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Critiques de Patrick Cothias (591)
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Plume aux vents, tome 2 : L'Oiseau-tonnerre

Changement complet d'atmosphère cette fois, et pour le meilleur.



Ariane ne traine pas dans les zones de Nouvelle-France gouvernées par les Français. On la retrouve rapidement voyageant avec les Iroquois. C'est le choc des cultures. Des jésuites se chargent d'expliquer le point de vue français.

Fascinant de voir évoluer cette confédération de tribus, ces mohawks, algonquins, hurons et iroquois à la structure sociale moins simple qu'on pourrait le penser. Entre paix et guerre, elle applique les mêmes recettes que l'Europe, et probablement que toute l'humanité. le passage le plus marquant est la torture subie par un indien prisonnier des iroquois, appliquée par l'ensemble de la tribu, surtout les femmes, et tout à fait acceptée par le prisonnier qui prouve ainsi sa valeur. Comme d'habitude, Cothias ne fait pas dans la dentelle.

Quelle est la part de réalité historique là-dedans ? J'ai des doutes vu les erreurs trouvées dans le premier épisode. Certaines critiques vues sur internet massacrent la série sur ce plan là. Attention donc, à ne pas prendre tout a pour argent comptant.



Chez les iroquois, l'homme domine la femme de la tête et des épaules. Avec Ariane, ils sont mal tombés. Pas facile pour elle, cependant, d'empêcher un indien de s'offrir ses trésors. le fait de s'intituler fille de l'Oiseau-Tonnerre, ce père ancien qu'elle espère retrouver, la protège... un certain temps. Mais son père a « mal vieilli » depuis le temps de Masquerouge. Il est plus fanatique anti-français, anti-occidentaux, que jamais.



J'ai été surpris de découvrir ici une héroïne d'une autre série de Cothias, Coeur-brûlé. J'avais entendu dire que Cothias avait créé tout un univers incluant de nombreuses séries mais c'est la première fois que je le vois concrètement.



Malgré les doutes sur la véracité historique, ce récit m'a enthousiasmé. La suite devrait nous porter plus loin dans les terres indiennes.

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Les 7 vies de l'épervier, tome 4 : Hyronimus

Quel panache que ce quatrième opus réalisé de main de maître !

Nous sommes au début du mois de mai 1610.

Complots, chasse aux sorcières, inquisition... Tout s'accélère soudain et l'heure des règlements de compte a sonné.

Le bon roi Henri ne peut plus échapper à son destin funeste. Il en ira de même pour la famille de Troïl et leurs proches...



Les vignettes passent d'un lieu à l'autre, d'un personnage à l'autre, à une cadence inhabituelle qui s'accentue de plus en plus vite. Le lecteur perd son souffle (et certains personnages aussi). C'est un scénario magistral !

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Les 7 vies de l'épervier, tome 5 : Le maître de..

Un tome un peu plus calme que le précédent. Et c’est bienvenu. C’est le temps du deuil, le roi Henri est mort. Le temps de la justice, le châtiment de Ravaillac. Le temps de la réconciliation entre le père d’Ariane et Masquerouge. Le temps de devenir roi pour le jeune Louis. Mais cela ne l’intéresse pas, il préfère chasser, ce qui arrange bien sa mère Marie de Médicis qui va devenir régente du royaume. Le temps aussi du départ d’un Masquerouge diminué pour la capitale. Il cherchera à aider son vieil ami Germain Grandpin embastillé et le destin lui offrira l’occasion d’un beau baroud d’honneur. Qu’importe ? La succession est déjà en route.



Ce tome plonge également un peu dans les eaux saumâtres du fantastique. Le Diable jusqu’ici tapi dans la 4eme de couverture semble pénétrer plus avant les pages internes. Je continue à douter de l’intérêt de cet ingrédient pour la structure du récit, mais ici il donne l’occasion d’une belle scène il faut l’avouer.



Un tome plus équilibré, plus homogène, mais aussi agréable que le précédent.

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Les 7 vies de l'épervier, tome 1 : La blanche..

Ça faisait tellement longtemps que cette BD était dans ma ligne de mire que j'ai fini par croire que je l'avais déjà lue.

Mais non, pas du tout !

Il était plus que temps de s'y mettre et en découvrant ce 1er tome, je pense que la lecture des suivants va être un vrai régal.

Comme dit la vieille devineresse à la fin du tome: "La farce ne fait que commencer mais il faut bien laisser le temps aux acteurs de reprendre leur souffle."

Que nenni ! J'ai les autres tomes qui m'attendent déjà et je compte bien les lire de ce pas !
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Les 7 vies de l'épervier, tome 4 : Hyronimus

Un très bon tome que ce 4ème volet intitulé « Hyronimus ». Pourtant le début de ce 4ème volume n’était pas des plus convaincants. En effet, le démarrage est un peu poussif et ne fait que répéter ce qui s’est passé dans les tomes précédents. Soudain, débarque dans cette mécanique un peu trop routinière le personnage qui donne son titre au tome. Le récit prend alors une toute autre tournure qui fait la part belle à une violence outrancière. Cet Hyronimus, quel personnage ! Un inquisiteur adepte du sabre japonais, ça a un côté bis assez jouissif qui me plait bien. J’espère que la suite de la série poursuivra dans cette veine en assumant son côté série B historique.

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Les 7 vies de l'épervier, tome 3 : L'arbre de..

Troisième tome de la série "Les 7 vies de l'épervier", le lecteur voit ici apparaître un nouveau personnage, le caporal Germain Grandpin. D'autres, bien que secondaires, sont toujours omniprésents et ont un rôle non-négligeable dans l'intrigue. Parmi eux, l'on peut par exemple citer une vieille femme aveugle qui fit son apparition dès le début et qui a donné une de ses vies en offrant un oiseau de jour, à celui que tout le monde connaît maintenant sous le nom de l'épervier. Ce dernier, hors-la-loi, ne dévoile jamais son visage et le dissimule toujours sous un masque rouge.



Pour ce qui est du côté historique de la série, le roi Henri se décide enfin à faire sacrer sa femme, Marie de Médicis, reine de France...mais ce sacre se déroulera-t-il sans heurts ? Ce n'est pas ce que lui a prédit la vieille femme aveugle, qui, bien que dénuée du sens de la vue, a le don de voir bien plus de choses que de simples yeux pourraient le faire...Ses présages se réaliseront-ils ? Henri étant un ancien huguenot et ayant pris pour épouse, une fervente catholique, a ainsi converti le royaume de France au catholicisme mais si de tels affrontements devaient avoir lieu entre les deux partis, quel camp choisirait-il ?



Dans ce tome, bien des masques tombent et l'intrigue se resserre...Cependant, ne s'agissant que du troisième tome (sur sept), le lecteur peut fort bien s'imaginer qu'il est loin d'être au bout de ses surprises...
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Plume aux vents, tome 1 : La Folle et l'Ass..

Après avoir le les sept tomes qui constituent "Les sept vies de l'épervier" il y a plusieurs années déjà, j'avais envie de poursuivre sur ma lignée mais mon ambition n'était que trop ambitieuse car j'ai depuis oublié moult détails et je crois que je devrais relire ces sept tome pour mieux me retrouver ici, bien qu'il soit assez aisé de se raccrocher aux branches, d'une part d'après mes quelques souvenirs et enfin grâce au résumé qui se trouve en début d'ouvrage.



1625 dans un hospice où se trouvent des âmes perdues aux corps également meurtris, les hommes de la noblesse qui ont de quoi payer viennent régulièrement se "servir" et abuser de ces pauvres femmes perdues. L'une d'elles cependant attirera l'attention de l'un de ces Messieurs (à lire de manière sarcastique), car il reconnaîtra en elle Ariane de Troïl. Sur le point d'accoucher, bien qu'elle se soit refuser à tout homme depuis son entrée dans cet hospice de fortune, le duc d'Orléans n'en n'est pas moins décidé à la racheter afin de la faire parler. Cela était sans compter sans le caractère extrêmement prononcé d'Ariane...Dans cet aventure, elle découvrira sa noblesse, celle de baronne, et en Taillefer,un homme maniant remarquablement l'épée, un fidèle allié, bien que ce dernier ait tué son frère Guillemot neuf ans auparavant, l'ayant pris pour le célèbre "Épervier".



Mais ne revenons pas sur le passé, et contentons-nous du présent et de l'avenir. Maintenant qu'elle connaît ses origines, Ariane n'a plus qu'une idée en tête : retrouver son père. Pour cela elle s'engage donc dans une aventure qui l'emmènera aux Amériques. Y parviendra-t-elle ? Son voyage ne risque pas d'être sans embûches car elle se sait traquée mais Taillefer saura-il la protéger ? D'ailleurs, les intentions de ce dernier sont-elle réellement honnêtes ou cachent-elles quelque chose ?



Une bande dessinée très bien travaillée graphiquement avec des personnages historiques (c'est ce qui m'avait attirée dans "Les 7 vies de l'épervier") et une intrigue on ne peut plus passionnante. Seul bémol, il faut que je relise sans faite les sept premiers tomes pour tout me remettre en tête. Etant donné que je fais rarement les choses comme il faut, je les relirai après...question d'originalité !

A découvrir !
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Les 7 vies de l'épervier - Troisième époque, tome..

Gagnante à un concours aux éditions Dargaud, j'avais lu il y a quelque temps et de manière isolée des autres albums de la série, qu'est-ce que ce monde ? le tome 2 de la troisième époque de la magnifique BD les 7 vies de l'épervier.



J'ai eu un coup de foudre immédiat pour les aventures de l'héroïne de cap et d'épée, Ariane de Troïl dans les soubresauts bouillonnants du 17ième siècle, à la fin du règne d'Henri IV et l'avènement de Louis XIII.



Grande passionnée d'histoire et de folles équipées à la fois dramatiques et romanesques. J'ai été complétement séduite par la BD qui répond totalement à mes attentes.



Le maître des mots Patrick Cothias à la plume de velours nous conte une belle histoire pleine de rebondissements, de courage, de chevauchées à cheval, d'intrigues et de trahisons dans un souffle épique passionnant dont le panache revient à une femme et aux paysages de l'Auvergne.



Les dessins d'André Juillard sont simplement sublimes comme si l'on ouvrait un beau-livre d'images très parlantes.

Elles sont aux armoiries des couleurs douces et guerrières d'une époque reconstituée de manière hors pair par la galerie de ses personnages, le roi et ses ministres, les paysans, les présages d'une sorcière, les murs des châteaux qui suintent les complots, le détail des vêtements qu' Ariane emprunte aux hommes et bien plus confortables à porter pour brandir l'épée avec en toile de fond dans ce tome-ci les paysages verts de l'Auvergne.



Quand j'ai demandé à ma bibliothèque toute la série des 7 vies de l'épervier , j'ai été ma surprise de voir arriver aussi les premiers albums de Masque Rouge, un personnage masqué que l'on voit apparaître en effet dans le 1er tome la Blanche Morte.



C'est pour moi un très gros coup de coeur pour cette fresque historique admirable. Un grand merci aux auteurs pour leur travail de longue haleine et toujours très plaisant à lire dont j'attends avec impatience la parution du prochain tome pour compléter la troisième époque et qui je l'espère n'est pas la dernière.
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Les 7 vies de l'épervier, tome 4 : Hyronimus

Un début qui m’a fait soupirer de déception, une belle montée en régime et une fin magnifiquement mise en scène. Voilà ce que je vais retenir du quatrième opus des Sept Vies de l’Épervier.



Déception au début oui, car il s’agit d’un plat réchauffé des épisodes précédents : le compte Thibaud de Bruantfou poursuit Masquerouge et tombe ridiculement dans tous ses pièges. Ariane de Troil cherche la compagnie due vengeur masqué ; son père la désapprouve à coup de baffes. Henri IV et Germain Grandpin, copains comme cochons, écument les tavernes en philosophant (bon, cette partie-là reste très marrante).



Puis intervient le personnage étonnant de Hyronimus ; un ancien jésuite qui a professé au Japon. Il en est revenu catholique fanatique et… samouraï. Son rôle est de déceler le malin dans le corps de ses contemporains et de l’en extirper… par tous les moyens : torture ou coup de sabre, tout est bon. Le comte Thibaud fait appel à lui pour dénicher Masquerouge. Hyronimus va à la pêche aux infos chez les Troil. Ces scènes sont dures, crues, angoissantes. La révolte du père d’Ariane est un plaisir immense.



La fin est une magnifique mise en scène, les personnages atteignant crescendo et de manière synchrone, une ou deux cases par ligne scénaristique, une apogée de leur destin : le duel de Masquerouge et Hyronimus, l’assassinat de Henri IV par Ravaillac, Le dauphin Louis tuant son premier cerf de ses mains. On imagine aisément ces scènes filmées au ralenti baignant dans une musique tragique portée par un cœur de 400 voix ! Génial !



Dommage que les personnages soient si figés pendant les scènes d’action. Dommage que le dessin type ligne claire ne profite pas des effets dramatiques qu’apporte l’ombre.

Mais bravo pour le 4ee de couverture toujours aussi original. Il transcrit les dialogues de la sorcière aveugle, qui à l’intérieur du livre n’en finit pas de balancer leur destin funeste à la face des héros, et de son vrai Maître qui s’amuse beaucoup de tout cela : le Diable !!!

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Les 7 vies de l'épervier, tome 5 : Le maître de..

Ah enfin, ce cinquième tome permet à cette série de remonter dans mon estime. Il n'est certes pas moins sanglant que les précédents mais cependant, il est beaucoup moins cruel et choquant à mon goût.



Ici, le lecteur replonge dans l'histoire : 14 mai 1610 : Le roi Henri IV est mort...assassiné ! Si vous ne savez pas où ne vous rappelez plus par qui, il vous suffit d'ouvrir vos livres d'Histoire car pour l'heures, les faits historiques relatés dans cette série sont véridiques (je vous l'ai déjà dit lors de mes précédentes critiques mais je vous le répète : c'est pour cela que cette série me passionne et que je la recommande !).



Yvon de Troïl, le père de Guillemot et d'Ariane (?) d'Ariane (je mets un point d'exclamation pour vous inciter à découvrir par vous-même ce tome, les précédents ainsi que les suivants car tout porte à croire que cette histoire de paternité est loin d'être terminée, se réconcilie avec son frère, Gabriel de Troïl, un homme qui est dorénavant sans visage et qui n'a plus de vie à proprement parler (bien que je parle à mots couverts, je pense que vous aurez compris là où je veux vous mener) sinon, encore une fois, à vous de le découvrir !



L'épervier, dans sa dernière mission, tente de délivrer du cachot son ami, le poètes Léonard-langue-agile que le dauphin a fait enfermer voilà plus de trois semaines maintenant pour avoir osé colporter des "ragots" dans ses chansons sur feu son père Henri. Y parviendra-t-il ? S'agira-t-il réellement de sa dernière mission car le peuple a encore besoin qu'on lui vienne en aide ? Y aura-t-il quelqu'un pour l'aider dans sa tâche, ou voire même pour prendre la relève ?

Autant de questions qui laisse le lecteur sur sa faim et qui lui donne l'irrésistible envie de continuer ! A découvrir !
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Plume aux vents, tome 2 : L'Oiseau-tonnerre

Après leur traversée de l'Atlantique, la baronne Ariane de Troïl et celui qui se veut être son protecteur, Taillefer, arrivent au Canada, accompagnés naturellement de tous ceux qui voyageaient à bord du navire et notamment des membres du clergé. Nous sommes alors en 1626.

A leur arrivée, ils sont tous accueillis avec courtoisie (du moins, au départ) par les différentes tribus indiennes qui, pour tout vous dire, sont loin d'être en très bons termes.

Cependant, elles font du troc avec les hommes blancs et c'est ainsi que le peuple des Iroquois se propose de racheter la femme blanche, Ariane. Cette dernière, apprenant que son père se trouve peut-être au sein de leur tribu, n'étant plus connu sous le nom de chevalier de Condor mais sous celui de "L'oiseau-tonnerre", refuse d'être vendue comme une vulgaire marchandise mais accepte de les accompagner pour tenter de retrouver son géniteur.



L'arrivée à Onontawé, le village des Iroquois ne sera pas une partie de plaisir car ici, la vie des femmes est loin de celle qu'a connu Ariane jusqu'à présent mais se rapproche tout de même assez de celle qu'elle a connu lorsqu'elle était à l'hospice (voir ma critique du tome 1). Les femmes, c'est-à-dire les squaws, sont en quelque sorte uniquement bonnes à faire à manger et à être à la disposition des hommes ! C'en est bien sûr trop pour Ariane qui ne l'entend pas de cette façon mais que peut bien faire une femme dans une tribu ou les femmes n'ont pas droit à la parole face aux hommes ? Y retrouvera-t-elle son père et la reconnaîtra-t-il ?



Un deuxième tome tout aussi intriguant, très bien travaillé graphiquement mais parfois assez complexe à comprendre en ce qui concerne les relations qui existent entre les cinq tribus indiennes. Très prometteur pour le troisième tome. A découvrir !
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Les 7 vies de l'épervier, tome 3 : L'arbre de..

La lecture du second tome des 7 vies de l'Epervier m'a laissée moins enthousiaste qu'à la fin du premier volume.

Voici mon intérêt revigoré avec ce troisième opus !



La mort plane au-dessus du Vert-Galant et même si l'on connaît déjà le destin funeste de ce roi fort attachant, on ne peut s'empêcher de la redouter. Je n'avais pas vraiment apprécié jusque là le portrait fait dans cette série de ce roi frustre aux mœurs légères. Sa rencontre avec Germain Grandpin, le caporal chargé de la protection des enfants naturels d'Henri, est épique et fort bien réussie et l'amitié naissante entre les deux hommes est belle à voir.

En parallèle, on assiste au besoin d'émancipation d'Ariane de Troil, l'intrépide et bouillonnante héroïne de cette aventure et à sa soif toujours plus grande d'en savoir plus sur l'homme au masque rouge.

L'histoire s'ancre, dévoile les secrets de Polichinelle tout en gardant un voile sur le passé de la famille de Troïl.



Vous l'avez compris, L'arbre de Mai m'a bien plu. J'ai même eu l'impression qu'il était meilleur graphiquement.

En effet, les traits des personnages semblent plus affinés et plus expressifs. J'apprécie également la qualité du dessin représentant les rues de Paris, les tavernes et le palais du Louvre. Quel remarquable travail de reconstitution historique !



Au suivant !
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Plume aux vents, tome 2 : L'Oiseau-tonnerre

L’histoire de ce 2ème volet de « Plume aux vents » prend pour cadre l’Amérique du Nord et ce changement de décor s’avère très agréable et permet de renouveler le récit.



Si j’avoue ne toujours pas vraiment reconnaitre en l’héroïne de « plume aux vents » la Ariane des « 7 vies de l’épervier », elle s’en rapproche déjà un peu plus que dans le 1er tome. En effet, elle fait montre d’un caractère bien trempé.

J’ai beaucoup aimé l’immersion dans les nations iroquoises. Je ne suis pas certaine que tous les éléments soient exacts, il me semble, d’après mes vieux souvenirs de lectures sur le sujet des amérindiens, que les iroquois étaient plutôt une société matriarcale.

Ces erreurs, qu’elles soient volontaires ou non, ne me dérangent pas. S’arranger un peu avec la réalité permet aux auteurs de proposer un très bon récit d’aventure qui a une petite touche « à l’ancienne » qui lui ajoute un charme supplémentaire.



Même si pour le moment cette série est franchement en dessous des « 7 vies de l’épervier » je prends grand plaisir à la lire.



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Les 7 vies de l'épervier, tome 3 : L'arbre de..

AAhh ! Une bonne cuvée que ce troisième opus, meilleur que le précédent à mon avis.



L’histoire est plus centrée sur Henri IV. Son Conseil, et avant tout Sully, insiste pour que le roi se rabiboche avec sa reine Marie de Médicis, afin d’apaiser les esprits comploteurs emplis du fiel des clivages religieux. Henri rechigne – le physique et le caractère de la reine sont des repoussoirs – mais il « fait son devoir ». C’est tout l’imbroglio politico-religieux qui sert de toile de fond. C’est délicieusement culturel.



Peu d’évènements majeurs du côté de l’Auvergne. Un pauvre hère est pendu pour avoir été confondu avec Masquerouge. Ce dernier aura tôt fait d’invalider l’hypothèse… avec ses pointes de fer. Il se rapproche d’Ariane et s’oppose violemment à son frère, le père d’Ariane étant plus que jamais persuadé de sa relation intime avec sa femme qui aboutit à la mort de celle-ci.



Le lien entre ses deux groupes de personnages commence à luire dans l’ombre. Un caporal des gardes du roi, Germain Grandpin, sauve la vie de son souverain et devient son compagnon de beuverie. Habile à l’épée, Germain évoque son maître d’armes qui n’est autre que… (dois-je le dévoiler ?) … qui opère du côté auvergnat.



Beaucoup de rigolade dans ce tome, surtout grâce à la truculence du roi et des dialogues avec Germain ; rigolade qui rafraichit le climat d’extrémisme religieux, de haines de cours et de cruauté nobiliaire gratuite, par ailleurs riche en Histoire.



Mais des éléments que je regrette malgré tout (les mêmes qu’auparavant) : l’enveloppement des évènements dans un fantastique léger mené par la sorcière aveugle qui passe son temps à annoncer à chacun son inéluctable futur (à quoi ça sert ? si ces évènements sont inéluctables, on va les lire bientôt !) et le dessin trop clair qui oublie les ombres et dont l’absence de contraste rend certaines images difficiles à saisir dans toute leur splendeur.

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Les 7 vies de l'épervier, tome 7 : La marque ..

Alors là, bouquet final ! Dans ce septième et dernier tome de la série "Les 7 vies de l'épervier", nous nous retrouvons en 1625.

Ariane de Troïl, tout comme le Roi Louis XIII, sont tous deux âgés de 24 ans. Ce dernier n'est pas nommé explicitement mais pour qui connaît un peu l'Histoire sait que le cardinal Richelieu n'était autre que le fidèle conseiller de ce fameux roi de France.



Masquerouge, ou celui que l'on se plaisait à appeler "L'épervier" semble avoir trouvé une relève mais la Cour de France est bien décidé à en finir avec cet dernier. Aussi, le Roi confie-t-il, sous les conseils de son cardinal, à confier cette périlleuse mission au capitaine Condor, un homme borgne et manchot mais qui n'en reste pas moins redoutable.

Condor...Épervier...deux noms d'oiseau ! Font-ils y voir une simple coïncidence ou se décider à voir bien au-delà des apparences ?



Ariane de Troïle, elle, continue à s'entraîner grâce aux conseil inestimables de celui qui est devenu son valet, Germain Grandoin qu'elle arrive même à dépasser ; Germain qui avait eu pour maître, Gabriel de Troïl, le frère d'Yvon, le "père" d'Ariane.



Beaucoup de coïncidences, ne trouvez-vous pas ? Je vous laisse tirer vos propres conclusions ou alors découvrir la série par vous-mêmes ! Le seul problème, c'est que maintenant je vais être "obligée" (enfin, il ne va pas falloir me pousser tant que cela, je vous rassure !) de lire les dix tomes de la série intitulée "Masquerouge" qui a été écrite en parallèle de celle-ci mais qui se déroule avant ces aventures-là ! A suivre !

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Les 7 vies de l'épervier, tome 2 : Le temps d..

Ce deuxième tome des "7 vies de l'épervier" m'a moins plu que le précédent - même si j'ai trouvé que les graphismes étaient toujours aussi bien travaillés et le suspense grandissant -, pour une raison bien simple : c'est que je l'ai trouvé assez cruel surtout en raison des sévices corporels que l'un des comtes de Bruantfou inflige à un simple paysan, par simple jeu. Et pourtant, il faut se dire que c'était sûrement comme cela à l'époque. C'est dingue comme la richesse et la supériorité sociale peut pousser un homme aux pires atrocités. Celui qui se fait appeler "l'épervier", et qui est mort, non pas physiquement mais sur le plan moral il y a dizaine d'années de cela (je vous laisse découvrir pourquoi en vous plongeant dans le premier tome) n'entend pas laisser ces atrocités impunies.



Cela reste don un très bon ouvrage tans sur le plan historique que sur l'histoire en elle-même. Ariane grandit puisqu'elle a aujourd'hui huit ans et que son "frère" Guillemot en a, quant à lui, dix (je vous laisse également le soin de découvrir pourquoi j'ai mis le mot "frère" entre guillemets !).



A la cour du roi Henri IV, le dauphin Louis est un enfant gâté, du même âge qu'Ariane et leur destin semble étroitement lié puisqu'ils sont nés le même jour mais jusqu'à quel point ?

L'épouse d'Henri, Marie de Médicis, est une femme à qui son mari ne prête aucune attention mais qui et que l'on voit que lors de rares occasions dans la série (enfin, jusqu'à présent). Un autre personnage qu'il me faut citer est celui de Ravaillac afin que vous comprenez que cette série est remplie d'histoire et que c'est en grande partie pour cela que cette dernière m'intéresse et que je vous conseille vivement de découvrir !



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Les 7 vies de l'épervier, tome 7 : La marque ..

J'ai vraiment tout adoré dans cette série ( ou presque) :



- le décor de ce début de 17eme siècle, magnifiquement mis en scène par un dessinateur talentueux,

- les évènements historiques liés aux guerres de pouvoir entre catholiques et protestants, servant de toile de fond et s'insérant diablement bien dans la fiction,

- cette histoire de famille lourde de secrets et basée sur un conflit fraternel,

- cette destinée liée aux sept vies de l' Épervier, même si, par certains côtés, cette notion de destin peut paraître inéluctable et donne peu de liberté aux principaux protagonistes,

- les personnages, historiques ou inventés, qui prennent de l'étoffe au fur et à mesure des albums. Ils évoluent sans cesse et leur caractère s'affirme ou se modifie au gré des aventures qu'ils vivent. C'est le cas bien sûr pour les enfants Ariane, son frère et le Dauphin Louis, mais c'est également le cas pour le Masque rouge et pour Germain.

- la fin ??? Ai-je vraiment aimé la fin ?? Je ne sais pas ...Elle m' a tout bonnement laissée sur le carreau !
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Les 7 vies de l'épervier, tome 6 : La part du..

Après un cinquième album beaucoup plus calme - et il fallait bien cela pour faire redescendre la pression - nous nous retrouvons en 1617, sept ans après les évènements tragiques qui furent fatals au roi Henri IV.



Ariane de Troïl a bien grandi et sa fougue n'a rien à envier à son intrépidité d'antan. L'homme au masque rouge n'est plus ? Vive le masque rouge !

C'est son frère désormais qu'elle pousse à la vengeance...



La régente Marie n'est plus rien sans Concini ? Vive le roi Louis XIII !

Et pour fêter cela, le jeune Louis fait libérer tous les prisonniers de ses prisons.

Il sera temps alors pour Germain de retrouver son capitaine, en Auvergne, là où la bouillante Ariane ne recule devant rien...



Ce ne sera pas pour autant le temps des retrouvailles mais plutôt celui des déconvenues...et là je pèse vraiment mes mots.



Avec ce sixième opus, cette fresque du temps des guerres de religion, gagne en intensité. La fin est tragiquement sublime et présage d'un final de toute beauté.
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Les 7 vies de l'épervier, tome 1 : La blanche..

Comme je l'avais noté dans mes critiques de la série "Plume aux vents", il fallait que je me relise "Les 7 vies de l'épervier", que j'avais découvert il y a quelques années déjà afin de me les remette en mémoire et de pouvoir y apporter une critique un peu plus détaillée et non basée sur de vagues souvenirs.



Septembre 1601, Auvergne : la jeune Ariane de Troïl naît le même jour que le dauphin de la cour impériale, Louis.

Deux enfants nés le même jour mais qui vont connaître des destins extrêmement différents l'un de l'autre.

Huit années s'écoulement dans ce "premier acte" et le lecteur découvre ainsi de nombreux personnages qui reviendront régulièrement dans les tomes suivants ainsi que dans la série "Plume aux vents", tels Taillefer, Ariane (il en va de soi) et bien évidemment, celui qui se fait appeler "L'épervier", un hors-la loi, toujours masqué qui se fait le défenseur de la veuve et de l'orphelin. Ce qui est donc très intéressant dans ce premier tome est que le lecteur découvre comment il est devenu ce qu'il est aujourd'hui et d'où il tire son nouveau nom, puisqu'il a décidé de faire table rase du passé.



Un graphisme très bien travaillé et une mise en bouche qui s'annonce prometteuse. A découvrir !
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Plume aux vents, tome 4 : Ni Dieu ni diable

« Ni dieu, ni diable » vient conclure la série « Plume aux vents » en me laissant sur des impressions mitigées. Dès le départ, cette série part avec un handicap. Faisant suite à la superbe série « les 7 vies de l’épervier », « Plume aux vents » n’a jamais réussi à se hisser au niveau de son 1er cycle. J’ai d’ailleurs eu tant de mal à reconnaitre les personnages et l’ambiance que je préfère les voir comme deux séries distinctes. Malgré ça, les 3 précédents volets de « Plume aux Vents » étaient très plaisants à lire et constituaient de jolies réussites si on évitait de faire la comparaison avec « les 7 vies de l’épervier ». Hélas, ce 4ème et dernier tome est le moins bon. On ne s’ennuie pas une seconde, les péripéties sont nombreuses. Mais, en matière de construction narrative Cothias nous a habitué à mieux. Le scénario semble précipité, expédié, et à l’image d’un personnage qui dit vers la fin de l’album qu’il en a assez de cette famille, on se demande si ce n’est pas le scénariste qui exprime ainsi sa lassitude à travers la bouche d’un autre. Du coup je m’interroge quant à l’album constituant la 3ème époque de cette saga, ce « quinze ans après » sera-t-il le tome de vraies belles retrouvailles ou juste la réponse à l’appel d’un chèque alléchant.



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