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Critiques de Pierre Magnan (338)
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Le parme convient à Laviolette

Après une carrière bien remplie d’enquêtes toutes aussi complexes les unes que les autres , un amour crépusculaire à soixante-quinze ans le commissaire LAVIOLETTE tire sa révérence .Une ultime enquête menée de front avec la résurgence morbide du dernier amour qui vont se croiser dans cette Provence si bien décrite et qui berce ceux qui y sont né

Toujours aussi retors Magnan nous entraîne dans les déductions tortueuses de LAVIOLETTE : les bonnes et les mauvaises ,Jusqu’au dernier moment on ignore qui est l’assassin

Les personnage sont bien typés, les crimes sont ingénieux et les errements nostalgiques et amoureux de LAVIOLETTE sont gris comme de la suie

La Provence est aussi l’un des personnages importants du livre l’autre personnage ,mais on le saura que tardivement , est une grosse truie truffière

Le parme signifie bien des choses l’amour « secret » qui n’en finit pas de resurgir, la couleur du soir de la Provence et la couleur de la robe qui sied si joliment à l’adorée mais contrairement au titre le parme ne réussira pas tant que ça à LAVIOLETTE

Je ne peux m’empêcher de faire le parallèle entre la mort de Hercule POIROT et LAVIOLETTE tous les deux sont vieux et impotents ils sont au bout du rouleau et meurent en beauté sur une enquête couronnée de succès avec l’âme pleine de tourments L’un meurt d’une crise cardiaque après avoir tué l’autre d’un coup de chevrotines après avoir aimé.

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Le sang des Atrides

Le premier roman racontant les enquêtes du commissaire Laviolette, déjà à trois ans de la retraite, n’en est pourtant pas une. Il va devoir sortir son vieux Smith et Wesson du tiroir où il était enfermé depuis longtemps. C’est parti, je vais me relire toute la série avec grand plaisir pendant ce confinement.
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La naine

Quelle magnifique histoire!

Le livre de Pierre Magnan est l'occasion pour lui de nous dresser une galerie de portraits hauts en couleurs dans un village aux mille et une histoires pleines de superstitions.



Jean n'a que quatorze ans lorsque La Naine du village s'entiche de lui. C'est le point de départ d'une série d'événements que plus personne ne semble maîtriser.



L'entrée dans ce roman fut un peu difficile : le niveau de langage et la construction des phrases m'ont semblé compliqués. Puis peu à peu, l'intérêt a pris le dessus.



Au final, une lecture passionnante dans un univers sombre et riche. A lire !
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Les Courriers de la mort

Recevoir des lettres au cimetière ce n’est pas banal , que ces lettres annoncent des meurtres encore moins et cela suffit pour tirer Laviolette de sa retraite à l’appel de son vieux complice , le juge Chabrand.L’enquête est comme toujours chez Magnan à une galerie de portrait truculents et à exalter la beauté de la Haute-Provence
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La naine

Ce roman est en grande partie autobiographique , si le héros se nomme Jean , la ville où il aborde l'adolescence et ses tourments ressemble comme deux gouttes d'eau à Manosque . Petite ville étouffante , sous le regard vipérin des commères , il n'est pas facile d'y être un pauvre et par dessus le marché d'être aimé d'une naine épouvantable et pathétique qui le poursuit de ses assiduités avec l'aide d'une sorcière rurale, La Sanson. Un récit mené avec un grand talent de conteur , ds portraits virtuoses , une sensualité vibrante et malgré la cruauté de l'histoire une empathie pour ses personnages qui se débattent à la recherche de l'amour.
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Le sang des Atrides

Ce polar publié dans la fin des années 1970 n’a malheureusement pas été pour moi une révélation. De base, je ne suis pas bon public pour ce genre de livres. Mais, il arrive qu’une bonne écriture doublée de personnages intéressants me fassent oublier mes à priori. Ici, c’est loupé.

Les dialogues n’ont rien de bien palpitant. Quand on lit cette œuvre, à notre époque, les sujets de discussions des protagonistes semblent vus et revus. L’écriture est lourde et donc peu entraînante jonchée de redondances et pour laquelle il n’y a aucun travail de suspens. C’est horriblement plat !

Les personnages de cette histoire, tels qu’ils sont décrits, m’ont semblé être des campagnards. Et être campagnard, ne signifie pas être bête. Sauf que dans ce roman, c’est ce qui est malheureusement dépeint.

Les services de police semblent complètement incompétents et, étrangement on s’imagine un commissaire Laviolette semblable à un Louis de Funès ou à un Fernandel tant cette histoire sérieuse frôle la comédie des années 70. À mes yeux, il manque à ce roman de vrais enquêteurs. Charismatiques, intuitifs, sombres, mystérieux peut-être ! Parce que les personnages qui créent cette intrigue s’oublient rapidement.

Le problème qui se pose ici, c’est qu’on a ni des personnages attachants, ni un paysage éblouissant. Tout s’oublie … Et, tout s’oublie trop vite.

Autre fait déstabilisant : l’auteur a passé une longue partie du roman à rapprocher les meurtres à la gastronomie. Qu’y a-t-il de si appétissant dans la vue d’un cadavre maculé de sang ? J’avoue ne pas avoir compris l’intérêt. S’il s’agissait de pointer du doigt son goût pour la gastronomie de terroir, pourquoi ne pas simplement insérer ce genre de répliques ailleurs ? Là où il n’y a pas un cadavre qui se noie dans son sang …

L’auteur aime mettre sa région en valeur. Mais malheureusement, quelqu’un qui ne l’a pas visité n’est pas charmé par ces descriptions longues et fades. En réalité, on a un peu de mal à réellement s’imager les lieux tant l’histoire est lourde. La quasi-totalité du livre a été pour moi d’un horrible ennui. À de nombreuses reprises, j’ai refermé ce livre en me demandant si j’allais réellement le reprendre. Mais, j’ai persisté ! Et arrivé à cinquante pages de la fin, je me suis dit : Enfin, des faits un peu intéressants !

À choisir, je préférerais choisir une œuvre de Pierre Pelot, que je ne trouve pourtant pas très rythmée, plutôt que ce roman qui reste pour moi une hymne au sommeil. Ce qui est dommage, car l’histoire de la fille handicapée jalouse de sa mère aurait pu être très très captivante. On aurait aimé que cette partie soit plus développée. Les personnages sont plus châtiés, ce qui les rend grandement intéressants. L’histoire aurait dû être prise à l’envers : suivre les traces d’Oreste et de sa soeur plutôt que de suivre celle du commissaire Laviolette.

Rappelons-nous toutefois que cette histoire a été publiée à une autre époque, et qu’à cette époque, les attentes des lecteurs étaient différentes. Plus les années passent et plus nous devenons exigeants. Il est donc difficile de donner un avis objectif compte-tenu de ce fait. Cet auteur a été reconnu à son époque et a été récompensé, alors je tenterais à nouveau l’expérience avec un nouveau livre.
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La maison assassinée

Un policier… Même si j’ai débuté ma découverte de ce genre littéraire il y a de cela quelques mois, j’avais peur de m’y lancer à cause du rythme. La plupart sont assez lents et je leur reproche de ne pas emprunter la rythmique qu’on peut trouver dans les thrillers. Avec ce livre, je fus comblé au-delà de mes espérances et je sais par avance qu’il restera dans ma bibliothèque pendant un très long moment. J’aime beaucoup les histoires qui ont le don de m’entraîner dans un passé lointain. Certes, je n’ai pas pu connaître ces époques mais lorsque je prends connaissance du contenu de l’un de ces livres, j’aurais tendance à me sentir à ma place. Je m’imagine parfaitement les lieux, l’ambiance et les ressentis des personnages évoluant au sein de ce genre d’intrigue. Par moment, je me dis que j’aurais bien aimé y vivre. En tout cas, cette lecture m’a régalé sur plusieurs niveaux et bien sûr, je m’en vais faire mes fameuses listes.



Points négatifs :



- Jusqu’à un certain moment de la lecture, je commençais à me demander si je n’allais pas enfin avoir mon premier coup de coeur de l’année. Plus je m’enfonçais et plus j’étais heureux et puis bon, un homme qui refuse toutes les avances des demoiselles qui lui tournent autour, inutile de dire à quel point j’étais heureux. Néanmoins, j’ai quand même trouvé une petite scène de galipette et forcément…



- J’ai trouvé quelques coquilles dans cette édition mais comme cela ne vient pas de l’auteur mais de la maison d’édition, je ne vais pas m’amuser à pénaliser l’ensemble dans ma note finale.



Points positifs :



- Lorsque je lis un romancier policier, j’aurais tendance à agir comme si j’abordais un thriller. Rapidement, je mets mon cerveau en ébullition pour tenter de trouver le coupable avant que l’on me communique son nom et j’étais parti sur deux hypothèses voir trois. A la fin de cette histoire, j’étais très content de constater que je ne me suis pas trompé sur l’identité du criminel. C’est que je deviens rudement fortiche à ce jeu mine de rien.



- La taille des chapitres. Ces derniers peuvent être assez gros – plus de vingt pages pour certains, voir trente – et comme leur contenu n’était guère ennuyeux, au final, je me suis régalé. C’est aussi pour cette raison que cette lecture a été assez rapide.



- Le vocabulaire de cette histoire. On évolue clairement sur des terres agricoles et le vocabulaire concernant cet univers se veut très riche. J’ai pu apprendre plein de mots voir plein d’expressions et par moment, j’avais plutôt l’impression de lire un texte qui sortait tout droit d’un terroir. J’aime ce type de littérature et si l’auteur m’avait proposé cent pages supplémentaires, je pense que je n’aurais pas craché dessus. D’ailleurs, je pense que je vais tenter de me dénicher une autre histoire de cet auteur pour voir si cette plume était permanente chez lui ou temporaire. Si c’est la première option qui se présente, j’en connais un qui va être comme sur un petit nuage.



Pour conclure, je ne sais pas si je vais encourager les visiteurs de mon blog à foncer sur cette lecture au vocabulaire bien particulier. Néanmoins, si vous êtes des amoureux du passé comme je le suis, n'hésitez pas un seul instant.
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Le sang des Atrides

J'adore les polars de Pierre Magnan, mais là le gros vide.

J'ai mis beaucoup de temps à le lire, et surtout je n'ai pas été entraîné dans l'histoire, aucune attache pour les protagonistes, et encore moins attiré par l'intrigue.

L’écriture est magnifique mais pour le reste je suis déçue. Dommage.
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Le Secret des Andrônes

J'ai découvert Pierre Magnan en lisant la maison assassinée étant ado et j'en garde un excellent souvenir.

J'ai été emporté par cette lecture au fin fond d'un village du sud de la France où un assassin s'amuse à tuer les aides-soignantes d'une infirme.

Le Commissaire Laviolette se trouvant par hasard au milieu de cette tuerie, participera à l'enquête malgré son état de retraité.

Tout tourne autour de Rogeraine, on sent bien tout au long de l'histoire qu'elle cache un terrible secret et qu'elle sait très bien pourquoi on veut l'atteindre en tuant toutes les aides-soignantes qu'elle emploi.

L'enquete est tres bien menée, on ne s'ennuie pas du tout, et on a vraiment hate de découvrir le fin mot de l'histoire.
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La maison assassinée

Un livre où le temps fait des allers-retours, où la violence des uns s'opposent à la force d'un homme, d'un impossible pardon. Tranche d'histoire, j'ai aimé ce livre autant que la magnifique intérprétation du film avec P Bruel. Une force étrange dans les mots, mais attention c'est pesant pas distrayant
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La naine

Le roman se situe entre les 2 guerres, au début du XXè siècle, dans la Provence chère à l'auteur. Comme toujours, on a l'impression d'y être, d'en respirer les odeurs, d'en entendre la musique, les voix, l'accent, la lumière, mais je n'ai pas vraiment accroché avec cette histoire d'amour entre une naine et un jeune apprenti de 14 ans. Je continue d'adorer Magnan, mais cet opus là ne restera pas mon meilleur souvenir.

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Le sang des Atrides

Pierre Magnan «Le sang des Atrides» publié en 1977

J’ai lu puis – quelques années plus tard – relu avec plaisir «Le sang des Atrides» de Pierre Magnan, publié en 1977.

Des hommes en pleine force de l’âge se font assassiner à intervalle plus ou moins régulier dans la petite ville de Digne, après avoir acheté un beau vélo...

C’est bien écrit, ça se relit même lorsqu’on connaît la clé de l’énigme, le scénario est tout à la fois original et profondément humain, l'auteur évoque une situation difficile avec... pudeur (quel mot !).

Les personnages du commissaire Laviolette et du juge Chabrand sont crédibles sans pour autant envahir (polluer?) le récit. Un bon polar, bien ciselé, qui ne se mêle pas de vouloir surgir dans la «grande» littérature ni de «dénoncer-les-maux-de-la-société-contemporaine» et encore moins de donner dans la «psychologie des profondeurs» : c’était du temps où l’intrigue était plus intéressante que la vie (forcément ratée) de l’enquêteur…

L’auteur se présente lui-même à la troisième personne : «il est apolitique, asocial, atrabilaire, agnostique et, si l’on ose écrire, aphilosophique» ce qui le rend immédiatement fort sympathique. Né en 1922, c’est l’un de ces autodidactes ayant eu la chance de travailler de 13 à 20 ans (soit de 1935 à 1942) en tant qu’ouvrier typographe, après quoi il écrivit de nombreux romans restés sans aucun succès jusqu’à la publication, en 1976, du «Sang des Atrides» qui lui vaut une brusque notoriété.

Toute une époque… une autre époque. A l’heure de la sur-consommation de la pire pornographie massivement diffusée via Internet (cf "Le désir malade" de Matysiak et Valleur, Lattès 2011 ou encore le rapport Nisand-Letombe remis le 16-02-2012 à la secrétaire d’État à la jeunesse), la trame de ce roman est probablement devenue incompréhensible pour la jeunesse d’aujourd’hui, non ?

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Le Secret des Andrônes

je découvre Magnan avec cette enquête du Commissaire Laviolette. Vivant moi même dans le Sud et avec une tante dans ces fameuses Alpes de Haute Provence qu'il raconte si bien dans ses intrigues, je me devais de réparer cette lacune. Pierre Magnan a ce talent d'écrire du roman Noir ensoleillé. Il délivre un polar bien ficelé et haletant tout en y mêlant beaucoup d'humour. On y retrouve, avec parcimonie, un petit côté désuet d'une Agatha Christie dans le style d'écriture mais cela rajoute du charme au roman.
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Le Commissaire dans la truffière

Le Giono du polar
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Élégie pour Laviolette

Dernière enquête du commissaire Laviolette, puisque Pierre Magnan nous a quitté en 2012, “Elégie pour Laviolette” est un résumé de tout ce que l'auteur savait écrire avec passion, humour, détachement et distance d'avec ses contemporains. Élégie tout d'abord, signifie pour ceux qui ne le connaîtraient pas (comme moi au départ), petit poème triste, tendre ou mélancolique. C'est tout Magnan que l'on retrouve dans ce terme, du vocabulaire recherché au sentiment d'abandon ou de résignation de son personnage fétiche, Modeste Laviolette.

Mais attention, ce n'est pas parce que notre cher commissaire est à deux ans de la retraite qu'il va renoncer à éclaircir le mystère que lui confie son ami le conseiller Honoraty, en le faisant nommer à Gap pour le rapprocher du lieu du supposé crime. Car en plus on n'est même pas sûr qu'il y a crime mais il y a mystère et c'est là le principal. Arrivé sur place Laviolette va d'abord s'imprégner du pays, de son atmosphère et frayer avec les habitants. Dès lors Magnan nous sert de magnifiques pages de descriptions des montagnes et vallées et de ciels et lumières ; et c'est le soulier boueux que le héros va à la rencontre des autochtones. Alors une superbe galerie de personnages s'offre à notre regard, et c'est au milieu de tous ceux-là que l'enquête va démarrer doucement. Au terme d'un récit au parfum de pain de campagne et d'amours effrénées, ponctué de scènes plus pittoresques les unes que les autres, Laviolette mettra comme toujours un point d'honneur à confondre ceux ou celles qui le méritent dans une mise en scène grandiose.

Il nous restera donc à faire les bouquinistes et les vieilles librairies, ou encore les vendeurs d'occasion sur le net, pour enrichir notre bibliothèque des volumes de Pierre Magnan qui nous manquent, car cela devient de plus en plus difficile de trouver ces livres qui nous font tant rêver par leur richesse d'écriture, leur vocabulaire provençal fleuri et les tournures de phrase que l'on ne rencontre plus si souvent en littérature française.
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La Maison assassinée, tome 2 : Le Mystère de Séra..

Le plus étrange des Magnan. Un personnage à la Kaspar Hauser.
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La maison assassinée

Beaucoup, beaucoup mieux sans Bruel.
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Les secrets de Laviolette

C'est avec ce titre, après une émission de radio, que j'ai eu envie de lire pierre Magnan. Depuis j'en ai lu bien d'autres.

Le commissaire Laviolette cet anti-héros, mal fagoté et pas très rafiné en apparence, ni très courageux m'a fait apprécier le style de Magnan.

Je conseille donc à tous les amateurs de polars d'ajouter Laviolette à leur collection. Et ensuite d'aller voir ce que l'auteur à écrit d'autre.

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La maison assassinée

Une histoire très prenante bien que le style est curieusement écrit. A voir la suite peut être qu'a la longue je me ferrais à cette façon de raconter les histoires
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Les Courriers de la mort

Voici une lecture que j'ai faite pour accompagner une connaissance qui se lance à 100% dans les livres de Pierre Magnan.



Ce roman, je vais le dire tout de suite, n'est pas vraiment suprenant. Les meurtres se succèdent de manière relativement mécanique et le rythme est assez lent.



Mais!



C'est le genre de livre, vous savez, à lire dans son canapé, avec une bonne tasse de thé, chaude et fumante, un feu dans la cheminée si vous en avez une. Moi, quand je lis du Pierre Magnan, j'ai l'impression de me retrouver dans l'un de ces vieux feuilletons télévisés où tout semble vieux et passé de date, mais qu'on aime bien regarder quand même, par nostalgie, souvenirs...



Cette histoire-là se passe à Barles et l'inspecteur Laviolette, qui met du temps à apparaître, nous fait sitôt plonger dans une ambiance de villages isolés, qui ne retiennent personne, qui ne sont pas accueuillants, une météo difficile, des habitants usés.... Toutefois, il essaie de nous transmettre son amour pour tout ceci. Laviolette, lui, ne partira jamais de son Digne, de sa vieille maison qu'on pourrait croire hantée. Il y restera coûte que coûte, entouré de tous ses chats et de ses enquêtes qui ne le lâchent jamais!



Ce n'est pas un livre que je lis pour l'enquête. Dans un sens, bien sûr que je veux savoir qui est le meurtrier, pourquoi est-ce qu'il passe à l'acte, cependant, je préfère encore découvrir cette ambiance, et lire cet excellent français qu'on ne retrouve plus à présent.



Un vieux policier, qui peut plaire aux grands amateurs du genre!
Lien : http://samlor-en-livre.eklab..
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