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Critiques de Nicolas Feuz (655)
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L'ombre du renard

Malgré un roman plus court que le précédent de la série, Nicolas Feuz a toujours cette plume affûtée qu’il avait dans « Le miroir des âmes ».



Ici il n’y a aucune place pour l’ennui, le livre se lit très bien et captive de bout en bout grâce à une trame historique très intéressante autour d’un trésor de la Seconde Guerre Mondiale entre Histoire et légende.



L’action est, elle, revue à la hausse et c’est une belle idée qui donne du mordant aux aventures de Tanja Stojkaj et à l’enquête du procureur Jemsen et de sa greffière Flavie Keller. Des personnages très bien construits.



De "Suisse et Neuchâtel", nous voyageons vers la" Bastia Corse" et vers son « Milieu » étrange et effrayant, corrompu jusqu’au coeur du système, original, et surtout une belle performance de Nicolas Feuz à renouveler ses personnages sans faire un copier coller de l’enquête précédente, la surprise est bien là.
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L'ombre du renard

« Tels sont surtout les comédiens, les musiciens, les orateurs et les poètes. Moins ils ont de talent, plus ils ont d’orgueil, de vanité, d’arrogance. Tous ces fous trouvent cependant d’autres fous qui les applaudissent. »



Erasme ; Eloge de la Folie. 1509.







Ce retour de lecture dévoile des éléments importants de l’intrigue.





A n’en pas douter, Nicolas Feuz peut désormais revêtir son manteau de gloire, lui qui caracole en tête des ventes en Suisse romande en partageant cette consécration avec son camarade Marc Voltenauer, tout deux endossant ainsi dans la région le concept de l'écrivain 2.0 emprunté à Camilla Läckberg, Bernard Minier, Maxime Chattam, Franck Thilliez et autres auteurs à succès dont le marketing éprouvé devient un modèle du genre. Mais il en aura fallu du travail et des efforts pour parvenir à une telle consécration au rythme d’un agenda surchargé pour aller à la rencontre de ses lecteurs afin d’écouler sa marchandise en alternant des dédicaces dans les supermarchés, les librairies indépendantes, les chaînes de librairie, les kiosques à journaux et les salons de littérature noire où il se tient debout derrière des piles de livre en haranguant le passant tel un camelot de foire. Toutes les techniques de vente sont bonnes à prendre en occupant bien évidemment les réseaux sociaux où il peut s’afficher fièrement, bras croisés, à coté de son nouvel ouvrage en vente ou en alimentant l’actualité avec du matériel promotionnel, comme un roman policier pour jeunes adolescents ou une nouvelle fantastique, ce qui lui permet de poursuivre la promotion de son dernier opus, L’Ombre Du Renard paru à la fin de l’été. Succession de rencontres, séances interminables de dédicace, on aurait tord de croire qu’il s’agit là d’une corvée incontournable pour Nicolas Feuz qui confiait à une journaliste de la radio romande qu’il « kiffait » ce type d’activité. On décelait d’ailleurs dans la voix une certaine jubilation à l’idée d’étancher cette importante soif d’ego au gré des retours d’une horde de fans émerveillés. Ainsi Nicolas Feuz et Marc Voltenauer sillonnent désormais toute la Romandie en enquillant une impressionnante série de rencontres au rythme d’un agenda de ministre, ce qui explique d’ailleurs leur absence lors de la remise du prix du Polar romand 2019 pour lequel leurs derniers romans avaient été sélectionnés. Fuite des organisateurs ou constat lucide de la qualité de leurs œuvres respectives au regard de celles des autres concurrents en lice, sans doute ont-ils jugé qu’il n’était pas nécessaire de se déplacer pour regarder ce prix leur passer une nouvelle fois sous le nez et devoir applaudir le discret Frédéric Jaccaud récipiendaire de la récompense avec Glory Hole (Equinox - Les Arènes 2019), ceci au terme d’une sélection finale de qualité où figurait également Le Cri Du Lièvre (BSN Press 2019) de Marie-Christine Horn et L’Oracle Des Loups d’Olivier Beetschen (L'Âge d'Homme 2019). Mais au-delà de toutes ces activités promotionnelles, de ces classements et autres considérations mercantiles, de cette mise en scène de l’auteur posant avec son livre qu’en est-il de la créativité, du travail d’écriture et de la démarche artistique ? Pour Nicolas Feuz, il faut bien l’avouer, il s’agit là d’activités secondaires, presque d’un mal nécessaire pour atteindre les sphères de la notoriété dont il est si friand. Une tâche qu’il faut expédier au plus vite afin de répondre aux exigences commerciales en nous restituant des romans bâclés dont les intrigues invraisemblables confinent parfois à l’absurde, ceci pour notre plus grand amusement à l’instar de son dernier ouvrage, L’Ombre Du Renard, dont le récit tourne autour de la légende du trésor perdu du feldmarschall Rommel.



Le 16 septembre 1943, alors que la Corse vit les dernières heures de l’occupation allemande, un convoi SS quitte précipitamment Bastia en emportant une étrange cargaison composée de six caisses contenant le trésor accumulé par Rommel au gré de ses campagnes militaires dans le nord de l’Afrique. Mais lors du transfert sur une barge, un chasseur américain bombarde l’embarcation qui coule à pic au large du Cap Corse. Les recherches restant vaines, l’histoire devient légende jusqu’à ce que l’on retrouve en 2018, du côté de Neuchâtel, à côté du cadavre d’un bijoutier, un lingot d’or estampillé de la croix gammée dont la provenance ne laisse planer aucun doute. Il s’agit bien là d’une partie du trésor du Renard du Désert. Chargé de l’affaire, le procureur Norbert Jemsen, secondé de sa greffière Flavie Keller et de l’impétueuse inspectrice fédérale Tanja Stojkaj, va faire face à un groupuscule mystérieux qui n’hésite pas à exécuter tous les témoins gênants. S’enchaîne ainsi une succession de meurtres terribles dont la piste sanglante mènera le trio suisse du côté d’un étrange monastère corse recelant bien des mystères.



Tout aussi condensé que Le Miroir Des Ames, premier roman de la série Jemsen, Nicolas Feuz obéit désormais aux critères commerciaux de sa maison d’éditions sans trop se soucier d’absurdes considérations artistiques. Avec 216 pages, l’ouvrage entre ainsi dans le moule afin de permettre à l’éditeur, qui a compris qu’il ne fallait pas miser sur un texte de qualité, de l’écouler plus facilement sur le marché des traductions ou, soyons fous, pour une éventuelle adaptation cinématographique. On souhaite d’ores et déjà bonne chance au scénariste chargé de l’adaptation. D’ailleurs, lorsqu’il parle de ses romans, Nicolas Feuz, qui ne lit quasiment pas, fait davantage référence au cinéma en évoquant notamment les films de James Bond, même si l’on pense plutôt aux adaptations d’OSS 117 de Michel Hazanavicius avec ce côté décalé, parfois absurde et ces intonations humoristiques qui ne sont pas forcément une volonté du romancier. Mais devant tant de complaisance au niveau de la violence et de vulgarité au niveau de certains échanges mieux vaut rire que pleurer. On appréciera donc ces tortures élaborées visant à émasculer les victimes (prologue) ou ces réparties recherchées à l'instar de cette tueuse psychopathe déclarant froidement : On va voir comme tu couineras quand je mettrai le feu à ta foufoune (chapitre 64). Pour le reste, on s'achemine sur le standard du thriller avec des phrases courtes qui ne sont pas toujours exemptes de quelques distorsions au niveau de la syntaxe que Nicolas Feuz adapte à sa guise.



Ce conflit n’avait que trop duré et tué de soldats et de gens innocents (page 30).



Son sang giclait noirâtre et par saccades entre ses doigts fripés (page 93).



Au fond de la cuvette, il y avait le lac du Sanetsch, sa couleur glaciaire, et la station supérieure du téléphérique qui reliait le col à la vallée de Gstaad (page 192).



Des yeux baladeurs :

Les yeux de Beaussant quittèrent les jumelles et se focalisèrent sur l’écran de l’ordinateur portable posé à côté de lui (page 82).



Ce constat sans appel après avoir découvert une victime émasculée, ligotée sur une chaise :

À l’évidence, c’est un crime. Cet homme a été torturé à mort. Vous devriez ouvrir une information et me saisir du dossier (page 36).



De petites scories salutaires nous tirant de l'ennui d'un texte ponctué de formules toutes faites à l'instar des gerbes de sang qui giclent ou des rayons du soleil qui baigne les décors que l'auteur évoque tout au long de son intrigue.



Un peu comme lorsque l’on joue au jeu des sept erreurs, c’est bien au niveau des anomalies en terme de cohérence que l’on prend plaisir à lire un ouvrage de Nicolas Feuz qui ne nous déçoit jamais, ceci d’autant plus lorsqu’il affirme sérieusement que ses récits sont tirés de la réalité de sa profession de Procureur de la République comme il se plaît à le souligner régulièrement lors de ses entretiens avec les médias. Avec L’Ombre Du Renard, tout débute relativement normalement avec un thématique intéressante issue de l’histoire de la seconde guerre mondiale jusqu’à ce que l’on arrive en Corse où tout part en vrille. Il y a tout d’abord Beaussant, ce gendarme, certes borderline, qui exécute froidement une tueuse à l’aéroport de Bastia avant de planquer le corps dans le coffre de sa voiture, ceci devant le procureur Jemsen et sa greffière qui ne semblent pas plus perturbés que ça. On se demande même, au terme du récit, ce qu’il est advenu du corps. Puis survient cette scène complètement absurde du tournage de film virant au massacre et dont on découvre les sombres desseins qui ne font que souligner l’indigence d’un plan qui n’a rien de machiavélique et dont on se demande encore comment il a pu fonctionner, hormis si l’on peut compter sur la bêtise crasse des protagonistes, ce qui n’est pas totalement exclu. D’ailleurs il faut bien s’interroger sur la pertinence des choix du gendarme Beaussant qui a cru bon de dissimuler le trésor dans une ancienne mine d’amiante, dont tout le monde connaît les dangers, et qui est désormais atteint d’un cancer incurable. Bien moins spectaculaires que celles relevées dans Le Miroir Des Ames (Slatkine & Cie 2018), Eunoto (The BookEdition 2017) ou Horrora Borealis (The BookEdition 2016), on décèle tout de même un lot d’invraisemblances soutenues au gré d’un récit alambiqué où par ailleurs l’auteur peine à toujours développer le profil de son personnage central qui reste bien trop en retrait et dont on essaie encore de discerner les motivations qui le poussent à endosser son rôle de magistrat. Il faut dire qu’avec un récit aussi bref, Nicolas Feuz ne parvient pas à trouver l’équilibre entre digressions inutiles comme les considérations sur l’état de la presse romande ou la fiche technique d’un ancien site d’extraction d’amiante et le fil d’une intrigue décousue manquant singulièrement de tenue.





Ainsi, en bon commercial qu’il est devenu, Nicolas Feuz répond donc aux attentes d’une maison d’éditions aux concepts éditoriaux formatés dans le domaine du thriller avec pour ambition d’atteindre des objectifs de vente plus ambitieux et de plaire au plus grand nombre de lecteurs possible car l'auteur ressemble furieusement à Prosper Bouillon, hilarant personnage d’Eric Chevillard qui évoque les dérives du monde littéraire.



« Prosper Bouillon n’écrit pas pour lui. Il ne pense qu’à son lecteur, il pense à lui obsessionnellement, avec passion, à chaque nouveau livre inventer la torture nouvelle qui obligera ce rat cupide à cracher ses vingt euros. »



Prosper A L’œuvre d’Eric Chevillard. Editions Notabilia 2019.





Nicolas Feuz : L’Ombre du Renard. Slatkine & Cie 2019.



A lire en écoutant : Manteau De Gloire de Stephan Eicher. Album : Carcassone. 1993 Polydor.
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Les Bouches

J’ai lu et apprécié ce livre dès sa sortie, en 2016 je crois mais je ne l’avais pas chroniqué parce qu’à l’époque j’avais un gros problème informatique sur le blog. Je l’ai relu à l’occasion de la sortie de L’ombre du Renard pour me rappeler en détail de la première aventures d’Eric Beaussant, je me suis aperçue avec plaisir que je m’en souvenais bien en fait.



Eric est sous-officier de gendarmerie, il revient en Corse après avoir quitté l’île plus de vingt ans auparavant. Il est affecté à Bonifacio et dès son arrivée, il est confronté à un meurtre barbare. La victime a les yeux et les paupières arrachés, puis un deuxième homme subit le même sort. Sur le plan privé, la situation d’Eric n’est pas facile : Ses parents sont morts lors d’un accident de plongée en 1982 alors qu’il n’avait que sept ans, son grand-père Emile est aveugle et muet, suite aux tortures subies durant la guerre. Il a été recueilli avec Emile par son ami Enzo Mariani. Enzo et Emile sont deux héros de la résistance corse, dont Eric connaît l’histoire par coeur. Il a été élevé avec Hélène, sa petite fille par Enzo. A l’adolescence, ils sont tombés amoureux, mais Eric n’a jamais pu faire le deuil de ses parents et c’était trop lourd pour lui d’être le petit fils d’un héros, il s’est donc enfui à sa majorité.



En parallèle, on nous relate les évènements de 1943 dans le maquis corse de manière très détaillée et passionnante. Enzo et deux de ses amis, qui n’ont pas survécu à la guerre, en sont les héros. Mais l’enquête d’Eric semble le ramener à cette époque, car les causes de ces meurtres sauvages dépassent sans doute les enjeux du braconnage de corail rouge.



Comme toujours avec Nicolas Feuz, la fin est renversante, c’est sa marque de fabrique. L’histoire est très bien ficelée et convaincante, le récit de l’enquête actuelle s’enracine à merveille dans la partie historique. Le roman est vraiment très agréable à lire. Je ne m’étendrai pas sur le style, si ce n’est pour souligner les énormes progrès réalisés par l’auteur depuis et qui sont particulièrement flagrants dans L’ombre du Renard.



Les deux livres sont complémentaires mais peuvent être lus sans problème indépendamment l’un de l’autre, ce n’est pas une suite, du moins pas directement. Aucune trace de Michel Mariani, le frère d’Hélène ici, ni de leurs cousins ou de leurs activités mafieuses, même si Enzo est tout sauf un gentil grand-père, et aucun enquêteur suisse en vue non plus. Disons que le combat entre les nazis et la famille Mariani continue dans le nouveau roman.



J’ai beaucoup aimé la manière de conjuguer passé et présent, l’histoire est vraiment passionnante et le seul point faible du livre est son style, mais heureusement Nicolas Feuz a corrigé, et bien corrigé cette lacune. Ce fut un coup de coeur et ça le reste. Je trouve aussi très agréable pour les fidèles lecteurs qui suivent l’aventure depuis le début de retrouver des personnages déjà croisés ailleurs, et ceci de façon très dynamique, car le personnage d’Eric a évolué au cours de ses deux aventures. J’ai aussi beaucoup aimé le fait que les choses ne sont pas manichéennes, comme le dit Enzo il y a aussi eu des tortionnaires parmi les résistants et des soldats allemands qui n’étaient pas de nazis et n’ont rien demandé. Le bien et le mal cohabitent en chacun de nous s’expriment selon les circonstances.
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Horrora Borealis

Woh un roman vraiment très noir et saisissant, glaçant... C'est le cas de le dire !

Je ne m'attendais pas du tout à ce dénouement. Tout au long du récit, nous sommes subjugués par les nouveaux rebondissements.



Nous suivons ici le couple Sandra et Rolf Walker, la quarantaine, vivant en Suisse, avec leurs trois enfants.

Walker se retrouve malgré lui à un Festival en face de son lieu de résidence, où un drame va se produire, avec tant de morts à ses côtés.

C'est alors que celui-ci se replonge dans ses souvenirs, et surtout son dernier voyage en Laponie où tout a basculé, sa vie, sa famille, son bonheur.

La Laponie, côté Finlande, ce pays si blanc, si froid, si sauvage… c'est pourtant le pays du Père-Noël, où tous les voeux devraient se réaliser ! Mais pourtant, c'est bien en Laponie que toute cette histoire a commencé… et où tout se finira, devant ces magnifiques aurores boréales comme témoins.

Nous sommes donc transportés en plein hiver polaire, où nous allons retracés ce fameux voyage pour comprendre ce qui a bien pu se passer…

Nous zigzaguons entre le réel en Suisse et les souvenirs avec les Lapons, ce qui rend cette histoire encore plus captivante, addictive, car quand nous retournons en Suisse, nous n'avons qu'une hâte : repartir en Laponie, pour enfin savoir !



En parallèle, nous suivons aussi le Commissaire de police Marc Boileau, un négociateur en cas de prises d'otages, il rentrera donc en scène… sur scène avec Walker !

Un personnage auquel je me suis facilement attachée.



J'ai eu beaucoup d'émotions pendant ma lecture, j'ai dévoré ce livre en une journée, je ne pouvais pas m'arrêter sans connaître le fin mot de l'histoire.

Mon premier de cet auteur… je ne pense pas m'arrêter là, il a le don de nous tenir en haleine, de faire durer le suspense ! A aucun moment je me suis ennuyée.

Fan de roman noir, je ne peux que le conseiller.
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Horrora Borealis

Au début de ce livre, on se sent un peu désarçonné. Certes, on entre de plain-pied dans l’histoire, et pas qu’un peu. L’incipit ne laisse pas de doute, on est bien dans un thriller :



« La nuit sentait la mort, de cette odeur âcre du sang frais au début de sa coagulation, dans la chaleur persistante d’une splendide journée du mois de juin. »



Mais rapidement, on comprend que le nœud de l’affaire, c’est en Laponie qu’il s’est refermé sur les personnages. La Laponie, c’est la destination des vacances de la famille Walker, Rolf et Sandra et leurs trois enfants, Alia, Samuel et Quentin. Une famille qui semble unie, mais que les secrets n’épargnent pas. Sur place, ils vont rencontrer Erik Koskinen, qui dirige un élevage de huskies, et, bientôt, le commissaire Svindal et l’inspecteur Sjöberg.



Une fois que l’on est bien entré dans le livre, plus question de respirer trop fort. Il faut résister au froid – les combinaisons grand froid sont obligatoires ! -, à la tension.



Ce qui est fort, dans ce livre, c’est que rien n’est réellement étonnant, mais tout en nous emmenant de surprise en surprise. Et le rythme s’accélère sans cesse, tout au long du livre.



En plus, le personnage du policier suisse, Marc Boileau, obsédé par tous les morts dont il a eu la charge – et qui lui rendent encore visite, lui parle… -, et inquiet de l’état de santé de sa femme, est extrêmement attachant.



Évidemment, pour ne pas spoiler, il y a une série de choses qu’il ne faut pas révéler. Mais qu’il suffise de dire que, pour les amateurs de thrillers, il n’y a pas de question à se poser, il faut y aller ! Dans les trente-cinq dernières pages, plusieurs twists se succèdent, qui donnent une tension incroyable au livre.



Bref, j’ai vraiment aimé ces horreurs boréales au milieu des aurores boréales, et je vous invite à les découvrir à votre tour, si ce n’est pas encore fait !
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Le Philatéliste

Le philatéliste est un roman à côté duquel je serais passée s’il n’y avait pas eu tant de bons retours car le titre et la couverture ne m’attiraient pas. Je ne connaissais pas Nicolas Feuz, auteur pourtant très prolifique et cette rencontre impromptue est une aubaine car le roman est très réussi !



L’histoire ouvre sur une scène de torture. Sadique, l’assassin va entraîner l’enquêtrice Anna dans une course effrénée en semant des colis aux timbres improbables.



Du rythme, des rebondissements, une atmosphère anxiogène et des personnages torturés pleins de mystère. L’intrigue est bien menée, sans longueur pour un final glacial.



Le seul petit bémol, c’est l’accumulation de lieux : villes, rues…beaucoup beaucoup trop.



La maison d’édition Rosie&Wolfe n’est autre que celle de Joël Dicker. Je l’ai réalisé après la lecture mais cela aurait suffit à me convaincre de découvrir le roman, car c’est déjà un gage de qualité.
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Le Philatéliste

Un coup de cœur pour ce roman policier étonnant et complètement timbré ! J’ai adoré ! Du début à la fin.

Un récit terriblement endiablé, rythmé, qui malmène son lecteur dans des rebondissements magistraux et des descriptions à la limite du soutenable.

L’intrigue est menée d’une main de maître, avec justesse et précision. L’auteur nous emmène là où il le souhaite, nous fait visiter la Suisse romande et plus encore, avec des descriptions si parfaites que nous nous projetons totalement dans le paysage, dans l’histoire. La neige s’invite également à la fête et nous offre une ambiance encore plus sombre, à la fois immaculée et redoutable.

Une construction du texte époustouflante, entre passé et présent, des personnages extrêmement bien ficelés, à la psychologie attachante et stupéfiante, le tout porté par une plume soigneusement aiguisée et percutante.

Tout est minutieusement décrit : les personnages, l’enquête et l’intrigue. Délicieux. Un ensemble parfait.

Et quand nous pensons avoir résolu le crime, et bien non, retournement de situation et juste whaou ! Bravo. Stupéfiant. Surprise totale. Et tout s’emboîte admirablement.

La plume est impeccable, la lecture facile et complètement addictive. Mais vraiment !

J’ai aimé également retrouver vers la fin le procureur Jemsen et autres. À vous de le découvrir mais c’est génial et très prometteur pour la suite du procureur Jemsen.

En bref, gros gros coup de cœur pour ce roman noir, très noir, avec une histoire originale, une intrigue détonnante, des personnages attachants malgré eux, une plume affûtée, un rythme croissant pour un final en apothéose.

Un grand polar qui vous marquera !

Monsieur FEUZ, je suis définitivement fan : merci.

Je vous le conseille.
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Le Philatéliste

Excellent !



Attrapée dès la première page, impossible de lâcher le livre ensuite.



La construction qui nous plonge dans deux histoires et quelques flashbacks au goutte à goutte est très ingénieuse. Y a-t-il un lien entre l'enquête sur les timbres en peau humaine et le harcèlement subit par Véro ? Rien ne filtre et nous, pauvres (heureux) lecteurs, ne pouvons que nous interroger et continuer notre lecture avidement.



Pas de temps mort : les événements, indices et rebondissements s'enchaînent sans peine. Le rythme est soutenu, l'intrigue fluide, le tout cohérent et pertinent.



Les flics traînent quelques casseroles sans pour autant tomber dans le cliché borderline. Ana est attachante avec ses douleurs et ses peines portées dans ses kilos comme un fardeau. Le grand vide qu'est devenue sa vie compensé en se remplissant de malbouffe en un lent suicide.



Je me suis régalée à cette lecture, portée par son suspense implacable jusqu'à la toute fin que je n'ai absolument pas vue venir.



Un très bon roman que je vous conseille fortement.
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Les Larmes du lagon

Nicolas Feuz m'a fait passer un bon moment. L'écriture est fluide, l'énigme s'enchevêtre dans d'autres faits réels ayant marqués notre temps, on passe de la France, à la Suisse et à la Polynésie Française.

C'e sont d'ailleurs les descriptions des paysages, du climat et de l'ambiance polynésienne qui m'ont le plus attirés dans ce polar. Il réussit à nous embarquer sur l'île, à nous la faire sentir mais aussi à saisir l'envers du décor de ce paysage paradisiaque. La pauvreté, la pollution, les trafics et les croyances côtoient la politique métropolitaine, dont certaines sales affaires telles que celle du couple Turenge, des essais nucléaires, du sabotage du Rainbow Warrior de Greenpeace orchestré par nos chers hommes politiques au gouvernement à cette époque.

L'enquêtrice Tanja, son fils et sa mère sont profondément attachants.

Mais surtout et comme le dit la quatrième de couv, "Du paradis à l'enfer, il n'y a qu'un pas. Et un torrent de larmes".
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Horrora Borealis

Mon Cher Lecteur, Ma Chère Lectrice, cette histoire est noire et FA-CI-NANTE ! Nicolas Feuz est surprenant ! Tant dans son écriture, que dans sa créativité ! Allez venez, je vous raconte 😉

Alors que Walker est là à regarder le rappeur au troisième œil, par terre, au sang qui coagule, un voisin finlandais, grande gigue blonde tremblant comme une feuille, il sait qu’il va mourir…

Nous voilà au festival Festi’Neuch, une prise d’otages est en cours, des morts sont déjà là à sécher et Walker est hanté… Une petite voix pose la question lancinante « qu’est-ce qui s’est passé en Laponie ? » Flashback ! Pour les vacances de mars, la famille Walker est partie au nord, en Finlande, en Laponie plus précisément. Sandra, la femme de Rolf n’était pas très chaude pour ce voyage dans le grand nord, dans le grand froid.

En parallèle, Marc Boileau, à l’aube de sa retraite est en proie à la douleur et à l’inquiétude ! Sa femme est en salle d’opération, le crabe, cette sale bête n’a pas pu attendre tapis dans l’ombre encore un peu, non ! Il revit sa carrière à travers les fantômes des différents cadavres qu’il a découverts. Mais il ne pourra pas fuir longtemps et attendre sagement dans la salle d’attente que sa femme sorte de cette foutue salle d’opération ! C’est le meilleur négociateur de la région ! « Que s’est-il passé en Laponie ? » Flashback !



Nous allons découvrir de manière subtile, efficace et rondement menée, ce qui s’est passé en Laponie ! Au pays du père Noël, les rennes ne sont pas rois et le père noël en perd de sa superbe ! Une gentille famille Neuchâteloise composée de Sandra, Rolf (les parents), Samuel, Alia et Quentin (les enfants), partis un jour en vacances en Laponie et depuis, c’est le brouillard le plus complet ! On se prend au jeu du suspense, que ce soit en Laponie ou en Suisse ! On tente de débusquer le moindre indice ! On évolue avec les personnages, on est mené par le bout du nez comme des bleus !



Un thriller d’une qualité surprenante ! Un froid glacial entoure ce livre et c’est stupéfiant !

Je me suis faite avoir du début à la fin ! C’est addictif, haletant, du suspense vraiment bien dosé, des rebondissements que l’on ne voit pas venir ! Des personnages d’une fluidité incroyable !

C’est un super cocktail, détonnant et glacial pour décompresser et se projeter ailleurs ! Plus fraîchement 😊 et passer un bon moment, scotché dans un bouquin ! Nicolas Feuz arrive à nous embarquer dans des chemins de traverse, dans des flous pas nets et dans des décors assez bien fichus ! Je ne saurai vous en dire plus de peur de vous en dévoiler de trop !



Alors, que s’est-il passé en Laponie d’après vous ?



Mon Cher Lecteur, Ma Chère Lectrice, je vous conseille « Horrora Boréalis » de Nicolas Feuz ! Un thriller surprenant, fascinant, addictif et bernant ! Vous allez vous faire avoir les Loulous, je vous le dis 😉 C’est frais voire glacial et ça passe tout seul ! Alors, que s’est-il passé en Laponie ?
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Le miroir des âmes

Le résumé me promettait une intrigue explosive (sans jeu de mot) et un tueur particulièrement inventif sur le deuxième paragraphe et j’allais faire la rencontre de la mafia albanaise, qui m’avait déjà interpellée dans d’autres casse-croûtes. La couverture mystérieuse me faisait envie, je ne connaissais pas encore la plume de Nicolas Feuz, que de raisons d’acheter Le miroir des âmes !



Comme promis, le premier chapitre vous embarque et vous avertit d’entrée : mieux vaut circuler avec un sac pour y rendre votre bile, car voyez-vous, les scènes d’hémoglobine sont… nombreuses. Et ont le sens du détail ! Voilà des premières pages qui annonçaient la couleur : Le Vénitien, un tueur expérimenté dans son « art », exécute ses victimes d’une manière à vous en faire pâlir de dégoût.



L’écriture est simple et efficace, dans le sens où les phrases courtes s’enchaînent pour donner un rythme qui se veut haché, tranchant comme le verre, le tout sur la forme de chapitres désespérément courts eux aussi, découpés selon plusieurs points de vue. La supercherie fonctionnera sur une bonne moitié du roman : la dynamique et la tension ne manquent pas. Grâce à cette écriture acérée, les frictions entre la police et la Justice nous sont bien expliquées, l’occasion pour nous d’approfondir un sujet que l’on connaît peu et qui fait pourtant partie de notre système. On comprend un peu mieux pourquoi notre Justice traîne tant, avec de telles tensions permanentes. Bonne immersion aussi dans la prostitution, où l’on regrette sévèrement d’avoir mis les pieds quand des scènes glaçantes apparaissent sauvagement.



Jusqu’à… la désillusion. Qu’il s’agisse de la police, du juge et de son assistante ou des magouilles de la politique, il n’y a aucune sympathie ou empathie pour les personnages, aucune ! Ni même pour Alba, ou Flavie. Ces deux-là, vraiment, ce qui les concerne est gros comme une maison, inintéressant au possible. S’il y avait eu des étincelles, quelque chose… mais même là, rien. L’intrigue ? Je cherche durant toute la lecture où l’auteur veut en venir, pour me retrouver face à un dernier bout de roman qui ressemble à une farce, malheureusement.



J’ai adoré, ADORÉ, cette lecture jusqu’aux trois-quarts du roman, malgré le manque de sympathie pour la joyeuse troupe d’imbéciles rencontrée. Et le dernier quart a fini par me faire rouler des yeux et me demander pourquoi, POURQUOI DONC, cette intrigue avait pris une direction aussi peu crédible, aussi risible ? Toutes les révélations arrivent comme un cheveu sur la soupe et démolissent des scènes entières écrites dans l’intention de tromper le lecteur. Et l’identité du Vénitien, peut-on seulement en parler ?



Non, vraiment, non. Je suis réellement dégoûtée parce que le roman me plaisait, et la fin a tout gâché. Pourtant, l’auteur a une écriture qui mérite le coup d’œil, ses personnages ont du potentiel certainement, mais ce dernier quart ridicule, non. Une fin pas convaincante pour un sou et qui gâche mon ressenti général sur Le miroir des âmes. Moi qui croyais atteindre un presque coup de cœur, voilà que je tombe sur un coup de poignard aiguisé.



J’ai encore Horrora borealis dans ma Pile À Lire, je compte bien le sortir et le lire malgré cette première rencontre un peu désastreuse avec Nicolas Feuz. Je veux lui redonner une chance, ça serait dommage de nous quitter comme ça. En dépit de cette chronique qui est bien négative, je vous invite à vous faire votre propre avis : ce qui ne plaît pas aux uns trouvera forcément son bonheur chez d’autres.
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Horrora Borealis

Thriller noir comme les nuit en Laponie quand il n'y a pas d' aurores boréales;

Sombre, inquiétant mais original.

Histoire de famille, bien sous tout rapport en apparence , au centre de l'intrigue et de Neuchâtel et qui va dégénérer au fin des pages.

La prise d'otage m'a grandement mis mal à l'aise car rappelle des moments douloureux avec le parallèle du Bataclan d'ailleurs l'auteur y fait référence en fin de livre aussi.
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Emorata : Pour quelques grammes de chair

Dernièrement, j'ai fait la connaissance de Feuz... pas pour vrai, là... juste par ses bouquins... et j'ai aimé la rencontre. Un homme direct, sans détour... un homme qui va droit au but dans ses propos, dans son écriture. J'aime ça, beaucoup même. Ce livre-ci ne fait pas exception... C'est du en pleine gueule... Premier préquel de la série qui met en scène son personne de la Trilogie Massaï, nous apprenons donc le fondement de ce que deviendra Micheal Donner. Un autre livre de Feuz plein de rebondissements et d'actions... mais avec le côté sombre en plus. Des personnages un peu caricaturaux quelques fois... mais Donner rattrape tout. Et encore un beau voyage en Suisse...
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Ilayok : Le berceau de la folie

Le second volet de la ”Trilogie massaï” emmène l’inspecteur neuchâtelois Michaël Donner en ex-Yougoslavie, sur les traces de criminels de guerre. Un thriller violent, outrancier et par moments peu crédible mais qui résout toutes ces perplexités dans les surprenantes et brillantes dernières pages.
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Horrora Borealis

Un auteur suisse qui nous emmène affronter l'air glacial du cercle polaire en Laponie avec un thriller fort bien ficelé.

Je recommande vivement !
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Horrora Borealis

Pour les habitués des romans noirs, ne comptez pas être surpris par le dénouement final. Tous les indices permettant la conclusion de ce roman sont présents avant même d’avoir commencé le deuxième chapitre. Le titre ! L’utilisation du nom de famille du personnage référence ! Le rêve de la mère de famille ! Tout y est !!! Une minute de réflexion et l’on comprend rapidement que « Walker » n’est autre que le survivant du rêve « prémonitoire » qui a vécu un véritable traumatisme (d’où le titre).



Et pourtant, l’auteur est parvenu à me faire douter quant à mes certitudes du départ. A travers de fréquents voyages dans le temps entre deux réalités, Nicolas Feuz nous entraine dans un univers très particulier, atypique et dans lequel nous aimerions tant visiter. Malheureusement, ce qui est le cas pour tous les aspects de ce roman, nous sommes confrontés à des descriptions inachevées, incomplètes où l’auteur nous donne l’impression que le cadre de son histoire n’a aucune importance.



L’histoire est relativement fade, sans réelle intention de tenir le lecteur en haleine. Les chapitres se lisent rapidement et pourtant, on ne parvient pas à saisir le rythme du temps, tant l’intrigue avance à reculons. Beaucoup trop d’éléments viennent perturber la lecture et n’ont aucun intérêt tant pour l’intrigue que pour le lecteur.



Trop de détails sont laissés à l’appréciation du lecteur qui ne parvient pas à totalement plonger dans l’histoire. La Laponie est très sommairement décrite, et souvent de manière erronée. L’ambiance laponne est tellement mal représentée ! L’auteur y a-t-il seulement déjà mis les pieds ? Les personnages y vivent des expériences improbables et avec un énorme manque de réalisme. Avez-vous déjà essayé de rester nu dans la neige, par – 27 degrés, pendant plus de 2 heures sans la moindre conséquence ? Pensez-vous que deux heures après une amputation de deux doigts, l’on puisse sortir de l’hôpital selon les conseils des médecins ?



Ce roman met en scène des personnages auxquels ils nous est impossible de nous identifier. Les lecteurs ne parviendront pas forcément à saisir l’intérêt de l’intrigue en elle-même ni même la volonté de Nicolas Feuz de proposer un tel monstre humain. Quel intérêt d’utiliser des mots tels que « salope, pute, chienne » pour désigner une femme qui a commis une erreur très fréquente dans notre société ? Cela veut-il dire que toutes les femmes et hommes qui font cette erreur doivent être maltraités et considérés comme des bêtes à égorger ? Quel message a voulu faire passer Nicolas Feuz ?
Lien : https://leparfumdesmots.blog..
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Le Philatéliste

Le philatéliste de Nicolas Feuz est un très bon thriller avec une intrigue sympa.

Un colis est retrouvé avec des morceaux humains, et d'autres avec des timbres spéciaux fait à partir de peau humaine, à Genève mais également en France proche de la frontière Suisse.

L'enquête va être complexe et la fin vraiment surprenante. Le livre alterne avec des chapitres au présents mais également d'autres qui se passent en 1984 mais il va falloir attendre la fin pour tout comprendre.

J'ai lu beaucoup de romans de cet auteur et celui ci est encore une fois une belle réussite.



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Heresix

Nous sommes plongés dans le pays cathare à l’époque moyenâgeuse où les guerres entre les catholiques et les hérétiques font rage…



Mais de nos jours, des meurtres et faits étranges surgissent sous nos yeux.

Maeva, 3 ans, disparaît

Alexia, 18 ans est violée dans un train

Une procession de 6 hommes entrent dans une église au cours d’une cérémonie, ils sont énucléés

Solange, Amélie et Dominique, nos enquêteurs, vont se serrer les coudes pour faire la lumière sur ces sombres histoires.



Je découvre l’écriture de Nicolas Feuz avec ce livre.

En matière de crime odieux, sur fond de proxenetisme, de violences faites aux femmes, de vengeance… on est servi…

Les crimes et la barbarie traversent les siècles pour faire de ce roman un polar glauque, effrayant sur un rythme effréné…

J’ai adoré me sentir bousculée dans ce que l’homme a de plus malsain et de plus cruel



Ce livre est court, je l’ai parcouru en audio (4h40) mais l’intensité est acerbée par un narrateur qui a su placer sa voix à la perfection sur cette histoire.



J’ai vraiment adoré ce polar sanglant énigmatique voire mystique c’est un livre qui a du punch…
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Le Philatéliste

Livre additif dès la première phrase ! Dès le prologue on sent que c'est un livre qui va être difficile à lâcher.

Une très bonne enquête et un très bon polar ! Tout y est, des personnages attachants mais plein de défaut, un bon twist à la fin et une enquête qui nous balade à travers la Suisse et la France.

N'hésitez pas un instant !
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Heresix

Procureur et auteur de romans noirs, la bio de Nicolas Feuz donnait envie de découvrir ses ouvrages  ... 



Un de mes challenges de lectures me demandait un titre en un seul mot ... et voilà : je me suis plongée dans Heresix, un jour en fin d'après midi et .... 



Pour la première fois depuis bien longtemps, je n'ai pas pu m'endormir avant d'avoir terminé sa lecture - enfin j'ai essayée - mais je me suis relevée et e l'ai dévoré jusqu'à deux heures du matin ! 



Dans un récit qui mêle réminiscences de la croisade des Albigeois et la période actuelle (avec quelques incursions en fin du xxème siècle), des hommes sont retrouvés après avoir subi les mêmes châtiments que ceux subis par cathares ou croisés :  brûlures, écrasements, ... 



La gendarmerie de Béziers et l'antenne de police locales cherchent en vain qui décime les caïds locaux ...



Une enquête qui fera appel  à une spécialiste de l'histoire médiévale, un duo de gendarmes efficaces couplé à un inspecteur venu d'ailleurs ... 



Bref, un roman passionnant, mené à un rythme trépidant par un auteur qui sait de quoi il parle ! 



Je découvre donc cet auteur ... et je vais m'empresser de rechercher ses autres productions ! 



A suivre, donc ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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