Coup de foudre joue sur plusieurs tableaux : un jeune ado obèse foudroyé lors d'un orage est projeté dans le Moyen Âge (et dans le déni) où il vit des aventures héroïques et tombe amoureux.
C'est un premier point tout à fait enthousiasmant : Léo est loin du cliché du parfait héros chevaleresque et c'est chouette de voir qu'il peut, lui aussi, vivre de sacrées aventures ! En outre, il fait preuve d'auto-dérision : c'est assez drôle, et ce n'est pas seulement lié au décalage auquel il fait face, cela ne tourne pas non plus constamment en auto-critique lourde : c'est plutôt sa personnalité, sa façon de raconter. Cet humour donne du relief à l'écriture parfois un peu simpliste.
Je reste cependant un peu sur ma faim. Certes on peut expliquer la facilité de ses aventures par le fait même qu'il vive une expérience fantastique (a-t-elle réellement eu lieu … ?) mais les autres personnages, par exemple, manquent de développement.
Enfin, le roman parlera aux jeunes au vu de certaines références mais je pense que certaines d'entre elles ne survivront pas à la prochaine décennie et perdront de leur saveur. C'est le pari de s'appuyer sur une actualité de l'éphémère.
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Je bougeais à peine les pieds, je sentais que je n'allais jamais oser attaquer, que j'allais juste tenir l'arme devant moi, comme un bouclier, pour empêcher que le chien ne me fonce droit dessus la gueule ouverte. Où était donc planquée la touche "pause" ? J'aurais donné tous les chips du monde pour un instant de répit, juste le temps d'aller compulser la solution en ligne et de revenir bien informé enfoncer mon arme à l'endroit le plus sensible, taper du point faible sur la table et lui ressemeler son talon d'Achille.
ACTU-tv interview par Bob Boutique de l'auteur belge, Nicolas Ancion dans un café de Bruxelles pour l'émission "Nos amis et les amis de nos amis" d'avril 2010.