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Critiques de Pierre Magnan (338)
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La maison assassinée

je viens de découvrir cet auteur recommandé par un ami à travers ce livre qui m'a enchanté. Autant captivée par l'histoire ce mystérieux Séraphin que par cette écriture, à la fois authentique et recherchée, enrichie d'un vocabulaire inconnu pour moi, ancien et poétique. Je viens de le finir et comme d'habitude, pour ne pas me séparer trop vite des livres que j'aime, je vais sur Babelio pour partager les avis, et je m'aperçois qu'il y a non seulement une suite mais aussi une adaptation ciné, de 1988! Heureuse d'avoir connu cet auteur
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Chronique d'un château hanté

Arrivée difficilement à la fin du livre, je dois malheureusement avouer que ce roman m'a déçue.



J'ai beaucoup apprécié le début dans lequel l'ambiance moyenâgeuse est très bien décrite (la peste, l'invasion de sauterelles, la famine, la peur de l'enfer, le quotidien misérable,...). La suite me semblait prometteuse, mais je me suis sentie de plus en plus larguée en avançant dans le livre. En effet, j'ai regretté le manque de dates plus précises et la difficulté à trouver un vrai lien entre les différentes époques, hormis l'emplacement de l'ancien couvent et du chêne plusieurs fois centenaire.



Par moments, je me suis sentie frustrée de quitter certains personnages trop vite, alors que j'aurais voulu en savoir davantage.



J'ai eu l'impression de voyager trop rapidement dans l'Histoire de France. A ce niveau, j'avoue que quelques informations en bas de page m'auraient permis de mieux comprendre certains points, preuve que ma connaissance de l'Histoire est améliorable ! L'auteur connaît de toute évidence parfaitement son sujet !



Le niveau de vocabulaire est élevé, ce que j'ai bien aimé au niveau du vocabulaire régional. Par contre, je pense que le style de certaines phrases est un peu alambiqué et que l'utilisation de mots très peu courants n'apporte rien au récit.







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La maison assassinée

Sombre, ténébreux, torturé, Séraphin Monge est un héros perdu. Troublé, il sème le trouble, et rien ne pourra l'apaiser que l'accomplissement de sa vengeance. L'intrigue policière confine à la tragédie dans ce roman noir. L'ambiance du petit village de Provence, au lendemain de la Première guerre mondiale, est très réaliste;il s'en dégage quelque chose de lugubre et de pesant. Le récit est concis, lourd, tendu, la tension tient le lecteur jusqu'à la dernière page.
Lien : https://undeuxtroispetitscai..
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Le sang des Atrides

Polar au programme pendant mon année de seconde, j'ai été agréablement étonné d'aimer "lire pour l'école". Pour une fois, on ne nous imposait ni un classique à dormir debout ni un texte format "bébé". Ce polar est très bien construit, les personnages sont marquants et l'ambiance se prête à merveille à une enquête de ce type...je n'en dirai pas plus, si ce n'est que l'on devine peu-être un peu trop tôt la fin !
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Le Commissaire dans la truffière

Pierre Magnan est le meilleur des auteurs policiers
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La folie Forcalquier

Pour moi le meilleur Magnan. Un herboriste venait d'acquérir un corbillard qui allait faire sa fortune.
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L'aube insolite

Cette lecture m'avait été recommandée par un compagnon Babelio qui avait découvert une de mes critiques d'un livre de Pierre Magnan. Et je l'en remercie grandement.

Ce premier roman de l'auteur est époustouflant de maturité. J'ai accroché au style plus qu'à l'histoire. Mais quel talent !

Lecture fortement recommandée.
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La maison assassinée

J'ignore encore pourquoi je m'étais mis en tête qu'il s'agissait d'un roman d'épouvante (probablement le titre étant donné que j'ai acheté ce livre il y a quelques mois, j'en avais oublié le résumé), j'ai donc été plutôt surprise par ce que j'ai lu.

D'autant plus que le vocabulaire, riche mais très particulier est vraiment inhabituel pour moi et j'ai eu grand mal à m'y faire et à entrer dans le cœur de l'histoire.

Voilà peut être pourquoi j'ai la sensation d'être un peu passée à côté de ce roman. Tout nous sépare. Je ne me suis absolument pas sentie concernée et eu beaucoup de mal à m'identifier aux différents personnages, chose dont j'ai pris l'habitude dans la quasi totalité de mes lectures et ce depuis très jeune (à tord certainement).

Toujours est-il qu'à défait de m'avoir transportée, ce roman à eu au moins le mérite de me faire poser cette question intéressante sur mes habitudes littéraires et de me donner envie de sortir de ma zone de confort.



J'ai tout de même apprécié l'histoire globale que je trouve plutôt bien ficelée et intéressante. Je le garde sous le coude pour une future lecture dans un état d'esprit différent et avec un nouveau bagage culturel.
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Apprenti

Avis mitigé. Positif : l’explication de sa culpabilité de 70 années est bouleversante, éloge de Manosque, belles rencontres avec Giono, tendre sensibilité sur l’éveil de la sexualité et de l’amour. Négatif : trop de descriptifs qui alourdissent et n’apportent rien au texte, répétitions. Pierre Magnan, décédé en 2012, avait quitté l’école à 12 ans, et disait, je cite : ‘Quand je compare mes pauvres écrit à ceux de Stendhal, Saint-Simon ou Proust, je suis au rez-de-chaussée quand ils sont au 20e étage.’

Je le mettrai, quant à moi, au 8ème étage.

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La folie Forcalquier

La première chose qui interpelle le lecteur est le phrasé employé dans ce livre. Si l’histoire se situe à la fin d’une XIXème siècle, juste après l’Empire, l’auteur a poussé le vice, ou la perfection, de recourir à un genre littéraire propre à cette période. Formulations, vocabulaire, expressions, tout est là pour vous immerger dans l’ambiance de l’époque et de la région. Je vous suggère de trouver la signification des termes suivants avant d’entreprendre la lecture de ce livre : androne, atrabilaire, bréhaigne, fuchsine, gâte-sauce, esquinancie, orviétan, électuaire, alkékenge, lécanore, gravelle, coryphée, lithiase, boghei, podagre. Et ma fois si vous avez à retenir la signification de chacun d’eux deux semaines après la fin de la lecture de ce livre, vous êtes vraiment très fort.



Alors que la quatrième de couverture tend à dire que le livre est un roman policier, il faut bien avouer que l’intrigue est maigre et l’enquête mise au second plan. La véritable histoire est axé autour des premières préoccupations des gens de l’époque : l’amour dans sa version libertine, la politique et la santé. Pour ce dernier aspect, l’auteur a une idée de génie d’avoir fait de son héros principal un herboriste; cela permet de faire découvrir toute la richesse florale de la région.



L’histoire oscille entre ces différentes composantes, sans jamais trop appesantir sur l’une et éviter la lassement du lecteur.



Je vous conseille donc vivement la lecture de ce livre, sorte de mélange entre Sherlock Holmes et des Liaisons dangereuses, pour rompre avec nos habitudes littéraire et vous donner envie d’aller écouter les cigales et sentier les herbes aromatiques de Provence.
Lien : http://quoilire.wordpress.co..
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Un grison d'Arcadie

Voici l'histoire de Pierrot, le narrateur, 15 ans, en pleine crise d'adolescence, troublé par les femmes de trente ans, dans Manosque, au sortir de la deuxième guerre mondiale. Témoin d'un crime, il en détient la preuve dans son béret qu'il ne quitte jamais. La trame de ce roman c'est ce béret et le secret qu'il contient.

C 'est d'une écriture extrêmement riche, tant par les mots que par les événements que Pierre Magnan nous conte cette histoire. Il nous plonge dans Manosque qui tout juste se relève, en y décrivant les rues, la vie de tous les jours des habitants, riches et pauvres. Le héros est pauvre et il le raconte fort bien.

La lecture de ce récit est plutôt difficile : les surnoms, les descriptions, des mots inconnus, cependant, il faut poursuivre pour connaître le dénouement. Et la fin est sublime, magnifique : l'érotisme qui s'en dégage est décrit avec tant de finesse et de subtilité que c'en est un régal.
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L'aube insolite

Auteur de romans policiers, Pierre Magnan a pourtant écrit son tout premier livre sur un sujet tout différent : la vie sous l'occupation dans un village des Hautes-Alpes. Enfin, pour être plus exact, la France est occupée, mais ce village lui, pendant les six mois que dure le roman, ne le sera pas et ne pourra pas l'être : isolé par la neige comme chaque hiver, sans téléphone ni électricité, il vivra à son propre rythme. La seule différence est que, cet hiver-là, deux évadés sont venus se réfugier dans cet endroit perdu.

La sauvegarde de ces deux fuyards (un juif et un communiste) servira de fil conducteur à cette histoire. Mais, à ce fil, qui crée une vraie intrigue, Pierre Magnan relie une variété de sujets que ce type d'évènements et de situations dramatiques rend plus exceptionnels, mais qui nous touche tous et nous interroge sur la façon dont, nous, nous serions comportés. Pierre Magnan nous parle effectivement de grands idéaux, d'héroïsme, de religion, d'amour, d'amitié. Il les oppose ou les allie vers un même but, selon les circonstances.

Pourtant, les péripéties qui impliquent les fugitifs et ceux qui les aident, les sentiments qu'ils nouent, les plans qu'ils inventent, les rebondissements dans lesquels la passion ou le dévouement jettent les uns ou les autres, tout cela n'est rien.

Car, au dessus de tout cela, et depuis bien longtemps avant que cela commence, et encore bien longtemps après que cela soit fini, il y a la nature. C'est elle et sa neige qui enclot les hommes dans ce fond de vallée ; c'est elle et ses montagnes qui offre des abris ; c'est elle et ses eaux et son ciel qui règle les jours de chacun ; c'est elle et toutes les forces dont elle dispose qui joue, en fin de compte, le plus grand rôle.

Et, finalement, quand on y repense après avoir fini sa lecture, on réalise que, tout au long du livre, ce sont les descriptions de la montagne et de sa vie propre (enneigement, avalanches, débâcle, notamment) qui tiennent la plus grande place dans ce roman.

Les hommes, les bons ou les mauvais, les héros ou les salauds, les actifs ou les planqués, sont tous minuscules par rapport à cette terre qui les porte. Alors, choisissons bien notre camp, mais sachons surtout rester humbles.
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Les Courriers de la mort

Un livre comme on n'en fait plus.

C'est un polar, écrit dans les années 80, mais l'action se passe dans les années 60 (plutôt au début...) et surtout avec une langue incroyablement passée (vocabulaire, temps...). Il faut parfois un dictionnaire.

Pierre Magnan aime sa région Dignoise, ses gens, son histoire, ses mots.

L'histoire n'est guère surprenante, tout l'intérêt du livre tient dans la description de la nature, des gens et surtout des moeurs de temps qui se sont évanouis.

Magnan est manifestement fasciné par le temps qui passe, en tout cas celui qui est passé au XXeme siècle et a fait exploser l'ancienne société.

Pour le reste on se croit vraiment dans les années 50-60, et cela rappellera au choix (selon votre culture) Maigret, San Antonio ou Gil Jourdan, plus que Giono



En tant que fan d'Emmanuel Todd, je ne peux que m'amuser du fond de l'affaire : la permanence jusque vers 1860 dans certaines familles paysanne du droit d'ainesse pourtant aboli depuis la révolution (voir citation).
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Chronique d'un château hanté

C'est une histoire superbe, surprenante, terrifiante parfois, dans une région magnifique, la Provence. Manosque, Mane, Forcalquier... suis d'autant plus touchée que ce sont les villages de mon enfance.

Mais indépendamment de cela, j'ai adoré cette histoire qui traverse les siècles et les mytères jalonnés sur la route.

Superbe... à lire !

Pierre Magnan est un conteur merveilleux.
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L'arbre

Humez, humez ! Voilà une histoire qui sent bon la Provence ! Même si l’on n’a pas l’accent, la lecture de ce court conte gouleyant chante avec les inflexions du sud de la France. Je ne connaissais pas Pierre Magnan, bien qu’ayant maintes fois entendu parler de son œuvre (c’est lui qui a écrit La maison assassinée) ou de son style si particulier et, franchement, après lecture je n’en suis pas déçue ! Bien au contraire ! Quelle langue savoureuse ! Tous ces mots, dont certains, tombés en désuétude, qui se côtoient ici sans fausse note, et que l’on meure d’envie d’adopter pour ne pas les oublier une fois le livre refermé : mirliflore, boulingrins… Toutes ces tournures de phrases qui vous happent et vous enrobent, saisissant votre imagination dans la moindre de ses images… Et jusqu’au nom des personnages… Ah ! heureux Polycarpe Truche d’arborer un état-civil aussi piquant ! Quelle truculence ! Monsieur Magnan force le respect : il porte l’amour de la langue française au travers de ses phrases et érige l’écriture au rang d’art suprême. Chapeau !



Terminé le 26 avril 2006.
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Les Courriers de la mort

Depuis "Le Sang des Atrides", Pierre Magnan développe une oeuvre régionaliste, dans la lignée - mais en beaucoup plus sombre - de Charles Exbrayat. La majeure partie de ses romans, surtout ceux qui ont pour héros le commissaire Laviolette et le juge Chabrand, se déroulent dans la région de Digne et donnent au lecteur l'occasion de découvrir les paysages et la culture des Alpes de Haute-Provence.



Magnan, c'est d'abord un style, riche, plantureux - parfois un peu trop Wink - résolument littéraire, qui mêle avec adresse la noirceur et l'humour. Romancier-né, il a à coeur de fouiller ses personnages et, tel un Chabrol qui aurait choisi la plume au lieu de la caméra, il aime à sonder les vieilles histoires de famille au coeur de la province profonde.



Une autre caractéristique de cet auteur, c'est le climat étrange, décalé, limite fantastique, qu'il sait créer. Et le plus bizarre, c'est que ce fantastique n'a rien de méditerranéen : enfin, moi, en tous cas, il m'évoque toujours les brumes du Nord.



"Les Courriers de la Mort" se situe dans la région dignoise. Tout commence dans le cimetière d'un petit village où un autochtone qui a obtenu l'autorisation de creuser sa tombe personnelle pourvu qu'il s'occupe en parallèle de veiller sur le bien-être de ses futurs voisins voit un jour une lettre tomber dans la boîte accolée - pour des raisons que Magnan n'explique d'ailleurs pas - à la grille du cimetière. Chez notre fossoyeur, la curiosité prend vite le dessus sur l'espèce de malaise qu'il avait ressenti à entendre du bruit du côté de la fameuse boîte. Il regarde l'adresse - une habitante de Digne - et puis, après un moment d'hésitation, il court à la poste et expédie le courrier, après l'avoir timbré.



Or, la destinataire du courrier finit très vite, assassinée sous l'oeil du lecteur par une silhouette lourdaude au masque étrange ...



Le meurtrier use d'un procédé similaire à celui déjà employé par son homologue dans "Le Sang des Atrides" et on peut le reprocher à l'auteur. Mais, pour peu qu'il accepte de jouer le début dès le premier chapitre, le lecteur retrouve avec plaisir Chabrand et Laviolette (désormais en retraite auprès de ses chats errants), aux prises avec un meurtrier retors et déterminé.



Toutefois, si vous ne connaissez pas encore ni l'un, ni l'autre, préférez "Le Sang des Atrides" ou encore "Le Tombeau d'Hélios." ;o)
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Élégie pour Laviolette

L’inspecteur Laviolette modeste de son prénom est un policier fort de caractère, avec qui on se sent bien d’emblée (avec peut-être aussi Robicheaux de Burke et Niémans de Grangé ayant de plus avec ce dernier des affinités puisque comme lui Laviolette meurt et ressuscite si si  enfin presque!)

Vintage sûrement, Laviolette vieillard encore vert malgré quelques ahanements quand il marche et toujours aussi perspicace en matière humaine A deux ans de décrocher pour une retraite bien méritée il se voit confier une ultime enquête dans ses alpes natives Avec douleurs dorsales vestiges de chevrotines qui ont failli l’occire et des problèmes de vue conséquences des mêmes chevrotines il se met, tous les sens aux aguets, à l’ouvrage avec modestie : Un matou, les vibrisses frémissantes, qui se pourlèche les babines



Magnan sait faire parler les morts et les cimetières et les rend même très sympathiques Plus que les vivants qui eux, passent leur temps à essayé de se talocher et s’occire dès qu’ils en ont le temps

Magnan avec ses expressions goûteuses...ses femmes callipyges, ses entéléchies (d’ailleurs mal orthographiés mais c’est peut-être une erreur du typographe ou de la correctrice ) d’un autre temps et ses subjonctifs imparfaits (quand même le livre est sorti en 2010 et Magnan avait quatre vingt huit ans ) … que vous aimassiez… va nous raconter la dernière enquête d’un Laviolette cauteleux matois et jésuite (et c’est un comble pour un franc-maçon) en diable assisté par un aréopage d’aïeules motivées (un peu dans le style d’Agatha Christie... un peu quand même) d’un juge émoustillé à qui les sens feront défaut Meurtres , accidents ,morts naturelles ?

Comment savoir ? Entre le cimetière et l’épicerie, les trajets en deuche et deux croûtes de bon pain Laviolette qui en outre assistera en voyeur à une mémorable scène de fesses (la nuit de noce de la femme callipyge et de son ami le juge) se fait fort de dénouer l’intrigue en passant de surcroît, au XXI ième siècle par un véritable miracle religieux. Comme quoi dieu aime aussi ses mécréants

L’intrigue est un prétexte pour raconter les basses alpes, sa froidure, ses andrônes , ses gens engoncés dans le temps, une vie si parcimonieuse et pourtant si riche qu’il est toujours aussi agréable de suivre A noté cette fois un humour pince sans rire beaucoup plus marqué et très fréquent ainsi qu’une gaillardise très appuyée

Magnan octogénaire très vert ça fait plaisir !





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Le Secret des Andrônes

Triple assassinat chez des notables méchants comme dans Mauriac. Une vengeance bien marinée, aussi riche en complications qu’une montre de collection. Le style est soigné, chargé de métaphores, de mots rares ou régionaux. À lire par les amateurs de polar bien ficelé et les amoureux de Sisteron (j’appartiens à la seconde catégorie).



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Les Courriers de la mort

Laviolette enquête sur une série de meurtres autour d'une même famille et autour d'un ancien couple ayant tout perdu ... c'est lent, soit, mais c'est fin, ça sent la Provence, ça sent les odeurs d'autrefois, les odeurs de la bonté, de la laideur, de la douceur, de la rancune ... beaucoup de très bons personnages très bien campés, une enquête compliquée avec un résultat un peu rapide, mais l'ensemble se lit avec un grand plaisir et avec l'accent ... la version télévisée est assez bien rendue pour une fois !
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Le Commissaire dans la truffière

Le meilleur des Laviolette à mon goût : du suspense (beaucoup) mêlé à une parfaite envie de vivre (et de goûter à cette fameuse omelette aux truffes) et un sens de la poésie agraire exceptionnel. Magnan nous offre une enquête toute en lenteur dans le magnifique village de Banon avec toute une galerie de personnages originaux et complexes, s'adonnant à diverses folies et à des meurtres sanguinaires et crapuleux. La décomplexion est longue et le fumet prend avec plaisir pour ne s'éteindre que très tardivement, car ici point ne faut une seule enquête, mais bien deux qui s'entremêlent avec délice, c'est fin, les discours sont sculptés à la perfection, les mots sont souples et restent longs en bouche ... comme un bon vin ou un bon plat, on savoure ce récit avec une certaine délectation naturelle !
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