages tout au long de cette belle histoire et est quasiment palpable tant les descriptions sont fines et pleine de sensibilité. Une lecture qui s'oubliera pour son côté un peu cousu de fil blanc (pas de réelle surprise du côté de l'histoire) mais qui a été un bon moment de lecture, pleine d'émotions. Bien vu aussi les playlists en début d'ouvrage. Plutôt pour des lycéens.

Premiers contacts est un recueil de textes de science-fiction, évoquant tous les premiers rapports de l'humanité avec une espèce extra terrestre plus ou moins développée.

On y découvre notamment les Abîmes de Danielle Martinigol, mais aussi des peuples inédits, et surtout des histoires d'hommes et de femmes (et d'enfants) qui choisissent, ou non, d'aller vers l'Autre, avec ce que cela comporte de risque et de courage.

J'ai apprécié ce livre pour la réflexion qu'il soulève : sommes-nous prêts, nous qui tuons l'homme voisin, à explorer d'autres planètes où notre prochain pourrait ressembler à une baleine ou à une plante quelconque ?

Une histoire émouvante et cruelle sur la condition d'un homme envoyé au bagne par injustice. Ce livre rend aussi hommage aux bagnards français de Guyane et plus particulièrement à Guillaume Seznec. Sous la belle plume de Nathalie Legendre, une histoire de liberté.

L'histoire : La sœur de Neï vient de mourir : la jeune fille doit donc s'occuper de son clan et passer son imago.

Notre avis : Appréciant l'auteur, nous nous attendions à un roman novateur et surprenant. En effet, le monde créé est original et les trouvailles nombreuses.

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C'est de la science-fiction (anticipation) car le récit se déroule bien sur notre Terre dans le futur (Terre au climat devenu invivable à cause du réchauffement et dont des poches de population ont été préservées sous des dômes climatisés (TechnoCi-T) mais aussi dans des « oasis » de nature miraculeusement préservée que les Indiens ont réinvesti en suivant les traditions de leurs ancêtres.

Mais à vrai dire, pour tout ce qui se déroule dans l'Oasis dans laquelle vit Mosa, le jeune héros, ce n'est pas si futuriste que ça. Le tout est vraiment très bien ficelé avec une intrigue qui repose sur la gémellité de deux frères : l'un élevé à la manière indienne dans une oasis où vivait sa mère et l'autre avec son père, médecin et scientifique d'une TechnoCi-T.

A la mort de son grand-père, Mosa décide d'aller retrouver son père pour faire connaissance mais va se trouver confronter aux modes de vie en vigueur dans la TechnoCi-T qu'il trouve futiles et à l'hostilité du frère, Wosa, dont il apprend l'existence à ce moment-là. Leur ressemblance physique est évidente mais Wosa est très malade...

Il y a aussi le personnage de Sténaliha, la jeune fille qui veut devenir chaman alors que c'est traditionnellement réservé aux hommes.
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Imago est la preuve que l'on peut encore faire des romans d'anticipation sans s'enfermer dans les clichés du genre.

Facile à lire, on part sur les traces du peuple K'awil et de leurs rites initiatiques. Dépaysant.

Je poursuis ma découverte de la collection Soon parmi les romans mini-Syros, et c'est toujours très chouette ! Cette fois-ci, les thèmes seront ceux de la colonisation, le conditionnement, l'asservissement et la révolte... L'histoire m'a laissée légèrement plus frustrée que mes deux précédentes lectures car l'univers se serait vraiment bien prêté à un développement plus long, mais c'est le jeu de ces petits récits adaptés pour une première approche de la science-fiction.
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Un roman post-apocalyptique sur fond de civilisations disparues…



Nathalie Le Gendre est une auteure française d’anticipation, assez prolifique, son œuvre la plus connue est certainement Dans les larmes de Gaia qui a récolté pas moins de sept prix littéraires, dont le prix des Incorruptibles. Voici son dernier roman en date : Imago.



Au cœur d’une peuplade aux allures de tribu préhistorique



Notre histoire se situe dans un lieu et une date inconnus : sur Terre. Tout ce que l’on sait, c’est que le peuple K’awil a su se préserver d’un cataclysme qui a transformé le reste du monde....lire la suite....
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Amu travaille pour les Terriens et se soumet à leurs règles : elle ne doit pas manger leurs fruits, elle ne doit pas abuser de l'eau, elle ne doit pas désobéir. Les Humains sont si bons, Amu leur est vraiment reconnaissante.

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Brune n'en peut plus. Sa mère qui boit et ne s'occupe pas de ses enfants, son beau-père qui frappe, le rôle de mère de substitution qu'elle doit assumer, ses mensonges à l'école... Stop. Il est temps d'en finir. Sa rencontre avec Jules va l'aider.

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Nous avons bien aimé le livre, car il y avait beaucoup d'action et c'était intriguant. Par contre, nous trouvons que la fin était incomplète et nous avons eu de la difficulté à comprendre par moments. Nous aurions aimé un tome 2. Somme toute, nous avons bien apprécié!

Kahina critique litéraire



Résume :



Depuis la mort de sa sœur un an avant l’histoire, Gabriel a toujours pas reussit a faire son deuil .Il essaye par tous les moyens de communiquer avec elle en lui ecrivant des lettres ou il raconte ses journées. Ses parents sont tous les deux exobiologistes, l’on emmené pour la première fois avec lui sur la planète inconnu. Sur cette planète ils doivent trouver des signes de vies des extraterrestres . Au bout d’un moment il va en rencontrer qui va essayer de l’apaiser en fesant apparaître sa sœur devant lui .









Mon avis :

J’ai aimé l’histoire car elle étai touchante.

Ça m’a surprise quand il a fait apparaître sa sœur .

Mon moment préférée c’est quand l’extraterrestre a fait apparaître sa sœur .

Nathalie Le Gendre est un auteur qui a du talent et beaucoup de sensibilité. Mosa Wosa est un livre intelligent traitant de la difficulté d'être adolescent et différent. C'est aussi un magnifique hommage à la culture des Indiens d'Amérique. Bref, un roman qui s'adresse de par sa collection aux adolescents mais qui devrait être lu par tout le monde sans exception.

C'est un livre que j'ai eu plaisir à lire, mais je ne m'attendais pas vraiment à ça.

Le nom de Gaïa, ainsi que le préambule, me laissaient entrevoir une histoire teintée d'écologie... ce n'est pas vraiment le cas, mais l'histoire est tout de même très réussie, et la nature reste présente, même si en dehors de l'Archebulle.



L'archebulle, une bulle soi-disant idyllique, qui se laisse porter par la mer.

L'archebulle, bulle d'autonomie mise en place suite à une apocalypse, afin de protéger une partie de l'humanité.

Protéger l'humanité de la folie des hommes, en créant une société idéale ? Idéale pour qui ? Telle est toujours la question finalement.



Nous suivons deux adolescents, qui se sentent prisonniers de cette vie : Natanaë, fille de pêcheur, et Morphée, fils du plus haut dirigeant de l'Archebulle. Natanë, car suite au décès de son père, elle doit vivre avec sa mère et son beau-père, et c'est loin d'être merveilleux et rassurant. Morphée, car ce jeune homme sensible aime les arts, et cela est proscrit dans ce petit monde, pour le bien de tous, dira son père, qui ne daigne pas réellement lui accorder une quelconque attention. Tous deux ne sont pas destinés à se rencontrer, et pourtant...



Un jour, l'Archebulle va se rapprocher d'un continent, et les certitudes sur la vie dans ce microcosme, vont s'envoler pour certain(e)s.

Que vont alors faire ces adolescents ?



C'est une histoire dystopique qui nous envoie dans un monde ultra-contrôlé, ultra-sécurisé : contrôle des naissances, travail programmé, sorties surveillées, couvre-feu, arts proscrits... Chacun y a une place, mais est-ce là une existence comme on le souhaiterait ?



Une vraie ode à la liberté, qui fait d'autant plus écho en moi, en ces temps particuliers.



Petite mention spéciale à la relation que tisse Natanaë avec sa petite soeur Thynie. Je ressentais toute la tendresse que l'adolescente avait pour sa soeur. Très émouvant.

Pas convaincue.



Ce roman jeunesse a de quoi séduire avec cette narration à deux voix qui nous propose de suivre deux héroïnes que tout sépare.



L'écriture est fluide, le roman se lit bien et l'histoire en elle-même a de quoi plaire.



Malheureusement j'ai trouvé la fin un peu trop rapide, il y a quelques points qui restent en suspens et l'intrigue en elle même est quelque peu prévisible.



Belles lectures à tous.

Lula, 17 ans, vit à Nantes avec sa mère rigide, autoritaire, possessive et son père professeur de musique. Son frère a quitté le foyer familial cinq ans auparavant et a fondé un groupe de musique sur Paris. Elle monte elle aussi à Paris passer une semaine de vacances avec sa meilleure amie et là-bas tout bascule, sa vocation pour la musique éclate.

Destin croisé avec Mathias, venu de Lyon pour intégrer un groupe et dont le projet a capoté. Celui-ci vivote, joue et compose chez un pote en attendant de pouvoir réaliser son rêve d’enregistrer ses compositions.

Une histoire d’amour va se greffer sur leur passion commune pour la musique. Pour pouvoir vivre cette double passion, pour la musique et pour Mathias, Lula fugue. C’est une fugue désespérée, acculée Lula ne voudra plus faire marche arrière.

C’est un roman réaliste, bien écrit, qui aborde des thèmes importants de l’adolescence : la musique, le premier amour, la soif de liberté, le carcan familial étouffant, les relations difficiles d’une jeune fille et sa mère, mais aussi les relations sexuelles et l’amitié.

Il y a quelques années, j'ai eu l'occasion d'assister à une rencontre avec Nathalie Le Gendre que je ne connaissais pas encore. C'était lors du salon Pas[s]âge qui avait lieu à Angers. De cette rencontre, j'en étais ressortie avec l'envie de lire un de ses romans, pour voir ce que ça pouvait donner. J'ai trouvé celui-ci quelques années plus tard chez un bouquiniste et je l’ai « oublié » dans ma bibliothèque, attendant le moment de le lire. Le challenge « Petit mois, Petites lectures », m’a donné une occasion de le faire.



Nous nous trouvons dans un monde futuriste désertique où nous avons d’un côté les Blancs, qui vivent dans des villes, et de l’autres les amérindiens, qui ont décidé de quitter les villes et de renouer avec leurs traditions ancestrale. Dans cet univers, nous suivons Mosa, l’un de ces amérindiens. Orphelin de mère, il doit rejoindre son père, un blanc, lorsque la personne qui s’occupait de lui dans la tribu décède. C’est alors qu’il découvre qu’il a un frère jumeau qui, lui, vit avec son père.



Ce livre aborde énormément de sujets. Au travers de la tribu et de ses traditions, nous parlons d’écologie, de nature. La chaman Stenatliha, elle, nous permet d’aborder la place des femmes dans ces tribus un peu archaïques et la remet en question. Avec Wosa (le frère jumeau), nous sommes confrontés à la maladie et au racisme. Le duo Mosa/Wosa, nous entraîne sur le sujet de la relation fraternel. Et le trio qu’ils forment avec leur père, quand à lui, nous montre un père qui aime ses fils, mais qui n’est pas vraiment présent.



En soi, cette histoire est intéressante et se lit très bien. Elle aurait néanmoins, à mon sens, mérité d’être davantage creusée. En effet, si on aborde une multiplicité de sujet, on reste relativement en surface. Bon, après, n’oublions pas qu’il s’agit là d’un roman jeunesse, donc c’est peut-être normal qu’on n’aille pas plus loin. Il y a cependant une chose qui m’a un peu gênée et qui est liée : tout va très vite, un peu trop vite. La relation qui se tisse entre Mosa et Wosa surtout. Au départ, le deuxième est très très hostile envers son frère. Il le rejette, refuse même d’admettre leur lien de sang. Il va même assez loin dans cette hostilité. Alors certes, pour les besoins du roman, on peut comprendre qu’il finisse par changer d’avis. Mais là, on dirait que ça se fait en quelques jours à peine. De même pour Mosa, qui n’avait jamais entendu parler de son frère avant et qui, en quelques jours également, se révèle près à tout pour lui. Vous l’aurez compris, ce qui me gêne c’est comment peut-on créer une relation aussi forte en seulement quelques jours alors que les choses étaient très mal parties avant. Et puis, tout est peut-être un peu trop facile. Les difficultés qui se dressent sur le chemin de nos protagonistes sont finalement assez facilement écartées. Malgré tout, ça reste une bonne histoire qui m’a bien plu.



Petit bonus à tout ça : on découvre une partie de la culture amérindienne et c’est sympa.



L’écriture de Nathalie Le Gendre est parfaitement adaptée à son public cible. C’est fluide, ça se lit bien. C’est suffisamment simple pour qu’on puisse comprendre facilement, sans pour autant prendre les enfants pour des nuls.



Ce fut un bon moment de lecture.

Un très bon livre évidemment mais j'ai été déçue de la tournure que ça a pris, je m'attendais à mieux, Jynx me plaisait bien j'aurai apprécié de le découvrir plus et son histoire avec Nei méritait d’être exploitée