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Citations de Ragnar Jónasson (682)


Aucun être normalement constitué ne pouvait vivre avec un tel fardeau. Parfois, il aurait voulu s'endormir pour ne plus jamais se réveiller.
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Le pire, c'était le silence qui précédait chaque coup. Comme une accalmie avant la tempête.
Je me rappelle l'éclat dans les yeux de Papa quand il s'est finalement rendu compte de ma présence. Je n'avais jamais rien vu de tel. J'étais terrifié. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai vu le Mal dans son regard, ce serait trop théâtral. Quel autre mot ? La colère ? Non...La fureur. Une fureur incontrôlable. Voilà oui : incontrôlable.
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Le coup avait été asséné sans grande force et le morceau de bois utilisé n'était pas très lourd. C'est le clou planté dedans qui avait occasionné les vrais dégâts.
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C'était le sentiment le plus insoutenable : être seul, abandonné, et voir tout espoir s'étioler peu à peu.
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Ce n'était pas la température qui la dérangeait le plus. Elle n'avait rien contre un bon bol d'air frais et aimait respirer le vent glacial - il suffisait de bien s'habiller pour ne pas trop en souffrir. Non, le pire, c'était l'obscurité. Durant l'hiver, le soleil se levait à peine en journée, et le soir venu, les ténèbres s'étendaient aussi loin que l'oeil portait.
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La belle aurore de juin annonçait une journée prometteuse. Non qu'il y ait une différence très nette entre le matin et le soir: à cette période de l'année, le soleil brillait pratiquement sans interruption , jetant sa lumière aveuglante partout.
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Mais j’aime la tranquillité de ce lieu, son atmosphère unique. Le fait d’avoir du temps pour les choses, et la nature sauvage partout où on se tourne…
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Certes, elle était malheureuse à bien des égards ici, c'était indéniable, mais autant être malheureuse en paix. Car finalement, on s'habituait à tout.
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Aussitôt, les ténèbres se pressèrent contre eux. C'était à la fois, si brusque et si constant. pas un point de lumière aux alentours. Elle sentait la neige tomber dehors, savait qu'ils ne pourraient aller nulle part - sauf bien sûr chez Anna - avant le mois de janvier, au plus tôt. C'était la vie qu'ils s'étaient forgée ici, une vie dont le seul but était de tenir bon.
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Un docteur lui avait un jour dit que la médecine n'était pas un métier mais une vocation, et que chaque journée apportait son lot d' infimes miracles.
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(note de bas de page)

1. En Islande, il n'y a pas de Père Noël mais treize lutins qui descendent un par un en ville entre le 12 et le 24 décembre pour jouer de mauvais tours aux habitants.
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L'Islande, un pays paisible, sans violence? Conneries! C'est sûr , en surface tout a l'air tranquille, aimable, mais derrière les portes closes, c'est un secret embarrassant que l'on cache. La violence domestique. Et personne ne veut le reconnaître, encore moins en parler.
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Pas spécialement effarouché non plus, mais il y a toujours eu une trouille en moi, tapie dans un coin de ma tête. C'est peut-être celle qui remonte à la surface, elle qui essaie de s'échapper.. Cette timidité que j'ai en moi, d'aussi loin que je me souvienne. Il y a bien une raison à cela, plusieurs même j'en suis sur..
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La pluie aveuglante ajoutait à l’autorité des murs couleur plomb. Ici l’automne n’était pas une saison, plutôt un état d’esprit.

(de La Martinière, p. 13)
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Et les nouvelles de la météo n’étaient pas bonnes, avait entendu dire Ari Thor qui, de toute façon, avait cessé de suivre les bulletins depuis qu’il s’était installé dans le Nord : le temps annoncé était systématiquement mauvais.

(La Martinière, p. 147)
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Dehors, c’était l’été, un été authentique : sans un souffle de vent, avec un thermomètre à presque vingt degrés. Les cytises, en fleur, s’épanouissaient en lourdes grappes dans les jardins qui bordaient la route. Dagur traversait la ville. Il s’arrêta pour respirer à pleins poumons le parfum enivrant de ce véritable été à Reykjavík. Puis il se souvint avoir lu quelque part que les fleurs de cytise étaient toxiques. Cela ne l’étonnait guère : il savait par expérience, hélas, que les apparences étaient souvent trompeuses. Et la réalité, parfois empoisonnée.
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Elle le constatait de plus en plus souvent et ça ne manquait jamais de l'agacer : la jeune génération prenait le pouvoir et la considérait comme obsolète, comme si l'expérience ne comptait plus de nos jours.
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Il faut laisser s’écouler
La nuit noire
Comme s’écoule le temps
Quand le sort en est jeté,
Porter en silence
Le fardeau des souffrances
Car tel est le don de Dieu
À celui qui en est témoin

(extrait du poème Fjölmodur de Jon Gudmundsson)
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Hulda se tenait devant la tombe de sa mère...
Même si leur relation avait été tendue, elle lui manquait - il lui fallait bien l'admettre. Elle se sentait abandonnée.
Tous ses proches étaient morts : Jon et Dimma, sa mère, et même son père, aux Etats-Unis.
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Il n'aurait pas su dire depuis combien de temps il était enfermé. Ils avaient confisqué sa montre, et il avait perdu la notion de l'heure. La matinée devait tirer à sa fin. Les gens normaux avaient certainement commencé à travailler...Il songea de nouveau à ses voisins. Comme s'ils comptaient encore malgré les événements, et pourtant...c'était le cas. Ils habitaient le quartier depuis dix ans. Leur réputation, l'impression qu'ils laissaient aux gens, tout importait. L'opinion d'autrui - ici, des voisins, même s'il ne connaissait pas leurs noms - était comme un miroir dont il avait besoin d'apprécier le reflet.
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