AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Peter May (1186)


J'ai appris ce que furent les expulsions et comment, aux XVIIIe et XIXe siècles, des propriétaires qui ne vivaient pas sur leurs terres, encouragés par le gouvernement de Londres, expulsèrent les gens qui y vivaient pour laisser le champ libre aux moutons. Des dizaines de milliers de fermiers, chassés de leurs maisons, furent contraints d'embarquer sur des bateaux qui les emmenèrent vers le Nouveau Monde où nombre d'entre eux avaient été vendus par avance comme esclaves.
Commenter  J’apprécie          30
Sur les 206 os du corps d'un adulte, plus de la moitié se trouvent dans les mains et les pieds.
Commenter  J’apprécie          30
- Espèce de sale connard de merde ! Vous vous imaginiez pouvoir égaler en trois ans ce que la nature a mis des milliards d'années à réussir. Vous vous êtes pris pour un putain de dieu !
Commenter  J’apprécie          30
Le bar de l’hôtel s'appelle " The Boston Bean Company ". Je ne sais pas pourquoi et il me semble que c'est un nom absurde pour un bar. Mais ce soir, un homme sans nom, sans passé et sans futur y trouve refuge et évasion.
Commenter  J’apprécie          30
Ceit tira brusquement sur ma manque et nous nous couchâmes dans les herbes qui bordaient le sentier. Une lumière venait d'apparaître dans l'encadrement d'une porte et nous vîmes un vieil homme sortir au clair de lune, avec une pelle et du papier journal à la main. La plupart des gens utilisaient un pot de chambre pour la nuit, qu'ils vidaient le matin. Mais le vieux Mc Ginty avait dû se dire que c'était une bien belle nuit pour aller se soulager sur la lande. Nous dûmes donc rester allongés là, ricanant au milieu des herbes, pendant qu'il creusait un trou pas trop profond et s'accroupissait au-dessus, avec sa chemise de nuit remontée jusqu'au cou, en train de grogner et de pousser.
Commenter  J’apprécie          30
Li regarda Margaret monter en courant les marches de l'entrée principale de l'hôtel de l’Amitié. Il sentait encore le goût de sa peau sur ses lèvres. Il en avait la gorge nouée, les yeux brûlants. Il ne la reverrai plus, il le savait; jamais il n'aurait imaginé souffrir à ce point de cette séparation. Mais il fallait absolument qu'elle reste en lieu sur , à l'écart, jusqu'à ce que son avion l'emporte au loin. Les forces mobilisés contre lui seraient satisfaites de la voir partir. Elles pourraient se focaliser sur lui seul - comme il avait l'intention de ce focaliser sur elles. Il ignorait jusqu'à quel point le fruit était pourri , par quel ver il avait été contaminé, mais il savait qu'il ne peut plus avoir confiance en personne. il mit le moteur en marche et démarra dans un crissement de pneus.
Commenter  J’apprécie          30
-" Un bateau n'est qu'un tas de bois et de métal, fiston. Le seul cœur qu'il a, c'est celui de ceux qui le font naviguer."
Commenter  J’apprécie          30
Il y eut un silence dans la pièce si épais que Fin aurait presque pu le saisir.
Commenter  J’apprécie          30
Une fois encore, il se rendait compte à quel point il était aisé d'être isolé au milieu de la foule.
Commenter  J’apprécie          30
Ton Dieu te jugera, Donald. Et s'Il est seulement la moitié du Dieu que tu penses qu'Il est, alors Il t'a probablement aidé à appuyer sur la gâchette.
Commenter  J’apprécie          30
Il s’accroupit, dos au vent, et essaya de faire le point sur sa situation, rationnellement. Mais toute la rationalité du monde ne pouvait évacuer les pensées qui occupaient son esprit. Des hommes étaient morts dans de pareilles conditions. Des marcheurs et des grimpeurs expérimentés, surpris par un orage dans les montagnes, entièrement équipés, et souvent en plein jour, pouvaient mourir en l’espace de quelques heures.
Commenter  J’apprécie          30
« Vous êtes chaque homme qui a perdu la femme qu’il aimait. Vous êtes mon père. J’aurais aimé être là pour lui. Mais je n’ai jamais rien su, voyez-vous. Il n’a jamais rien dit. Je l’ai appris après qu’il fut parti. Les jeunes sont trop occupés avec leur propre vie. Et il est facile d’oublier que vos parents ont une vie eux aussi. Des sentiments. Que ce n’est pas parce que l’on vieillit que cela disparaît. »
Commenter  J’apprécie          30
On n’entend pas le vent ou la pluie taper contre la vitre. On ne peut que la regarder couler sur les carreaux. Comme des larmes. Des larmes perdues dans la pluie. Qui s’en apercevrait ? Mais si tu dois pleurer, fais-le tout seul. C’est gênant d’être assis là, avec des larmes sur le visage et des gens qui vous regardent.
Commenter  J’apprécie          30
Déjà à cet âge, je savais que les filles avaient plus de raisons que les garçons d’avoir peur dans ce monde.
Commenter  J’apprécie          30
A quoi servent les amis si ce n'est qu'à partager ?
Commenter  J’apprécie          30
Accroupi à côté d’elle, il la regarde et effleure son visage du bout des doigts. Elle est encore chaude. Le sang est toujours oxygéné. Un petit sourire lui étire les lèvres quand il sort le couteau caché sous son manteau.
Commenter  J’apprécie          30
Puis elle s'éloigna d'un pas vif en direction des portes coulissantes et de l'incertitude du monde. En la regardant partir, il se sentit envahi par un sentiment proche de la tristesse, avant de se retourner pour se joindre à la queue et se diriger, de son côté, vers un avenir inconnu.
Commenter  J’apprécie          30
L’innocence est souvent précurseur de désastre.
Commenter  J’apprécie          30
Des centaines de curieux s'étaient amassés au bord du lac, au milieu des saules. Le bruit s'était répandu comme une traînée de poudre dans les rues avoisinantes ; la rumeur d'une mort survenue dans le parc laissait présager du spectacle - une sorte de théâtre de rue, un évènement brisant la monotonie quotidienne. Une soixantaine de policiers en civil circulaient entre les badauds, l'oreille tendue à l'affût de la moindre information pouvant se révéler utile. Au-dessus du brouhaha s'élevait, tel un chant funèbre, la plainte mélancolique d'un violon à une corde. Le reste du parc était désert.
Commenter  J’apprécie          30
Quand le soir tomba, nous étions encore à quelques kilomètres de la ville. Mon père guida notre carriole à l'abri du vent derrière des rochers et déballa le marag dubh que ma mère avait tranché et frit pour nous avant notre départ. Du sang de vache, mélangé avec des flocons d'avoine et un peu d'oignon. Du black pudding comme on l'appelle maintenant en anglais, mais, à l'époque, c'était pour nous la nourriture des périodes de famines. Du sang prélevé sur la bête en petites quantités pour consommer un peu de protéines sans avoir à tuer l'animal.
Commenter  J’apprécie          30



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Peter May Voir plus

Quiz Voir plus

Quel est le bon titre des livres de Peter May ?

L’... du serment ?

Archipel
Ile
Oasis

5 questions
25 lecteurs ont répondu
Thème : Peter MayCréer un quiz sur cet auteur

{* *}