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Critiques de Oscar Martin (155)
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Solo, tome 1 : Les survivants du chaos

La planète s'est faite ravagée par les armes nucléaires, les temps sont devenus très durs et ont fait place à une évolution des carnivores. Certains animaux se sont développés, comme Solo descendant des rats. Alors qu'ils se lancent sur les routes pour faire une bouche à nourrir en moins à sa famille, il se fait remarquer pour son adresse au combat.



Le récit se fait à la première personne, dans un ton intimiste. On s'attache facilement à Solo dont la vie n'est pas facile. On suit son parcours, ses combats dans l'arène, sa liberté nouvelle, ses moments de paix.

Les conditions de vie difficile dans ce monde post apocalyptique sont bien mise en avant ainsi que cette lutte pour la survie qui est le fil rouge de cette histoire. Tous les survivants à la grande catastrophe sont des carnivores et tous ne cherchent qu'à une chose : manger pour ne pas être manger.



Le trait simple, net et précis fait sont office. Il est expressifs et le découpage est dynamique.
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Solo, tome 3 : Le monde cannibale

C’est non sans une certaine impatience que j’ai attendu de découvrir ce troisième et dernier opus avec l’un de mes collègues… Les deux précédents tomes avaient su nous convaincre tous les deux et nous emporter dans un univers aussi riche que difficile. Le second volume avait eu l’effet d’une coupure avec un récit concentré sur la romance, ce qui avait pu déplaire à certains lecteurs (mais ce n’était pas mon cas !)… On dirait que ces remarques ont été entendues, puisque cette BD fait un énorme retour aux sources avec une ambiance violente, sanglante, chaotique et sans espoir ! L’idée de survie dans un monde post-apocalyptique est de nouveau au cœur de l’épopée de Solo… Hélas, on a poussé la violence à l’extrême : toutes les deux pages, il y a du sang, des membres découpés, des morts et des injustices… Pour ma part, cela ne m’a pas convaincue. J’appréciais l’histoire d’amour entre Solo et sa compagne. J’espérais voir comment leur romance allait évoluer et si leur progéniture allait jouer un rôle dans le scénario. Hélas, l’auteur a préféré proposer un récit qui prend aux tripes et qui se veut difficile.



Un héros à bout, c’est ce qu’est devenu Solo dont les actes ne sont dirigés que par la haine, la colère, le désespoir et la vengeance. Pendant la moitié de la bande dessinée, on va le suivre dans sa fuite, ses combats, puis ses recherches pour retrouver sa famille. L’autre moitié va mettre en avant un chien qui m’a fortement rappelé Rouky du dessin animé Disney « Rox et Rouky ». Son design est pratiquement le même ! L’arrivée de ce nouveau personnage m’a plu cependant, je n’ai pas réussi à m’attacher à lui. Non seulement on ne le voit pas assez, mais j’ai également redouté le fait d’apprécier ce nouveau venu pour le voir ensuite mourir quelques pages plus loin. J’avais bien compris que l’auteur voulait nous faire sortir les mouchoirs en proposant une histoire fataliste… D’ailleurs, je n’ai pas été séduite par la conclusion de cette trilogie. Comme je me doutais, les choses ont pris une tournure sombre et douloureuse… Trop à mon goût ! Ajoutons à cela que les Femmes hybrides étaient toujours nues, ce qui a eu tendance à m’agacer. Que l’on voit un sein de temps en temps ne me dérange pas, mais je n’ai pas vu une seule demoiselle vêtue correctement (alors que ces messieurs ont toujours un short). De la nudité et de la barbaque à outrance, des choix scénaristiques qui m’ont déplu, une ambiance trop sombre, … Je n’ai pas adhéré à cette fin. C’est finalement le coup de crayon et les messages transmis par Oscar Martin qui m’ont seulement plu. Reste à voir si mon collègue est du même avis que moi ou non. Je suis curieuse d’échanger avec lui (et avec vous, si vous avez lu cette saga dans son intégralité).
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Solo, tome 2 : Le coeur et le sang

Solo s'est sédentarisé. Il vit désormais dans une petite communauté de rats au côté de sa chère et tendre Alba. Cette harmonie est rompue par l'arrivée du plus vieil ami d'Alba, un rat viril et aventureux. Solo ne peut supporter cette rivalité dans son propre foyer. Le temps est venu de redonner sens à son nom.



L'univers post-apocalyptique d'Oscar Martin nous revient pour un deuxième volume toujours aussi saturé de testostérone. Les pérégrinations solitaires sur fond d'introspection, rythmées par de sanglants combats sont le quotidien du Héros. L'auteur montre une nouvelle fois sa maîtrise de l'anthropomorphisme et son bestiaire, tout de poils, de muscles et de crocs est simplement jouissif. L'ensemble soutenu par une palette, limitée mais judicieuse, d'ocres, de bruns et de gris nous laisse l'impression d'un désert de violence où les oasis de civilisation sont l'exception ; une ambiance en parfaite adéquation au thème donc. le graphisme, on ne peut plus dynamique doit sans doute beaucoup à l'expérience qu'a accumulée Oscar Martin dans l'animation. On retrouve avec plaisir l'école espagnole de la bande dessinée, déjà brillamment représentée par Guarnido et Munuera.



Seul regret le scénario du présent album pourra au mieux être qualifié d'introduction. Ce dernier est cependant complété par quelques pages de background, façon jeu de rôle et de deux histoires courtes, qui sont autant de preuves supplémentaires du soin apporté à la création de cet univers violent.



En conclusion : un vrai régal !

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Solo : Lyra

La mère de Lyra est mourante, l'endroit où ils habitent se tari. Lyra n'a plus le choix malgré l'hiver. Accompagné de son frère, un peu simplet, elle tente sa chance sur les routes.



Un tome très bien construit qui fait le lien avec plusieurs albums de l'univers. Chronologiquement on se situe juste avant le premier tome de la série mère.

Lyra est une héroïne touchante, qui aime son frère malgré le poids qu'il peut représenter. Elle a conscience de la dureté du monde dans lequel ils vivent mais elle est combative.

Niveau dessin c'est vraiment impeccable. Il y a du dynamisme, de l'expressivité et l'on reste dans le ton donné par Oscar Martin.
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Solo : Lyra

Après avoir perdu sa mère, Lyra décide de quitter sa communauté avec son frère. Un périple dangereux où ils vont faire des rencontres qui vont les marquer à vie.

Je n'ai jamais lu la série Solo, que je découvre avec ce tome et je suis vraiment séduite par cet opus. D'abord par un intrigue qui suit le parcours de Lyra, jeune rate décidée à prendre son destin en main. Accompagné par son frère, déficient mental, elle va devoir affronter des épreuves, avant de trouver une nouvelle communauté. Ce one shot est prenant, enchaine les péripéties, le tout appuyé par des dessins très beaux de Leonel Alexis Castellani qui nous offres des personnages expressifs, avec des traits fins et des paysages de toute beauté.

Cet opus est une excellente surprise et m'a donné envie de découvrir l'univers de Solo.
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Solo - Chemins tracés, tome 1 : Fortuna

On recommence tout et on prend une chatte à la place d'un rat. Il est vrai que les séries dérivées sont rarement originales. C'est sans doute la rançon du succès. On suivra donc les aventures de cette féline prénommée Fortuna dans ce monde cannibale.



L'auteur Oscar Martin, qui se concentre sur sa série principale, a laissé tomber le crayon pour le transmettre à l'espagnol Alvaro Iglésias dont c'est la première série. Il est vrai que l'on ressent tout de suite que ce n'est pas la même qualité graphique. Il y a même un changement qui ne fait pas dans l'ultra réalisme comme dans la série principale notamment au niveau des corps de ces personnages anthropomorphes. Personnellement, je regrette un peu même si le résultat n'est pas si mauvais.



Au niveau du scénario, comme dit, cela tient la route. Le talent de raconteur d'histoire est toujours aussi présent et plus que jamais. Ce premier tome tient même toute ses promesses. Je suis partant pour la suite dans cette quête de survie. On dit que la fortune sourit au plus audacieux.
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Solo, tome 3 : Le monde cannibale

J’avoue qu’à chaque nouvel épisode, mon enthousiasme baisse d’un cran. On pourrait penser, suite à la romance du deuxième tome, que l’auteur prendrait encore un virage surprenant, mais malheureusement on reprend les ficelles et les clichés du premier pour nous resservir encore la même chose, des bastons, de la violence, du sang, des tripes et des boyaux, et un nouveau personnage qui n’apporte pas grand chose. J’ai presque envie de dire à la fin, “Game Over”. Cette série semble vraiment trop destinée à satisfaire des gamers, d’ailleurs les pages explicatives de la fin présentées comme des écran de présentation de jeux vidéos le confirment. Je ne retiendrai pas grand chose de ce troisième volet. En appliquant cette recette, on peut créer des épisodes à l'infini, mais je n'ai plus envie de jouer.
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Solo, tome 4 : Legatus

Legatus, chien élevé par Solo, suit désormais sa voie. une voie qu'il souhaite plus humaniste. Et cette envie de fraternité, d'entraide, de partage et de respect entre les espèces d'autres que lui en ont envie. Legatus fait des adeptes.



Après un premier cycle sur Solo, plutôt violent et empli de solitude, ce nouveau cycle s'ouvre avec plus d'espoir. Legatus est un personnage qui malgré sa force et ses talents de chasseur prône l'entraide et le respect. Une vision humaniste dans ce monde de brutes cannibale ça fait du bien. On le voit qui s'entoure de fidèles qui croient comme lui en un avenir meilleur pour les êtres pensants. Mais certains, dont les humains, ne voient pas ces rassemblements d'un très bon œil.

Le message délivré par cette histoire est beau. Il décrit tout un cheminement de pensées, que chacun doit sentir en lui. Il parle aussi des dérive que certains feraient d'un tel pouvoir. Legatus est clairement un leader, mais il ne veut qu'inspirer l'exemple. Il ne veut pas convaincre, il ne veut pas galvaniser des foules, il ne veut pas influencer les gens pour qu'ils se battent. Non il espère faire naître l'amour et le respect dans le cœur des gens par l'exemple. Juste montrer qu'une autre voie est possible. Un vrai discours sur le pour et le contre d'un tel pouvoir.

Un dessin toujours sympathique.
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Solo, tome 2 : Le coeur et le sang

À ma grande surprise, cette suite n’est pas dans la même ambiance que le premier tome. Adieu les gladiateurs, les hybrides relayés au rang d’esclaves et l’idée de survie dans un monde post-apocalyptique ! Cette fois-ci, on se concentre sur l’Amour en général : l’amour passionné entre Solo et Lyra, le triangle amoureux avec Grand qui sème la zizanie dans le couple ainsi que l’amour familial avec des retrouvailles touchantes et un heureux événement. Bien sûr, quelques combats ponctueront le récit de-ci de-là, mais rien de comparable avec la violence dont faisait preuve le premier tome. Il faut avouer qu’en prenant ce chemin, le scénario est devenu assez classique. Bien évidemment, les deux rats vont se quereller, se chercher, s’oublier, puis se retrouver. Au moins, le premier opus avait l’avantage d’être surprenant… Pour ma part, ce changement radical ne m’a pas spécialement dérangée, cependant je comprends que cela frustre certains lecteurs, en particulier ceux dont les triangles amoureux hérissent le poil…



Les réflexions sur la vie, la mort, l’amour et la famille sont très bien menées. De plus, la maturité et le détail des planches sont toujours à couper le souffle. Je me suis aussi bien régalée avec les scènes de combat dynamique, qu’avec les ambiances désertiques, les cauchemars de Solo ou encore les conversations entre chaque personnage où les teintes sont de nouveau bien gérées. Le monde, peuplé par une multitude d’hybrides ou de monstres, semble toujours aussi riche néanmoins, nous n’en n’avons pas vu davantage par rapport au premier tome. Hormis dans les suppléments présentant le bestiaire en fin d’album, Oscar Martin n’a pas mis en scène de nouvelles créatures. Je trouve cela dommage ! J’aurais tellement préféré creuser l’univers, quitte à prolonger l’exil de Solo… La romance m’a plu toutefois, j’attendais un peu plus de cette suite du côté du bestiaire ! D’ailleurs, par rapport à son prédécesseur, « Le cœur et le sang » est plus court. Un tiers de la bande dessinée est dédiée à des extras ! Je trouve le ratio assez moyen… Certes, j’ai été ravie de découvrir deux récits annexes (la première fois de Solo et un récit aussi drôle que violent avec des cannibales) mais, comme je l’ai dit précédemment, je souhaitais une meilleure avancée scénaristique ou voir un peu plus de créatures.



Hélas, je ne possède pas le troisième opus (sorti fin 2017)… Mon réseau de bibliothèques, grâce auquel j’ai pu découvrir cette saga, n’a que deux tomes sur trois… (Bien évidemment, je compte leur suggérer d’acquérir le troisième opus de la trilogie !^^) Cela dit, ce second tome peut très bien suffire à lui-même, car il y aurait plus ou moins une fin ouverte… Mais d’un autre côté, j’adorerai voir ce que l’auteur conclurait son épopée ! D’autant plus que les humains vont apparemment jouer un rôle très important pour les événements à venir ! À mon avis, les faits prendront de nouveau une tournure sombre et émouvante… Je sens un retour aux sources avec quelque chose d’explosif et sanglant… Bref, on verra !… Pour l’heure, je garde une bonne impression de ces deux opus.
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Solo - Chemins tracés, tome 2 : Siro

J'ai quelques soucis avec cet album, deuxième tome d'une série spin-off de Solo d'Oscar Martin. Il s'acoquine avec Alvaro Iglesias qui reprend le dessin. Moins de testostérone dans le trait, sorte de rupture graphique par rapport à l'univers des rats et des chiens de la série originale, ce qui tombe bien vu qu'il s'agit ici de chats. L'univers félin se prête à d'autres codes graphiques, ce n'est que mon avis, oeuf corse.



Soucis avec l'album, donc, car il n'apporte par grand-chose de neuf par rapport au premier tome. Fortuna est maintenant flanquée de Nova, sa fille, et elle sauve Siro, qui est son ange-gardien. C'est la partie intéressante du tome: en apprendre davantage sur la structure de la société des chats. Les navigants cartographient, les collecteurs vont chercher les livres des navigants et les stocker pour constituer une mémoire collective, les anges gardiens protègent les navigants, mais ne peuvent jamais les accompagner ou croiser leurs pas... Ils ne peuvent pas savoir que l'autre est là, ni où il est, car cela peut influer les décisions des navigants ou des anges gardiens. Puis, cela crée des attaches, et les liens affectifs ne sont pas de mise dans leur mission...



Siro et Fortuna enfreignent les règles. Siro part pour demander "aux instances supérieures" de le décharger de sa mission, afin qu'il puisse constituer une famille avec Fortuna.



Le dessin est OK. On a des aurores boréales, l'hiver est là. Quelques nouveaux monstres particulièrement dégueux... Et un peu de philo, d'info sur les castes des chats. Mais cela ne constitue pas vraiment un tome.
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Solo, tome 5 : Marcher sans soulever de pou..

Marcher sans soulever de poussière est sans doute le tome le plus ambitieux de cette série. Il faut dire que le récit va prendre une autre dimension avec l'introduction d'un nouveau groupe aux origines bien mystérieuses. Les végans sont de retour !



On aura la joie de retrouver une vieille connaissance alors que c'était plutôt inattendu. Plus que jamais, l'ombre de Solo plane dans son idéologie de dépasser le problème des races pour un monde meilleur. Il y a tout un message écologique assez intéressant à entendre et qui raisonne en nous comme un écho.



Pour le reste, nous avons une nouvelle orientation du scénario qui entraîne un renouvellement salutaire de la série. On en redemande car on aime cela !
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Solo, tome 5 : Marcher sans soulever de pou..

Les idées de fraternité, de tolérance et de liberté du chien Legatus ont fait leur chemin et désormais des colonies aux races mélangées voient le jour. Ce qui n'est pas au goût des humains qui avaient auparavant le pouvoir.



Sur la lancée du premier, on développe des idées empathiques et non violentes qui va s'opposer à la vision raciale de supériorité de quelques humains particulièrement détestables.

Ce tome permet d'introduire de nouvelles espèces : les herbivores. Ils viennent de l'est et font en sorte que la terre sèche et morte du monde cannibale soit de nouveau fertile et verdoyante. Deux modes de vies qui vont s'affronter mais il y a peut-être un espoir pour concilier tout le monde : Legatus.

Un deuxième cycle qui s'étoffe et agrandit cet univers. Elle gagne en profondeur.

Elle est servi par des dessins expressifs et bien léchés.
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Solo - Chemins tracés, tome 1 : Fortuna

Un chat avec une épée et une hache... ça a piqué ma curiosité.

Fortuna, marche dans les traces de ses parents disparus pour regagner son foyer dans un monde post apocalyptique où les animaux ont muté et ressemblent beaucoup aux humains.



Dessins et scénario sympas, c'est plutôt pas mal, je vais suivre et même tester la première série où l'on suit les pérégrinations d'un rat.
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Solo - Chemins tracés, tome 1 : Fortuna

J'avais été tentée par la première trilogie de Solo mais j'avais peur d'un monde trop sombre.

Quand j'ai aperçu la couverture de cette nouvelle série, avec cette magnifique chatte guerrière, j'ai décidé de sauter le pas.

Il faut avouer que j'ai succombé face à la dédicace à China.



Les dessins sont somptueux à l'image de la couverture et le récit plus qu'intéressant.



Nous suivant les pérégrinations de Fortuna qui face à l'inéductable doit retourner sur ses pas afin de tenter de trouver refuge chez son grand-père.



Dans un monde apocalyptique, elle doit suivre les indications laissés par ses parents dans un livre et dont l'explication n'est donnée qu'à la fin du livre.



Son errance va au final trouver un but...



J'ai beaucoup aimé le rôle des livres et de l'écriture dans l'histoire et de l'espoir qui perce dans ce monde noir.



A lire !
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Solo : Alphas

La série post apocalyptique Solo fait un nouveau petit : alphas. Elle s'intéresse à un clan de chiens avec pour personnage central Origine.

Ce chien vous dit quelque chose ? même physique? meme charisme? même philosophie de vie ? Normal il s'agit de l'histoire des parents de que l'on suit dans le 2e cycle de la série mère.

L'histoire en soi n'est pas révolutionnaire : une rivalité amoureuse, un désir d'indépendance, la création d'un nouveau clan avec comme envie de changer un mode de vie basé sur la violence. Mais la vengeance jamais très loin, et les coups durs de vie qui rattrape les bonnes volontés.

tome unique qui marche parfaitement, servi par un dessin très dynamique rendant parfaitement les mouvements et les combats.
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Solo, tome 4 : Legatus

L'ombre de Solo continue de planer sur ce tome. Ce personnage était si charismatique. On le regrette mais bon, c'est le syndrome « Game of Thrones » que de faire mourir son héros en première saison. Pour autant, son fils spirituel Légatus ne s'en tire pas trop mal.



Il est question d'unir toutes les espèces dans un seul clan contre l'injustice des êtres humains qui exploitent les rats dans des fermes alimentaires. On retrouvera l'infâme ex-gouverneur qui n'hésite pas à tuer pour asseoir son pouvoir et récupérer ses privilèges dans une société post-apocalyptique profondément inégalitaire.



Il y a presque comme une parabole du Christ mais Légatus ne tombera pas dans ce piège même s'il semble accomplir des miracles grâce à une poudre vertueuse. Il y aura également un Juda mais dont les idées et la psychologie ont vraiment des répercussions. Tout cela va très mal se terminer.



Ce nouveau cycle semble un peu déroutant notamment vers la fin encore une fois inattendue. On se demande qui on va suivre dans le prochain tome car on se sent un peu orphelin.
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Solo, tome 6 : La fin d'un cercle infini

Un tome 6 qui évolue vers une guerre totale, à la façon du Seigneur des Anneaux : grosses bastons, armées gigantesques, violence exacerbée, servit par un graphisme qui devient encore plus spectaculaire, jusqu’à la conclusion et le long final qui apporte le retour du calme et de la sagesse.



J’ai trouvé parfois les personnages caricaturaux, surtout les méchants, et le propos axé sur l’héroïsme, justifiant la violence, assez rudimentaire. Ça manque de finesse, la conclusion avec le retour de la sagesse est légèrement indigeste, et la morale écologique nous impose ses gros sabots, prétexte pour faire dans l’air du temps, les gentils végans contre les méchants carnivores.



Mais malgré ce manque de finesse, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette série, le côté “Rambo” ne m’a pas déplu, avec son lot de bastons, de muscles proéminents, et ce n’est pas dénué d’émotions, de sensations et de suspense. Le graphisme est efficace, il nous propose un grand spectacle de violence kitsch et l’aspect animalier, l’anthropomorphisme, apporte une grande tonicité à l’ensemble.



Même si l’intrigue à la Mad Max n’est pas des plus originales, Oscar Martin à su créer un univers bien à lui, une atmosphère bien particulière qui rend cette lecture passionnante.
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Solo, tome 6 : La fin d'un cercle infini

Si je reste un inconditionnel des dessins d'Oscar Martin, j'ai trouvé ce 6è tome un brin répétitif. Beaucoup d'engueulades, de menaces, de combats de masse hyper violents, et d'orgies de viandes prélevées sur les perdants... Bon appétit si vous passez à table.



C'est toujours très cash, à l'image de notre société. L'univers anthropomorhique et cannibale dans lequel évoluent Legatus et les autres préfigure bien notre monde, lui aussi cannibale à sa façon. Mais l'auteur distille des portes de sortie, des fenêtres sur des pistes possible pour vivre en paix et en harmonie, même s'il faut payer un lourd tribut et accepter un sacrifice considérable.



Il est dommage que l'auteur ne fournisse pas un petit résumé en début de tome, j'ai un peu flotté pendant quelques pages. Mais les souvenirs reviennent, les protagonistes se remettent en place. C'est le grand combat des herbivores pour leur survie. Ils ont à leurs côtés des carnivores, mais peut-on leur faire confiance? En face, les hommes pactisent avec d'autres carnivores. Ils ont des intérêts communs: détruire et asservir les deux dernières communautés d'herbivores libres.



L'allusion au combat environnemental, aux enjeux que nous affrontons, est très clair. Mais les dilemmes moraux et éthiques sont assez faiblardement traités, ai-je trouvé. La fin plus douce en forme de message d'espoir m'a réconcilié (un peu) avec le tome dans son ensemble, en évoquant une des séries parallèles dérivées. Mais je reste loin du coup de coeur éprouvé lorsque j'ai découvert la série, qui reste une des meilleures de ces 10 dernières années (avec Blacksad... autre série animalière, tiens tiens..., et espagnole, re-tiens tiens...).
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Solo : Alphas

SOLO Alphas, c'est la préquelle de la série SOLO. L'histoire d'Origine, le père de Legatus, un chien restant honnête et droit dans un clan corrompu et manipulateur.



Origine aime Étoile, la fille d'Aurore, un chef de clan, qui hélas, préfère vendre sa fille en tant que future épouse à un autre clan pour renforcer leur alliance, plutôt que d'écouter les désirs de sa fille. Plutôt que de vouloir une future génération de paix, d'amour et de prospérité... cela sera encore une génération dans le sang, la rage et la mort.

Étoile, mariée contre son gré à : Désir, fils du chef de clan Montagne, qui comme son père, est un monstre sans coeur. Alors quand Origine se met sur son chemin il cherchera à le tuer. Heureusement pour ce dernier il aura l'aide inestimable d'un ami.





Dans un monde masculin, d'Alphas, qui ce tir dans les pattes pour imposer par la force leur domination sur autrui, la condition de la femme se réduit à être leur esclave ou morte.

Rares sont celles et ceux qui préfèrent la paix entre gens pensants, plutôt que combattre la différence. Cette énergie consacrée à détruire et survivre dans ce monde chaotique est en pure perte...Une dystopie parallèle à notre monde actuel. Dont le scénario est encore une fois de plus super 🙂. Et superbement bien dessiné par Oscar Martin, Juan Alvarez et Manuel J. Rodríguez.

+ j'ai beaucoup aimé voir ces hordes d'hommes-lézards et de rats, dans ces scènes de combat dessinées qui m'ont fait penser à Warhammer.
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Solo, tome 1 : Les survivants du chaos

Le monde a ete ravagé par les armes nucléaires et chimiques ce qui a entraîné la mutation d'espèces animales. Elles ont évolué sur cette terre devenue hostile. Solo a dû quitter sa famille face à la pénurie de nourriture. Il erre seul dans le seul but de survivre. Mais un jour, il est capturé et doit livrer combat sur combat pour survivre.



Le premier tome de cette bd m'a fait penser à un mix de Mad max, Walking dead et de Gladiator. Pour le moment, nous ne savons que peu de chose sur ce nouveau monde. Nous ne la connaissons qu'à travers les yeux de Solo et de ce qui lui est arrivé. A voir ce qui se passe dans le second tome.
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