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Critiques de Pablo De Santis (94)
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La soif primordiale

rgentine, 1950. Le jeune Santiago, vingt ans, monte à la capitale, Buenos Aires. D’abord réparateur de machine à écrire pour son oncle, il intègre vite un grand quotidien où il se retrouve par hasard à s’occuper des mots croisés et de la rubrique ésotérisme. Il attire alors l’attention du ministère de l’Occulte, officine gouvernementale qui l’envoie enquêter sur les antiquaires. Ce groupe de collectionneurs très discret se distingue par la longévité de ses membres et leur goût pour un certain liquide vital. Dans La soif primordiale, Pablo de Santis nous raconte une histoire de vampire originale en montrant les deux côtés de la soif. Son protagoniste, Santiago, va passer de l’humanité très basique de jeune campagnard arrivant à la grande ville à l’univers secret des antiquaires, de leurs coutumes et de leurs dangers.

Mais si vous vous attendiez à un roman d’horreur bien sanglant, oubliez La soif primordiale. Ce roman est un livre à l’atmosphère plus policière ou « mystère à clé » comme peuvent en écrire Umberto Eco ou Arturo Pérez-Reverte que véritablement horrifique. Certes, il y a des scènes violentes et de consommation hématophage, mais ces dernières ne rentrent pas forcément dans la première catégorie. Et la violence n’est jamais détaillée. Comme Santiago, la lectrice arrive après le déchaînement et en voit les conséquences. À deux exceptions près, car dans un cas, Santiago est la victime (et s’évanouit de façon opportune), et l’autre l’acteur (et il s’endort !). En revanche, par petites touches, Pablo de Santis installe son monde et les antiquaires, en particulier Calisser dit le Français dans sa librairie d’occasion, se révèlent plus intéressants par leur mode de vie et par ce qu’ils dévoilent sur les dessous de Buenos Aires et de cette période bien particulière de l’histoire du pays alors en plein péronisme et où la police est présente partout, n’hésitant pas à recourir à la torture. Et où comme l’explique le rédacteur du journal, le gouvernement ne laissait que peu de marge de manœuvre : « Ils nous contrôlent à travers le papier. Le sous-secrétariat des diffamations publiques, comme l’appelait Sachar, nous tient dans sa ligne de mire, mais tant qu’au ministère de l’Occulte ils sont contents, tout va bien. Des bureaucrates nous sauvent d’autres bureaucrates. » C’est également un livre pour amateur de livres, car ceux-ci – et le commerce des mots en général – occupent une place centrale dans l’intrigue, plus encore que le sang qui finalement n’est presque qu’accessoire même pour ces vampires, bien loin des clichés du genre. Plutôt court, ce livre est un dépaysement total qui vous invite à un voyage dans le passé récent, le temps d’un thé ou d’un chocolat chaud.
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
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Le cercle des douze

Enquête sur l’illusion. Derrière le pastiche des déductions de détectives philosophes, Le cercle des douze livre, derrière le trompe-l’œil d’un très brillant exercice de style, une très fine réflexion sur l’accompagnement de la fiction. Pablo de Santis captive par son appropriation d’un Paris disparu, par ses pastiches d’un pari sur une rationalité illuminée.
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La soif primordiale

Buenos Aires, dans les années 50. Santiago, un jeune réparateur de machine à écrire se retrouve un peu par hasard, journaliste d'une rubrique ésotérique. Il travaille alors pour le ministère de l'Occulte. A travers plusieurs missions, il commence par y croire. Il rencontre "les antiquaires" que l'on pourrait également appelé vampires. Santiago va finir par en devenir un...



J'ai tout de suite était attiré par cette couverture qui nous montre une bibliothèque avec plein de livres ! Et lorsque j'ai lu la quatrième de couverture, où l'éditeur nous parle du mythe du vampire revisité, je n'ai pas pu résister !



Nous faisons la connaissance du jeune Santiago, qui passe de réparateur de machine à écrire à journaliste en une soirée. Mais, en plus d'être journaliste, il va devoir travailler pour le ministère de l'occulte. Au début, on sent qu'il ne croit pas à l'occulte. Mais, lors d'une de ses missions, il va rencontrer un antiquaire. Il s'agit d'un être exceptionnel qui en plus de collectionner les choses, vous permet de rentrer en relation avec une personne décédée, et il est également en proie la soif primordiale, autrement dit le sang ! Ici, le mot vampire n'est jamais employé, mais le lecteur le comprend assez rapidement.



J'ai aimé voir le mythe du vampire exploité sous un autre genre. C'est autre chose que la bit-lit traditionnelle, on est loin de Twilight ou Le journal d'un vampire ! Et ce n'est pas plus mal !



C'est un roman d'ambiance. L'auteur nous emmène, à travers le personnage de Santiago, dans les rues de Buenos Aires des années 50. Nous entrons dans le cercle très fermé des antiquaires avec lui. C'est un roman dont le rythme monte crescendo.



Bref, un roman intéressant qui m'a apporté un autre regard sur les vampires !


Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Crimes et jardins

Contrairement à ce qui est affirmé par les éditeurs, ce roman n'appartient pas du du tout au genre fantastique. Mais par contre il est vraiment fantastique de par ses qualités littéraires. Avec à peine 262 pages, nous sommes comblés.

Nous avons un peu de tout : du suspense, de l'action, de la culture, des sentiments et surtout de l'ironie. Le dosage est parfait.
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L'hypnotiseur

Oui ! Mille fois oui !



Le dessin de Juan Saenz Valiente et ses couleurs passées, entre grisaille et crépuscule, reflète tout ce que j'aime ! A l'image des personnages imparfaits de Grazia La Padula dans "Le jardin d'hiver" (avec l'excellent Renaud Dillies), l'informe prend des airs de norme, le disgracieux en devient beau. Ambiances chargées, laideur des traits, tristesse des expressions, de tout cela émane une poésie douce-amère, une patte unique, un univers particulier, qui me sied. J'adhère autant qu'une crêpe dans une poêle sans huile.



Vraiment, tout ceci me parle, me botte, m'enthousiasme et me déconcerte : comment autant de plaisir émane-t-il de ce spleen, sans pesanteur, avec élégance et charme ? Voilà bien une énigme qu'il me reste à résoudre.



Peut-être la réponse tient-elle dans le scénario de Pablo de Santis, tout aussi astucieux que brillant. Un peu façon British (mais pourtant argentin), avec flegme et mesure, le héros résout affaire sur affaire, dans de petites histoires liées, mais qui gardent le chic de la légèreté, de la surprise et du renouveau. On se régale d'une saynète à l'autre, tout en avançant l'intrigue de la trame principale. C'est distrayant au possible et égaye l'ensemble. Un nouveau duo d'auteurs enthousiasmants dans mon microcosme bédesque. L'association de ces deux artistes-là promet de faire bien de petites merveilles !
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Cobalt

Quel joli cadeau de Noël m'a fait Babelio ! Voilà une BD qui ne manque pas d'Air et que je n'aurais jamais pensé acheter ni lire en bibliothèque et pourtant ! Un régal, un délice !

Que dis-je ? une Perle ! Car le récit de Cuivre, Cobalt et Zinc c'est de l'Argent pur voire même de l'Or !

La ligne graphique est surprenante et pas forcément attirante mais finalement Nickel Chrome car elle convient on ne peut mieux au sujet et aux personnages...

Sans Plomb ni Arsenic, Cobalt ne se laisse pas Fer (ohhh)

Avant de vous faire toute la table de Mendeleïev je n'en dis pas plus, une jolie découverte qui m'a trop donné envie de le lire en version originale ¡Mira vos!
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Cobalt

Cet album doit [à Juan Saenz Valiente] ses qualités: cadrage décalé, travail de la bichromie, déformation du décor, trait libre, jeté sur le papier et aussi très maîtrisé dans le mouvement, ambiance fantastique.
Lien : http://www.lexpress.fr/cultu..
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La soif primordiale

Excellent livre qui renouvelle avec brio le mythe du vampire. Ici, ils semblent presque inoffensifs, reclus dans leurs librairies ou avec leurs antiquités mais gare à ceux qui veulent leur faire du mal, le numismate rode toujours. Ce livre est un livre très calme, il y a beaucoup d'actions mais il n'y a pas d'impression de suspense, de précipitations tout se passe tranquillement et, sincèrement, c'est ce qui m'a plu ! Enfin un livre qui ne cherche pas à jouer à tout prix sur le suspense ! J'ai d'ailleurs adoré les personnages très atypiques et Calisser est un personnage que j'ai adoré.

En bref, un excellent roman sur le thème des vampires qui plaira même aux blasés du genre.
Lien : http://love-of-book.skyrock...
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La soif primordiale

les vampires sont parmi nous, traînant leur immortalité, leur fatalité, substituant un ersatz à leur soif primordiale, essayant de gérer les éventuels débordement en faisant intervenir le Numismate mais que faire lorsque l'amour fait jour sur des êtres ne supportant pas la clarté.

Un livre agréable sans plus dans une tradition "fantastique" sud américaine
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La soif primordiale

e tiens à remercier le site News Book pour ce partenariat, même si pour une fois je suis déçue....



J'avais été très attirée par le réusmé, et je m'attendais à lire quelque chose de plutôt original. J'ai beaucoup aimé le début, surtout car l'action se déroule en Argentine, un pays peu présent dans les livres habituellement. La première partie se lit facilement, c'est très agréable, j'ai aimé l'atmosphère qui se dégageait de la ville, des machines à écrire, des vieilles librairies... Mais rapidement, le temps se fait long. Je me suis ennuyée à partir du moment où Santiago se retrouve mêlé à l'affaire des Antiquaires, et c'est dommage car l'idée de départ aurait pu faire un bon livre. Malheureusement, je n'ai pas réussi à le terminer, j'ai essayé de m'accrocher et de continuer mais je n'ai pas réussi... Je suis déçue, c'est le premier partenariat qui ne me plait pas !
Lien : http://lectures2dahlia.blogs..
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Crimes et jardins

Voici un roman policier qui a un charme certain très loin d’un page turner, qui se déroule à Buenos Aires en 1894 et déjà, ce dépaysement est à lui seul, une partie passionnante du livre.

Nous suivons Salvatrio, jeune détective dont le maitre Renato Craig vient de mourir. Il vit chez la veuve de Craig et se retrouve vite embauché par le poète Sergui pour découvrir meurtrier de M Reiner, découvert noyé dans un bassin de son jardin. Mais voilà, les meurtres vont recommencer et semblent être lié au club de philosophie des jardins et du mythe de l’Atlantide. Enfin, c’est ce que l’on pourrait croire. Le tout est sans hémoglobine et avec des personnages bien campés, dont la belle Irène qui ne parle plus, au grand désespoir de son père, le très puissant maître du sel, Dux Olaya. Donc un roman de détente qui possède une vraie atmosphère.

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Ariston Hôtel

Jolie histoire qui raconte un hôtel depuis son inauguration, sa patronne, ses clientes, ses employées. C'est féministe en ce sens qu'on sent l'évolution des mœurs par petites touches de l'après guerre aux années 70 en Italie. Du port d'un bikini dans les années 50 sur la plage qui fait scandale, de l'obligation de réparation d'un violeur par le mariage (sous entendu), de la guerre elle même, du divorce ...bref c'est une chronique à plusieurs voix avec des dessins fins et doux.
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Cobalt

Entre préparations magistrales et clientes bavardes, Cobalt mène une existence tranquille dans sa pharmacie; il aime imaginer que sa vie passée n'était qu'un rêve. Pourtant son passé de tueur le rattrape et il lui faut reprendre du service et sauver la ville : l'obscurité la menace et Cobalt seul peut la sauver.



Autour de ce personnage central apparemment banal, Pablo De Santis et Juan Saenz Valiente nous proposent un roman graphique découpé en courts chapitres : à chaque épisode, un nouveau jeu de couleurs pour une ambiance frappante et dynamique. Un décor qui colle à merveille avec le côté fantastique, un peu étrange, de l'aventure; certains personnages se démarquent également, astucieusement déformés et ramenés ainsi au centre du récit.



L'ensemble donne un univers pour le moins original autour d'une enquête policière digne de vieux films d'espionnage, la touche fantastique en plus. Une excellente découverte !
Lien : https://nahe-lit.blogspot.be..
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Cobalt

De Santis entraîne le lecteur dans cette histoire légèrement fantastique qui est avant tout celle de cette espèce de vieux Schwarzie sur le retour. Il pensait finir sa vie de tueur tranquillement jusqu'à ce que cette dernière réactivation le plonge dans la noirceur de son monde. Les dialogues sont concis et l'intrigue passe autant par eux que par l'image.

Dans un style qui n'est pas sans rappeler des illustrations de The New Yorker, Valiente nous livre un dessin tout en à-plats de couleurs et ombrages qui donnent un cachet tout particulier à ses planches. Chaque chapitre n'utilise que 2 couleurs en plus du noir et blanc avec ombrages, donnant une identité visuelle forte à chacun d'eux.



Je n'aurais sûrement jamais acheté cet album et en vérité je ne savais même pas que Michel Lafon faisait des BDs mais j'avoue avoir été très agréablement surpris : je valide
Lien : https://www.instagram.com/my..
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Cobalt

Pablo De Santis imagine une intrigue fantastico-policière habile, pleine d’étrangeté et de suspense, avec un héros/narrateur fascinant.
Lien : http://www.bodoi.info/cobalt/
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La soif primordiale

CHRONIQUE DE FIONA - 2.5



Un roman fantastique situé en Argentine des années 50, où un jeune homme va se retrouver plongé malgré lui dans un monde surnaturel.



Santiago est un homme sans histoire, réparateur de vieilles machines à écrire, jusqu'au jour où il se retrouve responsable d'une étrange rubrique ésotérique à la suite du décès du précédent employé. Le tout se complique le jour où le Ministère de l'Occulte, dont il n'avait jamais entendu parler, lui demande de devenir un informateur et de les tenir au courant de toute activité suspectes concernant son nouveau travail.



Le jeune homme découvre alors à un monde auquel il à du mal à croire ou même à envisager. Mais lorsqu'il est témoin d'un meurtre et se retrouve confronté aux Antiquaires, des êtres éternels aux besoins dangereux, il devra faire face a un choix qui le perdra ou le sauvera. Et peut être même les deux...



Pour être honnête, je n'ai pas vraiment accroché. Peut-être est-ce du à la traduction ou au style de l'auteur, mais malgré une histoire somme toute intéressante, je me suis ennuyée à la lecture.



Le héros ne m'a pas plu, ce qui est surement le plus gros problème, car dès lors impossible pour moi de réellement apprécier l'intrigue. Il ne m'a pas paru attachant et malgré mes efforts pour essayer de me prendre au jeu, je suis restée assez déçue.



Je vous laisse vous faire une idée par vous même, car la où l'un ne trouve pas son compte, l'ensemble reste agréable a lire. Pour les amateurs de fantastique, de créatures assoiffées de sang et de mystères.


Lien : http://www.lireoumourir.com/..
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La soif primordiale

Roman d'amour, policier, fantastique ? Un petit peu tout ça à la fois et encore plus.



Santiago, un jeune réparateur de machines à écrire, se trouve mêlé malgré lui à des complots ésotériques. Devenu indicateur du ministère de l'Occulte, il est mis en présence des "antiquaires", ces êtres qui fuient la lumière, vivent entourés d'objets anciens et sont soumis à la soif primordiale, un besoin de sang qu'ils essaient de combattre en le substituant par un élixir. Mais cet élixir est-il assez puissant pour résister à cette soif primordiale ?



Si vous êtes un spécialiste des vampires, oubliez tout ce que vous connaissez. Pablo De Santis invente ici une nouvelle race de non-mort : les antiquaires. Voisins agréable, commerçants honnêtes, ils évoluent au milieu des humains. S'ils sont sensibles au soleil, il n'est pas pour autant mortel. S'ils sont difficiles à tuer, ils ne sont pas pour autant immortels. Quant au sang, c'est un besoin certes mais ils ne tuent pas pour l'avoir. Et si possible, ils se nourrissent d'un substitut. Voilà ce que nous savons d'eux. Mais nous n'en saurons pas beaucoup plus. C'est là tout le problème de ce livre : agréable à lire, histoire originale et très imagée mais pas assez approfondie. Le début se déroule normalement puis le rythme de l'aventure s'accélère mais le héros semble faire du sur place. Il est plus spectateur qu'acteur. Tout arrive sans qu'il se pose réellement des questions. D'ailleurs, pour une personne décrite comme quelqu'un de curieux, il ne pose pas beaucoup de questions, tout au moins pas les bonnes. De celles qui pourraient nous éclairer un peu plus sur ces fameux antiquaires par exemple. L'auteur nous propose un genre nouveau qui n'est ni le vampire sanguinaire et ni le héros à la beauté gothique. Aussi, il aurait été normal de connaître un peu plus leur mode de vie, leur origine, leur tradition etc… Mais non, un souci et hop, ils disparaissent, laissant notre héros avec les mêmes incertitudes et les mêmes questions que le lecteur ! Il en est de même pour la période décrite : les années 1950 en argentine correspondent à des années d'instabilités politiques (Péronisme puis push militaire) mais dans le roman rien ne transparait. Si ce n'est au début, par la présence de ce commissaire quelque peu de comédie et ce ministère de l'occulte tout aussi loufoque. Or, nous ne sentons pas, au travers des lignes de l'auteur, ce climat de dictature.

Alors que dois-je penser de ce livre et comment en faire une chronique : tout le problème est là. Il est indéniable que j'ai apprécié ce roman mais si j'essaie de savoir ce que j'ai aimé, je suis bien en peine de pouvoir répondre. S'il se lit facilement, qu'en reste-il finalement ? Comme une impression que l'auteur n'a pas été jusqu'au bout de son idée, comme s'il avait écrit son roman avec une idée de départ mais qu'il avait changé d'objectif en cours d'écriture. Il me laisse donc un sentiment de lecture plaisante mais qui aurait pu être plus intéressante !

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La soif primordiale

J'ai tout de suite été attirée par la couverture de ce livre, une couverture remplie de livres. J'étais aussi intéressée par le fait que l'histoire se passe en Argentine, ce dont je n'ai pas tellement l'habitude. Je remercie les éditions Folio pour cette lecture.



La Soif primordiale est un roman qui revisite le célèbre mythe du vampire. D'emblée, le lecteur comprend que l'histoire tourne autour de ces créatures, bien que le mot "vampire" ne soit jamais écrit : ici, ils sont appelés "les antiquaires", puisqu'ils se passionnent pour les vieux objets. Les antiquaires craignent la lumière du jour et ressentent une soif qui les torture; pour éviter de boire du sang, ils peuvent se boire le contenu d'une fiole qui ne leur procurera pas le même plaisir que du vrai sang, mais qui calmera leur soif. Habituée aux vampires des livres young-adult, j'ai aimé découvrir ce nouveau genre de vampires et, il n'y a pas à dire, le mythe est parfaitement réinventé !



C'est dans une atmosphère très sombre que se déroule l'histoire. On imagine les petites ruelles de Buenos Aires, les vieux hôtels et les librairies où les livres s'entassent dans la pénombre. C'est une ambiance très spéciale, très obscure. L'histoire de l'Argentine n'est un thème vraiment abordé, à part une ou deux fois, ce qui pourrait gêner certains lecteurs mais qui m'a plutôt plu (je n'aime pas quand l'auteur donne l'impression de donner un cours d'histoire).



J'ai mis pas mal de temps à lire ce livre car le rythme est très lent. Bien qu'il se passe pas mal de choses, j'ai trouvé le récit empreint de langueur et j'aurais aimé qu'il y ait plus de dynamisme. Pourtant, c'est certainement le style qui me fait dire ça puisqu'assez paradoxalement, dans l'histoire, les années passent sans que l'on s'en rende compte, comme si, comme les antiquaires, nous avions des centaines d'années devant nous.



En conclusion : L'ambiance du livre et le mythe du vampire m'ont beaucoup plu mais il m'a manqué un rythme plus soutenu pour que je ressorte pleinement satisfaite de cette lecture.
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La soif primordiale

Sombre et envoûtant. Sans jamais écrire le mot "vampire", Pablo de Santis nous offre sa vision de cet archétype sous la forme de ce qu'il appelle les antiquaires. Et, à travers le personnage central, une réflexion sur la solitude, l'appartenance à un clan, contrainte ou nécessaire, l'amour impossible, le danger permanent d'être un monstre... Et puis, il y a cette soif, inextinguible, et ses conséquences irréversibles...
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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La soif primordiale

Malgré un thème tentant, je ne réussis à m'accrocher à rien de tangible dans cette histoire. Et pourtant j'ai essayé, mais je ne comprends pas tout. Trop ésotérique, pas assez prosaïque pour un garçon matérialiste comme moi. Je ne mets pas du tout en cause les qualités évidentes du bouquin, et je comprends que certains ont pu adorer. Simplement, la rencontre ne se fait pas entre lui et moi. Nous nous séparons donc à l'amiable, par consentement mutuel et néanmoins unilatéral (je me demande si ce n'est pas un peu incompatible comme notion ?) !
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