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Critiques de Olivier Barde-Cabuçon (447)
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Messe noire

Hiver 1759, une jeune fille est retrouvée morte, allongée nue sur une tombe, une hostie noire sur le corps. Le gardien du cimetière semble lui être mort... de peur. Pas de doute, une messe noire, où les participants invoquent le diable pour réaliser leurs envoûtements a eu lieu au milieu de ces tombes. Évidemment Sartine, le lieutenant de police, dépêche Volnay, le commissaire aux morts étranges, et son assistant, le moine, chargé d’examiner scientifiquement les cadavres. Mais ce genre de pratique sataniste étant répandu dans la haute-noblesse de l’époque (on est quelques décennies après l’affaire de la marquise de Brinvilliers et de l’empoisonneuse La Voisin, impliquant quelques uns des plus grands noms du Royaume), Sartine met dans les pattes des deux enquêteurs Hélène, une jeune femme déterminée, qui ne laisse pas indifférent le moine, en dépit de leur différence d’âge. Volnay observe tout cela avec un mélange de jalousie et de méfiance viscérale face aux manigances de Sartine. Plus l’enquête avance, plus les liens avec le monde des forces obscures s’impose. Une situation qui convient parfaitement au Procureur nommé par le Roi, zélé partisan du parti dévot, rêvant de raviver les feux de l’Inquisition.



Ce deuxième tome de la série du commissaire aux morts étranges laisse la même impression que le premier. Par moments, l’intrigue fascine par son mélange d’érudition et de jeux sur la modernité, telle qu’elle s’impose dans le XVIII éme siècle. Les personnages sont complexes et difficiles à appréhender. Le passé du moine laisse place à beaucoup d’incertitudes. Puis, pendant de longues parties, l’auteur envoie ses enquêteurs suivre des fausses pistes constituées de bric et de broc. L’auteur projette une vision assez sombre du règne de Louis XV, d’où peu de personnages sortent grandis. Le récit s’enlise. Avant de repartir, autant à coups d’épée que de déductions.
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Casanova et la femme sans visage

Ce roman policier historique est le premier d'une série mettant en scène du temps de Louis XV le jeune chevalier de Volnay, propulsé « commissaire aux morts étranges » au Châtelet pour avoir sauvé la vie du roi, et son assistant, ce religieux dont nul ne dit le nom, jadis condamné par l'Église, qui procède dans son laboratoire à toutes sortes d'expériences, dont celles sur des cadavres pour en découvrir les causes de la mort.

Volnay prend en charge l'enquête liée au meurtre d'une jeune femme, manifestement de bonne origine, découverte dans une rue parisienne le visage totalement découpé. Son habillement et son apparence laissent à penser qu'il ne s'agit pas là d'une de ces courtisanes qui courent le client. Le premier à l'avoir découverte n'est pas un inconnu, mais un noble vénitien, largement précédé par sa réputation de joueur, escroc, et coureur de femmes : Casanova, qui pour fuir s‘est renommé chevalier de Seingalt. Autant dire que pour le strict Volnay, épris de justice, ce bellâtre qui croit manipuler son monde, est horripilant… et suspect…

Après avoir récupéré sur le cadavre une lettre portant le sceau du roi, Volnay oriente ses investigations vers la cour. La présence autour de son enquête des forces qui s'opposent dans l'entourage du roi lui confirme qu'il se rapproche de la vérité. Tour à tour surgissent une délicieuse signorina, Chiara d'Ancilla, riche héritière, proche de la marquise de Pompadour, des sicaires agissant pour le parti dévot, qui souhaite la chute de la favorite, quelques exaltés issus d'une mystérieuse Confrérie, et le fameux comte de Saint-Germain, savant et alchimiste si proche des puissants… Beaucoup de monde s'intéresse à cette jeune morte, ou plutôt au courrier qu'elle détenait.



Olivier Barde-Cabuçon fait preuve d'une imagination trépidante, alliée à une grande maîtrise de la période. Son personnage s'inscrit dans la lignée des romans historiques. Un soupçon du Nicolas le Floch, lui aussi commissaire au Châtelet à cette période ; Sartine se montre d'ailleurs bien plus déplaisant ici que chez Jean-François Parot. Une (grosse) louche du Joseph Balzamo d'Alexandre Dumas, ésotérisme et alchimie compris.

Volnay est un jeune homme idéaliste, au cœur d'artichaut, n'osant avouer son penchant pour la sémillante Chiara, modèle d'éducation au temps de la science débutante. Tout le contraire d'un Casanova à la vie trépidante, multipliant les conquêtes, manipulateur et charmeur, et qui inévitablement veut lui aussi conquérir la belle italienne.

Le récit avance assez lentement, porté par un beau style. L'enquête policière se dilue dans un récit plus porté vers le contexte historique que vers la résolution d'un crime. Quelques longueurs viennent d'ailleurs par moments inquiéter le lecteur. Olivier Barde-Cabuçon contrôle t-il toujours son intrigue ? Quelques pages plus loin le rythme reprend cependant, les épées sortent de leurs fourreaux, les bon mots fusent. Barde-Cabuçon réussit par ce roman à imposer son personnage et son entourage à une époque où les philosophes font le creuset de la Révolution.
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Entretien avec le diable

Dès que j’ai reçu cet ouvrage, j’ai tout de suite été intrigué par la couverture. Ce fond noir avec ce regard aux pupilles blanches m’a hypnotisé. Sans connaître cet auteur et sans lire le dos du livre, je me suis lancé dans l’aventure en faisant confiance à ma première impression visuelle.



Dès le début, Olivier Barde-Cabuçon nous transporte dans son univers. Grâce à une écriture adaptée à l’époque du récit, soit le XVIIIème siècle, il nous entraîne dans un petit village retiré de Savoie. Débarqués d’un long périple et très vite engagés dans une enquête, les protagonistes vont découvrir sur place un éventail de personnalités. Ils vont échanger avec toutes les catégories sociales présentes que ce soient des religieux, des médecins, des notables, des artisans, des sorciers…ces nombreux dialogues permettant au lecteur d’appréhender l’ensemble de la communauté. Je ne suis pourtant pas inconditionnel de cette période de l’Histoire, mais l’auteur a su me transporter dans le temps et j’ai apprécié me sentir intégré à la vie de ces habitants.



Mais la véritable force de ce roman se trouve dans ses deux personnages principaux, le chevalier de Volnay et son moine de père. Ils semblent venir d’une autre dimension tant ils font tâches dans le décor. Leurs caractères et leurs comportements sont empreints d’un grand pragmatisme, qui tranche avec ce monde gouverné par les coutumes et les croyances ancestrales. Ils analysent chaque événement aux apparences surnaturelles pour en trouver une justification parfaitement vraisemblable. Ils apparaissent comme les seules personnes sensées et peuvent tourner à la dérision un grand nombre de situations. J’ai donc beaucoup aimé ces deux énergumènes qui sont charismatiques et vraiment très drôles.



Cette aventure fut une vraie belle découverte. J’ai adoré le style et l’atmosphère ensorcelante d’Olivier Barde-Cabuçon, ainsi que son couple d’aventuriers/enquêteurs. Je regrette seulement de ne pas avoir lu avant les précédents épisodes car j’ai eu l’impression de passer à côté de certains liens et de certaines allusions avec le passé. Mais cette anomalie sera vite réparée parce que j’ai bien l’intention de m’attaquer à tous les autres volumes, ce dernier m’ayant tellement plu !
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Hollywood s'en va en guerre

Preuve qu'Hollywood et le cinéma peuvent interférer politiquement et planétairement.



D'emblée quelques succulentes phrases des grands hommes, soit celle d'Humphrey Bogart :

« Je n'aurais jamais dû passer du Scotch au Martini »

Ou celle de Roosevelt en juin 1941 :

« Depuis longtemps, notre pays vit replié sur ses frontières. L'Europe n'existe plus, la France est un souvenir éternel. Combien de temps l'Angleterre va-t-elle encore résister ?… ».

Et d'emblée aussi, on se dit qu'on pourrait tout aussi bien être en 2022/23.

Dès les premières pages on entre dans ce jeu de positionnement des uns et des autres quant à des prises de positions capitales dans une entrée en guerre ou pas. L'auteur nous immerge dans l'ambiance de l'époque par la présentation des patrons des grands studios de cinéma, par ce monde de la production qui gravite collé serré avec toute cette gigantesque industrie.



Olivier Barde-Cabuçon a cette écriture que j'apprécie pour un polar, celle des phrases courtes, justes mais pas « primaires » non plus. Il publie depuis une bonne dizaine d'années. Pour ma part je viens seulement de découvrir ce lyonnais passionné de littérature, de théâtre et d'histoire. Je ne me rappelle pas non plus de cette série se déroulant sous le règne de Louis XV et pour laquelle il a été primé.

Son écriture est agréable, il traite parfaitement son sujet, le met dans le contexte de l'époque en nous rappelant l'Histoire de l'Amérique du moment, à savoir été/automne 1941.

On avance facilement même si on n'est pas férue de cinéma noir et blanc, même si on ne se rappelle plus précisément de qui est la plus grosse industrie, de qui se fait le plus d'argent ou de qui tire le plus les ficelles. L'auteur replace ingénieusement les faits réels aux côtés de l'enquête.

Nous apprenons plein de détails de fonctionnement de cette machine à propagande qu'est le cinéma : comment sont embauchés les acteurs à cette époque, comment on se les prête ou partage, comment tout cela interagit sur l'histoire. On croise l'esclavagismes du Sud, l'histoire des autochtones parqués dans les réserves, le post krach de 1929, tous ceux qui ont migré vers les States à ce moment-là, le pétrole qui coule à flots, les manigances de ce cher Roosevelt, le mouvement antisémite América First et ainsi de suite.

Les personnages sont certes des classiques du genre mais bien traités tels que la star Lala victime d'un chantage ou le détective Vicky Mallone porté sur les femmes et les cocktails.



Très bon moment de divertissement.
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Le Carnaval des vampires

Un roman qui me promettait beaucoup d’évasion : une ville emblématique, une ambiance étrange…

Au final j’ai surtout éprouvé beaucoup d’ennui.

La faute à la narration qui, si la plume est fluide avec un soupçon d’humour, est surtout très centrée sur la connivence qui existe entre les deux personnages principaux et leurs aventures passées, relatées dans les six romans précédents et dont j'ignorais l'existence avant cette lecture.

Pas facile donc de prendre le train en route et de faire connaissance avec le Chevalier de Volnay, commissaire aux morts étranges et son père, un moine défroqué.

L’auteur nous embarque fin du 18ème siècle dans une Venise en émoi avec la préparation d’un célèbre carnaval alors que des meurtres étranges surgissent à tout-va. Le mot vampire circule sur toutes les lèvres, mettant en péril le carnaval et la présence de riches touristes européens.

J’ai aimé les dialogues entre les 2 personnages principaux, leur gouaille et leur humour mais beaucoup moins certaines situations dont ils se sortaient facilement. L’auteur aime les pirouettes.

Cette lecture ne m’a vraiment envie de découvrir plus en amont le couple Chevalier – Moine et je ne retenterai pas l’aventure.

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Casanova et la femme sans visage

Bon roman historique utilisant une intrigue policière et amoureuse avec une écriture très agréable et de qualité. En plein siècle de Louis XV l'histoire met en scène un “commissaire aux morts étranges” titre bien original qui colle bien avec le style du roman. Ce commissaire fréquente des personnalités de l'époque telles Casanova, la Pompadour, le comte de Saint-Germain, le lieutenant-criminel Sartine et nous allons tout au long de ce roman admirer les magnifiques costumes décrits avec précision, traverser les rues de Paris. Ce roman nous permet d'excellente façon de se familiariser avec le XVIII e siècle en utilisant une enquête sur des crimes et de mystérieuses lettres pouvant impliquer le roi.
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Casanova et la femme sans visage

Cela faisait un petit moment que je lorgnais les "enquêtes du commissaire aux morts étranges", et j'ai fini par craquer. J'ai donc lu avec un grand plaisir ce "Casanova et la femme sans visage", a priori le premier volume des enquêtes du Chevalier Volnay, préposé aux morts bizarres sous Louis XV et la Marquise de Pompadour. Une femme est retrouvée morte, avec le visage dépecé. S'en suit une enquête qui va remonter jusqu'à l'entourage très proche du Roi.



Affaire sensible. Très sensible. Racontée avec sensibilité. Quelques personnages italiens plus ou moins recommandables, dont Casanova.



Bien écrit, c'est un grand plaisir. Je ne vais pas manquer de me plonger dans les épisodes suivants pour voir si cela gagne en qualité ou pas. Je suis tenté.



Une très bonne découverte.
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Le moine et le singe-roi

Le moine et le singe-roi est le 6ème opus de la série des enquêtes du commissaire aux morts étranges. De retour sur le sol français Le chevalier de Volnay et le Moine ont fait une halte en Savoie dans une vallée pour le moins étrange. On les pensait revenus pour de bon à Paris sur leur terrain de jeu préféré, mais leur retour dans la capitale a été de courte durée. Sartine les envoie à Versailles où un meurtre affreux et sanglant a été commis.

Au cours de cette enquête les femmes sont à l’honneur et pour l’époque le moins que l’on puisse dire c’est qu’il s’agit là de femmes de caractère! Luttes de pouvoir, d’influence, domination (dans tous les sens du terme d’ailleurs), intrigues et manipulations sont au premier plan, et ces dames ne sont pas en reste. Versailles, le Roi, sa cour, les courtisans, la Pompadour, que du beau monde, mais surtout un monde à part où l’étiquette et les apparences règnent, un seul faux pas et c’est le drame. Je me réjouissais donc de savoir combien de temps le Moine allait réussir à mettre son humour incisif en sourdine et Volnay son esprit indépendant avant que cela ne dérape. Pourtant je dois avouer que je suis un peu déçue.

D’un côté, Olivier Barde Cabuçon a une plume très agréable. Il utilise le vocabulaire de l’époque par petites touches, ce qui nous met dans l’ambiance sans que le style ne devienne ampoulé. Le lecteur fait un saut dans le temps et se retrouve en immersion au temps de Louis XV sans pour autant avoir besoin d’un master en histoire pour tout comprendre. Cette balade dans les jardins de Versailles accompagnée de détails sur le quotidien de la cour, ses mœurs et ses règles fut vraiment très plaisante, dépaysante et même instructive.

D’un autre côté tous ces chassés croisés amoureux m’ont un peu agacé, ils ont pris trop de place dans le récit et ont induit des longueurs qui cassent le rythme de la lecture. J’ai eu l’impression que l’enquête tournait en rond, qu’elle était reléguée au second plan au profit des états d’âme du Moine notamment. Il faudrait voir à ne pas le rendre mièvre ce Moine! Ce serait quand même dommage j’aime beaucoup son côté déjanté et hérétique, le côté fleur bleu, bof... Et puis le personnage d’Hélène m’a laissée sceptique, je ne l’ai pas reconnu. Elle a nettement moins de charisme que dans Messe Noire, son physique est mis en avant mais pas le reste, dommage.

Et puis ma grosse déception tient au dénouement de l’enquête. Non là vraiment je ne suis pas d’accord c’est beaucoup trop tiré par les cheveux. Je proteste il y avait plein de dénouements possible, j’en avais imaginé plusieurs mais ça... quel flop! Le soufflé est retombé d’un coup. Quel dommage...

Malgré tout, ce livre reste un bon moment de lecture mais l’auteur a fait tellement mieux que je ne peux m'empêcher de bougonner une fois la dernière page tournée.
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Casanova et la femme sans visage

Quand on parle de romans policiers au temps des Lumières, tout le monde pense aux enquêtes de Nicolas le Floch ; of course. Certes, ce personnage est la référence dans le sous-genre du polar historique et Jean-François Parot, sans conteste d’une érudition fascinante sur ce Paris du XVIIIe siècle, pris entre aspirations philosophiques (cantonnées à un cercle restreint n’exagérons rien) et respect de l’absolutisme de droit divin (en majorité). Mais chers lecteurs, sachez que sieur Parot n’est pas le seul sur le marché et qu’un petit nouveau est en train de lui voler la vedette, je cite : Olivier Barde-Cabuçon et son commissaire aux morts étranges, Volnay.



Déjà, commissaire aux morts étranges, perso j’adhère au concept. Electron libre, concurrent non avoué de Sartine, lieutenant criminel du Châtelet, Volnay a acquis le privilège de gérer les enquêtes les plus sordides et hors du commun grâce au roi Louis XV qu’il a sauvé d’une mort certaine lors du fameux attentat de Damiens. Le truc de Volnay s’apparente presque aux expert Las Vegas, à savoir la recherche minutieuse d’indices et faire parler les morts par l’intermédiaire de l’autopsie (triturer des corps dans un pays catholique au XVIIIe siècle est encore considéré comme de la sorcellerie d'où le côté super original de notre enquêteur). Austère, peu amène, rigoureux, limite ascète (son seul compagnon est une pie), Volnay n’aime pas trop le pouvoir royal, ce qui se révèle un brin embêtant vu qu’il en dépend directement. Un antisocial qui dénote et dérange, bon point !



Le 1e volet des enquêtes de monsieur Volnay porte sur la mort étrange d’une courtisane/fille de joie à qui on n’a ni plus ni moins que dépecé le visage (et bon appétit bien sûr !). Les pérégrinations de notre commissaire l’amèneront à côtoyer Casanova, libertin vieillissant mais encore vaillant, la Pompadour qui intrigue pour rester au sommet, la franc-maçonnerie, les grenouilles de bénitier réfractaires aux Lumières et quelques mystérieux personnages. Aidé d’un moine défroqué au passé douteux et sulfureux, Volnay devra résoudre une enquête tout en jouant habilement avec les faux-semblants et les ronds de jambe propres au monde de Versailles.



J’ai été happée par la restitution fidèle (j’ose l’espérer) de ce Paris des Lumières bien plus obscur qu’on ne le croit, de ce siècle d’idées nouvelles centrées sur la science et la place de l’homme en tant qu’être libre et pensant. Et cerise sur le cheesecake, outre l’intrigue, intéressante (cela reste un roman policier, il faut quand même maintenir le suspense), nous apprenons pas mal de choses sur cette époque. En ce qui me concerne, j’aime ressortir plus cultivée de mes lectures (histoire de briller lors des repas du midi avec les collègues ;)). 1e tome mais croyez-moi pas le dernier ! Allez hop, le 2e tome est déjà sur ma liste !
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Casanova et la femme sans visage

J'ai toujours aimé les romans historiques, et ayant reçu ce livre à l'occasion d'une offre spéciale de Babel Noir, j'avoue que ce dernier attisait ma curiosité depuis un petit moment.

Déjà la couverture, très réussie selon moi, ainsi que le titre : Casanova et la femme sans visage, Une enquête du commissaire aux morts étranges....Intrigant n'est ce pas ? Je connaissais déjà Nicholas Le Floch, aussi j'étais assez curieuse de découvrir un nouveau héros de cette période de l'histoire...

Donc voila, je me suis lancée et j'en ressors avec une impression plus que favorable : les descriptions du Paris du 18eme siècle sont très réussies et il faut dire que l'histoire est fort bien racontée.

Meme si le chevalier de Volnay, commissaire aux morts étranges, n'attire pas forcément trop la sympathie au premier abord ( un peu distant le garçon il faut le dire ), on ne peut s’empêcher d’apprécier son compagnon, le fantasque moine qui semble avoir un passé des plus ...hmmm....intéressants. Je n'ai d'ailleurs pas pu m’empêcher de me le représenter sous les traits de Guillaume de Baskerville, alias Sean Connery.....

Je ne dévoilerais rien de l'intrigue, et je ne rajouterais qu'une chose : l'auteur a réussi à mêler des personnages qui font bien partie de l'histoire avec un grand H avec d'autres de fictions. Casanova, le comte de saint-Germain et la marquise de Pompadour pour ne citer qu'eux.

J'avoue d'ailleurs avoir été intriguée par Saint-Germain et ce livre m'a donné envie de mener ma petite enquête sur le net sur une personnalité, ma foi, fort curieuse....



3.5/5 en réalité



Challenge ABC 2015/2016

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Messe noire

Première phrase de la quatrième de couverture « Une nuit de décembre 1759, le corps sans vie d’une jeune fille est retrouvé sur la tombe glaciale d’un cimetière parisien. »

Messe noire se révèle être la seconde enquête du commissaire aux morts étranges, le chevalier Volnay, dont le supérieur n’est autre que le Lieutenant général de police du Roi Louis XV, lequel est rapporteur auprès de Sa Majesté.

Volnay, Sartine, ces noms me sont familiers, ils sont les « vedettes » d’une série télévisée que j’apprécie ! Je commence la lecture et … j’adore. Les personnages autour de l’assistant du commissaire aux morts suspectes diffèrent, l’histoire aussi, il semble évident que les scénari, je suppose, écrit par l’auteur, Olivier Barde-Cabuçon, l’ont été pour le petit écran. Tout comme j’ai suivi la série télévisée, je suivrai ses romans.

À quand la troisième enquête, Monsieur Olivier Barde-Cabuçon ?
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Hollywood s'en va en guerre

1941. Alors que le conflit fait rage en Europe, le mouvement isolationniste American First soutenu par Charles Lindbergh, encourage les pacifistes, les petits fascistes en herbe et les antisémites à s'opposer à l'entrée en guerre des Etats-Unis. Pour préparer l'opinion publique à cette échéance souhaitée par le président Roosevelt, les autorités incite Hollywood à tourner un film antinazi avec la participation de la star Lala. Hélas, la jeune vedette est victime d'un chantage politiquement contre-productif. Engagée pour protéger l'actrice, la détective privée Vicky Mallone devra affronter les pires forces réactionnaires du pays et faire preuve de pugnacité. Elle trouvera du soutien auprès d'un vieil agent du FBI et de l'excentrique poivrot Errol Flynn.

Ce bon vieux polar à l'ancienne propose une passionnante immersion dans le milieu Hollywoodien des années quarante doublée d'une évocation intéressante de l'affrontement entre une extrême droite (soutenue par une église ultra-puritaine – du moins en apparence) et les forces démocratiques d'une société en pleine évolution. le personnage de Vicky Mallone est d'ailleurs emblématique de cette mutation sociétale : homosexuelle affirmée, elle boit, s'affiche dans les bars, tient tête aux hommes, fait preuve d'une impertinence réjouissante et d'un humour décapant. Truffé de détails sur les acteurs et actrices d'Hollywood, ce roman noir se déroule sur un rythme effréné, bien soutenu par des dialogues à l'emporte-pièce et des répliques qui cognent sec.

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Messe noire

Une enquête policière de détection dans une ambiance satanique. On retrouve dans ce 2e volet des enquêtes de Volnay, le commissaire aux morts étranges, le lieutenant général de la police Sartine et le moine qui collabore dans les enquêtes. La vie privée des personnages est un peu plus dévoilée, en particulier le moine qui n'est autre que le père de Volnay. L'intrigue pour découvrir une adolescente considérée morte amène des rebondissements inattendus apportant suspense et action. Un autre grand intérêt pour ce roman est la description détaillée de la vie de cour à Versailles et pour les quidams ordinaires, leurs vies dans Paris. En fait, on a en surimpression un livre d'histoire très documenté sur le milieu du XVIIIe siècle et un roman policier, l'ensemble écrit plaisamment. Au fil des lignes on se laisse promener dans Paris en faisant des découvertes de toutes sortes: la mode avec des descriptions détaillées des habits, les menus chez soi et à la taverne, la vie de tous les jours dans un Paris cloaque.

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Petits meurtres au Caire

Depuis que je suis tombé par hasard et par chance sur le 5ème opus, je ne loupe aucun des nouveaux épisodes de la série d’Olivier Barde-Cabuçon.



Après leur périple qui les a menés en Savoie, à Versailles puis à Venise, les deux héros se retrouvent en Egypte pour leur 8ème enquête. On reprend donc contact avec le duo fascinant Volnay et le moine et c’est encore un plaisir. Le premier est toujours aussi probe et charmant, le second cabotin et charmeur. De chapitre en chapitre, on les suit alternativement dans leurs investigations. Le charisme des deux enquêteurs fait une nouvelle fois merveille et pimente toutes les scènes. Chacun à leur manière, ils récoltent des indices afin de démêler les mystères du crime. L’affaire se dévoile donc au fil des scènes d’observation et d’échange avec l’ensemble des acteurs de ce drame.



Mais ce qui ressort le plus de cette aventure, c’est l’ambiance. On imagine le travail qu’a dû demander une telle appropriation de l’environnement de l’histoire. En effet, grâce à des descriptions précises du contexte historique et à des descriptions sensorielles de l’atmosphère du Caire, le lecteur est immergé au cœur de la capitale égyptienne du XVIIIème siècle. L’auteur met en forme la chaleur, les couleurs, les odeurs, les coutumes, les rapports de force pour que l’on vive les situations aux côtés des protagonistes. L’effet est tellement réussi qu’on s’y croirait.



Olivier Barde-Cabuçon récidive avec un nouveau polar érudit et passionnant. Pour épicer son aventure, il se permet d’apporter une forme de féminisme dans un pays aux traditions plutôt machistes, à cette époque. Ces beaux portraits de femmes fortes servent un scénario bien mené qui réserve un certains nombres de surprises. Je me suis donc laissé ensorceler, comme les protagonistes, par les charmes et les mystères de l’Orient et attends le pied ferme la suite des aventures de Volnay et le Moine…
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Le détective de Freud

Depuis deux épisodes, je suis devenu un fervent suiveur des enquêtes du commissaire aux morts étranges. Chaque opus me confirme le talent d’Olivier Barde-Cabuçon et je suis impatient d’en découvrir un nouveau pour pouvoir voyager dans le quotidien du 18ème siècle. Avant cette remarquable série policière, l’auteur avait déjà sévit avec des romans indépendants. J’ai profité de la réédition du « Détective de Freud », un texte de 2010, pour voir s’il était aussi à l’aise dans un autre contexte.



Comme son nom l’indique, celui-ci se situe au début du 20ème siècle au temps de Sigmund Freud, le fondateur de la psychanalyse. Changement d’époque, mais on est très vite dans l’ambiance. L’intrigue nous entraîne dans le monde de thérapie mentale qui étudie les comportements et les songes. De par cet univers, les personnages, qu’ils soient malades, médecins ou enquêteurs sont tous un peu dérangés et surtout pleins de vices. C’est un florilège de protagonistes fantasques qui nous surprennent à chaque page par leurs réactions. L’enquête qui se base sur cette méthode d’investigation donne lieu à des dialogues farfelus, des scènes décalées et des analyses de rêves délirantes.



Réaliser un polar autour du sujet de la psychanalyse paraît au premier abord un exercice périlleux, avec le risque de perdre le lecteur. Le thème est complexe mais l’auteur a su parfaitement le vulgariser afin de le rendre accessible à tous. A aucun moment, je ne me suis senti perdu et ma lecture a été fluide de bout en bout. Même si l’intrigue en elle-même n’a rien de révolutionnaire, j’ai pris du plaisir à suivre ses personnages loufoques en quête de vérité.



Avant l’arrivée du commissaire Volnay, avec sa plume déjà maîtrisée, Olivier Barde-Cabuçon offrait déjà une prestation prometteuse. Un peu moins aboutie, du fait de personnages moins charismatiques, mais toute aussi originale et documentée, cette aventure augurait bien la belle réussite de cet écrivain. N’attendez plus pour le découvrir !
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Hollywood s'en va en guerre

Vous aimez le cinéma, les films de gangsters en noir et blanc, Hollywood et ses stars années 40, les manipulations auxquelles donnent lieu les actions des services dits secrets… ? Il y a tout cela dans ce roman d’Olivier Barde-Cabuçon.



Septembre 1941. Une détective privée, Vicky Mallone, qui n’a pas froid aux yeux et qui partage sa couche avec quelques aventures d’un soir du même sexe, est engagée par une des grandes stars de l’époque, Lala, qui ferait l’objet d’un chantage. Situation plutôt gênante, car l’actrice vient d’accepter de tourner dans le premier film hollywoodien attaquant frontalement la réalité du régime nazi. Exit le Dictateur de Chaplin, cette fois une production indépendante va montrer comment le nazisme et ses soutiens entretiennent sur le sol américain des relais d’influence, à commencer par America First, le mouvement qui s’est choisi l’aviateur Charles Lindberg comme leader. Ces groupes, à l’instar d’une bonne partie de l’opinion, veulent que les USA ne s’engagent pas dans la guerre en Europe, qui, selon eux, ne les concerne pas.



De plateau de cinéma en soirées mondaines, de villas de star en hôtels miteux, Vicky Mallone va découvrir des réalités plus complexes qu’il n’y paraît et les secrets inavouables de certains décideurs d’Hollywood.



Si le contexte a tout pour plaire au cinéphile, la forme peut à la longue être un peu pesante. Le récit met le lecteur dans la tête de Vicky, qui a l’art de provoquer et de se fourrer dans les pires situations. Barde-Cabuçon use et abuse du deuxième degré ; tout est prétexte à bons mots ou à exagérations peu crédibles. Cet excès empêche de se sentir vraiment lié aux personnages principaux.



Dès les premières pages, c’est un autre roman situé une dizaine d’années plus tard, qui m’est venu à l’esprit : l’excellent Avant les diamants de Dominique Maison. Et la comparaison n’est pas à l’avantage de Barde-Cabuçon, dont le livre est moins digeste et moins prenant que celui de Dominique Maison.

Reste cependant un divertissement autour de l’usine à rêve qu’était Hollywood à la grande époque, et ça, ça ne se refuse pas.

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Le Carnaval des vampires

Le carnaval des vampires d'Olivier Barde-Cabuçon est un roman emprunté à la bibliothèque.

A Venise, le commissaire aux morts étranges et son collaborateur le moine hérétique font face à de curieux événements et à une présence suspecte dans le palais où ils séjournent.

Dans le même temps, ils enquêtent sur des corps retrouvés vidés de leur sang et qui seraient les victimes de vampires...

Le carnaval des vampires est une enquête mettant en scène le commissaire aux morts étranges et son collaborateur, un moine. Nous sommes plongés dans le Venise du XVIIIème siècle et j'ai trouvé ça passionnant.

Seul regret, ce n'est pas le premier tome de la série et donc il m'a manqué quelques références pour apprécier pleinement ma lecture.

Toutefois, j'ai apprécié la plume de l'auteur ; les personnages et l'ambiance très particulière de Le carnaval des vampires.

J'ai passé un très bon moment de lecture et il me plairait de lire toute la série du commissaire et du moine.

Ma note : 4 étoiles.
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Casanova et la femme sans visage

Passionné par l'art, l'Histoire - le XVIIIème siècle en particulier - et les intrigues policières, Olivier Barde-Cabuçon a mélangé tous ces éléments pour créer sa série d'enquêtes du commissaire aux morts étranges.



Casanova et la femme sans visage en est le premier tome et se déroule en l'an de grâce 1759, sous le règne luxurieux de Louis XV. Un beau soir de printemps, le corps d'une jeune femme est retrouvé, le visage arraché. Qui a pu se rendre coupable d'une telle barbarie? Et pour quels motifs? C'est ce que va devoir découvrir le fameux (et jeune) commissaire aux morts étranges, chevalier de Volnay, secondé par un moine des plus singulier, excommunié mais versé dans les sciences. A eux deux ils forment les prémices de la police scientifique et de la criminologie.



Ayant découvert le cadavre en voulant raccompagner une de ses conquêtes, le chevalier autoproclamé de Seingalt, plus connu sous le nom de Giacomo Casanova, entre en scène dès le début du roman et va s'imposer tout au long de l'enquête, au grand déplaisir de Volnay qui n'apprécie pas vraiment le libertin Vénitien. Ses anecdotes sur sa propre vie - principalement des "secrets" d'alcôve - et sa philosophie très libre en font un riche atout au roman.



J'ai trouvé que ce premier opus était meilleur en tant que roman historique que pour son intrigue policière. Olivier Barde-Cabuçon met toute sa connaissance de l'époque au service du cadre contextuel de son livre. On y rencontre les grands de ce monde, à commencer par le roi lui-même, présenté comme un homme libidineux amateur de tendrons et de chair fraîche, et sa Favorite, la marquise de Pompadour. Siècle des Lumières oblige, la mode est aux découvertes scientifiques et à la lecture des philosophes, en dépit des dangers de la censure. Qui dit Lumières dit également ombres et le siècle dit éclairé reste malgré tout attaché à l'occulte, la divination, les recherches alchimiques, etc. Le moine et Casanova, à plusieurs reprises, ne manquent pas de se gausser de la crédulité d'une bonne partie de l'aristocratie qui se veut pourtant savante mais se laisse duper aisément contre la promesse d'un élixir de jeunesse ou d'une crème redonnant toute sa magnificence à une beauté fanée par les années. A noter que de ce point de vue, le XXIème siècle répond toujours à ces aspirations, il suffit de dénombrer les publicités diverses en la matière.



En tant que personnage, Volnay représente la droiture et l'intégrité. Pas simple pour lui de naviguer dans la faune versaillaise et parisienne où intrigues et complots pullulent, où la justice dépend plus souvent des bonnes accointances que de la vérité. Par sa rigidité parfois excessive, Volnay s'attire moult ennuis. Son assistant moine, lui, est beaucoup plus souple de caractère quoique d'une grande rigueur intellectuelle. Ses sarcasmes et remarques ironiques offrent un pendant complémentaire au commissaire.



Casanova et la femme sans visage réjouira les amateurs de bonne trame historique. J'ai pris beaucoup de plaisir à me plonger dans ce XVIIIème siècle clair-obscur. J'espère que les tomes suivants continueront à m'enchanter par leur qualité.
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Messe noire

Olivier Barde-Cabuçon a commencé une série avec ces enquêtes du commissaire aux morts étranges. Rien que le nom, tout un programme ! La série compte déjà 4 titres !



Tous édités chez Actes Sud dans la collection Babel Noir



Fidèle à mes envies et attirée par la très belle couverture de Messe Noire chez Babel Noir, je n'ai pas commencé par le premier de cette série mais pas celui-ci, qui est le deuxième et à eu le Prix Historia.



Avec Messe Noire, j'ai très vite plongé dans l'atmosphère de Paris au 18ème siècle avec les deux personnages principaux (et récurrents de cette série), à savoir : un moine érudit et un commissaire aux morts étranges qui est son fils ( ce lien est sans doute dévoilé dans le premier roman de la série).



Une jeune fille est trouvée "morte" dans un cimetière et le Moine et son fils le commissaire Volnay sont chargés de faire la lumière sur ce meurtre étrange, dont les premiers indices indiquent que celui-ci a été fait comme pour un rite satanique.



Le moine m'est devenu vite très sympathique, je pense que l'auteur à mis beaucoup de lui dans ce personnage. Son fils le commissaire aux morts étranges est plus froid et distant, souhaitons que celui-ci se déride un peu ;-)



Ces deux messieurs sont obligés de travailler avec la belle Hélène qui à un rôle très ambiguë...



Les rebondissements nous entraînent dans divers quartiers de Paris et nous allons même à Versailles. On sent les complots, les pièges, et on ne sait plus à quel Saint se vouer...



J'ai aimé suivre ces deux personnages dans leur quête de vérité, j'ai aimé la liberté de pensée du Moine et la rectitude de son fils. Et j'ai aimé que leur relation père fils soit mise en avant.



J'ai aimé particulièrement les descriptions des différents quartiers de Paris et de ses habitants, des moeurs de ses habitants et des personnes de la Cour qui transitent dans les salons.



Et puis le moine est particulièrement attachant, Volnay, lui, je l'imagine très beau.



Les personnages féminins ne sont pas tout roses, néanmoins quelques personnages secondaires féminins sont attachants : l'écureuil une jeune prostitué et La dame de l'eau une sorte de magicienne sorcière !



Un petit bémol, sur la fin Olivier Barde-Cabuçon nous rembobine le fil de l'enquête comme pour bien nous expliquer tous les affres de cette enquête... Je trouve que ce n'était pas nécessaire... Peut -être pour éclaircir quelques points obscurs dans la fin du livre...



Et puis et c'est juste un clin d'oeil météorologique : il fait beaucoup de vent dans cette histoire. le vent est présent sous toutes ses formes : de la tempête à la douce bise...



Amis lecteurs, n'hésitez pas à suivre ces deux Messieurs dans Paris.

Soyez prudents car même si ces deux là, sauront vous protéger

il y a des forces occultes à chaque détour de rue ...



Quant à moi, j'ai lu (sous les recommandations de l'auteur cf ma Didicace) avec mon amulette (mon marque page fétiche)

alors je me suis laissée envouter juste pour le plaisir

et repartirais à l'aventure

avec le commissaire aux morts étranges et le Moine,

experts du 18ème siècle !

Merci Olivier !



Plus d'infos sur mon blog !

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Les sept vies du moine

Cinq ans ! Ce dernier épisode s’est fait attendre cinq ans ! Grand fan de cette série, vous imaginez bien que j’étais donc fin prêt pour accueillir ces nouvelles aventures du commissaire aux morts étranges. Après un voyage ensorcelant au Caire, Volnay rentre au pays accompagné de son père et de sa nouvelle fiancée Yasmina. Comme à chaque fois, une nouvelle énigme s’impose à eux.



Olivier Barde-Cabuçon nous entraîne dans les rues de Lyon. Sa plume particulière, en harmonie avec l’époque, récrée parfaitement l’ambiance de la capitale des Gaules au 18ème siècle. Son travail de documentation approfondi, associée à son talent pour la description, nous donne l’impression d’être immerger dans les lieux et dans l’époque.



L’enquête policière nous balade entre les instances du pouvoir, un cabinet des curiosités et des maisons prestigieuses. Mystères réels et mystères mystiques se succèdent et multiplient ainsi les pistes de recherche. On reste sans réponse jusqu’à la fin.



Comme dans les précédents opus, l’intrigue est un surtout prétexte pour mettre en scène les héros de l’histoire. Ces personnages sont tous différents mais tous attachants à leur manière. Qu’ils soient rigides ou malins, sérieux ou drôles, respectueux ou irrévérencieux, ils ont en commun leur envie de justice. Les femmes ne sont pas non plus en reste et marquent cette aventure de leur présence et de leur charisme.



Avant de vous lancer, je recommande la lecture d’au moins un livre de la série si vous voulez apprécier à sa juste valeur cette aventure, particulièrement centrée sur les personnages. Pour ma part, j’ai pris un plaisir certain à retrouver cette fine équipe, qui m’a encore enthousiasmé lors de scènes et de dialogues truculents.



Pour en avoir parler avec l’auteur, je suis ravi de vous annoncer que vous n’aurez pas à attendre cinq ans de plus pour la prochaine aventure. Et ça, c’est une bonne nouvelle !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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