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Critiques de Pierre Magnan (341)
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Élégie pour Laviolette

Magnan Pierre - "Elégie pour Laviolette" - Gallimard Folio - copyright chez Robert Laffont en 2010 (ISBN 978-2070443673)



Est-il encore utile de présenter l'auteur des classiques du roman policier que sont devenus "Le sang des Atrides", "Le secret des Andrônes" ou encore "La maison assassinée" ?

Son autobiographie est régulièrement rappelée en début d'ouvrage, et se termine par cette phrase que j'aime beaucoup : Pierre Magnan "est apolitique, asocial, atrabilaire, agnostique et, si l'on ose écrire, aphilosophique". Tout un programme. Plus triste : il est décédé en avril 2012.



Dans la série du commissaire Laviolette, ce roman-là est vraiment réussi : sans pédanterie aucune, l'auteur tisse dans son propos deux des textes littéraires que j'apprécie particulièrement, "le cimetière marin" de Paul Valéry et "la Recherche" de Proust. Il ne se limite pas à des citations pédantes : plus malicieusement, il situe une bonne partie de l'action dans ce cimetière de "La Roque-en-Champsaur", et le personnage de la vieille Chabassut est bien entendu un miroir de la Françoise proustienne. Un certain humour, même dans la façon fort peu convenable d'assassiner les maris...

A lire, bien évidemment… cela se relit plusieurs fois, sans aucun ennui.

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La maison assassinée

Pierre Magnan «La maison assassinée» - cop. 1984 éd. Denoël, rééd. dans la collection « folio » en 2007.



C’était en septembre 2008, je me trouvais par hasard à Pau, capitale du Béarn, la soirée s’annonçait belle et longue, je déambulais sans but, jusqu’à enfiler une certaine rue Samonzet. Miracle, une librairie ! Et pas n’importe laquelle : sous l’enseigne «la crème du crime» s’affichait une profession de foi proclamant sa double spécialité en littérature policière aussi bien que gastronomique (comme quoi le crime ne coupe pas forcément l’appétit) ! Evidemment que j’entre, évidemment que je cause avec le patron (Philippe Jaricot), évidemment que je ressors avec une pile de romans sous le bras… parmi lesquels (bon, j’y viens) justement «la maison assassinée» de Pierre Magnan.



Une intrigue rondement menée, des personnages bien cadrés, un milieu original (la Haute Provence) puisque non-parisien : voilà qui justifie déjà une lecture. Mieux encore, le style et la langue de Pierre Magnan permettent une relecture, même en connaissant l’intrigue, signe qu’il s’agit bien d’un bon roman.



Adoncques, je remerciai mentalement ce libraire encore ces derniers jours. Hélas, la vente de bons romans policiers ne nourrit plus son homme : en ce mois de février 2015, après avoir tenté de survivre rue Valéry-Meunier, « la crème du crime » va fermer… Ce n’est plus «la maison assassinée» que l’on joue aujourd’hui, c’est carrément les petites villes qui crèvent à grand renfort d’hypermarchés périphériques (lire «Le Géant» de Michel Lebrun).

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Chronique d'un château hanté

Inégal, l'impression qui reste est mitigée mais la déception domine...
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Le sang des Atrides

A Digne, Jeannot Vial a été assassiné par un galet en pleine tête. Six mois après, c'est au tour de Jules Payan et de la même manière. Puis encore plus tard deux autres dont une vieille personnes coupable de connaître l'identité du mystérieux tueur. Mais quels points en commun ont toutes ces victimes ? C'est au commissaire Laviolette de trouver et vite !







C'est le premier roman de Pierre Magnan que je lis alors que cela faisait un petit moment que je voulais découvrir cet auteur. Résultat ? Pas totalement satisfait voire même un peu dubitatif. D'abord, je n'ai pas compris le style du livre, je n'ai pas eu l'impression de lire un policier mais le pastiche d'un roman policier fait par un auteur plutôt habile. Les personnages sont tellement outrés que j'ai eu beaucoup de mal a rentrer dans ce livre. L'intrigue policière est pour le moins tirée par les cheveux et demande beaucoup d'indulgence pour s'y intéresser. Le décalage entre l'intrigue sombre (on parle de meurtres) et un humour bon enfant omniprésent m'a dérangé car j'ai eu du mal a ressentir un intérêt pour le dénouement final un peu trop théâtral. Le style de l'auteur reste plaisant a défaut de passionner.



Ma note 5/10 pour ce rendez vous raté. Un auteur que je vais réessayer un de ces jours mais sans son commissaire Laviolette.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Le parme convient à Laviolette

Le commissaire Laviolette a maintenant 75 ans et est retraité de la police. Il file un mauvais coton depuis que sa compagne l’a quitté. Un jour, le juge d’instruction vient le voir pour avoir son aide pour une enquête biscornue. Dans un premier temps Laviolette, très dépressif, refuse puis au fil du temps il finit par se prendre au jeu.Cette enquête de Laviolette est bien triste. Le commissaire compte à un peu trop sur le hasard pour résoudre cette énigme. Le récit en perd authenticité.
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L'aube insolite

Ce premier roman publié de Pierre Magnan, rédigé en 1943 est bien différent de ceux qui ont fait la célébrité de l'auteur. Ici, pas de personnages gentiment loufoques, pas d'irruption du fantastique. Le ton est réaliste, voire solennel, l'intrigue sobre et linéaire : dans un village des Alpes, coupé du monde tout l'hiver par la neige, un nouvel instituteur est nommé, au moment s'approchent deux fugitifs, l'un juif, l'autre communiste, poursuivis par la Gestapo. Sous l'impulsion de l'enseignant, les hommes du village basculent dans la résistance active et cachent les deux évadés. Pierre Magnan fait preuve ici d'un talent hors du commun pour rendre les ambiances : les réunions des hommes auprès du four du boulanger, quand le temps est trop mauvais, la menace constante des avalanches, la couleur bleutée de la grotte où sont cachés les fugitifs, les échanges entre les femmes, le bureau du médecin... autant d'épisodes rendus très simplement mais auxquels il m'a semblé avoir assisté... Les personnages, principaux ou secondaires ont tant de présence qu'on croirait les voir. Un roman que je recommande chaudement
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Chronique d'un château hanté

Une histoire qui vous fait visiter l'Histoire tout en vous incitant à tourner les pages pour découvrir la suite,siècle après siècle de 1349 aux années 1900.

L'arbre,un chêne,devient multi-centenaire avant de s'écrouler victime des tressaillements de notre terre révélant ainsi l'objet du suspense que l'on avait un peu oublié...

A lire sans modération.

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Chronique d'un château hanté

Ce titre pourrait laisser penser qu’il s’agit ici de l’histoire d’un château. En réalité, ce livre relate l’existence d’un arbre fabuleux et les vies de plusieurs lignées d’hommes et de femmes ayant vécu dans son ombre. Ses racines dissimulent un mystérieux trésor, enfoui là en des temps de sang et de larmes, et qui influencera profondément les personnes vouées à sa protection sur plusieurs siècles.



La plume de Pierre Magnan magnifie les paysages de sa Provence natale et est habile à décrire les turpitudes des hommes aussi bien que leur grandeur. Destins croisés, tragédies familiales et Histoire de France se mêlent pour donner vie à cette chronique baroque et captivante. Magistral !
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La maison assassinée

A l'aube du XXème siècle, en Provence, la famille Monge est massacrée à l'arme blanche durant une sombre nuit de tempête. Seul le nouveau-né, Séraphin, a été épargné. Vingt ans plus tard, ayant survécu à la guerre de 14-18, Séraphin retourne s'installer dans son village natal, et apprend fortuitement comment sa famille est morte. Ce drame va hanter ses jours et ses nuits, au point qu'il entreprend de démolir pierre par pierre la "Burlière", la maison de ses ancêtres, comme pour exorciser ce passé sanglant. Mais cela ne suffit pas à l'apaiser, et lorsqu'il découvre les noms de ceux qui semblent être les assassins, il va entreprendre de se venger...



Pierre Magnan a écrit une superbe tragédie sur le modèle antique : des morts, une malédiction, un fils vengeur, des coupables désignés, des révélations...le tout servi par un style et des dialogues très travaillés, et des personnages hauts en couleur. Pour ceux qui ne connaissent pas Pierre Magnan, ce livre peut être une bonne introduction au reste de son oeuvre, dont je recommande la lecture.
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Élégie pour Laviolette

Comme je l'expliquais pour ma lecture précédente, j'ai trouvé un bémol d'entrée de jeu: dès le début, on est trop directement renvoyé au roman précédent, Le parme convient à Laviolette:



"J'avais été laissé pour mort par l'assassin, que j'avais poussé au crime en le persuadant qu'étant seul avec moi, il ne risquait rien à me faire disparaître."



C'était mon cas, puisque de la série des Laviolette je n'ai lu que Le sang des Atrides et Le commissaire dans la truffière, parmi les tout premiers, et ma lecture trop lointaine fait que je ne me souviens pas de tout, et donc que même les références à ces livres-là ne me rappellent que de trop vagues souvenirs et j'ai trop souvent eu l'impression de passer à côté, ratant par là des développements plus profonds du livre actuel...



Il est donc plus difficile de lire Elégie si on n'a pas lu Le parme auparavant, voire même toute la série.



A part ce bémol, je me suis régalée comme d'habitude!



Encore une belle plongée dans l'arrière-pays provençal, une galerie de personnages bien fournie d'atypiques (avec quelques perles dans les prénoms: Jolaine, Télésphore, Thalie...) et de caractères bien campés fermement sur leurs deux jambes, telle cette floppée de vieilles à La Roque, réunies sous la bannière de la Clorinde, et son épicerie volontairement malcommode et inconfortable. C'est qu'il faut le mériter, son bon pain à l'ancienne, et encore plus son intégration dans ce cercle fermé de discutailles!



Et toujours aussi ce style si lyrique tout autant qu'humain et bon vivant, à l'image de notre bon vieux Modeste Laviolette, qui passe par un nouveau petit drame: des problèmes de vue qui l'empêche de lire tout son saoûl comme il aime tant à le faire...



"Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Hélas, Proust, ce n'est pas la musique de Mozart. On ne le retient pas d'un bout à l'autre sans une note qui vous manque. Il vous faut le gagner. Ce n'est pas non plus comme Valéry où tout est emboîté pour s'aligner dans le souvenir.

(...)

J'avais effeuillé cent fois ce grouillement de familles, comme un album jauni dont on soulève les pages avec précaution.

Or, la vie qui le faisait frémir, il m'était interdit de la pénétrer désormais à cause de ma vue défectueuse."



Mais ce n'est pas la seule chose qui lui fait ressentir le poids des ans encore plus cruellement d'habitude. Entre cette dernière enquête dont l'aboutissement le laisse sur un dilemne moral, quelques nouvelles rencontres et pertes, un petit miracle qui ébranle ses convictions, et son vieux comparse Chabrand qui se laisse aller sur le déclin malgré lui, il y a de quoi justifier sa décision de se retirer définitivement du monde...



C'est avec beaucoup de regret que je devine donc que ce roman sera le dernier Laviolette de Pierre Magnan, mais c'est aussi une conclusion plus que satisfaisante qui clôt la vie active de Laviolette de manière juste et authentique!
Lien : http://tortoise.servhome.org..
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Chronique d'un château hanté

probablement pas de la "grande littérature", mais lecture intéressante et plaisante...

Commence avec la "grande peste"...





La peste apparaît pour la première fois en Europe et dans le bassin de la Méditerranée en 541-542, au temps des rois mérovingiens et de l'empereur Justinien. Chaque année, elle prélève son lot de victimes dans la population, affaiblie par la misère et l'insécurité propres aux temps barbares. Puis, à partir de 767, au temps de Charlemagne, les chroniques en perdent la trace... mais elle reste endémique en Orient, en Inde et en Chine.



La peste bubonique (avec apparition de «bubons» ou tumeurs à l'aine) fait sa réapparition en 1320 en Mongolie. De là, elle se répand alentour et atteint la mer Noire fréquentée par les Génois. Ceux-ci vont imprudemment l'amener jusqu'à Marseille.



En accostant à Marseille le 1er novembre 1347, ils vont ouvrir au fléau les portes de l'Occident.



L'épidémie se développe d'autant mieux et plus vite que la population est épuisée. Après trois siècles d'expansion démographique, l'Europe est saturée d'hommes que les sols peinent à nourrir. Les disettes, famines et «chertés» se font plus fréquentes et à ces pénuries alimentaires s'ajoute la guerre entre Français et Anglais.



Les Européens croient au début que les miasmes de la peste se répandent par voie aérienne. Aussi n'ont-ils rien de plus pressé, lorsque l'épidémie atteint une ville, que de fuir celle-ci. Le poète Boccace raconte cela dans le Décaméron, son recueil de contes écrit après que Florence ait été atteinte par la Grande Peste de 1347. Cette fuite est la pire attitude qui soit car elle a pour effet d'accélérer la diffusion de l'épidémie.



La «Grande Peste» ou «Peste noire» va ainsi tuer en quelques mois jusqu'à 40% de la population de certaines régions, ressurgissant par épisodes ici ou là. En quatre ans, 25 à 40 millions d'Européens vont en mourir. Par milliers, des villages sont désertés. Les friches, la forêt et les bêtes sauvages regagnent le terrain perdu au cours des deux siècles précédents qui avaient vu les campagnes se développer et se peupler à grande vitesse...







Mais, dès la génération suivante, la vie reprend le dessus. Paysans et manouvriers, profitant de la raréfaction de la main-d'oeuvre, imposent aux seigneurs et aux employeurs des libertés nouvelles et des augmentations de salaires. Ces revendications s'accompagnent de graves crises sociales, la plus célèbre étant la Grande Jacquerie de 1358.



source : http://www.herodote.net/histoire/synthese.php?ID=39


Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Chronique d'un château hanté

début de lecture...





Du Moyen-Âge à la guerre de 1914, ce livre raconte une chevauchée à travers six siècles d'histoire de la Provence.



Six siècles de soubresauts, de tourments : la peste noire, la famine provoquée par une invasion de sauterelles, les guerres de religion, la Révolution, les campagnes napoléoniennes.



Sur la grande histoire, il fallait greffer une trame romanesque, créer un lien entre toutes ces époques, un témoin unique ou mieux un tronc commun...et bien justement, c'est un arbre, un chêne qu'a choisi Pierre Magnan.



source : Bernard Lehut - rtl
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Périple d'un cachalot

Je n’ai pas pu continuer ce livre, recommandé par un ami.

J’ai pourtant essayé de lui donner une chance : 180 pages (c’est pas mal pour un livre qui ne plaît pas).



Mais la lecture du livre m’a vraiment trop agacée : style trop lourd, ambiance sombre, aucune sympathie pour les personnages, alors qu’on commençait à parler du cachalot…

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Le Secret des Andrônes

Prenant, oui, distrayant, oui, mais bien écrit, pas vraiment ! J’étais assez déçu après avoir tant apprécié “Laure du bout du monde” (2006) que j’avais noté 5 étoiles. Devenu âgé, était-il aidé pour ce dernier livre alors qu’il ne l’était pas pour “Le secret des Andrônes” ? Mon édition Fayard pour “Le secret des Andrônes" date de 1980.



J’ai apprécié les descriptions de lieux et de personnages du monde rural, point fort de Magnan. Le personnage du vieux policier, Laviolette, est plaisant aussi mais à part ça, j’ai trouvé cette fois la rédaction plutôt pataude et alambiquée.



Sur le fond, l’auteur cherche à nous égarer d’abord sur de fausses pistes. Bon, c’est de bonne guerre dans le genre polar, mais personnellement, au fur et à mesure que j’avançais dans le livre, je me suis embrouillé dans les nombreux personnages, plus qu’il n’était souhaitable et au point de m’en désintéresser un peu.



Très souvent, les pronoms “il”, elle” sont ambigus. Qui il ? Qui elle ? Quand il y a plusieurs personnages de même sexe en train de converser, ce serait utile de mettre un indice pour les identifier, car si c’est clair pour l’auteur, ce n’est pas toujours le cas pour le lecteur.



Cerise sur le gâteau, j’ai été affligé par le manque de relecture de mon édition Fayard (ISBN 2-2787-0848-7). Déjà, un verbe au singulier après le sujet “une centaine de kilomètres d’horizon” me dérange un peu, car on décrit plus les nombreux kilomètres d’horizon qu’une centaine exactement. On peut le concevoir autrement et accorder au singulier mais c’est curieux. Et puis les autres fautes de frappe ou de français sont trop nombreuses : ”Rogearine” pour le personnage Rogeraine, “Tu toc” pour “Du toc”, confusion ou/où… Ouille !

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Un monstre sacré

Pierre Magnan a une langue que je trouve belle, j’aime sa simplicité et en même temps encore plus sa richesse de vocabulaire parfois surprenante… “Noumène”, “rédimer”, “dépouilles opimes” ne sont pas des termes que je rencontre souvent ni que je comprends forcément d'emblée d’après le sens de la phrase ! Alors c’est un plaisir de devoir parfois chercher une définition pour profiter pleinement du texte.



Ce récit à la fois autobiographique et sûrement très subjectif narre ses débuts d’écrivain, jeune amant d’une écrivaine qui, elle, est d’âge mûr. Elle est connue, enfin connue à cette époque et lui pas du tout au début… Ils rencontrent d’autres écrivains dont Giono et Gide, des grands éditeurs. C’est une époque spéciale, c’est la guerre, l’occupation, puis la libération. On a souvent l’impression d’être nous-mêmes présents.



Un thème récurrent est celui de son attirance pour le sexe féminin, il est manifestement immature, ni fiable ni honnête (sauf pour son autoportrait souvent amusant mais pas très sympathique). Il se juge avec sévérité aussi quant à son niveau d’écrivain, conscient d’avoir un tout petit talent bien éloigné de celui des “monstres sacrés”, même s’il commence à intéresser de grands éditeurs.



J’ai trouvé des longueurs mais la fin mérite vraiment d’être lue : la maturité arrive sans prévenir, l’altruisme aussi apparaît et c’est un peu une lumière au bout du tunnel. Enfin une partie toute positive !

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Laure du bout du monde

Un petit délice ce roman. On évolue au fil du temps avec Laure, cette improbable fillette qui se bat chaque jour, pour mener la vie qu'elle rêve. Dotée d'intelligence et d'optimisme, elle avance coûte que coûte.

Un roman à la mode d'un joli conte moderne.
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L'enfant qui tuait le temps

Un magnifique et émouvant conte qui n'a probablement pas rencontré le succès qu'il devrait avoir.



Ce livre est en effet orphelin de son éditeur initial, Pierre Marchand chez Hachette jeunesse qui devait l'accompagner d'un matériel pédagogique important auprès des professeurs de lettres et des documentalistes. Il n'en a malheureusement pas eu le temps.



Le livre a donc été diffusé tel quel. Folio l'a réédité de même pour tout public, sans cibler la jeunesse



Un livre pour la jeunesse (tout de même un peu difficile, avec l'usage d'un dictionnaire) mais que les adultes apprécieront !
Lien : https://livre.tourisme-alpes..
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Le parme convient à Laviolette

Cela fait des années que je n’avais pas lu de Pierre Magnan et j’ai eu l’occasion de poursuivre la série des enquêtes de ce cher Modeste Laviolette. Toujours un bonheur de se plonger dans cette ambiance qui fleure si bien la Provence… Le drame c’est qu’il ne m’en reste plus beaucoup à savourer !

Dans ce bijou pour qui aime la langue française, saupoudrée de termes provençaux, on retrouve Laviolette, à la retraite, réfugié dans son village natal, totalement désespéré suite au départ de sa compagne, seul, inconsolable. Pour le faire sortir de sa torpeur, le Juge Chabrand va faire appel à lui pour élucider des crimes car seul un natif de l’endroit est à même de comprendre la mentalité des habitants.

Une superbe enquête, des descriptions magnifiques et poétiques, tant des paysages que des tréfonds de l’âme humaine. On y retrouve sa plume, inspirée par son maître, Jean Giono.
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Le sang des Atrides

Les Atrides, la maison mère d'Agamemnon et de sa suite ... une famille sanguinaire s'il en est ... c'est autour de cette imagerie antique remise au goût du jour que Magnan entraîne son lecteur à la faveur d'un bon roman de terroir qui respire avec allégresse les effluves campagnardes d'une petite ville cossue nichée dans les Basses Alpes, Digne. Ayant passé là des vacances formidables, j'ai eu le plaisir de goûter grâce à ce roman aux délices de la région en saison moins touristique et en période d'autrefois ... c'est un excellent livre qui prend son temps, utilise des chemins détournés pour nous amener froidement à la réalité de crimes monstrueux, organisés de main de maître avec une méchanceté sans nom, c'est un roman de grand homme au sens très humain de la chose, car les sentiments, les ressentis priment sur l'enquête elle-même, c'est un roman agraire où la vraie vie humaine est mise à l'honneur, c'est un roman qu'il faut apprécier comme un bon plat de poule faisane ... avec délectation du bon mot !
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Élégie pour Laviolette

Où nous découvrons que la décharge de chevrotines dans le dos de Laviolette qui clôturait le roman précédent, au lieu de l’envoyer ad patres, l’a rajeuni de dix ans. Dans ce dernier roman de Pierre Magnan l’intrigue policière est quasiment absente. La belle écriture, elle, est toujours présente pour nous parler de la mort. C’est le thème philosophique de ce roman. Giono est un peu délaissé pour Proust. Un roman apaisant pour nous dire au-revoir. Jusqu’à la fin, l’amour et la mort se disputent la vedette. Devinez qui va gagner ?
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