AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Rachel Hausfater (456)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le garçon qui aimait les bébés

Un joli petit roman !

Martin à toujours aimé les bébés, et ceci malgré les moqueries, dont il a fait les frais en troisième pour le choix de son stage : Une crèche. Plus tard, quel grand bonheur pour lui quand il apprend que sa petite amie Louisa est enceinte. Malheureusement, elle n'est pas de cette avis et décide d'accoucher sous X. Mais Martin trop heureux d'avoir un bébé à lui, décide de le garder. Mais quelles épreuve va-t-il devoir endurer ?

Le style toujours magique de Rachel Hausfater, nous accompagne et nous entraîne tout le long de la lecture.

Un livre tout à fait plausible, qui renverse les clichés et qui parle d'un sujet pas vraiment très exploité dans les livres jeunesse (comment martin va-t-il faire pour garder son bébé ?) Des flashs-backs fréquents, mais je les ai lu sans vraiment trop m'en rendre compte, l'auteur nous fait passer de l'histoire au flash-back et puis revenir à l'histoire avec une grande facilité, ce qui n'est pas le cas de touts les livres que j'ai lus.

Bébé et émotions m'ont transporter dans ce livre que j'ai lu d'un trait.
Commenter  J’apprécie          70
Yankov

Yankov est un enfant rescapé des camps de la mort. Toute sa famille est décimée. Lorsqu'il quitte le camp de Buchenwald pour rejoindre avec d'autres enfants une maison en France, il a tout à réapprendre : manger à sa faim, faire confiance, communiquer sans violence, retrouver une identité. Comment réapprendre à vivre quand on a tout perdu?

Très beau récit, émouvant sans verser dans le pathos. Bel hommage à ces hommes et femmes qui ont su se retrouver le goût de la vie.

Public : 4e-2nde
Commenter  J’apprécie          70
Le garçon qui aimait les bébés

Martin aime les bébés à tel point qu'il choisit de faire son stage professionnel de 3ème dans une crèche. Pourtant, parents, professeurs et camarades de classe essayent tous de l'en dissuader et ne se lassent pas de se moquer de lui. Il tient bon et réalise avec grand plaisir et bonheur ce stage.



Quelques temps plus tard, lors qu'il est au lycée, il tombe amoureux de Louise. Un vrai amour, un bel amour. Et puis, tout va vite et Louise est enceinte. Tout cela n'était malheureusement pas prévu... Elle, elle veut abandonner l'enfant (le faire naître osus X) ; pour Martin, une nouvelle lutte commence, il veut son bébé. Rien ne peut l'en dissuader.



Le parcours de Martin n'est ni banal ni exemplaire, mais qu'on se garde bien de le juger. Il est surtout unique et pose question. Qui de lui ou des adultes qui s'opposent à lui a raison ? Impossible de trancher. Ce roman est là pour nous prouver qu'on ne peut pas ignorer ce que l'on souhaite au plus profond de soi. A méditer !
Lien : http://lewebpedagogique.com/..
Commenter  J’apprécie          70
De Sacha à Macha

Cette critique s'adresse plutôt aux gens qui ont déjà lus le livre.

Je n'ai mis que 3/5, peut-être est-ce un peu dur. Rachel Hausfater et Yaël Hassan (mes hommages mesdames si jamais vous lisez cette critique) ont donnés vie à de vrais personnages de génie, qui écrivent des mails parfois talentueux. A leur âge (15 et 16 ans) j'aurais aimé vivre cette histoire. J'en ai aujourd'hui 22, et si vous lisez ces lignes vous êtes peut-être ma Macha (lol).

Ce qui m'a touché dans ce livre, c'est qu'il renvoie à une vision d'Internet de 2001 avec des écrans en noir et blanc, moins saturé d'informations qu'aujourd'hui.

C'est aussi ce qui m'a déplu... Pour vraiment vibrer aujourd'hui... L'histoire a vieilli et elle concerne un public plus jeune que moi.

Quand même, Macha a été dure avec ce pauvre Sacha, le traitant de "minus dans ton genre dont le plaisir est de foutre la pagaille dans la vie des gens" (page 76), le menaçant "Ou tu me raconte ou alors tout est fini entre nous. Ce n'est pas une simple menace, un simple moyen de pression. Cette fois je te jure que c'est vrai !" (page 118) (éd. Flammarion jeunesse-2010) Qu'en pensez-vous, les autres ?

Mais il y a des moments où elle se rattrape ! C'est une chic histoire !
Commenter  J’apprécie          70
De Sacha à Macha

Un échange de mail très sympa qui commence de façon légère mais peu à peu, on découvre qu'un des deux personnages a un secret de famille qui le pèse.

C'est bien écrit, facile et sympathique à lire, les personnages sont attachants et il y a un peu de suspense.
Commenter  J’apprécie          70
L'école des gâteaux

Jacquot aime les gâteaux, il n'aime pas l'école. Et surtout, il n'arrive pas à suivre. Il peine désespérément à comprendre ce que dit ou veut la maîtresse.

Par contre, pour faire des gâteaux, pas de difficulté .... sauf que ... il faut pouvoir lire la recette, calculer les proportions, etc...

Lecture et calcul sont tellement plus simples quand on est motivé !



Un livre facile et agréable à lire. Un peu trop "tout beau" (en ces temps de réglementation à tout crin, vendre des gâteaux maison sur le trottoir risque de ne pas être si facile) mais très motivant pour les enfants un peu découragés, et intéressant à lire pour tous.
Commenter  J’apprécie          70
De Sacha à Macha

j'ai aimé ce livre car l'histoire est originale. c'est un échange de mails entre un garçon et une fille qui ne se connaissaient pas au début et qui se termine par une belle rencontre et une amitié. il procure des émotions avec avec la tristesse de Sacha vis-à-vis de sa mère. il est rempli de suspens et donne envie de le lire : on veut connaître la vérité sur la mère de Sacha. Il nous apprend des choses sur la Russie car il parle un peu de l'histoire de l’URSS. Macha est dans ce livre un personnage que j'aime beaucoup car elle est très direct et très amusante dans son discours.

c'est un livre que je conseille aux adolescent à partir de 12 ans car l'histoire est passionnante.
Commenter  J’apprécie          70
De Sacha à Macha

moi j'ai adorer ce livre je l'ai devoré des yeux moi qui m'aime pas trop lire .Je crois que c'est le seul livre qui mais plus
Commenter  J’apprécie          70
Je m'appelle Wlodjimyerz

Ce petit roman jeunesse démarrait assez bien : on y découvrait, ou plutôt, on y ressentait comment on vit la différence, et même le harcèlement. Le contexte étant proche des enfants et de leur quotidien, cela peut aisément leur parler, faire écho. Ce fut également l'occasion de découvrir, avec une IMMENSE surprise, le nom de ce village qui existe pour de vrai au Royaume-Uni : Llanfair­pwll­gwyn­gyll­go­gery­chwyrn­drobwll­llan­tysilio­gogo­goch !



Seulement, le mieux est l'ennemi du bien ; dans la fin du roman, il y avait trop de choses et, finalement, cela a fait artificiel. En fait, je ne comprends pas pourquoi le roman ne s'est pas arrêté quelques chapitres avant. C'eut été mieux.
Commenter  J’apprécie          60
La fille de la maîtresse

La fille de la maîtresse

Pour Dolorès la vie est belle à l’école et à la maison : deux parents aimants, un petit frère câlin et des copains sympas en classe. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’à ce que la maîtresse de la classe d’à côté doit être remplacée... et c’est sa mère qui décroche l’emploi ! Tout change à partir de ce moment là. Les copains la détestent, elle est méchante, elle donne des devoirs et elle crie ! Comment ne pas être gênée de cette Maman-maîtresse ?

Livre destiné aux enfants à partir de 8 ans. A conseiller pour un bon petit moment de lecture. On y découvre beaucoup de valeurs et l’on y apprend surtout que l’on n’est pas qu’une seule facette d’un diamant. On peut être une fille, une sœur, une amie : tout cela en même temps ! Dolores a un peu de mal à trouver sa place et à affirmer sa personnalité. D’échec en déconvenue, elle parviendra à vivre sereinement en s’acceptant telle qu’elle est.
Commenter  J’apprécie          60
L'ombre

Tout commence de nos jour où le jeune garçon Tom de 10 ans trouve une boîte dans le grenier de ses parents. En même temps, une ombre le suit partout sauf : chez lui, à l’école, au parc, au poste de police … Il a peur de l’ombre au début mais se lie d’amitié pars la suite. L’intrigue est au plus haut ! Il se lance dans les recherches de l’ombre mais aussi de la photo trouvée dans la boîte. Alors que se passe-t-il pars la suite? Je vous laisse découvrir !!!



J’adore ce livre car c’est un roman policier, l’intrigue est au rendez-vous, l’histoire est bien construite, nous arrivons facilement à se mettre à la place du personnage par contre petit bémol il est trop simple à lire et trop petit mais sinon, il m’a beaucoup plu !

Commenter  J’apprécie          60
Yankov

Intense! Un concentré d'émotion! le roman est court mais nous fait passer par toute une palette de sentiments. Nous découvrons Yankov, fantôme de petit garçon, au moment de la libération par les soldats américains du camp de concentration où il était enfermé, à Buchenwald. Impressionné, Yankov rêve alors de devenir soldat noir américain! Puis, il est envoyé dans une sorte de centre d'accueil pour enfants rescapés des camps, en France. ,L'auteure nous fait entrer dans la tête, l'âme et le coeur brisés du petit Yankov. Et nous montre le chemin qui fut le sien pour revenir parmi les hommes, réapprendre vivre au lieu de survire, à sourire, jouer, faire confiance, être ensemble. Lui à qui les nazis avaient volé toute son humanité jusqu'à ne plus être qu'un petit chien errant et mourant, le voila, qui grâce à une directrice merveilleuse, va cesser de se murer derrière son regard de pierre et petit à petit va reprendre espoir. J'ai particulièrement aimé le style très poétique de Rachel Hausfater, qui ne fait que décupler les émotions ressenties.

Attendez vous à des larmes!
Commenter  J’apprécie          60
Le chemin de fumée

Émouvant!





En 1998, Rachel Hausfater-Douïeb publie Le Chemin de fumée. Ce titre désigne le chemin de la mort dans les camps d'extermination où pour certains la seule issue était la « cheminée » où

ils étaient réduits en fumée. L'auteure n'a pas vécu les camps d'extermination car elle est née en 1955 . C'est un roman de l'après-guerre 1940-1945 qui raconte comment les survivants des camps réapprennent à vivre traumatisés pour beaucoup.



Ce roman plutôt monotone parle d'une jeune fille qui s'appelle Shaïné et de son grand-père, Zeïdé dans un camp d'extermination. Zeïdé meurt et Shaïné se retrouve seule, sans lui, à travailler dans les camps en femme de ménage pour les Allemands. Elle vie dans des conditions horribles , forcée de nettoyer les saletés dues aux nombreuses exterminations (taches de sang, ...). Elle n'a pas revu ses parents depuis le jour où les Allemands sont venus les chercher chez eux. Par chance Zeïdé avait caché Shaïné. Cette dernière attend un enfant. Il naîtra après la mort de son grand père et elle s'appellera Zeïdé comme lui. Sa fille sera confiée à une nourrice car Shaïné est trop jeune pour l'élever correctement. Elle ne veut pas accepter de s'en séparer et essaye à plusieurs reprises de l'enlever. Depuis la libération des camps nazis elle vit au château, avec des gens qui eux aussi ont survécu comme elle aux camps, mais qui restent traumatisés et sont orphelins.



C'est un roman à ne pas rater pour plusieurs raisons.

Tout d'abord, les personnages sont attachants, ce sont des jeunes qui n'ont rien demandé, à part la vie et ils sont punis, en devant accepter de vivre sans leurs proches, parfois tout seul. En effet, Rachel Hausfater-Douïeb met en scène une jeune mère enceinte qui va perdre son seul parent : son grand père « j'avais vu mon Zeïdé s'éloigner trottinant entre leur gros dos verts idiots, et se retournant pour m'envoyer son sourire de fête, celui pleins de petites rides, et depuis, plus rien, plus de lui, plus de vie »(chapitre1, page12, lignes25-29). La jeune mère a perdu ses parents. Nous voulons connaître la suite du livre, pour voir si à cet âge elle arrivera à s'en sortir et si elle arrivera à récupérer sa fille Zeïdé qui lui a été enlevée dès la naissance.

Ensuite, la façon que l'auteure a écrit ce roman montre la naïveté et la jeunesse du personnage principal qui nous attendrit. Ainsi, Shaïné dit «Longtemps, j'ai cru que c'était quelqu' un, Laguerre, une sorcière.» (chapitre 1, page11, lignes12-13). Elle ignore beaucoup de choses car elle a très peu été à l'école: «On nous avait arrêtés, Zeïdé et moi, avant que j'ai pu aller au lycée». (chapitre1, page 11, lignes4-5 ). Les Nazis lui ont « volé » sa jeunesse.

Puis, nous voulons venir en aide aux personnages qui arrivent au château complètement perdus. En effet, de nombreux individus arrivent au château sans prononcer le moindre mot complètement traumatisés et orphelins. Ils sont déprimés et finissent la plupart par se suicider : « Pitchi-Poï s'est pendu! Il est là, pauvre, accroché comme un linge, parti. » (chapitre6, page78, lignes 20-21). Pitchi-Poï était un garçon qui a l'âge de deux ans a été déporté avec sa mère mais celle-ci est morte du typhus.

Pour conclure, je conseille ce livre même si le texte est difficile à comprendre parfois, il explique la dureté de la vie pour les rescapés à qui on ne pense pas toujours. On pense souvent plus à ceux qui y ont perdu la vie, mais on pense moins à ceux qui ont vu la mort de près et qui peinent à refaire surface après avoir été traumatisés et aussi après avoir vu mourir tous leurs proches, impuissants.
Commenter  J’apprécie          61
Yankov

Yankov est un petit Roumain rescapé des camps de la mort. A sa libération, il est envoyé en France dans un centre où sont pris en charge les orphelins des camps mais qu'il est difficile de ré-apprendre à vivre dans un monde "normal" après ce que ces enfants ont vécu...



Ce livre m'a coupé le souffle d'émotion, de beauté, de tristesse. Ecrit à la première personne, à la manière d'un enfant, mais d'un enfant qui aurait mille ans après les horreurs connues dans les camps de concentration, il m'a happée et dérangée, il m'a questionnée et émue. Un coup de coeur absolu, malgré la gravité du thème.
Commenter  J’apprécie          60
L'été des pas perdus

Gramps et Grégoire alternaient, selon les moments, les temps forts d'émotion et des conversations.

Madeleine n'était pas la Madeleine de son passé, juste celle qui hérita de son prénom et celle qui lui tenait à présent la main.

Madeleine ne savait si elle tenait la main de son grand-père ou celle du petit garçon qu'il fut, les attitudes, l'intonation, la sensibilité vive trahissaient la présence du petit normand qui appelait sans cesse sa sœur aînée dans les instants de confusion.

Madeleine avait fini par répondre à l'appel, devenant l'adulte responsable à sa grande gêne mais rassurant le Gramps quand les souvenirs le lui volaient de trop un instant.

Madeleine se sentait pleine de ressentiment envers son père qui la laissa là, dans cette maison, à veiller au lieu d'être gardé tranquillement, à revivre à deux des nostalgies redondantes, ancrées par une sorte d'élastique qui ne cessait d'aller et venir, mot pour mot parfois.

Et puis, un jour, Gramps donna l'impression de prendre l'avantage sur le petit garçon, invoquant de lui-même la Normandie de son enfance, la raison semblait contre toute attente tenir bon.

Qu'est-ce qu'il racontait formidablement bien, Gramps !

Pendue à ses lèvres, Madeleine se penchait pour la première fois avec grand intérêt sur la vie du petit Grégoire. La Normandie, le Débarquement des alliés vécu par ce petit garçon, sa vie de famille à la ferme... Tous les détails y étaient, le grand-père était aussi présent que possible, passionné.

Mais qu'était devenue la précieuse Madeleine qui n'avait disparu que dans la vraie vie de Gramps ?

« Madeleine, je voudrais de montrer ma maison, celle où j'ai grandi... ».

C'était bien Gramps qui avait eu cette idée, dans un temps franc de lucidité.

Dans l'espoir infini de retenir le grand-père, l'empêcher de partir loin, Madeleine prend la main de Gramps pour découvrir la Normandie avec lui.



: Rachel Hausfater l'auteure joue sur les jolis mots, « l’Été des pas perdus » évoque les pas perdus de la salle de gare, point de départ vers l'aventure avec une grande inconnue(c'est Gramps qui en donne la définition!), les pas perdus (ou non!) sont aussi ceux qui remontent vers la mémoire de Gramps, un fil de souvenir d'enfance que le duo saisissent comme une corde de rappel d'un côté, Madeleine ne sachant vraiment si elle ne va pas vers une grande galère et désillusion dans la maladie du grand-père, un fil d'Ariane qui, espère t-elle, pourrait le sortir du dédale complexe de sa mémoire.

Ce voyage improvisé est l'occasion pour que le grand-père et la petite fille partage un moment privilégié avant l'inéluctable, le temps essentiel de transmettre des souvenirs précieux pour Gramps, que Madeleine gardera et transmettra elle-même à sa jeune génération. Les échanges entre les deux personnages sont touchants, l'auteure apporte une vraie crédibilité dans le personnage de Madeleine, adolescente partagée entre l'amour de son aïeul et l'envie de vivre sa vie d'ado tout court, sans « prise de tête » comme ils disent.

Hormis le thème de la maladie d’Alzheimer, le récit est aussi l'excuse pour faire un tour dans le passé et rappeler à la mémoire les sites commémoratifs du célèbre Débarquement de Juin 45.

Deux thèmes sérieux qui ne sont pas forcement le centre de l'histoire mais non pas moins importants. Ces deux éléments forts vont en tout cas animer les conversations, renforcer la complicité des deux « fugueurs », et c'est là que l'auteure va nous toucher dans notre lecture en plein cœur.

Le roman pourrait susciter des discussions familiales, peut-être, faire sortir les albums photos, libérer la parole des anciens. En avant la mémoire !

Dans la veine des complicités intergénérationnelles, à ne pas manquer « Manon et Mamina » de Yaël Hassan et «  Mon grand-père est un rebelle » de Chantal Cahour.
Commenter  J’apprécie          60
De Sacha à Macha

J'ai trouvé ce livre génial, j'ai été très surprise par la présentation mais c'est très original, l'histoire est très prenante. Je conseille !
Commenter  J’apprécie          60
De Sacha à Macha

"De Sacha à Macha" est un roman écrit par les françaises Rachel Hausfater et Yaël Hassan.

Publié pour la première fois en 2001, ce titre est à nouveau disponible en librairie depuis le 16 avril.



Sacha, collégien triste et refermé sur lui-même, adresse des emails au hasard à des inconnus jusqu'au jour où il obtient une réponse de Macha, une adolescente qui contrairement à lui se montre très bavarde.

Au fil de leurs échanges virtuels, de confidences en confidences, se tisse une amitié sincère qui pourrait bien changer la vie de Sacha...



Pourquoi lis-je encore des romans jeunesse alors que je n'accroche que rarement à leurs histoires ?

Parce que je suis parfois curieuse de découvrir ce qui se fait pour la jeunesse (mais pas au point de me lancer dans des sagas young adult).

Mais surtout parce que je ne résiste tout simplement pas au genre épistolaire, que ce soit sous la forme d'échanges de lettres ou d'emails.

Malheureusement - et c'est le cas pour 3/4 des romans jeunesse que je me hasarde encore à lire - deux choses m'ont dérangée dans ce roman, à commencer par le style des narrateurs.

Une fois n'est pas coutume, j'ai senti le langage adulte derrière certains de leurs propos. Quel adolescent utiliserait un mot comme "parcimonie" ou des expressions telles que "rester lettre morte" ou "du lard ou du cochon" ?

Peut-être répètent-ils des mots entendus chez leurs parents mais je reste tout de même dubitative...



La deuxième chose qui m'a gênée est un manque de naturel dès les premières pages. Alors que Sacha s'est contenté d'une phrase lapidaire lancée au petit bonheur la chance, Macha lui envoie une grosse tartine en retour.

Qui donc prendrait la peine de répondre à ce genre de sollicitation qui pourrait très bien être un simple spam ? Certes, Macha mentionne qu'elle ne surfe sur internet que lorsque son frère est absent ou veut bien lui prêter son ordinateur.

On peut donc imaginer que celle-ci, peu habituée à ce qui se passe sur le web, ne se soit pas posée de questions.

A moins que sa curiosité l'ait emportée sur son appréhension ? Bref.

Le deuxième élément que j'ai trouvé artificiel est la rapidité avec laquelle Macha découvre précisément la situation dont souffre Sacha. Sacré coup de poker tout de même...

Et une fois le secret mis à jour, elle ne le lâche plus d'une semelle sur le sujet quitte à lui donner des ordres (!)

On peut dire que Macha est bien tombée puisque Sacha a justement besoin d'être bousculé.

A force d'impertinence, elle réussira à faire débloquer une situation qui résulte d'un manque de communication.

C'est bien la seule chose que j'ai aimée dans ce roman, le sujet de fond abordé : la communication entre les êtres est essentielle et permet de résoudre bien des conflits.

Dommage aussi qu'on ne sache finalement rien de Macha : si la communication se veut à double sens, le problème de Sacha s'avère être au centre de leurs discussions.



Vous l'aurez compris, je n'ai pas franchement accroché à ce livre...

Ceci dit, sachant que ce roman en est à sa 3ème édition et qu'il semble remporter l'adhésion des lecteurs et de beaucoup d'enseignants (la présente édition comporte d'ailleurs un cahier pédagogique), mon avis est d'autant plus à prendre avec des pincettes.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
Commenter  J’apprécie          64
Dany dit non !

Dany dit toujours non, à tout. Ce qu'il veut, c'est qu'on lui fiche la paix. Mais un fâcheux concours de circonstances le propulse candidat aux élections des délégués de sa classe de 6e. Alors Dany décide de tout faire pour ne pas être élu et entre en rébellion...



Ce court roman, remarquablement bien écrit, met en scène un personnage atypique et très difficile à cerner, en opposition systématique avec tout le monde et surtout avec les adultes. J'ai rencontré tellement de Dany dans ma vie de prof que je peux vous assurer qu'ils existent vraiment, ces gamins têtus et fermés et du coup, je trouve ce roman très réaliste, n'en déplaise à ceux qui penseraient que le personnage est caricatural ou exagéré... J'ai bien aimé ses joutes verbales et ce prof qui, à la fin, essaye de comprendre et de l'aider, dans une bienveillance douce mais tout de même, une chose me tracasse et m'empêche, je pense, d'apprécier totalement ce livre : à aucun moment on ne nous propose une explication à son comportement. Certes, on comprend que Dany n'a pas forcément une vie super marrante (petit appartement, famille nombreuse) mais je trouve qu'il manque des éléments pour comprendre pourquoi il s'oppose à tout, parfois violemment. Alors, faut-il qu'il ait forcément des problèmes familiaux ou sociaux ou autres pour se comporter comme ça ? Je ne sais pas mais le fait de ne pas avoir d'explications me gêne un peu.
Commenter  J’apprécie          60
Pourquoi ça fait mal ?

Une fois de plus, l'auteur use de son empathie avec les adolescents pour traiter de ce drame: l'amour et sa fin. Ce roman est très rapide à lire, évoque parfaitement les émotions exacerbées que l'on peut ressentir à l'âge de l'héroïne, mais laisse un peu sur sa faim si on souhaite de l'action.
Commenter  J’apprécie          60
Un soir, j'ai divorcé de mes parents

Un jeune parisien apprend que ses parents divorcent et, cerise sur le gâteau, que son père part travailler dans les Hautes-Alpes. Déboussolé par ces brusques changements, il décide qu’après tout, c’est lui qui va divorcer de ses parents. A l’insu de toute la famille, il s’organise une vie bien à lui, un week-end sur deux, dans la chambre de bonne que son grand-père lui réservait pour sa majorité. Cela va lui permettre de prendre du recul sur la situation et le faire grandir…



[Adeline]
Commenter  J’apprécie          60




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Rachel Hausfater (1500)Voir plus

Quiz Voir plus

De sacha à Macha

Par quel moyen de communication Sacha et Macha échange t-il ?

Par téléphone
Par mail
Par courrier

14 questions
676 lecteurs ont répondu
Thème : De Sacha à Macha de Rachel HausfaterCréer un quiz sur cet auteur

{* *}