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Critiques de Remo Forlani (76)
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Gouttière

"On ne possède pas un chat, c'est lui qui vous possède." Françoise Giroud.

"Mimi était aussi jolie jeune dame que j'étais jolie jeune chatte."



Je lui ai fait des clignements, je lui ai fait des mâaaahs, je lui ai fait des avances, des avances flirteuses.

-"C'est plus de la politesse que tu es en train de me faire, c'est carrément une déclaration d'amour." Elle avait une voix assortie à ses jambes, très belles jambes, à ses cheveux noirs brillant, à ses yeux comme les miens..."



Mimi était l'amour qu'aura perdu Lucie, Dentelle ou Poils d'ange, selon le nom que cette jolie chatte portera...



Lucie a eu 7 vies: chatte de gouttière, de cave, de cimetière, compagne de SDF ou encore un amour de confidente pour psy-chat-nalyste...



Entre un 🐈 amoureux .: "Mon houppette élancé et moi, nous n'étions plus que nous, et plus qu'un", Babeth et Mona... et enfin Vincent, un matou à 2 pattes, Lucie a vécu plusieurs vies...



Lucie fut enjôleuse, câline, joueuse, féline, tendre et... unique!

" Nous chercherons toi, des souris,

Moi des liquides

Qui nous fassent oublier tout

Car au fond, l'homme et le matou

Sont bien stupides." Juliette Gréco.
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La Déglingue

Le jeune homme n'aime pas son pardessus mal taillé d'un brun trop criard.

Il n'aime pas Jacqueline, la perfide ballerine qui, en minaudant, refusait de l'embrasser, et qui pourtant attend un enfant d'un musicien de son orchestre.

Il n'aime pas les allemands qui, en 44, sont là depuis trop longtemps et semblent s'être installés pour toujours.

Mais par-dessus tout, il n'aime pas la mort qui, un sombre dimanche de février, a, sans prévenir, emporté sa mère ...

"La déglingue" c'est un livre de Remo Forlani.

Il a été écrit "pour eux, pour eux tous".

Mais avant-tout, c'est un livre écrit par un fils pour sa mère.

Derrière le stylo qui, en 1995, a retracé "la déglingue", le jeune homme, pourtant presque devenu un vieillard, a conservé sur ses épaules le vieux pardessus.

Le livre a été écrit sans fausse pudeur, parfois même crument.

C'est que son auteur n'est pas un poseur.

Mais en quelques mots, en une ou deux phrases, à l'aide d'un flot de tendresse, Remo Forlani balaie tout ce qui pourrait être gênant ou désespérant.

Les phrases ont ici la force de la vie.

"C'est farce ... la vie. Enfin bizarre".

"La déglingue", c'est un adolescent, presque un jeune homme, dans la désespérance.

C'est un livre beau et puissant ou l'auteur a ouvert le sac, dont sa mère disait, qu'à y avoir fourré ensemble la droite et la gauche, on n'en sortirait que de la calamité.

Il en est sorti beaucoup de mélancolie, énormément de tendresse, une profonde tristesse, un amour éperdu pour sa mère et de la vie ...

Le style de Remo Forlani est à son image.

Sous sa plume, les mots d'ailleurs semblent ne s'ordonner en phrases que pour se transformer en autant d'images.

C'est que l'écrivain sait aussi à l'occasion se faire fin scénariste et habile dramaturge.

Depuis longtemps, j'aime Remo Forlani.

Il m'a présenté "P'tit Pat" dans ma jeunesse.

Et m'y a raconté "le roman vrai des bandes-dessinées".

Pour ça et pour "la déglingue", merci Mr Forlani ...











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Au bonheur des chiens

Je n'ai pas acheté ce livre. Je ne l'ai pas choisi. Je ne savais même pas qu'il existait. Il est arrivé dans ma boite aux lettres, par surprise, un matin de décembre. Cadeau d'une amie proche qui a dû se dire qu'une parenthèse de légèreté ne pourrait pas faire de mal à sa vieille pote Iboo.



Comme il a été le bienvenu dans la grisaille de l'hiver et la morosité ambiante, ce rayon de soleil inattendu ! Il m'a fait un bien fou au moral. J'ai savouré le style sans prétention de Remo Forlani, plein d'humour et de tendresse, sans jamais sombrer dans le gnan-gnan. À l'exception de deux ou trois que j'avais bien envie de tarter, les personnages sont aussi attachants qu'originaux. L'histoire nous cueille et nous surprend ; il s'y passe des tas de choses que l'on n'avait pas vraiment vu venir.

Quel savoureux, quel délicieux moment !



C'est confirmé : les plus chouettes cadeaux sont ceux qui vous sont offerts sans autre raison que celle de penser (vraiment) à vous apporter du plaisir.
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Pour l'amour de Finette

J'aime l'écriture de Remo Forlani que j'avais découvert, en 2018, avec "Au bonheur des chiens". Il est tendre sans être niaiseux, a de l'humour sans être caustique ; il me touche.



Et l'enchantement était également au rendez-vous avec son "Pour l'amour de Finette". Ah ! Comme elle m'a inquiétée son intègre Adrienne avec son amour inconditionnel pour tous ces petits animaux abandonnés, affamés, qu'elle entreprend de sauver coûte que coûte malgré cette terrible situation d'occupation allemande aggravée par ces ignobles collabos contre lesquels luttent de vaillants résistants et, plus discrètement, de bonnes âmes profondément humaines et dignes.

À chacune de ses péripéties, j'ai tremblé, craignant le pire. Puis, chaque fois, poussé un ouf de soulagement car Adrienne se tire des plus mauvais pas par la force de son courage et de sa détermination ; ne cessant jamais de protéger bec et ongles tous les petits laissés pour compte qui croisent sa route. Et, Dieu sait s'ils sont nombreux !

Et sa Finette ! Finette dans laquelle j'ai retrouvé Salma, ma chatte ; même caractère de petite pimbêche, exclusive, mais si drôle et attachante. Et, paradoxalement, dans son chien Fantôme, j'ai retrouvé Diego, mon chat ; comme lui, un brave pépère.



Remo Forlani doit vraiment bien connaître et aimer les animaux pour les décrire et personnifier leurs caractères avec autant justesse.



Un délice que ce joli roman qui a fait du bien à mon petit cœur tout mou.
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La Déglingue

Roman autobiographique d’un écrivain-journaliste,-scénariste-homme de radio, que je connaissais principalement pour son amour-passion des chats ; Je me souviens, entre autres, au début de mes années de libraire, d’un de ses succès, « Pour l’amour de Finette »…Grâce à un passage récent chez des amis jurassiens… j’ai découvert ce « vieux Folio » jauni de 1996, dans leurs rayonnages. Lecture que je leur ai empruntée.



Lecture attachante, remplie de gouaille et d’un langage aussi imagé que très fleuri !...

Remo Forlani, fils d’un maçon italien de Bergame nous raconte son enfance parisienne des quartiers très chics à ceux plus populaires, lorsque son père, après une brève période avant guerre, où il gagnait beaucoup d’argent avec moult chantiers…se retrouve "démuni". Toutefois, il dépensait sans compter, puis la crise, la guerre, et à nouveau Le paternel de l’écrivain s’est retrouvé simple »ouvrier-cimentier »…Une maman, mère Courage, à laquelle il rend hommage Tout cela narré avec un langage désopilant , entre le Titi parisien et Gavroche !



« Il faudrait mille pages et un stylo-feutre mille fois plus lyrique que le mien pour dire combien il était bel homme, mon père. Et il n'était pas que plus beau, plus surprenant à voir que tous les autres hommes de notre quartier et d'ailleurs. Il était aussi plus drôle à écouter avec son parler étrange parce que à moitié étranger et émaillé de mots de son invention, de grossièretés rien qu'à lui. Comme un poète, il s'exprimait, un barde de bistro. A jeun, comme parti, il fallait qu'il débloque, qu'il délire. C'était sa méthode pour dérouter qui l'écoutait avec les oreilles d'âne de la logique. Papa avait le goût de la provoque et disons...une dinguerie qui nous valait de vivre, lui, maman et moi, une vie nettement plus excitante que celle de la quasi-totalité des Parisiens macaronis ou pas. (p. 114-115)”



Une grande partie du récit… concerne le décès brutal de la maman adorée (en février 1944), les préparatifs de son enterrement , le chagrin de l’écrivain, tout jeune adolescent, paumé par cette brusque mort, qui le laisse se débrouiller avec un père, qui est plus un gamin qu’un père, la découverte des filles, la débrouille, le rêve et l’ambition de devenir « un grand peintre » célèbre, les copains, les amitiés, les voisins plus ou moins compatissants…



La vie, quoi ! sauf que c’est une vie avec la guerre, la présence des Allemands, la nourriture rationnée, les difficultés du quotidien le plus simple ! mais aucun larmoiement , aucune plainte…Un amour de la vie, un appétit , une curiosité tous azimuts… de notre écrivain, tout jeune… qui se souvient de sa jeunesse, de ses parents… et surtout du manque de cette mère adorée… à qui il rend un hommage intense… jusque dans les choses les plus simples de leur vie très modeste.



« Quand je suis rentré dans notre non moins désolant logis, maman et une bonne odeur m'attendaient.

Une odeur d'avant-guerre.

Elle avait ça de merveilleux , ma mère, elle avait des attentions.

De me voir aussi déçu par mon pardessus neuf, ça l'avait remuée. Alors pendant que je vadrouillais, elle s'était mise en quatre, décarcassée pour que je trouve un bon dessert en rentrant.

Un riz au lait. Notre régal à elle et à moi.

Sans lait.” (p. 23)



Un moment riche d’émotions et de sourires grâce à une langue, un style jubilatoires…entre rocaille, égratignures, chagrin, manques, éclats de rire , malice et grande tendresse pour ses “personnages” et son quotidien de gamin d’émigré italien pendant l’Occupation…Une lecture attachante qui nous fait mieux connaître cet écrivain passionné érudit de cinéma, ami indéfectible des animaux et des chats…!

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- P'tit Pat, prince des incas -

Il était une fois...Il était un yacht nommé le "Main d'Ivoire"...

Pour fêter ses millions tout neufs*, mon estimable cousin avait décidé de faire une croisière...mais, j'avais dû promettre de travailler sérieusement !

Ce matin là, j'étais donc, pendant que cousin Jérémie savourait les joies de la pêche, en train de me battre avec mes fractions quand retentit un cri :

"un homme à la mer !"

Ce n'était ni l'ancêtre, ni le cousin, c'était bel et bien un naufragé !

Le baron Domitien Eleuthère de la Broussemaille, sitôt repêché, raconta son histoire :

Des revers de fortune l'ayant contraint à dénicher une situation, il devint le précepteur d'un petit garçon, le jeune prince Tarotopak, descendant, en droite ligne, des empereurs incas...Les parents du prince, qui ignore tout de sa noble ascendance et se croit le fils d'un importateur de guano, sont au Pérou et Tarotopak vit avec son précepteur chez son oncle qui a une propriété en Corse au nord de Porto Vecchio.

Un matin, faisant irruption dans la propriété, des olibrius ont bel et bien enlevé le jeune prince !

Le soir même à bord du "Main d'Ivoire, grand conseil de guerre.

Il faut retrouver le petit prince Tarotopak !....

Cette quatrième aventure est la dernière de P'tit Pat, gamin de Paris.

Comme les autres, elle n'a pas de titre.

Le sous titre "prince des incas" est de mon fait, je me le suis permis afin de distinguer ce chapitre des précédents.

Le texte est signé Remo Forlani, les dessins de Dagues.

La célèbre couverture, du 140ème numéro de "Pilote", qui annonce le retour de P'tit Pat est réalisée par Parras.

Cette aventure va emmener notre jeune héros jusqu'au Pérou.

Et de surprise en surprise, il va traverser l'océan pour entendre un nain fou lui révéler qu'il descend d'un roi nommé Manco Capac !

Il n'a jamais autant regretté de n'avoir pas d'appareil photo ou de caméra.

Car qui pourra croire à cette rocambolesque histoire ?

Cette superbe aventure vient clore la série.

L'imagination et le talent de Remo Forlani, servis par un graphisme superbe, nous ont fait passer, dans les années 60, un moment inoubliable.

P'tit Pat est, comme le petit Nicolas, un des héros indissociables de notre enfance.

Mais pas seulement !

Cette BD, qui a peu vieilli, est bourrée de qualités.

La tendresse qui s'en échappe en fait un véritable petit bijou du genre.

Et si vous ne connaissez pas P'tit Pat, le gamin de Paris, alors, je ne peux que vous conseiller de vous replonger dans les anciens numéros du journal "Pilote" puisque cette série, à mon grand regret, n'a jamais connu de mise en album.

Vous la découvrirez, sûrement, avec tant de plaisir !



* voir "P'tit Pat et le mystère de l'île de Ré"
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Le Béret à Groucho

En 1972, R.T.L envoie trois ambassadeurs au festival de Cannes.

Remo Forlani est l'un d'eux.

Remo Forlani, il est poète, journaliste et auteur dramatique.

Pour l'occasion, sa photo apparaît dans quelques canards dont le Nouvel Obs et Le Figaro.

Quelques personnes, qui l'ont un jour croisé, se souviennent :

Marie-Thérèse Lobligeois se souvient, du temps de la rue Blanche, où elle était plutôt amoureuse de Maurice Ronet ...

Monsieur Parmis se souvient du petit Remo en cours-moyen ...

Karl Marx Laremblum l'a connu à l'armée, en Allemagne ...

Vannier lui fait dire que le "vieux chnoque" file toujours plein gaz ...

Paule Giaffoirat voudrait que Remo lui rembourse le prix de la Fiat 1500 qu'il a emportée lorsque il a rompu avec sa soeur ...

"Le béret à Groucho" n'est pas à proprement dit une biographie.

Remo Forlani a décidé de braquer le projecteur de ses souvenirs sur quelques personnes qu'il a un jour croisées, de parler "des gens" en même temps que de lui.

Quelques inconnus font le tour de l'auteur devenu le principal personnage, pourtant absent, de son livre.

Le procédé est original, presque théâtral.

Les paragraphes sont courts.

Certains sont gorgés d'émotion.

Il se dégage de ce livre, gentiment brouillon, une tendresse énorme.

Le ton, parfois ironique et le propos, toujours sans concessions, ne laissent aucune place ni à l'aigreur, ni à la rancune.

Les accents de la conversation sont ceux de l'humanité et de la sincérité.

L'amitié y prend aussi sa part.

Le livre est intelligent.

Il est peut-être même réussi au delà des espérances de son auteur.

Ce sera certainement le livre de l'été ... de l'été 1972, naturellement ...

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Pour l'amour de Finette

Passer quelques jours avec Finette et Adrienne fut un véritable bonheur.

Je referme le livre à regret.

Bien sûr, ce n’était pas tout rose. C’était l’occupation et ses complications.

Mais dans ce Paris tourmenté, du passage Sainte Delphine aux quatre coins de Paris, l’amour entre Finette et sa maîtresse sera sans faille, et Adrienne accomplira des prouesses par passion des animaux.

On sent l’amour de Rémo Forlani pour Finette en particulier, pour les chats en général.

Il nous offre dans ce roman, une description de Paris occupé et des comportements humains qui ne manque pas d’authenticité, de véracité et de finesse.

C’est plein d’humour, de sensibilité, de fraîcheur d’écriture, comme toujours avec Rémo Forlani dont je ne me lasse .pas.

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Gouttière

En route avec Lucie pendant quelques heures, cette petite chatte de gouttière a autant de poils que de génie pour nous raconter sa vie dans les rues de Paris et dans les quelques maisons où l’homme a bien voulu d’elle.



C’est en effet Lucie la narratrice mais ses discours ne sont ni niais ni idiots. Elle parle et analyse les rencontres sur son chemin. Une réalité de plusieurs vies, de femmes et d’hommes. En passant d’un palace au cimetière, aux caves parisiennes, dans la poche d’une sans abris, aimée ou souffre douleur, Poils d’ange ou tout simplement Lucie, Remo Forlani nous parle d’amour surtout. Poétique, humoristique, réaliste, c’est doux comme une caresse de chat.



Je remercie PrettyYoungCat pour cette jolie suggestion qui a fait honneur et plaisir à mon affection féline.
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Gouttière

*🎶"Lucie, Lucie dépêche toi, on vit,

On ne meurt qu'une fois...

Et on n'a le temps de rien,

Que c'est déjà la fin mais...



C'est bien écrit dans ce livre,

Que le plus important à vivre,

Est de vivre au jour le jour.

Le temps c'est de l'Amour..."🎶*



Lucie, je te connais jolie merveille. Car oui, j'ai beaucoup de toi en moi.

Petite chatte délicate et sensible, je me retrouve dans tes mots.



"La chatte n'en finit jamais de s'affiner, de cultiver son quant-à-soi bien à elle qui la rend si distante, si digne."



Affectée à une enveloppe humaine pour une de mes sept vies, je ne peux que te comprendre.

Par chance mon réceptacle est une femelle que j'aime avec bienveillance.



Moi qui suis chatte, je rêve de rêver, de lambiner, de vivre sans efforts. J'aime me dégourdir les pattes, parcourir les chemins pour découvrir un monde coloré. Mais taratata ... point trop n'en faut. Il me faut mes seize heures de repos pas jour. Sinon je deviens revêche et je feule sans trop comprendre la raison. Pschhhhhit



Pour cette vie, voici mon âme attachée à ce corps humain corvéable qui gesticule pour gagner notre croûte.

Une chatte qui travaille c'est bien la pire des impostures jamais entendue !

Et il a fallu que ça m'arrive à moi ! Petite Luce raffinée faite pour se caler dans les meilleurs sofas du monde entier.

Je me retrouve donc travailleuse et je déguste.

Eh oui, c'est pas de peau.



Par chance, chère et tendre Lucie, mon humaine d'enveloppe aime le plaisir et entraîne nos coussinets vers de belles aventures.



"Le bonheur ça existe aussi sûrement que le malheur.

Le bonheur c'est de la succulence à l'état pur.

Ça fait de la chaleur partout."



Depuis quelques mois, elle est amoureuse d'un mâle qui me convient parfaitement. Et tu sais, nous l'amour... toujours.



"Vivre, c'est savourer, savoir savourer.

Qui sait ça sait tout."



Alors, elle câline, elle ronronne (fort bien je dois dire), elle rit, elle cligne, elle est gourmande, elle chante. Elle vit.

Elle bécote et polissonne aussi, comme tu aimes si bien le faire.



"Cette nuit-là, mon siamois, il est devenu un tigre.

Et moi une chatte chavirée."



Parce que nous ce qu'on aime, ce sont les caresses de l'amour. L'étreinte et la douceur de deux ventres chauds. Ce bouillonnement viscéral nous rend vibrantes et frétillantes.

Car... nous avons en nous, *"oh de plus en plus fort, des envies d'encore."*



Alors charmante et delicieuse Lucie, ne reviens pas en arrière, sèche tes larmes et tes regrets, ne regarde pas derrière toi et avance pleine d'amour pour cette nouvelle vie qui s'offre à toi.



*🎶"Mmmm, Lucie, j'ai fait le tour,

De tant d'histoires d'amour.

J'ai bien, bien assez de courage,

Pour tourner d'autres pages, sache...



Lucie, Lucie t'encombre pas

De souvenirs, de choses comme ça.

Aucun regret ne vaut le coup

Pour qu'on le garde en nous..."🎶*





Dégusté en février - mars 2020





*Paroles de Pascal Obispo, Lucie
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Le roman vrai des bandes-dessinées

"Le roman vrai des bandes-dessinées" est peut-être la première histoire jamais écrite de la bande-dessinée.

On la doit à Remo Forlani et à "Pilote", le journal d'Astérix et Obélix.

C'est une série de douze articles qui forment autant de chapitres autour duquel vient s'articuler le propos.

1.- "les grands ancêtres" ou ceux qui faisaient de la BD sans le savoir ...

2.- "les aventures de la famille Fenouiilard, du sapeur Camember et du savant Cosinus" ou comment, en 1889, fut créé, à Paris, le premier grand magazine pour la jeunesse ...

3.- "la ménagerie de Benjamin Rabier" ou pourquoi tous les canards s'appellent Gédéon ...

4.- "Buster Brown, Illico et Pim, Pam, Poum", les premiers héros d'une nouvelle forme de littérature née aux U.S.A. : les comic-strips ...

5.- "Bécassine, la petite bretonne candide" ou en direct de Clocher-les-Bécasses ...

6.- "les pieds-nickelés", Ribouldingue, Croquignole et Filochard; les trois fieffés coquins qui firent le succès de l’Épatant ...

7.- "Walt-Disney, le magicien" ou comment, un jour, les personnages de bande-dessinée s'animèrent grâce aux magiciens d'Hollywood ...

8.- "Mickey, le plus célèbre des rongeurs" ...

9.- "Bicot, président du club des RanTanPlan" et Zig, Puce et leur pingouin Alfred font leur entrée sur la scène de la BD ...

10.- "Tintin et Milou à la découverte du monde" ...

11.- "la naissance de Tarzan" ...

12.- "deux héros made in U.S.A. : le colonel Terry et l'inspecteur Tracy" ...

13.- "la bande-dessinée, aujourd'hui". Où en est la BD en 1961 ? à son déclin ? à son apogée ? ...

14.- "les capitaines de quinze ans". Qui n'a pas rêvé d'aventures ...

15.- "et pour faire rire". Morris, Goscinny, Charlier et les autres ...

16.- "les maîtres de l'avenir"

17.- "enfin Victor Hubinon" ...

Voilà, enfin nous sommes rendus au terme de cette merveilleuse histoire.

Combien de dessinateurs, combien de scénaristes se sont penchés sur leur table depuis Christophe et Pinchon, le père de Bécassine ...

Ce "roman vrai des bandes-dessinées" n'est pas, à dire vrai, un réel ouvrage.

Cette série d'articles est dispersée, du numéro 81 au numéro 98*, dans de vieux exemplaires de "Pilote".

Mais elle vaut d'être sorti de l'oubli car le talent de Remo Forlani fait de sa lecture un réel moment de plaisir.

Remo Forlani, homme de lettres et de radio, est un collaborateur occasionnel du journal.

Il y a écrit le scénario des aventures "sensass" de P'tit Pat et y racontera les péripéties du Caracacouac, ce drôle d'oiseau ...

"Le roman vrai des bandes-dessinées" est intelligent, érudit et plaisant.

Si vous en rencontrez de petits morceaux, n'hésitez pas à les déguster ....



*en exceptant le n° 91 pour cause du grand jeu "Pilote" : la France vue d'en haut -
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Caracacouac 1804

Enfin la vérité sur le Caracacouac ! Qu'est-ce qu'un Caracacouac ?

"Pilote" est fier de vous offrir, en ce 21 juillet 1966, les révélations du professeur Loriot recueillies par le journaliste scientifique Remo Forlani et le savant illustrateur Georges Lacroix.

Léon Loriot vous dira tout, tout, sur le fameux "Caracacouac" !

C'est un oiseau aussi étrange que rarissime. Son nom, emprunté à la langue des indigènes de l'île de Farfala, traduit phonétiquement son cri.

Oiseau grimpeur, au plumage satiné noir, le Caracacouac tient à la fois du corbeau et du toucan.

Il a le pouvoir d'hypnotiser les êtres humains et de leur faire subir d'étranges métamorphoses.

"Pilote" est fier de vous présenter les dossiers "historiques" de Léon Loriot qui commencent par une mystérieuse tragédie sur laquelle toute clarté n'a jamais été faite : "Caracacouac 1804".

En 1804, dans une taverne du Havre, pour se payer un dernier coup de ratafia, un marin sort d'une boîte un "zoziau" qu'il a ramené des îles du sud.

Ce dernier, au son de son cri "caracacouac", transforme à volonté n'importe quel humain en n'importe quel animal.

Inutile de préciser que grâce à son fabuleux oiseau mascotte, le tavernier du Havre eût tôt fait de faire fortune, ainsi que son associé le marin.

On venait de partout pour voir l'oiseau farceur.

On en parlait à dix lieues à la ronde.

C'est ainsi qu'au château de Glick-Gluck, une vieille bâtisse habitée par un vieux marquis, un sombre complot se trame.

Rabanos, le fourbe serviteur, propose au marquis, qui a juré de ne plus se raser la barbe que lorsque Napoléon 1er l'usurpateur aura débarrassé le trône de France, un mystérieux moyen de faire disparaître l'empereur.....

En 1966, Remo Forlani, la célèbre voix de RTL, et Georges Lacroix, le père des pétulantes fables géométriques et d'Insektors, réalisent cette originale BD.

Elle se décline en une annonce en forme de fausse feuille de journal et en 11 planches réparties sur deux numéros du journal d'Astérix et d'Obélix.

Cette bande-dessinée est une curiosité.

Remo Forlani est un collaborateur du journal "Pilote" dès ses débuts.

Il est le père des aventures très réussies et attendrissantes de "P'tit Pat" gamin de Paris dont il écrit le scénario sur des dessins de Dagues.

Disparu en 2009, Il était, en plus d'être une célèbre voix de la radio, un écrivain, un dramaturge, un critique de cinéma, un réalisateur et scénariste français plein de talent.

"Caracacouac 1804" est le fantaisiste récit d'une sombre machination.

C'est une blague de potaches que s'offrent les deux auteurs.

C'est un court et inattendu moment de bonne humeur que l'on peut retrouver dans les numéros 352 et 353 du journal d'Astérix et d'Obélix.

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La Déglingue

Je ne sais pas pourquoi, j’ai toujours eu une tendresse particulière pour Remo Forlani.

Il a un réel talent pour nous faire vivre des époques de sa vie ou nous plonger dans la fiction, dans un style toujours vif et coloré.

Ici, dans Paris occupé, il a seize ans lorsque sa mère meurt brutalement.

Commence alors pour lui la « déglingue », entre un père alcoolique et cavaleur, ses rêves improbables de devenir peintre célèbre, ses figurations au théâtre, et surtout la douloureuse absence de sa mère.

La lecture coule toute seule, c’est gai et triste en même temps. Le style est tellement vivant que j’avais l’impression de l’entendre raconter plus que de le lire.

C’est avec regret que j’ai tourné la dernière page, j’aurais bien continué un petit bout de route avec lui.

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Ma chatte, ma folie

Mais quel amour cette Finette!

Mais quel amour ce Remo !

Ah c'est une bien belle histoire que leur histoire d'amour.

Mais qu'est-ce qui arrive à Finette ?

Elle si joueuse, si gourmande, si voleuse, si dormeuse, plus rien ne l'intéresse.

Elle est carrément déprimée.

Et tout est super bien rendu tant par les textes que par les aquarelles de Remo Forlani.

Je me demande juste pourquoi il lui a fait un nez pointu, mais bon, ce n'est pas grave.

En tout cas, j'ai passé un excellent moment en leur compagnie, le sourire aux lèvres.
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Monsieur Gilles

Si vous connaissez le 16ème arrondissement à Paris, et plus spécialement l'avenue de l'amiral Benbow, vous avez sûrement déjà croisé monsieur Gilles et sa petite troupe...

Monsieur Gilles est professeur d'éducation physique au lycée Sébastien Fourchu et chaque matin, au pas de gymnastique, il emmène ses élèves au parc...

Le jeune homme, bien en chair, c'est "Rabourdin". Il a les sports en horreur.

"Cornu", lui, les adore, surtout les plus violents. C'est un bagarreur !

"Teuf-Teuf", c'est le technicien de la bande, un futur ingénieur.

"Lunettes", c'est le premier en tout...en tout sauf en Gym !

Quand à Jean-François Perruche.....!!!!

Lorsque "Lunettes" trouve, enfin, un coin tranquille pour repasser sa généalogie des Bourbons, il tombe sur un vieil homme ligoté, bâillonné et braillard...

Il s'agit d'Oscar Duplan, fabricant de farces et attrapes.

En cherchant à mettre au point un pot de moutarde explosif pour noces et banquets, il a inventé par hasard un moyen de propulsion absolument nouveau.

Une cuillère de son mélange et vous expédiez un pot de moutarde à l'autre bout de la terre à plus de 1.000 km/h de moyenne.

Il allait vendre la formule à un industriel lorsque deux gangsters l'ont volée !

L'un vêtu d'un pardessus vert, l'autre coiffé d'un chapeau de cuir noir et portant moustaches.

Il semble que leur voiture était garée du côté de la porte de Passy !

La poursuite s'engage...

Quatre planches dans le 130ème numéro du journal "Pilote", paru en avril 1962.

Une histoire de Remo Forlani, illustrée par Raymond Maillet.

Le résultat, sympathique, n'est pas un chef d'oeuvre de la bande-dessinée.

Le dessin n'est pas à la hauteur de ce que présente habituellement le journal d'Astérix et Obélix.

L'histoire est simplette et mérite juste d'être survolée.

Alors pourquoi en parler ?

Il s'agit juste de la seule histoire complète scénarisée, avant 1966, par Remo Forlani pour "Pilote".

Il n'y reviendra, d'ailleurs, qu'une fois avec les aventures, à suivre sur deux numéros, du "Caracacouac 1804".

Ses dernières contributions au Journal n'atteindront pas la qualité des aventures de P'tit Pat et du roman vrai des bandes-dessinées qu'il y a écrit du numéro 81 au numéro 98.

Mais la tendresse et le talent de Remo Forlani, qui y sont toujours perceptibles, les rendent, tout de même, bien sympathiques.







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Le retour de P'tit Pat, gamin de Paris

Après avoir, au cours d'une première aventure, retrouvé, grâce au toucan, le trésor du comte de Mariposa, P'tit Pat était parti pour prendre des vacances bien méritées.

Pourtant le tour d'Italie, initialement prévu, s'est prématurément stoppé à Milan lorsque la voiture de papa a rencontré un peuplier.

Alors, voilà P'tit Pat à Paris en plein mois d'août.

Pour l'heure, il se promène avec l'ancêtre le long des quais de la Seine.

Mais qui sait les aventures que lui réserve cet été parisien ?

L'ancêtre, en voulant repêcher une mystérieuse valise, prend un bain forcé.

Puis il disparaît !

Est-ce une nouvelle aventure qui commence pour P'tit Pat ?

Le gamin de Paris fait aussi la connaissance de Zézette, la fille du père Van Debou qui habite sur la péniche "l’Étoile du Nord" et du capitaine Albatros, commandant "la Grenouille".

Ce maudit flibustier d'opérette est persuadé que l'ancêtre est le chef d'une bande de gangsters !

Finalement, la valise ne contient qu'un seul billet de banque qui, d'ailleurs, s'avère être un faux et sur lequel est écrit :

"la curiosité est un vilain défaut...méfiance...sinon la grenouille" sera coulée corps et biens !"

Une fois de plus, P'tit Pat va jouer les détectives, résoudre une énigme et se lancer sur la piste d'une bande de malfaiteurs.

Guidé par Zézette, il va rencontrer Mr Loiseau, le drôle de banquier des musiciens des rues, effectuer, tapi au fond d'un camion, un petit voyage clandestin et découvrir l'imprimerie où sont fabriqués les faux billets.....

En septembre 1960, P'tit Pat est de retour dans les pages du 48ème numéro de "Pilote", le grand magazine illustré des jeunes, pour une deuxième aventure sans titre.

Plus de sept ans avant l'O.R.T.F, les aventures de P'tit Pat passent à la couleur.

René et Alexandre-le-gros sont en vacances.

Zézette, la fille du père Van Debou fait son apparition.

Remo Forlani et Dagues reforment leur duo et nous offrent un nouveau moment d'humour et de tendresse.

L'alchimie fonctionne à nouveau et le plaisir est intact.

C'est une agréable surprise que de redécouvrir ce beau morceau de 9ème art, un peu injustement oublié, et Paris, en plein mois d'août, tout au long des quais...
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P'tit Pat, gamin de Paris

Sur la photo des élèves de sixième du lycée Thimoléon Beauchien, prise le jour de la rentrée, ce petit jeune homme entouré d'un rond, c'est P'tit Pat. Son nom c'est Patrick Martin mais on dit P'tit Pat, ça va plus vite.

C'est un excellent garçon, vous verrez...un excellent garçon qui a beaucoup de goût pour l'aventure, beaucoup trop même si l'on en croit Mme sa mère.

Cette dernière avait hâte, d'ailleurs, de voir finir les vacances car avec ce diable de P'tit Pat, toujours à escalader les rochers ou à nager sous l'eau...

Cent fois il a failli....

En allant réparer une antenne de télévision, Mr Soupe est fort inquiet des acrobaties de son jeune ami mais P'tit Pat découvre un pigeon voyageur blessé porteur d'un message mystérieux portant une adresse et un appel aux secours.

Pourtant, parvenu au 29 de la rue des ruisseaux, P'tit Pat trouve maison vide et porte close...Le mystère prend forme et s'épaissit qui va le lancer à la recherche d'un trésor caché en 1773 par Clarence Benoît, comte de Mariposa....

Paru en octobre 1959, le premier numéro du journal "Pilote" inaugurait le début des aventures de ce petit parisien courageux et fonceur.

Avec le petit Nicolas, également présent pour une drôle de séance de cinéma, P'tit Pat est le benjamin des héros de ce nouveau magazine qui s'intitule lui-même le journal des jeunes de l'an 2000.

Comme le petit Nicolas, P'tit Pat est le narrateur de ses propres aventures qui le mèneront finalement jusqu'au Pérou où le drôle de nain, qui lui a fait traverser l'océan pour lui révéler qu'il descendait d'un roi nommé Manco Capac, essaiera de le faire passer pour le dernier descendant des empereurs incas.

P'tit Pat est entouré d'une savoureuse galerie de personnages : tout d'abord de son fidèle canard bout-de-sucre, de Mr l'ancêtre un retraité des PTT, de René un copain sur lequel il peut compter et d'Alexandre qui préfère rester, lui, à la maison pour y savourer quelques friandises. Zézette, la fille du père Van Debou, est l'élément féminin indispensable qui vient compléter le tableau.

Rémo Forlani écrit le scénario de cette tendre et magnifique série. Il était, avant de nous quitter en 2009, écrivain, dramaturge, journaliste, scénariste, réalisateur et critique de cinéma.

Il a été, en 1987, récompensé par le "Grand Prix du Théâtre" de l'Académie Française.

Le dessin effectué, avec talent, par Dagues est au service du récit et illumine les aventures de ce petit garçon au tricot rayé.

Malheureusement jamais publiées sous forme d'albums, ces trois histoires à suivre, contenues dans les pages des premiers numéros du journal "Pilote" attendent, encore aujourd'hui, d'être rééditées pour le plaisir de tous.

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Gouttière

En amoureuse des chats, j'ai suivi avec délice les pérégrinations et les aventures de Lucie (son nom du moment, mais elle en a eu de nombreux), jeune chatte parisienne qui va aller de découvertes en déconvenues souvent en fonction des gens et des animaux qu'elle rencontre. Tantôt chatte sauvage trouvant refuge au cimetière du Père Lachaise, le paradis des chats, et tantôt chatte de salon chouchoutée et papouillée par un couple de jeunes femmes en mal d'enfants. Je me suis pris de tendresse pour ce petit matou qui nous fait partager ses pensées et ses interrogations concernant cette étrange bête à deux pattes. J'ai retrouvé mon félin dans certaines attitudes de Lucie et c'est sans doute pour ça que j'ai tant aimé passer un moment avec elle. Si j'étais un chat, j'en aurais ronronner de plaisir. Une lecture toute douce et toute mignonne que j'ai adoré.
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Pour l'amour de Finette

L'amour que donne Adrienne à sa Finette est attendrissant. Le retour de l'animal, vis-à-vis de sa maîtresse, est évident et sans failles. Les animaux aident Adrienne à vivre ces moments très durs jalonnés de décès et de joies aussi.

Pas d'agressivité dans ce livre, il est à l'image d'Adrienne. Il parle de la guerre mais sans haine. Il transpire d'amour, de dévouement, de courage. Si vous aimez les animaux, n'hésitez pas à le lire. La fin est charmante.


Lien : https://vie-quotidienne-de-f..
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Papa est parti, maman aussi

Bien sûr, cette fête de dentistes et de femmes de dentistes et de relations de papa et maman, cette nuit, n'était ni plus ni moins débile que toutes les fêtes.



Ils ont trop bu, trop fait de singeries, trop dansé, la robe de maman laissait trop voir ses jolis gros seins, et c'était la honte comme toujours. Mais ça aurait pu ne pas si mal tourner.



Ça a mal tourné. Papa est parti, maman aussi. On est dimanche. Laurette et Jérôme, les grands, Manu et Paméla, les petits, le hamster et la souris sont seuls à la maison. On est lundi, papa et maman ne sont toujours pas rentrés, une autre vie commence.(quatrième couverture)
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