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Critiques de Richard Ford (II) (79)
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Havrefer, tome 2 : La couronne brisée

C'était une forte intuition, c'est maintenant une véritable certitude : avec "Havrefer" l'auteur anglais Richard Ford écrit un "Légende" de 1500 pages à la sauce "Game of Thrones"… Les easy readers devraient passer un bon moment avec ce cycle !





Après la défaite et la mort du roi Cael Mastragall, il ne reste aux Cités Libres qu'une dizaine de jours avant que la horde sauvage du mago psycho Amon Tugha ne déferle sur leur capitale. La menace n'a pas encore atteint l'horizon mais la peur est de plus en plus palpable (ce n'est plus les réfugiés qui arrivent en masse, mais les troupes en déroute), et c'est dans une ambiance de fin du monde que se débattent tous les personnages.

Nobul Jacks retrouve la beauté de la sauvagerie ; Regulus Gor découvre la laideur de la civilisation. La courageuse Kaira Feuillevent se découvre une cause ; le lâche Waylian Grimm se découvre un destin. le cynique Merrik Ryder est confronté au retour du père qu'il a abandonné, et malgré ses sarcasmes après avoir été Lannister il a fortement envie de devenir Stark… ^^

La princesse rebelle doit affronter seule ses responsabilités de reine alors qu’elle prend conscience que c’est seule également qu’elle va bientôt devoir affronter ses responsabilités de mère : c’est une adolescente enceinte qui va devoir remplacer le vieux lion Churchill, et elle n’a que du sang et des larmes à offrir au peuple qu’elle veut protéger…

Loque qui pensait se mettre à l'abri du besoin en intégrant la pègre comprends rapidement qu'elle n'est pas à sa place dans ce monde de pervers narcissiques qui se complaisent à écraser les autres, alors même que si elle monte en grade c'est bizarrement parce qu'elle est la seule à penser aux autres et à avoir le sens de la responsabilité de ses subordonnés… (Arya Stark, prend des notes car cela te sera utile dans les prochains tomes du Trône de Fer ^^)

Rivière est presque absent de se livre puisqu'envoyé en mission dans le Sud, pion du Père des Assassin qui le manipule à sa guise, lui-même pion d'Amon Tugha qui le manipule à sa guise… Mais quand il découvre à la toute fin du roman qu'il a été trahi et qu'on s'en ait pris à l'amour de sa vie, il bascule dans l'autre camp en mode search & destroy : ça va chier des bulles pour les homines crevarices !

Du coup son POV est remplacé par celui de l'homme-lion Regulus Gor, obligé de s'exiler de son pays avec ses amis pour sauver leurs propres vies. C'est tout naturellement qu'il se réfugie chez ceux qui ont délivré leur peuple de l'esclavage, Mais ils vont devoir subir le parcours du combattant et le chemin de croix de tout émigré, et ils vont voler de désillusions en désillusions au fur et à mesure du mauvais accueil qu'ils reçoivent d'un Occident plus arrogant que jamais bien que pourtant au bord du gouffre… (Une allégorie d'un problème universel certes, mais aussi tragiquement actuel : gageons que les critiques autorisés passeront comme d'habitude à côté…)



Nous sommes donc dans le roman choral avec les qualités et les défauts de la formule. Alors oui, il faut attendre plusieurs dizaines de pages pour retrouver tel ou tel personnages laissé en mauvaise posture. Mais je n'ai jamais ressenti d'impression d'éclatement ou de délayent comme dans l'oeuvre phare de G.R.R. Martin, car il y a unité de lieu puisque tout ou presque se déroule dans la capitale d'Havrefer mais en en plus l'auteur ne ménage pas ses efforts pour ses personnages se croisent ou s'entrecroisent quand ils ne se retrouvent pas (d'ailleurs cela donne une belle fluidité au roman, avec des transitions très cinématographiques : on sentirait presque les changements de caméras ^^).

Ce qui m'étonne c'est le côté page-turner de l'ensemble pour un premier cycle car j'ai avalé les 450 pages en une seule soirée, ce qui ne m'était pas arrivé depuis des lustres (après recherche l'auteur a déjà un peu roulé sa bosse dans le monde des novellisations franchisées). L'ensemble est forcément un peu haché mais les chapitres de 8/10 pages sont bien dosés, car même courts ils racontent tous quelque chose, avec un début, un milieu et une fin ce qui nous évite l'horrible tirage à la ligne de la fantasy américaine. Alors oui on aurait pu approfondir l'univers, l'histoire et les personnages mais si c'est pour se farcir un cycle de 10000 pages inachevé pour cause de décès de l'auteur, non merci !

Et qu'est-ce qu'on nous raconte finalement ? le parrain Friedrick veut faire la peau à ses vieux amis Nobul Jacks et Merric Ryder, Kaira Feuillevent essaie de remettre ce dernier sur le droit chemin en intégrant avec les Manteaux Verts puis la Garde Royale, Garde Royale qui a fort à faire avec les tentatives de meurtres organisées par l'envoyé du Grand Capital (dans une super scène d'action où un sorcier et quatre assassins shaolins sème la chaos et la destruction avec de se faire latter la gueule) et celui de la Bête Immonde (dans une super scène d'horreur où l'exécution des guerriers-lions zataniens tournent à la boucherie et où c'est les condamnés qui sauvent la mise à leurs bourreaux). Pendant ce temps après avoir ramené les chevaliers d'élite de la Garde de Vouivre, Waylian occupe est à la première places des intrigues de Gelredida pour déjouer les complotes des traîtres de la guilde des magiciens (c'était d'ailleurs assez malin de voir tout ça par le bout de la lorgnette pour respecter l'équilibre des POVs, le personnage ne comprenant pas grand choses des intrigues dans lequel il est pris en tenailles mais l'auteur semant tous les indices nécessaires pour que lecteurs comprennent les tenants et les aboutissants desdits complots).

Mais comme dans le tome 1, le fil rouge reste celui du libre-arbitre, des choix que l'on réalise, les responsabilités qu'on choisit d'endosser et les causes qu'on choisit de défendre. Chaque personnage est soumis à la tentation (du pessimisme, du renoncement, de la facilité, de l'égoïsme, de l'argent-roi), et chaque personnage doit subir son épreuve du feu…

"Nous avons tous quelque chose à prouver, chaque jour de notre vie. le plus dur, c'est de choisir envers qui ou quoi nous devons le faire."





Après l'exposition et la transition, que nous prépare le tome 3 de conclusion ? Jusqu'à présent l'hécatombe ne concernait que les personnages secondaires mais maintenant elle va également frapper les personnages principaux… C'est donc 4 jours de combats interrompus qui attendent les lecteurs, où tous vont se retrouver sur les remparts d'Havrefer pour lutter aux côté de son peuple de toutes leurs forces contre la Bête Immonde envoyée par le Grand Capital : s'unir ou périr, la victoire ou la mort !!!

Et pour ne rien gâcher, on a eu droit a pas mal de foreshawing en vue de la dernière bataille : les pouvoirs cachés de l'un, la noble ascendance ignorée de l'autre, le retour du héros légendaire Casque Noir (oui, je te vois Druss ^^) et cette épée noire runique buveuse d'âme qui traîne dans un coin (oui, je te vois Stormbringer ! ^^)

J'avais anticipé un duel à la Achille et Hector entre Casque Noir et Regulus Gor. Oui mais non, le Rambo médiéval fantastique et le Hercule black combattront finalement côte à côte.



PS1 : Michael Moorcock, China Miéville, Joe Abercrombie, Dan Abnett, David Gemmell, Simon R. Green, Jon Courtenay Grimwood, Brian Ruckley, Neal Asher, Mark Lawrence, John Gwynne, Richard Ford, etc. : si quelqu'un en doutait encore, dans la lutte des classes la SFFF a clairement choisi son camp outre-manche !



PS2 : je voue aux gémonies la critique du hype-o-mètre Elbakin.net, réalisée par Gillossen toujours d'aussi mauvaise foi quand il s'agit de fantasy épique. Mais qu'attendre de quelqu'un qui crie sur tous les toits qu'il n'aime plus la fantasy épique concernant la fantasy épique ? Ben, absolument rien du tout à part jouer les rageux de service… (car on se passerait bien des allusions aux blaireaux de Babelio ou aux imbéciles d'Amazon par exemple)
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Havrefer, tome 1 : Le Héraut de la tempête

En refermant le tome 1 d'"Havrefer", un constat s’impose : voilà un bon roman fantasy supplémentaire à se retrouver en librairie. J'ai été très agréablement surpris de ma lecture, car au vu des diatribes habituelles des prescripteurs d'opinion ayant pignon sur rue on pouvait s'attendre à de la mauvaise fantasy à crapules, et au final je me suis retrouvé face à la mise en place d'un chouette cycle de fantasy néoclassique marchant à la fois dans les pas de GRR Martin et dans ceux de David Gemmell.







Havrefer c'est peut-être "Légende" raconté par l'auteur du "Trône de fer", ou "Le Trône de fer" raconté par l'auteur de "Légende" (une association que j'ai longtemps jugée impossible, homme de peu de foi que j'étais puisque qu’après l’arrivée de Joe Abercormbie par la grande porte voici qu’arrive par la petite porte Richard Ford !). GRR Martin comme David Gemmell nous racontaient leurs récits à travers une galaxie de POVs plus ou moins éloignés du cœur des événements. Mais GRR Martin raconte ses histoires d'action vues par les intrigues d'en haut, façon soap nobiliaire, avec une multitude de personnages qui expliquent que rien ne doit changer, alors que David Gemmell racontait ses histoires d'intrigues par les actions d'en-bas, façon roman populaire, avec une multitude de personnages qui expliquaient que tout devait changer... Richard Ford pioche chez l'un et chez l'autre mais il n'est pas difficile de deviner à qui vont ses sympathies : ici, dans une Havrefer qui se situe quelque part entre la Laelith de Casus Belli et le Paris des "Misérables", nous serons aux côtés de paumés de la vie, abandonnés par l'aristocratie occupée par ses games of thrones, trahis par la ploutocratie occupée à l'adoration du Veau d'Or, qui comme d'habitude seront livrés à eux-mêmes face aux désastres provoqués par ceux qui devaient les protéger...



Le récit est donc divisé en nombreux POVs qui nous racontent sans le montrer le conflit qui oppose Cael Mastragall, l'Unificateur des États libres (le traditionnel souverain à la main de fer dans un gant de velours), à Amon Tugha, l'immortel banni des Terres Fluviales devenu le Seigneur de la Guerre des barbares khurtas (le traditionnel mago psycho qui se croit au-dessus des autres et qui enrage de ne pas avoir été reconnu à sa juste valeur). C'est un peu comme si on nous racontait les horreurs du front au prisme des peurs de l'arrière, car nous prenons connaissances des événements avec les personnages au fur et à mesure que les vagues de réfugiés arrivent en ville... C'est bien vu et c'est bien fichu ! Une fois qu'on a digéré la profusion de personnages et qu'on a compris le projet de l'auteur, on entre dans une ambiance douce-amère à la David Gemmell, c'est-à-dire sombre mais pas désespérée, injuste mais pas cruelle : c'est toute la différence entre la fantasy néoclassique qui explique qu'au fond de la Boîte de Pandore il y a toujours l'Espoir, et la fantasy grimm & gritty qui explique que le monde est pourri et qu'il faut devenir pourri à son tour pour en profiter un maximum. Nous vivons ainsi les heurs et les malheurs d'une princesse rebelle qui retarde l'échéance de son mariage en attendant le retour victorieux de son père, d'un jeune maître assassin en pleine crise existentielle (remember "L'Assassin royal" de Robin Hobb ^^), d'un mercenaire blasé obligé de renouer avec son passé après la mort tragique de son fils (remember les anti-héros de David Gemmell ^^), d'une jeune mendiante qui espère échapper à la misère en faisant carrière dans la Guilde (ouais, c'est Cosette version fantasy ! ^^), d'un prêtresse guerrière trop idéaliste pour ne pas encourir la jalousie et le courroux de ses paires (ah ça oui les Bouclières de Vorena ressemblent peu ou prou aux chevalières dragons d'ANGE, mais remember quand même Faranghis des "Chroniques d'Arslan" ^^), d'un nobliau ruiné qui d'arnaques en arnaques n'est plus qu'un beau parleur looser aux faux airs du Futé de "L'Agence Tous Risques", d'un apprenti magicien accompagnant sa maîtresse dans sa traque d'un sorcier serial killer maîtrisant les arts obscurs...



Entre le prologue et l’épilogue qui font la part belle aux vilains et aux super-vilains, dans la métropole portuaire d'Havrefer les personnages se croisent et s'entrecroisent directement ou indirectement, toujours sous la menace de l'épée de Damoclès que constitue l'invasion khurta, et les tranches de vie des uns et des autres sont les pièces du puzzle qui permettent de reconstituer l'intrigue générale qui se met en place au fur et à mesure de l'avancée du récit (un peu à la manière de "La Cité" de Stella Gemmell soit dit en passant). Il y a un arrière-fond policier avec les larcins de Loque, les arnaques de Merrick, les enquêtes de Gelredida la Sorcière Rouge et celle de Kaira la Bouclière de Vorena, ainsi que les patrouilles de Nobul, mais on n'est pas vraiment dans le polar fantasy à la sauce grimdark genre "Le Baiser du Rasoir" de Daniel Polansky. Car on suit les magouilles de la voyoucratie d'en-haut incarnée par Goldman Sachs, euh pardon la Ligue des banquiers, et les magouilles de la voyoucratie d'en-bas incarnée par la Guilde, d'aussi loin qu'on suit les games of thrones stupides de l'aristocratie ou les manœuvres militaires de envahisseur (l'ennemi intérieur et l'ennemi extérieur, car c'est bien de cela dont il s'agit, sont tout aussi redoutables et sournois l'un que l'autre). Alors oui cela manque un peu de peps et de suspens puisqu'on est dans les parti pris des tranches de vie, mais au final le véritable fil rouge du roman reste celui des choix auxquels sont confrontés les personnages qui las d'être les spectateurs de la grande marche du monde veulent en devenir des acteurs à part entière :

Loque sera-t-elle proie ou prédateur ?

Nobul Jacks sera-t-il salaud ou héros ?

Janessa fuira-t-elle ou s'assumera-t-elle ?

Merrick Ryder sera-t-il un loup ou un berger ?

Waylian Grimm sera-t-il un couard ou un brave ?

Kaira Feuillevent défendra-t-elle une carrière ou une cause ?

Rivière restera-t-il un être humain ou deviendra-t-il une machine à tuer ?

Les good guys deviendront-ils mauvais ? Les bad guy deviendront-ils bons ?...



Personnages, situations et localisations multiplient les clins d’œil et/ou références aux classiques de la sword & sorcery (Amon Tugha = Thot Amon ? remember la Némésis de Conan, le barbare de Cimmérie !), et l'auteur se fait plaisir avec des détournements de Westeros, de Drenaï ou de Poudlard... Mais c'est toujours un crime de lèse-majesté de ne pas fournir de carte aux lecteurs pour se retrouver dans les lieux proches ou lointaines, de la même manière que c'est contre-productif de ne pas fournir de dramatis personae quand évoluent autant de personnages... (Messieurs les auteurs/éditeurs, faites un peu mieux votre travail SVP)

Piocher dans les archétypes n'a jamais été un problème en fantasy, mais j'avoue que j'ai vraiment eu très peur quand à mi-chemin l'auteur s'est mis à broder sur la romance entre la princesse rebelle et le jeune maître assassin. Quand des archétypes ont été aussi usités, et par des œuvres aussi connues en plus, mieux aurait peut-être valu s'abstenir... Mais, ouf l'auteur ne tombe pas dans les poncifs de la fantasy à l'eau de rose et des héros/héroïnes YA qui ne savent jamais ce qu'ils/elles veulent pour rester fidèle à sa thématique du libre arbitre :



Richard Ford semble trop malin pour tomber dans le piège de la liste de courses de genres, donc je reste persuadé qu'il a intégré ces figures désormais mainstream pour mieux les mettre au service de son projet !

Évidemment la formule possède ses forces comme ses faiblesses : chacun des personnages principaux aurait pu nourrir un livre à lui tout seul, donc impossible de les développer autant qu'on aurait pu/dû le faire, et ils sont trop nombreux pour laisser de la place tant à la ville d'Havrefer, véritable personnage en soi, qu'aux personnages secondaires (qu'ils vivent ou qu'ils meurent, ils sont essentiellement fonctionnels comme n'importe quel PNJ de JdR). Mais après tout peu importe, nous sommes dans un roman choral et le but est de montrer que le tout est supérieur à la somme des parties (Simon R. Green copyright ^^).

Sur la forme quelques facilités certes ici ou là, mais aussi quelques subtilités agréables. Le style est très fluide donc très plaisante, visiblement bien traduit par Olivier Debernard, l'auteur ayant vraiment trouvé le bon équilibre dans les chapitres, assez courts pour faire tourner les POVs et retrouver rapidement tel ou tel personnage, mais assez long pour se familiariser avec eux, développer une ambiance et raconter quelque chose (c'est d'ailleurs assez amusant que le POV qui soit le plus riche en humour soit aussi celui qui contiennent les scènes les plus dures...).





Nous sommes dans un pur tome d'introduction, mais la mise en place de bonne facture évite bien des écueils de l’exercice de style. J'ai rapidement identifié les ambitions de l'auteur et de la première à la dernière page je n'ai pas pu m’empêcher de penser qu'on était dans la genèse de quelque chose de plus grand et de plus noble : les tribulations de Steven Rogers avant qu'il ne devienne Captain America, ou celle Peter Parker avant qu'il ne devienne Spiderman, ou celles de Logan avant qu'il ne (re)devienne Wolverine... Toutes les sagas doivent bien commencer quelque part, et nous sommes ici dans le commencement de l'une d'entre elle : nous œuvrons donc dans l’héroïsme et pas dans le réalisme... (Pour ceux qui pense que le réalisme doit primer avant tout le reste, voire au détriment de tout le reste, on pourra leur conseiller de chercher leur came dans la littérature générale ^^) Ce tome 1 intitulé "Le Héraut de la tempête" porte bien son nom (même si le pluriel aurait été tellement plus approprié ^^) : tout peut laisser à penser qu'il s'agit de Massoum le messager d'Amon Tugha, mais chacun des personnages du roman pourrait remplir ce rôle car ils sont ici des héros/vilains en devenir et on voit très bien où l'auteur veut les voir sévir (surtout à la fin, quand plusieurs personnages se retrouvent dans les Manteaux Verts avec l'envie de devenir meilleurs pour rendre le monde meilleur tandis que d’autres s'enfoncent dans les ténèbres...). Ils seront les vents du changement dans le tome 2 intitulé "The Shattered Crown" et plus encore dans le tome 3 intitulé "Lord of Ashes", et comme dans Légende, quels que soient leurs choix, à la dernière heure ils seront tous sur les remparts de Dros Delnoch pour faire face à la Horde Sauvage... Peu contre beaucoup : une des plus vieilles mais aussi une des meilleures histoires du monde ! Le Destin est donc clairement en marche : Justice Forever ou Valar Morghulis ?

https://www.youtube.com/watch?v=t987p0f9y54





Vous avez hâte que Danaerys fasse la conquête du trône du fer mais vous en avez marre d'attendre que GRR Martin achève sa saga fleuve ? C'est peut-être le cycle fantasy qu'il vous faut... blink

Et dire que Bragelonne continue sa route en sortant des trucs considérés comme bien-bien par beaucoup d'amateurs de fantasy, tandis que d'autres éditeurs se plaignent d'un marché trop moribond pour eux et leurs machins... mdr
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Havrefer, tome 3 : Le Seigneur des Cendres

On y est : plus de 300 pages de sueur, de sang et de larmes… Richard Ford s'inspire du siège de Minas Tirith conté par JRR Tolkien et du siège de Dros Delnoch conté par David Gemmell (ceux qui connaissent leurs classiques vont bien s'amuser à repérer les hommages à l'un et à l'autre) pour nous raconter l'une des plus vieille et des meilleurs histoires du monde : celle de peu contre beaucoup, celle où il faut s'unir ou périr avec au bout la victoire ou la mort !

Les défenseurs d'Havrefer meurent en masse pour acquérir de haute de lutte un espoir de victoire, mais les exploits héroïques, les ultimes sacrifices et les pactes faustiens ne font que reporter l'échéance tandis que les homines crevarices continuent de comploter dans l'ombre le meilleur moment pour trahir et la meilleure place à obtenir dans l'ordre nouveau appelé de leurs voeux.

On se doute dès les premiers chapitres que cela ne va pas bien finir, voire pas bien finir du tout… Mais hypnotisé on tourne les pages de plus en plus rapidement car comme les personnages qui luttent sur les remparts puis dans les rues de la capitales des Etats libre on s'accroche au mince espoir d'un retournement de situation salvateur...



Au final, donc achtung SPOILERS, la Bête Immonde semble vaincue, mais un mago psycho en remplace un autre tandis que les crevards établissent leur nouvel ordre mondial avec la bénédiction du Grand Capital qui applaudit des deux mains et que des cendres d'un pays en ruine nait un radicalisme religieux qui entend purifier le monde en faisant table rase du passé pour établir un avenir glorieux (toute correspondance avec la réalité n'est malheureusement pas fortuite du tout)… Bref, on est plus près de GRR Martin et de Joe Abercrombie que de JRR Tolkien et de David Gemmell (encore que, si on creuse bien… SPOILERS). Donc difficile dans ces conditions d'identifier le Seigneur des cendres annoncé par le titre de ce tome 3 tellement ils sont nombreux, et les rares survivants abandonnent une cause désormais perdue car les Etats Libre auront bien besoin de tous héros disponibles pour affronter l'avenir…



Au delà du « to be continued » qu'on sent très fortement tellement les différents POVs se terminent en points de suspension, cette triste fin est aussi un nouveau commencement :



A noter que l'auteur qu'à l'image du tome 2, l'auteur a introduit dans ce tome 3 un nouveau POV, en l'occurrence celui d'Endellion la guerrière immortelle au service d'Amon Tugha, amoureuse d'Azreal, l'assassin immortel au service du même d'Amon Tugha… Cela nous permet de suivre les événements du pont de vue des méchants, mais l'artiste martial aux allures d'onna-bugeisha / samouraï-ko est également en pleine crise existentielle et va être confronté aux conflits de loyauté et aux choix que l'on doit assumer…. du début à la fin les thèmes du libre arbitre et de la lutte des classes auront été les fils directeurs de la saga !



Après je suis partagé entre le plaisir de l’easy reader qui n’a pas été loin de le lire d’une traite et la réserve l’hardcore reader qui ne peut s’empêcher que la série souffre de ses péchés originels, à savoir :



Mais Richard Ford nous offre un premier cycle très généreux pour tous les publics amateurs de Fantasy. Il remplit parfaitement son office, et s’il ne tient pas toutes ses promesses, c’est parce que l’auteur nous réserve des surprises pour les suites que je vais attendre avec impatience… (tandis que j’attendrai de pied ferme la critique à charge du mesureur de hype d’Elbakin.net qui va sans doute encore vouloir nous démontrer qu’il s’agit du plus mauvais cycle fantasy de l’année)
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Havrefer, tome 1 : Le Héraut de la tempête

« Qu’allaient-t-ils faire maintenant qu’ils n’avaient plus de roi ? Cael Mastragall avait été l’Unificateur. Il avait rassemblé les Etats libres. Il s’était emparé des provinces belliqueuses et il en avait fait un royaume. Qui allait prendre le relais ? Sa fille ? C’était une gamine tout juste en âge de se marier. »



La donzelle en question, la princesse Janessa, malgré son prénom de téléréalité, leur prouvera qu’ils ont tort de la sous-estimer.



Je ne vais pas tenter de résumer les intrigues qui s’entremêlent dans ce roman, d’autres s’en sont déjà brillamment chargés.



Ce qui m’a marqué dans le premier volume de cette trilogie, c’est le soin apporté par Richard Ford (aucune parenté avec l’auteur américain du même nom) à planter le décor et les personnages. Par leurs yeux et leurs souvenirs, de toutes conditions et métiers, la ville prend beaucoup de relief.



Au premier abord la multitude de personnages perd un peu le lecteur : un mystérieux émissaire venu d’une contrée opposée à Havrefer, l’entourage du Roi Cael, mais aussi des enfants qui vivent de larcins, des escrocs, la pègre omniprésente, un forgeron, des assassins, des combattantes aguerries, un jeune étudiant, des policiers…



Le savoir-faire de l’auteur est indéniable, en dépit d’un style que je trouve plutôt plat et sans surprises. A mon goût il y manque quand même un peu d’étrangeté, d’originalité. Mais j’ai hâte de lire la suite, « La Couronne brisée ».

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Havrefer, tome 3 : Le Seigneur des Cendres

« Le soleil hivernal se levait dans un ciel dégagé lorsque Nobul aperçut deux cavaliers franchir la crête nord. C'était la première fois qu'il y avait du mouvement autour du camp des Khurtas. Un vent de panique souffla sur le chemin de ronde quand les guetteurs repérèrent les deux silhouettes qui traversaient la plaine. Nobul resta immobile et regarda les archers se poster près des créneaux. Un sergent ordonna qu'on aille chercher un général.

Les deux cavaliers arrivèrent à une centaine de mètres des portes principales. Ils cravachaient leurs montures en poussant des hurlements de joie. Nobul distingua sur leurs visages leurs peintures, leurs dents jaunes et leurs larges sourires. Ils étaient vêtus de fourrure et montaient à cru. Les étalons arboraient des motifs aussi criards que ceux de leurs cavaliers. »



Le siège d'Havrefer va avoir lieu. A l'intérieur de la ville s'affrontent les défenseurs de la Reine Janessa et les factions à la solde d'Amon Tugha, l'être maléfique à la tête des Khurtas.



Nobul Jacks est un de ceux qui risquent leur vie à chaque instant pour défendre Havrefer. Mais nous retrouvons aussi tous les autres personnages de cette fresque : Kaira, Merrick, Waylian, Loque, entre autres...



Les massacres se suivent et se ressemblent un peu trop dans ce volume claustrophobique. La priorité, et c'est bien normal, est donnée à l'action. Mais personnellement les très nombreuses scènes de décapitations, dévorations, découpages en tout genre, étripages etc... m'ont vite laissé sur le bord du chemin. Je les lai lues, bien sûr, mais avec un peu d'ennui.



Je croyais cette trilogie achevée mais la dernière ligne lue, tout n'est pas résolu, loin de là. Richard Ford s'est laissé la possibilité d'une suite. La fera-t-il ? L'avenir nous le dira. C'est un auteur doué et il se pourrait qu'il nous surprenne encore par sa grande maîtrise de la narration.
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Havrefer, tome 2 : La couronne brisée

« Le vent hurlait. La neige fouettait son visage et sa cape claquait autour de lui comme les ailes d’un corbeau furieux. Des bourrasques menaçaient de l’arracher au sentier de montagne pour le précipiter vers une mort certaine. Le jeune homme avait envie de crier et de pleurer, mais ses larmes auraient gelé sur ses joues. »



C’est une des rares échappées que nous propose ce second tome, tout entier confiné dans la ville. Waylian, l’apprenti, doit contacter les Gardes de la Vouivre, des guerriers retranchés dans une région montagneuse peu hospitalière. Et il parviendra à les convaincre de venir au secours de la Reine Janessa et de la ville d’Havrefer, menacée par des envahisseurs qui avancent inexorablement. Ils sont menés par l’infâme Amon Thuga, un puissant sorcier.



Nous retrouvons la suite des aventures de tous les personnages déjà présents dans le premier volume. Les agissements des Assassins passent toutefois au second plan et de nouveaux venus, des guerriers, qu’on peut imaginer davantage félins qu’humains, les Zataniens, arrivent à la rescousse. Ils avaient autrefois été secourus par le Roi Cael et veulent prêter allégeance à la Reine Janessa, ce qui n’ira pas sans graves malentendus.



Il n’y a pas de temps mort dans cette excellente trilogie de Fantasy. Les scènes d’action pure s’enchaînent les unes aux autres, en changeant de personnages. C’est évidemment, parfois, au détriment de leur psychologie.



Sans être absolument jubilatoire, ce Havrefer est néanmoins palpitant et je vais directement poursuivre avec le tome final, qui promet des batailles et le siège de la ville…

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Havrefer, tome 1 : Le Héraut de la tempête

J'ai beaucoup aimé.

Même si la pléthore de personnages et d'histoires déroute un peu au début, et que le tout semble décousu, j'ai quand même senti que l'auteur savait où il allait.



Tome de mise en place par excellence (long tome de mise en place), c'est vrai qu'on peine un peu à entrer dans le monde et l'histoire, de ce fait.



C'est bien écrit, bien traduit, et même si quelques clichés sont présents (clichés récents, tout de même, disons qu'on a une sensation de "déjà lu" en croisant tous ces personnages), j'ai vraiment apprécié, une fois chaque personnage croisé une fois et que l'on retrouve à tour de rôle dans les chapitres suivants, jusqu'à ce qu'ils finissent par se rencontrer, forcément.



En tous les cas, cela m'a permis de bien m'évader, et dieu sait que j'en ai besoin en ce moment... L'influence de Gemmell (j'ai lu cela chez Alfaric, si vous voulez plus de détails, allez lire son avis, moi je suis trop fatiguée pour lui faire concurrence) ne se fait réellement sentir, de mon point de vue, que sur le personnage de Nobul (celui que, curieusement (ou pas), j'ai le plus cité), dans lequel on peut reconnaître sans peine un Druss bis. Après, on a affaire a des personnages humains, qui peuvent changer ou pas, on est, comme chez Gemmell, assez loin de tout manichéisme, et cela fait une grande partie du charme de ce roman.



J'aurais bien sauté sur la suite, mais trop de lectures "obligatoires" m'en empêchent dans l'immédiat... Dommage...



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Havrefer, tome 3 : Le Seigneur des Cendres

Sur ce tome, même s'il est bon, je n'ai pas pu m'empêcher d'être déçue.

Evidemment j'ai encore un train de retard dans mes avis, et du coup je suis "sortie" du livre et de mes impressions directes.



Le plus décevant dans l'histoire et ce dont je me souviens le plus, c'est que rien ne finit, un peu comme dans la saga du sorceleur.

Normalement, une trilogie (ou plus), ça doit apporter un certain nombre de réponses aux problèmes posés au départ. (Normalement...).

C'est pas en trucidant un méchant parmi d'autres qu'on répond aux questions "que va devenir ce monde et tous les personnages ?" (enfin, ici, ceux qui restent...).



Je veux bien qu'un auteur se ménage une porte de sortie (et encore, parfois ce n'est même pas la peine, j'en veux pour preuve la série Ravens qui finit bel et bien et qui repart parce que son auteur l'a décidé, et je préfère ça de très loin), mais pas 36.

Quand on m'annonce une trilogie, je veux une trilogie, quelque chose qui clôt l'aventure et les postulats annoncés au départ. J'ai pas eu ça ici, et forcément j'en suis ressortie déçue. Avec le sorceleur, ça fait 2 séries cet été qui posent un certain nombre de choses dans le tome 1 qui ne se résolvent absolument pas dans le dernier tome, c'est trop, déjà pour le sorceleur ça m'avait saoulé, celle-là c'est celle de trop. de toute façon plus j'avançais dans le livre, plus le siège d'Havrefer s'éternisait, et plus je voyais venir que rien ne serait fini à la fin de ce soit-disant dernier tome. ça n'a pas loupé, alors que j'aurais aimé me tromper.



L'autre truc qui m'a gavée, c'est trop de traîtres, trop de noirceur, trop de morts, et pas d'espoir ou si peu (je spoilerai pas, mais l'histoire de Loque est un exemple de ce qui ne m'a pas plu dans ce livre)... Il y a quelques séries comme ça que je n'aime pas alors qu'elles font un tabac, GoT par exemple pour ne citer qu'elle, lol... Si une suite sort, il est fort probable que je ne la lirai pas. Je ne lis pas des livres imaginaires pour finir complètement déprimée...



Même si c'est bien écrit, même si c'est bien traduit, et même si c'est d'un très bon niveau par rapport à d'autres bouquins que j'ai mieux noté que celui-là. Ma note, c'est à la mesure de ma déception, épicétou.
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Havrefer, tome 1 : Le Héraut de la tempête

En Résumé : Finalement je ressors pas très convaincu de ma lecture de ce premier tome du cycle Havrefer. L’histoire proposée se révèle très classique, voir trop classique, et surtout a eu du mal à me convaincre par un certain manque de souffle, trop de personnages offrant trop d’intrigues qui ont du mal à cohabiter tant aucun fil rouge ne se dégage et surtout des twists et des rebondissements beaucoup trop prévisibles. L’univers, sans être mauvais, a du mal à se dégager tant cette ville, qui devrait prendre une grande importance dans l’histoire, a du mal a devenir justement cet élément central, limite un personnage à part entière tant elle manque d’identité. Les personnages sont trop stéréotypés, voir trop fantasmé pour vraiment me captiver mis à part un ou deux qui sortent du lot. Pourtant, l’ensemble n’est pas non plus catastrophique, j’avoue que la plume de l’auteur, simple et entrainante, fait qu’on se laisse un minimum porté par le récit, mais voilà ce n’est largement pas suffisant pour me donner envie de lire la suite.





Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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Havrefer, tome 2 : La couronne brisée

Le meilleur tome des 3 (Si, je peux le dire, vu que j'ai fini le 3 hier soir, c'est l'effet vacances, je lis, je lis, mais je n'écris aucun avis, ouille, surtout que je ne suis pas douée pour écrire mes avis "à retardement".)



Ici les développements des histoires de chaque personnage principal (que je considère comme des personnages principaux, et ils sont nombreux) atteignent leur apogée.

Les suivre est un vrai plaisir, tant ils sont humains. Pour l'instant, les "méchants" sont juste des méchants, à part Rivière et Loque, bien sûr.

Les trahisons, manipulations et complots sont légions.

J'ai lu cela comme de la dark fantasy, parce qu'au final, tout est très sombre dans cette trilogie, beaucoup plus que dans Gemmell, avec qui on sent une forte "parenté".



C'est bien écrit, bien amené, et je l'ai dévoré, et sauté sur la suite. Qui, je peux le dire de suite, m'a un peu déçue. Parce que le dark, ça va bien, mais au bout d'un moment, ça lasse. Et pour d'autres raisons... Mais j'y reviendrai dans mon avis sur le tome 3...



Si vous voulez un avis ultra-circonstancié et développé, vous pouvez lire celui d'Alfaric, comme d'habitude, lol !
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Havrefer, tome 3 : Le Seigneur des Cendres

"Havrefer Tome 3 : Le Seigneur des Cendres" de @Rich4ord ‏chez @BragelonneFR



Synopsis Tome 3 :



"Au prix du sang et de l'acier, la reine de Havrefer est devenue plus forte. Munie de l'épée mythique de son père, elle s'apprête à défendre la cité contre le redoutable chef de guerre Amon Tugha, dont l'armée gigantesque campe aux portes de la cité. Une implacable bataille se prépare, la plus terrible de toutes... car comme l'ont appris les héros de Havrefer, des bas-fonds de la ville jusqu'à la salle du trône du palais de Guideciel, nul camp n'est à l'abri lorsque survient le chaos. Loyauté, force et ruse seront soumises à rude épreuve dans la quête effrénée pour la victoire..."



Scénario : Richard Ford ;

Editeur : Bragelonne ;

Prix : 22.00 € ;

Commandez-le chez votre revendeur habituel.



Dans ce tome 3, la guerre, la mort, la dévastation et le chaos sont aux portes d'Havrefer et tous les héros sont mobilisés pour la défendre coûte que coûte des troupes d'Amon Tugha. La peur, la haine, la bravoure, le courage, l'honneur, le devoir, l'amour se mélangent dans un maelstrom puisant et dévastateur, dans ce qui sera l'ultime bataille pour la liberté et pour Havrefer. Le destin de chacun est en branle et rien ni personne, même pas les dieux, ne peut plus intercéder pour telle ou telle cause. Seule la Mort se frotte les mains. Dans cet ultime opus, tout sera dit, tout question aura sa réponse, tout combat aura sa fin. Préparez-vous au dernier soubresaut du peuple des Etats Libres. Le glas a sonné pour tous et the end is coming [...]



La suite de la chronique ici...
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Havrefer, tome 1 : Le Héraut de la tempête

"Havrefer Tome 1 : Le Héraut de la Tempête" de @Rich4ord ‏chez @BragelonneFR



Synopsis Tome 1 :



"Capitale portuaire des États libres, Havrefer était jadis un symbole de puissance. Mais le roi est parti en guerre et la ville pourrit de l’intérieur. Profitant de la fragilité du pouvoir, le seigneur de guerre Amon Tugha approche. Son héraut s’est infiltré dans la cité pour recruter une pègre redoutable, tandis qu’un mystérieux sorcier terrorise la population en commettant d’atroces sacrifices. Alors que l’ombre du chaos se profile, un groupe inattendu se forme : un mercenaire, une jeune mendiante, un apprenti magicien, une princesse et un assassin vont s’allier ou s’affronter au sein des murs de la cité… sans savoir encore que chacun d’eux a un rôle-clé à jouer dans le destin de Havrefer, qui s’annonce sanglant."



Scénario : Richard Ford ;

Editeur : Bragelonne ;

Prix : 22.00 € ;

Commandez-le chez votre revendeur habituel.



Dans ce tome 1, nous faisons connaissance avec Havrefer, ses habitants, ses héros, ses combattants, ses malfrats et ses malheurs. Ses malheurs, qui sont nombreux, car le Roi étant parti repoussé une invasion dans le Nord, il n'y a plus personne pour refréner le cancer qui gangrène cette ville et une guerre assombrie de son ombre cette "belle" ville. Mais bon, la ville peut compter, pas forcément au début, sur deux personnages, héros en devenir, qui vont devoir apprendre à se connaître et à bosser ensemble, j'ai nommé Kaira Feuilleauvent (oui, c'est son vrai nom, non, je suis vraiment sérieux) et Merrick Ryder. L'une est une bouclière de Vorena, sorte de représentante sur Terre de la déesse guerrière, protectrice de la ville, promis un bel avenir, alors que l'autre est un homme perdu, dévergondé et passablement bourré tous les jours de l'année, promis à une mort certaine dans le premier caniveau, mais ça, c'était avant [...]



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Havrefer, tome 2 : La couronne brisée

Après la mort du roi Cael, c'est sa fille Janessa qui monte sur le trône. Une jeune femme seule, inexpérimentée, mais qui a beaucoup de courage et l'envie de protéger son peuple. Mais ce ne sera sans doute pas suffisant pour protéger la ville et le pays de la menace du seigneur de guerre Amon Tugha, guidant ses armées qui amènent mort et destruction. Pour protéger la reine, Kaira et Merrick sont nommés pour être à ses côtés. De son côté, Loque a réussi à intégrer la Guilde, comme elle le souhaitait. Mais elle va réaliser qu'elle est tombée dans un nid de serpents pire que celui où elle se trouvait...

Plusieurs personnages, plusieurs destins, plusieurs objectifs, mais ils font tous partie de Havrefer et sont nécessaires à sa sauvegarde. Où la guerre va-t-elle tous les emmener ? Par quels chemins ?

J'ai mis un peu de temps à me plonger dans La Couronnée Brisée, surtout à cause d'un temps d'adaptation, de me rappeler ce qui s'était passé dans Le Héraut de la Tempête et surtout de me rappeler des personnages, et comment ils en étaient arrivés là. Mais une fois remise dans le bain, j'ai vraiment apprécié ma lecture ! Les va-et-vient entre les différents points de vue nécessitent un petit temps d'adaptation au début, mais cela permet d'avoir accès à différents points de vue dans la ville, que ce soit dans la caserne avec les gardes, à l'intérieur du palais ou de la guilde. Richard Ford réussit à ne pas nous perdre avec ces différentes histoires, et surtout de nous faire passer fluidement de l'un à l'autre. Pas de temps morts, pas de cassures, le rythme est très bien maîtrisé !

(Mon avis complet sur mon blog.)
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Havrefer, tome 1 : Le Héraut de la tempête

Le début du livre est un peu surprenant, chaque chapitre est consacré à un personnage, sans aucun lien apparent avec les personnages déjà présentés. A travers leur histoire on découvre peu à peu la ville de Havrefer et l'histoire des Etats Libres. Il faut attendre une centaine de pages, pour que progressivement les différentes histoires se relient, tout en restant multiples. En toile de fond, il y a la guerre avec Amon Tugha. En premier plan l'histoire de la princesse Janessa, les activités crapuleuses et néfastes de la Guilde, des meurtres maléfiques perpétrés en utilisant la malégie... J'avoue que c'est ce dernier point qui m'a le plus passionnée. Chaque bout d'histoire est prenant. On peut rester frustré par la fin, car finalement ce tome sert principalement d'introduction et la plus grosse part de l'action n'est qu'effleurée.

J'ai trouvé la construction du livre intéressante. En nous présentant les personnages un par un, l'auteur permet au lecteur de s'y attacher. Cela rend également le récit plus dynamique en ne se perdant pas dans des pages de descriptions. Le reste de la trame est très classique. J'ai un peu tiqué parfois sur des phrases qui me semblaient trop contemporaines et qui ne collaient pas avec le reste du texte, mais cela ne fût pas fréquent.

La palettes des personnages principaux est très larges et variée. Il y a entre autres Rivière l'assassin hors pair, Merrick le beau nobliau désargenté et criblé de dettes grâce aux jeux et à l'alcool. Mais aussi la petite Loque qui souhaite rejoindre la guilde, Nobul, un ancien mercenaire, dont on pressent qu'il aura un rôle important à jouer. Kaira la guerrière, mais dont le comportement était vraiment trop caricaturale. Celui qui m'a le plus amusé est Waylian, l'élève en malégie pas très doué, terrifié par son professeur, dont j'ai hâte de suivre les prochains aventures.

Pour conclure, Richard Ford nous propose un récit de Fantasy assez classique au niveau de la trame de fond, mais avec une construction originale. J'ai passé un bon moment à la lecture de ce livre et j'ai notamment apprécié la multitude des personnages dépeinte par l'auteur. J'ai hâte de pouvoir lire la suite de leurs aventures.
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Havrefer, tome 2 : La couronne brisée

"Havrefer Tome 2 : La Couronne Brisée" de @Rich4ord ‏chez @BragelonneFR



Synopsis Tome 2 :



"Le roi Cael est mort et sa fille Janessa porte désormais la couronne de fer. Face à elle, une horde colossale menée par le seigneur de guerre Amon Tugha approche de Havrefer, semant la mort sur son passage. Kaira, l’intrépide guerrière, et Merrick, le mercenaire rebelle, sont chargés de se débarrasser des espions tapis dans le palais de Guideciel, tandis que dans les bas-fonds de la ville la jeune Loque, armée de sa seule intelligence, doit affronter la Guilde à la solde de l’ennemi.



Mais le coût de la victoire ne serait-il pas plus terrible encore qu’une défaite ?"



Scénario : Richard Ford ;

Editeur : Bragelonne ;

Prix : 22.00 € ;

Commandez-le chez votre revendeur habituel.



Dans ce tome 2, nous approchons de plus en plus du précipice au bord duquel notre chère cité d'Havrefer se voit condamner. En effet, le Roi Cael est mort et les troupes sont en déroute et écrasées par les forces d'Amon Tugha. La situation est désespérée et repose sur les épaules du jeune et frêle jeune fille : Janessa, qui a autant d'expérience en tant que Reine, qu'un bébé poussin sortant de l’œuf. Vous voyez le topo. D'autant plus, qu'en son sein, la ville est infiltré par de vils mécréants, ayant pour but de faciliter la victoire d'Amon Tugha, lorsqu'il sera aux portes de la ville avec ses troupes. Entre luttes intestines, trahisons, courage, héroïsme, notre chère Reine pourra-t-elle devenir le phare dans la nuit, qui permettra à son peuple d'espérer une fin heureuse ? [...]



La suite de la chronique ici...
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Havrefer, tome 1 : Le Héraut de la tempête

Havrefer, c'est une ville gigantesque composée d'une multitude de rues marchandes, de ruelles crasseuses, de passages boueux, de bicoques pourries et de palais somptueux. Mais Havrefer c'est avant tout sa population, tout aussi chamarrée et contrastée que son décor.



Basé sur cette variété, Havrefer, le roman, est tout aussi pittoresque et bigarré que la ville. Et comme la ville, il faut du temps pour en parcourir les chapitres/rues et pour apprendre à connaître ses héros/population. Car Havrefer c'est avant tout une multitude de personnages, tous très différents que je ne vais pas énumérer ici tant ils sont nombreux. Au risque peut-être d'ailleurs de larguer quelques lecteurs au passage, mais en ce qui me concerne, j'ai pris un énorme plaisir à les découvrir. Pour en citer juste quelques uns, je parlerai de Loque, cette môme de 11 ans, voleuse de bourses patentée et qui survit comme elle peut. Ou Kaira, cette prêtresse guerrière qui n'a jamais vu que les murs de son "couvent". Et Janessa, la princesse qui ne voulait pas être reine. Et beaucoup d'autres encore, dont Nobul qui m'a beaucoup touchée. Bref, une foultitude de personnages que l'on découvre au fil des chapitres et dont le destin va amener à se croiser, pour quelques jours ou quelques minutes. Ce qui est étonnant du point de vue du lecteur, c'est qu'on se dit qu'il vont se "reconnaître" (ben oui ils sont tous les héros dans un même livre :)), mais non, ils ne font que se croiser comme dans la vraie vie ! Et tous ces protagonistes vivent leurs petites histoires, alors que la grande Histoire est à leur porte. Les envahisseurs laminent l'armée des Etats libres et il ne reste que peu de jours à Havrefer avant de voir arriver le chaos à sa porte. En attendant la ville vit sa vie, composée de larcins, de crimes et de magie noire. L'auteur nous entraîne dans les bas-fonds, les petits et gros trafics en tout genres, le tout avec cette menace de guerre imminente. Il nous fait suivre ces "héros", voleur, menteur, assassin, guerrière ou princesse. Tous ont leurs secrets, leur part d'ombre cachée et tous vont affronter leur destin.



Ce roman est un pavé, la multitude de personnages fait que la description domine sur l'action, ce qui ne conviendra pas à tous les lecteurs, c'est sûr. Moi j'adore. Je m’imprègne de l'atmosphère, des caractères des différents protagonistes et je finis par m'y attacher. Comme dit plus haut, lorsqu'ils se croisent, on espère un "éclair", une sorte de reconnaissance immédiate. Mais là, l'auteur fait fort, car ils se croisent ... et c'est tout. Frustration assurée pour le lecteur ! :)



Ce premier tome pose toutes les bases d'une grande saga. Aussi bien au niveau des personnages, mais aussi du contexte politique et économique de la ville. On se doute que l'ennemi approche et que dans la suite, le tournure de l'action va changer. Que vont devenir nos héros quand la guerre va arriver sur Havrefer ? On peut imaginer le comportement de certains, mais pas de tous. Ce qui est sûr par contre, c'est que j'ai hâte de découvrir leur destin.
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Havrefer, tome 1 : Le Héraut de la tempête

Dans la cité de Havrefer arrive le hérault de Amon Thugha qui demande aux magisters de donner les clés de la cité. Le roi Cael est partit repousser l'invasion des territoires libres. Janessa, sa fille doit prendre un époux, mais sans le savoir elle est amoureuse de celui qui doit lui donner la mort. Rivière fait en effet partit des Assassins payer pour éliminer le pouvoir. Kaira, guerrière d'Alor doit suivre Merrick, petit malfrat, pour éliminer ceux qui sont à la tête de la Guilde. La Guilde enlève des personnes pour les vendre comme esclaves. Loque, jeune fille qui détrousse les bourses veut prendre son avenir en main et faire partie de la Guilde, mais le chemin est dur. Nobul qui a perdu son fils Markus rentre chez les Manteaux Vers pour faire régner l'ordre dans la cité. Waylain, jeune apprenti sorcier subit les foudres de la sorcière noire, et l'assiste dans la recherche de l'assassin des meurtres sataniques. Chaque chapitre parle d'abord d'un personnage, puis de ceux-ci avec souvent leur contraire. On suit tellement ces personnages, qu'on oublie l'arrivée du hérault. Chaque personnage est une histoire à lui tout seul. Et c'est lorsque la dernière page arrive que l'on panique, vite le second tome. Les éditions Bragelonne ont mis en avant ce livre et ils n'ont pas tort, difficile de le lâcher.
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Havrefer, tome 2 : La couronne brisée

Dans ce deuxième volume, la tempête fait plus qu'approcher, elle est au porte de la ville! Si vous n'avez pas lu le premier tome, je vous conseille de partir sur-le-champ, car ici nous sommes au royaume des SPOILERS!!!!!



Havrefer n'a jamais été aussi fragile, si vulnérable. Le roi est mort et sa fille, Janessa, à peine remise de la tentative d'assassinat du précédent tome doit tout gérer. Les doléances de ses sujets, les émeutes qui menacent le royaume, sans oublier le terrible Amon Tugha, dont la terrifiante armée se profile à l'horizon.

Mais quel terrible fardeau pour notre princesse qui ne cesse de penser à son amant, le jeune assassin Rivière, parti pour servir la cause du père des Assassins, afin de la libérer de tout danger. Mais ce que Rivière ignore, c'est que le Père des Assassins n'a jamais eu l'intention d'honorer sa parole.



Traîtrise, espionnage, à qui faire confiance? Plus que jamais, tout le monde à un rôle à jouer. Mais cela sera-t-il suffisant?

J'ai trouvé que ce deuxième volume était moins bon que le premier, car il est tombé dans les travers, qu'il avait jusque là réussi à éviter : la prédominance de certains personnages par rapport aux autres. Je pense particulièrement à la princesse et à Merrick, notre mercenaire qui s'est racheté une conduite. Ils sont vraiment trop mis en avant dans ce roman. Alors certes, j'ai trouvé intéressant d'expliquer un peu plus le personnage de Merrick, les raisons qui l'ont poussé à devenir ce qu'il est devenu mais pas à ce point. Après tout, on s'en doutait un peu en lisant le premier tome.



Pour la présence de la princesse Janessa, c'est un peu normal qu'elle soit dominante. Et puis son arc était vraiment bien introduit (je n'en dirais pas plus mais elle nous réserve bien des surprises). J'ai trouvé dommage la quasi absence de Rivière, personnage que j'ai appris à aimer et qu'on ne voit qu'à la toute fin du roman.



En revanche, mention spéciale à Loque, notre petite mendiante, et Nobul, le forgeron, ancien guerrier. J'ai trouvé leur histoire personnelle vraiment touchante, surtout celle de Nobul, que j'ai appris à connaître et que j'ai fini par aimer. Tous les deux, déjà lié par le passé, partagent un autre point commun : la culpabilité. Nobul se sent coupable d'avoir causé la mort de son ami, ayant fait passé la vengeance (je vous rappelle qu'il avait accidentellement tué son fils) avant son amitié. Quant à Loque, elle se sent coupable d'avoir laissé tombé son ancienne famille par pure ambition.



Même s'il se trouve à un niveau légèrement inférieur au tome 1, La Couronne brisée se laisse lire.

Mais maintenant, l'attente va être longue pour le troisième tome (qui sort en mars...allez, encore deux mois!)
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Havrefer, tome 1 : Le Héraut de la tempête

J’ai choisi ce livre en grande partie parce qu’il est sorti le jour de mon anniversaire,ensuite parce que c’est une publication Bragelonne et que j’aime ce qu’ils sortent, parce que la couverture est magnifique et enfin un petit peu parce que le résumé me plaisait !







Que dire après une telle lecture ? Wow ! Une belle claque ! Une fois ouvert, le lecteur plonge dans les ruelles tortueuses et malodorantes de Havrefer en compagnie d’assassins, d’escrocs, de voleurs. Puis l’auteur nous emmène aussi dans le quartier royal à la rencontre de la princesse, mal à l’aise dans son rôle d’héritière.







Richard Ford dresse des portraits de personnages complexes, torturés, parfois bons, parfois mauvais. J’ai adoré l’alternance des points de vue, à aucun moment je ne me suis sentie perdue. Le seul regret que j’avais était de quitter un personnage et j’espérais le retrouver vite. Néanmoins, Richard Ford, nous donne envie de suivre ces héros de la vie quotidienne et on ne peut s’empêcher de tourner avidement les pages, afin de savoir ce qu’il va leur arriver, à quels moments ils vont rencontrer un autre personnage et qui.







L’intrigue n’est pas en reste et on la voit se dessiner au travers des yeux de nos différents héros, prenant conscience de l’implication de tel et tel personnage, recoupant les informations.







L’auteur nous dresse une trame complexe, où les évènements s’enchainent, se recoupent, se chevauchent, mais où jamais le lecteur ne se perd.







En bref : un premier tome excellent, qui donne terriblement envie de lire la suite. Découvrez Havrefer et ses habitants, vous ne le regretterez pas.




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Havrefer, tome 1 : Le Héraut de la tempête

Tout d'abord, je tiens à remercier babelio et Milady pour cette magnifique découverte.



On pourrait croire à une énième série de fantasy avec une trame similaire à d'autres, mais non. J'ai été agréablement surprise par l'histoire. On suit une multitude de personnages principaux qui ont chacun leurs vies et leurs problèmes. Tous d'horizons différents et qui vont finir pour certains, par se rencontrer.

L'auteur ne nous laisse pas de répit, A chaque chapitre, on change de personnage. Cela m'a permis de ne pas m'ennuyer et d'avoir comme souvent des passages un peu plus longuets que d'autres. Pour une fois les actions des personnages dans la majorité m'ont plu. Les méchants s'en prennent plein la tête pour mon plus grand bonheur.



L'intrigue principale dans ce premier tome est un peu éclipsée par les intrigues secondaires qui permettent de mettre en place tous les éléments déclencheurs. Et qui posent les bases nécessaires au récit. Concernant les personnages, ma sympathie penche pour Rivière et Kaira. A mes yeux , ils ont su se distinguer des autres.

Pour finir, j'ai vraiment adoré ce premier tome. Les quelques 570 pages m'ont captivé. J'ai eu l'impression de vivre à Havrefer. J'ai hâte que le tome 2 sorte en format poche pour connaitre la suite de cette série prometteuse.

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