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Michel Pagel (Traducteur)
EAN : 9791030705478
416 pages
Au Diable Vauvert (18/05/2023)
3.85/5   384 notes
Résumé :
Comptable londonien sans envergure et sans histoires, Gros Charlie Nancy ne se distingue de la majorité de ses concitoyens que par une timidité maladive et une peur du ridicule qui confine à la paranoïa. Ah ! et accessoirement, il est le fils du dieu Anansi.

Le problème, c'est que c'est son frangin, Mygale, qui a hérité des pouvoirs paternels. À l'aise en toute circonstance, doté d'un charme irrésistible, d'un bagout insolent, d'un mépris éhonté pour ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
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"Anansi Boys" retrace les (més)aventures de Gros Charlie, archétype du anti héros dont la vie tout entière n'est que médiocrité jusqu'à la mort de son père, le dieu Anansi, et la révélation de l'existence d'un frère jusque-là inconnu. Sa vie, littéralement ravagée par ce frère aussi puissant que maléfique, bascule alors dans un univers absolument délirant où se côtoient démons et sorcières, animaux magiques et malfaisants, et tous les symptômes d'une réalité ayant renoncé au bon sens et divorcé de toute logique.

A ce premier niveau de lecture, Anansi Boys peut être perçu comme une aimable fantaisie, un récit rocambolesque dont la principale qualité est la puissance de son imaginaire, mais dont les excès-mêmes peuvent également rebuter. Pourtant, Neil Gaiman renoue ici, après "American Gods", avec ses mythes les plus intimes, ses obsessions les plus prégnantes.

De la réappropriation de la Genèse à la réinterprétation des mythologies africaines, en passant par l'utilisation de certains grands thèmes de l'inconscient collectif, comme celui du miroir et du double nocturne, Neil Gaiman nous propose un roman profond et bouleversant, la quête initiatique et douloureuse d'un homme fragile à la rencontre de lui-même.

Un roman complexe et passionnant, que j'ai vraiment beaucoup aimé.
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Fils à Papa.

Gros Charlie Nancy vient de perdre son père. Un événement malheureux en temps normal. Cependant il s'agissait du dieu Anansi. de plus Gros Charlie a un frère caché du nom de Mygale. de quoi changer radicalement son quotidien morne.

J'aime bien Neil Gaiman en temps normal, mais là j'ai eu du mal à accrocher. En effet, même si le premier chapitre était engageant, j'ai trouvé qu'un bon tiers du roman était long et répétitif. On alterne entre Gros Charlie humain lambda au quotidien gris et Mygale demi-dieu au quotidien coloré. le premier n'a que des ennuis et est vu comme idiot, alors que le second a une vie insouciante et est très bien vu. C'était pénible à lire.

Toutefois à partir du tiers du roman, l'action devient plus intéressante et j'ai retrouvé la verve et l'humour de l'auteur. Certains passages m'ont fait hurler de rire et j'ai adoré certaines trouvailles (les références à Hitchcock et le citron vert). de plus de nouveaux personnages s'ajoutent et les deux personnages principaux deviennent plus nuancés.

Au final, lecture en demi-teinte pour moi, la première partie était ennuyeuse, là où la seconde était très sympathique. Je crois que je préfère quand Neil Gaiman écrit des nouvelles ou quand il écrit en jeunesse.
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Voilà le retour de Neil Gaiman ! Et c'est d'une plume assurée et maîtrisée qu'il revient vers nous, comme si le Père Noël débarquait juste avant l'été.

Ce conte nous présente Charles Nancy, un américain ayant fui sa famille en Angleterre, un peu gauche, plutôt banal, employé dans une grosse société et sur le point de se marier à une jeune fille très bien. Charles Nancy est plus connu sous le sobriquet ridicule de Gros Charly. Gros Charly est un garçon sans histoire qui va voir sa vie frappée par deux drames : la mort de sa mère, puis celle de son père peu de temps après. Gros Charly a toujours eu du mal avec son père. Il faut dire que ce personnage haut en couleur, fêtard, insaisissable, rayonnant et magique, a toujours ramené inconsciemment Charly vers son absence de talent et de charisme. C'est le jour de l'enterrement de ce paternel fantasque que la vie de Charly bascule. En fouillant la maison de son père en compagnie d'une voisine, Mme Higgler, il tombe sur une photo de son enfance où il pose à côté d'un autre petit garçon qui lui ressemble étrangement. Mme Higgler lui révèle que son père défunt était un Dieu, Anansi, le Dieu Araignée, Anansi, l'esprit des légendes et de la magie, capable de créer une fortune à partir de rien, de défier le Diable et la Mort elle-même... Elle lui apprend également l'existence d'un frère qui reviendrait vers lui s'il le demandait à une araignée. Etre le fils d'un Dieu? Parler d'un frère inconnu à un insecte? Gros Charly est convaincu que Mme Higgler doit souvent discuter avec l'araignée qu'elle a au plafond, ça ne fait aucun doute. Mais lorsqu'il rentre chez lui, toutes ces élucubrations le taraudent. A tel point que, lorsqu'une araignée s'arrête devant lui, il lui demande de voir son frère, sans trop y croire. Et quand ce frère débarque, avec son brio, son allure et son aura divine, la vie sereine de Gros Charly échape totalement à son contrôle.

Neil Gaiman nous offre un roman où l'on retrouve l'exception qui caractérise cet auteur. Gaiman est le conteur du fabuleux, qu'il brode comme une fine dentelle, mêlant douceur, humour, amertume, magie, rêve et réalité. Anansi Boys est tissé de mythologie sans qu'on perde totalement pied dans l'irréel. On se retrouvera dans la trame familiale et sociale qui accompagne le fantastique. Les personnages sont toujours aussi attachants chez Gaiman et les 14 chapîtres se laissent engloutir à grande vitesse, ponctués de francs éclats de rire et d'émotions. Un nouveau bijou du maître. Merci Monsieur Gaiman!
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Gros Charlie n'a pas eu une enfance très facile, avec un père qui avait comme principal passe-temps de le placer dans des situations grotesques et ridicules. Ce qui se traduit dans sa vie adulte par une confiance en soi proche de zéro, et un irrésistible besoin d'être parfaitement transparent. Après le divorce de ses parents, il a évité soigneusement toute rencontre avec son père. Contraint par sa petite amie de l'inviter malgré tout à leur mariage, il apprend qu'il vient de mourir.

Lors de l'enterrement, une vieille amie de la famille lui fait deux révélations : son père était un dieu, Anansi, dieu-araignée réputé pour sa manie de jouer des tours aux autres divinités. Et il a un frère, Mygal, qui a hérité de tous les pouvoirs magiques de son père, et qu'il peut contacter par le biais des petites bêtes à huit pattes. Un soir, l'envie lui prend de connaître un peu plus ce frère inconnu, et Mygal débarque dans sa vie.

Et Mygal trouve la vie de Gros Charlie particulièrement intéressante, au point de se faire passer pour lui : à son travail tout d'abord, découvrant des fraudes fiscales soigneusement organisé et faisant ainsi paniquer complètement le patron de la boîte ; puis avec sa fiancée, avec qui il partagera une intimité auquel Gros Charlie lui-même n'a jamais pu prétendre. Ce dernier, incapable de régler seul la situation à cause des pouvoirs de son frère, sera contraint de demander de l'aide du côté des dieux.

Anansi boys est un excellent livre, avec les traits caractéristiques de Gaiman qui me séduisent à chaque fois : de la culture, de la mythologie, un humour british irrésistible, et un rythme qui ne faiblit jamais.
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"Tout commence, ainsi que la plupart des choses, par une chanson.Au commencement après tout, étaient les paroles, et elles s'accompagnaient d'un air. Voilà comment fut créé l'univers et divisé le néant, comment les terres et les étoiles, les rêves et les petits dieux aussi bien que les animaux firent leur entrée dans le monde. Ils furent chantés"

Gros Charlie commence mal sa vie... Enfin, c'est son père qui lui commence mal sa vie. Il lui fait honte. Il le "ridiculise" aussi. Déjà son surnom. Il n'a jamais été gros, mais une fois que son père le surnomma de la sorte, tout le monde en prit le pli.

Gros Charlie par la suite n'arrange rien. Il va jusqu'à se tromper d'enterrement au cimetière, déclamant sans conviction un hommage posthume à son père devant une tombe qui n'est pas la sienne.. Même mort, son père le tourne en dérision...

Et puis il apprend que son père, lui-même, ce clown, était un dieu. le Dieu Anansi, celui qui possédait toutes les histoires du monde, et même avant que l'homme existe, le dieu Araignée, qui a tissé le monde de ses récits. Ce que Gros Charlie apprendra, c'est qu'avant, les histoires étaient à Tigre. Et qu'il compte bien les récupérer. Mais surtout, Charles Nancy, à trente ans, apprend qu'il a un frère..

Dans ce récit, le temps se distend, se déforme, les mondes se mélangent, les dimensions s'effacent, les mythes se mêlent à la réalité. La mère de Rosie, la fiancée de Gros Charlie, est une sorcière anorexique qui contemple ses fruits en cire et "empoisonne" le futur mari de sa fille.

Dans cette histoire, Mygal (eh oui, on n'est pas fils du Dieu Araignée pour rien) le frère de Charlie, ne lui ressemble pas du tout mais se fait passer sans problème pour lui, allant jusqu'à lui rafler sa fiancée. Il parvient même à s'aménager une chambre paradisiaque avec cascade dans un cagibi... Mais bon, quand on veut, on peut...

Il y a aussi le vilain patron de Gros Charlie, qui arnaque tous ses clients depuis 20 ans. Et puis il y a cette femme, qui réclame son dû, pendant des années, et qui aura, une fois morte, l'opportunité de se venger.

Dans cette intrigue aussi, il y a une "foultitude" de points de vue : " Padon ? Vous voulez savoir si Anansi avait l'air d'une araignée ? Evidemment. Sauf quand il avait l'air d'un homme. Non, il n'a jamais changé d'apparence. Ca dépend juste de la manière dont on raconte l'histoire. C'est tout."

Mais surtout dans cette aventure, il y a les oiseaux.. Et vous le savez, les oiseaux ne sont pas les amis des araignées, depuis qu'Anansi a joué un mauvais tour à Dame Oiseau. Depuis, les oiseaux mangent les araignées. Alors les araignées, elles, elles peuvent être venimeuses.. Et attaquer Tigre..

C'est un peu comme les fables de la Fontaine sans morale. un peu comme la mythologie grecque sans le côté humain, ou encore comme une histoire vieille de millions d'années qui existera bien après l'extinction de la race des hommes. Car les histoires n'ont pas besoin d'oreilles ni de bouches humaines pour être racontées et entendues. Elles ont juste besoin d'un air, pour les porter. D'une chanson, pour voyager.

Après tout : "les histoires sont comme les araignées, avec leurs longues pattes, et les histoires sont aussi comme les toiles d'araignées dans lesquelles l'homme s'englue mais qui ont l'air si joli quand on les voit sous une feuille, dans la rosée du matin, élégamment reliées les unes aux autres, chacune à sa voisine."

Et de toute façon : "Ca, c'est une histoire d'Anansi. Bien sûr, toutes les histoires sont d'Anansi. Même celle-ci".

Ca foisonne d'humour là-dedans... ça foisonne d'humour et de chansons... parce qu'il faut savoir qu'une chanson peut vous sauver la vie, voire l'éternité... Eh oui... ça chante une araignée, quand elle a l'air d'un être humain. Ou l'inverse.. Je ne sais plus. Allez vérifier par vous-même ! moi j'ai une grosse araignée sur le mur à remettre gentiment dehors. J'veux pas d'histoire moi...
Lien : http://www.listesratures.fr
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critiques presse (3)
Elbakin.net
16 mai 2019
Autant le roman s’apprécie, voire provoque de véritables éclats de rires [...] ou au contraire émeut, autant le lecteur aficionado de l’auteur ne risque pas d’être dépaysé !
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Elbakin.net
11 juin 2018
Un stupéfiant recueil de nouvelles signé par l’une des pointures de la fantasy actuelle !
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Lecturejeune
01 décembre 2006
Lecture jeune, n°120 - Neil Gaiman est un auteur inclassable : il touche à tout (BD, album pour enfants, roman jeunesse, roman pour adultes) et ne s’assujettit à aucun genre. Son précédent roman, American Gods (Au diable vauvert, 2001, LJ n° 105), les mélangeait allègrement. Il recommence, mais dans un tout autre esprit avec Anansi boys, qu’il définit comme « une épopée magicohorrifico- thrillo-fantastico-romantico-familiale, même si cela exclut son côté polar et son aspect culinaire » ! Il est question de la famille tout au long du récit, et particulièrement du lien père-fils et du lien fraternel. Le héros, Gros Charlie (c’est un surnom) est un être transparent, insipide. Il mène une vie fort banale en Angleterre, loin d’un père abhorré qu’il a fui. Il s’apprête à se fiancer, lorsque le décès de son père, et l’apparition quasi magique d’un frère dont il ignorait l’existence, bouleversent la donne. D’autant que son frère, qui s’avère être son sosie, est un grand séducteur et menace de lui ravir sa fiancée, son emploi et son logement ! Gros Charlie apprend que leur père était un dieu, le dieu Araignée, dont on trouve la trace dans les anciens récits africains, et que son frère Mygal a capté tout son héritage magique ! Ainsi se tisse un conte qui part dans tous les sens comme une toile d’araignée, et cependant cohérent, où l’on navigue constamment entre comédie de moeurs et drame, satire sociale et conte animalier, et plus encore entre réalité et surnaturel ! Une pléiade de personnages drôles et caricaturaux y prend place : un notaire escroc, une enquêtrice zélée, des vieilles dames un peu sorcières, une belle-mère abusive… Les catastrophes s’enchaînent et accablent Gros Charlie, mais le ton reste léger. L’auteur ne se prend aucunement au sérieux. Cette extravagance et cet humour décapant font toute la différence avec American Gods. Le seul point commun entre les deux romans consiste en la présence de divinités et l’utilisation de la mythologie. On pense aux « délires » de Terry Pratchett, avec lequel Neil Gaiman collabora au début des années 90. Toutefois ce dernier fait preuve d’une finesse qui lui est propre. Ce livre atypique et drôle devrait séduire un large public lycéen, plus encore que celui d’American Gods. Marie-Françoise Brihaye
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Gros Charlie avait soif. Gros Charlie avait soif et mal à la tête. Gros Charlie avait soif et mal à la tête et un goût affreux dans la bouche et ses yeux étaient trop serrés dans leurs orbites et toutes ses dents l'élançaient et son estomac le brûlait et son dos lui faisait mal, grosso modo entre les genoux et le front, et son cerveau lui avait été arraché, remplacé par des boules de coton, des aiguilles et des épingles, raison pour laquelle il lui était douloureux de réfléchir, et ses yeux n'étaient pas seulement trop serrés dans leurs orbites mais ils s'étaient sans doute détachés au cours de la nuit, avant d'être remis en place à l'aide de clous de tapissier, et il remarqua soudain que tout ce qui dépassait le niveau sonore du délicat mouvement brownien des molécules d'air frottant les unes sur les autres dépassait également son seuil de douleur. Par ailleurs, il aurait voulu être mort. Chapitre : cinq : Dans lequel nous examinons les nombreuses conséquences d'une gueule de bois
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Bien entendu, tous les parents font honte à leurs enfants. C'est inhérent à la fonction. La nature des parents est de faire honte à leurs enfants par le simple fait d'exister, tout comme la nature des enfants d'un certain âge est de frémir de honte, de gêne et de mortification si leurs parents leur adressent seulement la parole dans la rue.
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Peut-être n'est-il pas inutile de rappeler que dans l'univers de Gros Charlie, les femmes ne se manifestaient pas spontanément. Il leur fallait être présenté ; il fallait réunir le courage de leur parler ; ensuite, il fallait trouver un sujet de conversation et, une fois ces sommets gravis, d'autres restaient à escalader. Il fallait oser leur demander si elles étaient libres samedi soir, et, lorsqu'on s'y résolvait, la plupart d'entre elles, ce soir-là, devaient justement se laver les cheveux, ou bien rédiger leur journal intime, ou encore s'occuper de leur cacatoès, voire tout simplement rester près du téléphone à attendre l'appel d'un autre homme.
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Elle entreprit d'ouvrir les rideaux.
- Ne fais pas ça ! Laisse-les fermés !
- De quoi as-tu peur ? demanda Rosie.
Mygal regarda par la fenêtre.
- Des oiseaux, avoua-t-il enfin.
- Mais les oiseaux sont nos amis, dit la jeune femme, comme si elle s'était adressée à un tout jeune enfant.
-Les oiseaux sont les derniers dinosaures, corrigea-t-il. De minuscules vélociraptors ailés. Qui dévorent de petites bêtes gigotantes sans défense et... et des noix, et des poissons et... et d'autres oiseaux. Il bouffent les vers de terre. Tu as déjà vu manger un poulet ? Ils ont beau avoir l'air innocent, les oiseaux sont... eh bien, ils sont cruels.
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Mme Higgler était plus âgée que Mme Bustamonte, toutes les deux l'étaient plus que Mlle Noles, mais aucune ne l'était plus que Mme Dunwiddy. Mme Dunwiddy était vieille et le paraissait. Il existait sans doute des ères géologiques plus jeunes que Mme Dunwiddy.
Enfant, Gros Charlie l'imaginait en Afrique équatoriale, fixant avec désapprobation à travers ses verres épais les hominidés tout juste dressés sur leurs jambes. "Ne vous avisez pas d'entrer dans ma cour, aurait-elle averti un spécimen d'Homo habilis récemment évolué et vaguement nerveux, sinon je vous réchauffe les oreilles à coups de ceinture, moi." Mme Dunwiddy sentait l'eau de violette et sous la violette, la très vieille femme. C'était une minuscule personne, capable de faire baisser les yeux à un orage. Gros Charlie qui, plus de vingt ans auparavant, avait suivi une balle de tennis dans sa cour puis brisé une de ses décorations de pelouse, était toujours tout à fait terrifié à sa vue.
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Découvrez un extrait de la fière Béa Wolf, porte-drapeau de la cabane Coeur-d'arbre, lu par Boulet ! La cabane de Coeur-d'arbre est un sanctuaire créé par des enfants infatigables qui passent leurs journées à jouer, à manger des sucreries, à faire des bêtises et à repousser l'ombre de l'âge adulte. Mais un jour, leur sinistre voisin Grindle s'attaque à Coeur-d'arbre et transforme une dizaine d'entre eux en adolescents boutonneux ! Les survivants du premier assaut réclament un nouveau champion capable de les protéger… Ils ont besoin de Béa Wolf!
Bea Wolf raconte aux enfants une épopée glorieuse, mordante, profondément stupide et drôlement profonde." – Neil Gaiman Dessins de : Boulet Texte de : Zach Weinersmith Traducteur : Aude Pasquier
Plus d'infos : https://www.albin-michel.fr/bea-wolf-9782226479235
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Coraline découvre un autre monde qui semble plus agréable que la réalité. Mais pour y rester, il faut...

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