Un humour décapant pour mettre en lumière les aspects sordides de la réalité, ou juste souligner des petits trucs anodins du quotidien qui nous échappent.
D'un coup de crayon et d'un mot bien affuté, Geluck se moque du despote, de l'imbécile, dénonce les violences, la déforestation, la pauvreté et tous les maux de la société qui nous tombent sur la tête et nous rendent sombres.
"Où est le problème ?
[... liste de nombreux maux...]
Ne nous plaignons pas. Ça pourrait être pire."
J'ai beaucoup aimé le dessin sur deux pages du prie-Dieu :
"Avec le prie-Dieu à bascule, change de religion en un clin d'oeil
J'étais catholique
Et hop !
Me voilà musulman !"
Je vous laisse imaginer ce dessin...
Vous apprécierez son humour car " Généralement l'humain aime rire. À quelques exceptions près : le tyran, le nazi, l'intégriste et le nazi, l'ayatollah et l'imbécile sont peu enclins à se poiler". Et je suis sûre que vous n'en faites pas partie.
Cette fois, il va trop loin, parce qu'il le faut bien.
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Vous, je ne sais pas, mais moi je suis tellement heureux de tout ce qui est en train de se passer. De voir où va le monde, et nous avec. En fait, je viens de me rendre compte que tout ça n’était qu’une question de mise en condition. Avant, j’étais comme vous, je ne voyais que le mauvais côté des choses. Mais aujourd’hui j’ai compris ! Ce n’est pas la situation qui est désastreuse, c’est notre regard qui le fait paraître moche. Je m’explique : depuis les années soixante, je n’ai cessé de fantasmer sur une société plus juste et plus fraternelle, sur un réel engagement du monde politique pour la pureté de l’air et de l’eau, sur la volonté de l’homme de s’améliorer et d’œuvrer au bien commun. Et voilà l’erreur ! J’avais tout faux ! Je ne pouvais qu’être déçu. J’aurais eu des aspirations moins tordues, aujourd’hui, je m’en frotterais les mains. Si j’avais rêvé que le fossé entre les riches et les pauvres s’élargisse, que les sectarismes prospèrent, que le nazisme revienne pointer le bout de son nez, que l’air des villes se charge de particules empoisonnées et que le nucléaire nous pète à la gueule, eh bien, aujourd’hui, je serais vachement heureux.
- Mais c’est quoi, l‘humour au second degré, précisément ?
- Eh bien, comment dire… en gros, il s’agit d’évoquer un sujet en faisant comprendre à l’auditoire que les horreurs que l’on dit, on ne les pense pas vraiment, mais qu’on les profère pour les dénoncer. Et que rien que cette exagération est drôle en soi. Plus le fossé est grand et inattendu entre ces abominations et la morale commune que nous chérissons, plus l’effet comique sera intense. Maintenant, si les mêmes propos abjects sont tenus par une tête de lard qui pense vraiment ce qu’elle dit, on n’est plus dans l’humour au second degré, mais dans des paroles détestables, puantes et pas drôles pour un sou.
Pour ceux qui ne veulent vraiment pas comprendre, je vais prendre un exemple que tout être humain a vécu au moins une fois dans sa vie : lorsqu’un papa, jouant avec son enfant de trois ans, le poursuit en disant « Je suis le loup et, si je t’attrape, je vais te manger ! », l’enfant, qui pousse avec délice des cris de terreur, sait très bien que son papa ne va pas vraiment le manger et que c’est un jeu. Eh bien, le second degré, c’est ça. Rien de plus. Et si un enfant de trois ans est capable de le comprendre, des adultes et même des imbéciles devraient y arriver aussi.
Quand j'étais petit, je ne comprenais pas pourquoi le seizième siècle ne concernait que des années qui commençaient par quinze. Et le dix-septième, les années qui commençaient par seize. Surtout qu'on m'expliquait que dans les années quatorze cents, les années commençaient bien par quatorze. Et dans le seizième arrondissement, il y a tous les numéros dans les rues, que je sache. Alors ?
Ça commence à chauffer pour les athées. L’Egypte veut faire ou a fait passer une loi permettant de poursuivre les athées, car leur incrédulité est une offense à Dieu. Les juifs et les chrétiens, non, car ils sont adeptes d’une religion du livre. Moi-même (un type qui a pourtant publié une version de la Bible quasiment adoubée par le Vatican) me retrouve du côté des traîtres. Et le mouvement n’est malheureusement pas près de s’arrêter. Dans les pays religieux, c’est déjà comme ça. La liberté de culte, mon culte.
Il faudra s'attendre dans pas longtemps à une levée de boucliers du côté des associations de défense des handicapés qui vont réclamer l'installation de toilettes dédiées aux transgenres handicapés.