Philippe Geluck

Un épisode qui se situe au niveau du premier, de par ses références à la ligne claire, aux personnages, au scénario.

On note une plus grandes proximité entre le professeur Molesjine et Scott. Ils commencent à se connaître et Moleskine n(hésite plus à "charrier" son involontaire compagnon d'aventure. On retrouve un duo classique de duos comiques.

Un très bon épisode

Chaque année, un nouveau tome du Chat. Comme Geluck n'a masqué son chat que dans un seul dessin, ce tome permet d'oublier, le temps de le lire, la pandémie. 48 pages de bulles dont certaines hilarantes et la plupart juste amusantes. Amateur d'humour et de jeux de mots, vous ne serez pas déçus!

Taquin, le chat se moque de tous, des religions, même du lecteur (Cette histoire mérite si peu d'être racontée que je m'étonne que vous soyez parvenus jusqu'au bas de cette page).

Bienvenue dans son monde absurde à l'imagination débridée : vous saurez comment donner des ordres à un chien empaillé ou vous pourrez admirer des cabinets à la turque pour frères siamois, des rébus improbables ou des gravures d'époque détournées...

Bref, une bonne bulle de bonne humeur !

Ici, on retrouve un best of des petits sketchs de l'écrivain/dessinateur. Et je dois dire que j'ai passé un très bon moment. Les idées sont brillantes. On retrouve pleins de petites leçons de bon sens, sur notre vie quotidienne, sur l'actualité...

Ce chat est très attachant malgré son expression assez...figée ! J'aime beaucoup ce qu'il dégage et les choses qu'il exprime.

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J'ai d'autres bd du chat dans ma bibliothèque donc je pense en relire très vite. Ça permet de passer une heure en bonne compagnie, toujours le sourire aux lèvres.
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Je suis un peu déçu de ce « best of » du Chat. Il est évident qu’il est compliqué de choisir les meilleurs gags, chacun ses goûts, d’autant plus pour l’auteur ! Mais on ne sent pas dans ce recueil que c’est un livre qui se détacherait des autres albums de la série, au contraire, il est moins drôle que beaucoup d’autres.

Reste le plaisir de relire des gags qui nous ont plu ou que l’on a oublié...

23e du chat. Donc, Noël approche, les cadeaux tout ça.....

Cet album contient un tiers de dessins qui m'a fait rire, un qui m'a fait sourire et un.

On peut noter que l'on n'y parle pas autant covid que dans les médias

À part ça, ça va vous ?

Je m’attendais à un album du Chat dans le même style que les autres et finalement je me retrouve avec un livre sur les peintres.

C’est loin d’être un sujet qui m’intéresse mais au final, c’est un album assez plaisant. Et c’est là, la réussite de Geluck, c’est de faire passer sa passion pour la peinture en faisant de courtes biographies, de courtes explications d’un tableau, un peu d’humour et agrémenté par quelques gags du Chat pour initier les néophytes à l’art pictural (et un peu sculptural aussi).

On retrouve des tableaux et des artistes anciens mais aussi contemporains (peut être même nombre égal).

C’est toujours plaisant de s’instruire sur une thématique qui ne nous séduit pas aux premiers abords et qui finalement devient intéressante au fil des pages. Alors je suis loin d’avoir pris plaisir tout au long de la lecture (j’ai sauté quelques passages quand même) mais j’ai développé ma culture générale en découvrant des artistes et des tableaux très originaux.

Un album à l’image des autres : de l’humour, des gags, des bons mots... Geluck a toujours de l’inspiration pour rendre 3 vignettes drôles et parfois un seul dessin pour faire un gag...

un album un peu spécial car il est composé de 3 mini-BD. L’un d’entre eux est consacré à Geluck lui-même qui se met en scène face à sa femme qui veut absolument faire une partie de Scrabble. Différentes situations cocasses mais c’est moins marrant que Le Chat.

Les 2 autres, à part leur format, restent dans la même veine que les autres albums : des réflexions, des images d’époque, des gags, de l’inventivité... bref tout ce qui fait le charme de l’humour de Geluck.

Intéressant, fin et belge, cet essai est drôle, caustique, noir et même très noir. Je lui reproche d'être parfois trop facile, et certainement bien trop court.

Philippe Geluck continue à donner des bons mots à son Chat qui parfois a des réflexions profondes et des autres... beaucoup moins profondes. On sourit, on rit, on s’étonne bref on ne s’ennuie pas et surtout on ne se lasse pas (et ça c’est étonnant !) malgré ce douzième tome.

Philippe Geluck a toujours autant d’inspiration que ce soit avec le Chat, les photos d’époque commentées, les rôles secondaires (le fils du Chat, son épouse, le docteur ou encore Roger)... et en alternant les styles et l’humour.

Philippe Geluck se met régulièrement en scène, notamment avec ce dessin final : vous n’en avez pas marre du Chat ? ...

Les dessins de Geluck sont toujours aussi drôles avec les remarques tantôt philosophiques de bar et tantôt irréalistes du Chat.

Moi, je ne m'en lasse pas même si pour cet album, j'ai trouvé moins de bonnes trouvailles que pour les autres.

Il y a quelques pépites amusantes et bien vues au milieu de gags d'une platitude désolante. On aime le personnage, sa bonhommie et sa philosophie du quotidien, mais force est de constater que dans cet album, il n'est pas toujours convaincant, tombant souvent dans la facilité, voire une certaine vulgarité.



Sous la forme d'un haïku :



Quand le Chat nous parle.

On s'efforce de l'écouter.

Mais on peine à rire.

Cette bande dessinée de Geluck est très intéressante, elle aborde pleins de sujets d'actualité, les divers sujets de souffrance de la société actuelle avec beaucoup d'humour et des dessins colorés et rigolo. Plus que les dessins, ce sont ses textes qui sont intéressant à lire. Puisqu'il y en a beaucoup dans cette bande dessinée, qui accompagne chaque dessin. Une bonne façon de prendre du recul, d'alerter sur les maux de la société, d'ouvrir les yeux sur certaines dérives...

JOUR DE MYRRHE ET D'ENCENS



A Hilaropolis, capitale de la Grande Hilarante-à gauche de Nulle Part et à plusieurs milliers de miles nautiques de Terre D'Outre Quiévrain-Hilarant Ier, Roi des Abscons Hilaraunautes, prépare avec ferveur la Saint Geluck (poil au luc....)



Saint Geluck, saint patron des Hilaranautes, peuple félin voué au rire, rythme la vie des chattes et chats.

Lors de la Fête Votive, leurs miaulements, feulements, ronronnements se lancent à l'assaut des cieux pour sanctifier chaque acte de la vie courante.



Au moment des matines, s'élève le chant du "Jus de Psaumes", élixir vigoureux fouettant les sangs des pourlécheuses et pourlécheurs de babines et babins*...



Après ce cordial, les voix réchauffées entament "l'hymne à Davy Croquette, le prophète qui n'a jamais peur" .



Les laudes se poursuivent par un casse-croûte fourré à la patée, une première lecture du "Chat a encore frappé" avec notamment un salut admiratif de Chinois du centre de la Chine à la Bretagne**, un hommage au service des réclamations de cette administration que le monde entier nous envie ("Heureux comme le Service du spectacle vivant du Ministère de la Culture" comme le dit si bien ce proverbe molvane, province de la Moldavie du Centre-Ouest), un Te Deum à la gloire au héros de tant d'histoires rigolotes, Toto, retrouvé, interviewé et honoré par le Chat lui-même et une action de grâces pour ce parfum de barbaque en barboque, ultime odeur de sainteté témoignant de la bienveillance de Saint Geluck envers son peuple à griffes rétractiles



On est chat, chatte, on n'en est pas moins homme, femme...Aussi Felix et/ou Félicie se sentant d'humeur caline presse Félicie et/ou Felix de s'engager dans une discussion comparant les mérites de la cueillette des betteraves en Haute Picardie à celle des tomates dans le Sud-Ouest, le tout agrémenté d'ébats divers (et d'été), gymniques où la souplesse de nos chers Hilaraunautes leur permet d'enchaîner sans moufter, mais dans la joie, triple axel piqué , cuillère bulgare, et torpille cambodgienne.



L'âme rassénérée, le corps repu, l'esprit apaisé, les habitants de la Grande Hilarante inclinent leurs oreilles vers le Palais du Roi, prononcent le nom vénéré de celui qui guide leurs rêves vers la galaxie du Chat et dorment à pattes fermées de tierce à nones en passant par sixtes



Les vêpres venues, commence la Grande Foire avec le concours de sirop pour matou, le duel de citations tirées du Canon et arbitré par le greffier Raminagrobis,et le carnaval des fous. Chaque chatte et chat se grime alors en Geluck,

La foule enthousiaste chante le grand cantique : "Sur le même quai-départ 17h45 pour Rond et rond-Petitpatapon...Pom pom pom pom"...Après , le grand bal anîmé par les Chats Brulent, orchestre des Chapeurs Pompiers, précède un feu d'artifice digne de celui du ChatPiteau du Cha-Tau de Chat XIV



Enfin viennent les complies : Hilarant Ier lit les oeuvres triplement saintes et triplement fermentées du Maître Spirituel et clôt la Grande sarabande sur cette citation : "ça fait parfois du bien de faire le vide dans sa tête...mais ce sont ceux qui en ont le moins besoin qui le font le plus vite".



La Thélème Utopique, sise sur la grande Hilarante, chabîme alors dans un sommeil heureux après cette ultime bénédiction.



Pendant ce temps, à l'Abbaye Saint Philippe d'Hesdin-Bourré, Saint G. écrit pour nous et à l'abbaye d'Orval un homme brasse la bière...



Tout va bien donc bien dans le meilleur des mondes....!



*Dans la voïvodie de Grande-Pologne :

Babin, village du powiat de Słupca

Babin, village du powiat de Środa Wielkopolska

dans la voïvodie de Poméranie occidentale :

Babin, village du powiat de Gryfino

Babin, village du powiat de Pyrzyce

dans d'autres voïvodies

Babin, village de la Voïvodie de Lublin

Babin, village de la Voïvodie de Basse-Silésie

Babin, village de la Voïvodie de Mazovie



Ne me dîtes pas que Babin n'existe pas. d'autant que Chat en polonais se dit Babin et vodka bibine...(ou l'inverse).



**p 16 (on notera qu'il n'existe cependant aucune allusion à cette phrase illustrissime du capitaine Yves Loïc Kermadec de Dol-Malouin, aide de camp de Bonaparte en Italie, quittant le champ de bataille et s'exclamant à la fin de la glorieuse journée du 14 juin 1800 : "Kenavo, Marengo"...ce qui donna au général en chef l'idée de casser une croûte)

LA GRANDE ILLUSION



En Grande Hilarante vivait loin de toute fréquentation mondaine Diafoirus Bialotus, Grand Expéditeur devant l'Eternel, Abbé de Trépassé, Créateur de l'hymne "Ignem Incendere" en hommage à l'êvêque C...qui avait déclaré : "Chez nous, un bon bûcher de Noël permet de s'éteindre trois heures après sa mort".



Sa vanité lui filait des oedèmes malléolaires lui remontant jusqu'au menton....Du Clubus Libris Figari venaient des fumigations laudatives telles que sa substantia grisea s'en trémulait d'aise.



Décidé à s'imposer, il entreprît de dénigrer le docteur G. Il ouvrit au hasard "Le docteur G fait le point-Tome 2" et tomba p 22 sur cette missive adressée par un certain Robert de Vichy :



"Cher, docteur G,

je suis certain que ceci vous amusera. Je m'appelle Perrier et j'habite Vichy."



G.répondit :

"J'avoue avoir rarement autant ri de ma vie. J'ai moi-même connu un type qui s'appelait Badoit et habitait Evian. et un autre qui s'appelait Oasis et qui habitait Orangina".



Autant dire que la suite devînt terrible. Assourdi par un tel foudroiement, brutalement saisi d'une diurèse qui fit disparaître les gonflements, atteint allegro con fuoco d'une désactivation corticale, ne balbutiant plus que "Himmel, Teufel, Donnerwetter, Oufti, Per Bacco, Rodieudieu, Madre de Hijo de Padre", Diafoirus Bialotus comprît...

Il était face à un plus de 8000, là où Adam Tifrisse avait dît attendri à sa demi-mie "Eve, reste". Escalader une telle cîme en joyeuses espadrilles reviendrait à devenir un triste sire.



Depuis il coule une vie heureuse au hammam "Le carabin de Vapeur" où il sirote tantôt un bock, tantôt une pinte, tantôt un demi, souvent les trois en méditant le proverbe :"Ne pète jamais plus haut que ton luc, ça te retombe dessus".



Saint Geluck, sois loué !

HILARANT Ier



Hilarant Ier, Roi des Abscons Hilaraunautes, choisit pour emblême de son Royaume, un blason sablé d'un Chat d'Or, fretté, ajointé d'une Souris et d'un Cornet de Frites..

.La devise, optimiste, joyeuse, cocasse affirme la primauté du Rire sur tout autre activité humaine (sauf bien sûr...Dormir car là se trouve l'Essence du Plaisir)...: "Chat Va ? Chat Boum !"



A Hilaropolis, capitale de la Grande Hilarante-à gauche de Nulle Part et à plusieurs milliers de miles nautiques de Terre D'Outre Quiévrain-se tient la Sorbonne du Rire ("Tu me la sors bonne" ) où des escouades de chattes et de chats étudient pieusement, en cette Thelème Utopique, l'Oeuvre de Saint Geluck et non Saint Glloq, inventeur de vol icarien (G...Deux L...O...Q)...



Ici le Chat Acte XVI...Paroles, Proverbes, Pensées méditées, taillées, resserties et délivrées comme autant de petits pains ou de manne céleste à la foule des futurs rieuses et rieurs de demain, fierté absolue de la Grande Hilarante...



On y croisera donc, entre autres, un clown nazi, un croissant boomerang, un homme qui parle à l'oreille des réfrigérateurs, un déambulateur formule 1 et toutes sortes d''élucubrations abracadabrantesques dont la lecture engendre immédiatement une réponse zygomatique.



Saint Geluck, dessinez pour nous !

En cette fête de la Révélation, Saint Geluck méditait (à compte d'auteur) devant des boulets sauce lapin, des frîtes fraiches tout en lampant une Ginette...



"Que sera ce que le futur du futur ?"



Un voix venue de Grande Hilarante lui sussura : "ce sera méga grand...Moi ton hagiographe, Pontifex Maximus Bialotus, je te le sussure : "Tu auras une descendance"...



PMB ajouta : "Faceas Domine de mediocritate transire ad megagigantum rigoladum, quam olim Philippi promisisti et semini ejus"..



"Si tu le dis" répondit Saint G



"I want my nephew" ressussura (pour la 3ème fois) PMB



"Totus justus, Augustus" s'esclaffa Saint G...



"Bon je rends le micro..A vous Grande Hilarante...." rajouta Johannes Petrus Ricardus...



Bref encore (et toujours) 3 très grands Geluck en un !

J'aime beaucoup Philippe Geluck et son personnage du Chat à la pensée aussi vive que percutante.



M. Geluck se sépare donc, dans cet essai, de son personnage fétiche pour écrire un essai sur cette question universelle : peut-on rire de tout ?



L'humour qui est insufflé dans ce livre est certes corrosif, mais très inégal : dans certains passages, le second degré (flagrant) dont il fait preuve est très drôle et croustillant, tandis que dans certains autres passages, tout autant nourris de second degré, le malaise est vraiment palpable et l'humour tombe vraiment à côté de la plaque.



Donc, pour qui ne connaît pas l'œuvre de Philippe Geluck, il vaut mieux dévorer les albums du Chat que de passer du temps sur cet essai.



Donc, un livre vraiment intéressant, mais destiné à des lecteurs qui ont un second degré extrêmement développé.