Robert Galbraith

Encore un tome qui se dévore malgré son nombre de pages assez conséquent. Ce troisième tome est d'autant plus intéressant qu'il touche au passé de Cormoran dont on sait jusqu'ici finalement peu de choses. Une jambe découpée est envoyée au bureau ,destinée à Robin et pour Cormoran,il n'y a que trois suspects possibles liés à son passé dont son ex-beau père .

L'enquête commence donc pour le duo autour des trois suspects qui ont une vie tournée vers la violence et le sexe ....Des comportements bien déviants qui continuent en toute impunité et sont choquants .

On entre très vite dans la tête du tueur ce qui ajoute du piquant à l'enquête car on connait des détails qui peuvent nous amener à faire des liens...enfin sauf quand l'auteure nous amène sur des fausses pistes !

La relation entre Cormoran et Robin évolue (au moins dans leur tête )et ce jusqu'à la dernière phrase ....j'ai hâte de voir la suite !

Un très bon tome ,très éclairant et addictif une fois de plus !

Un tome 2 aussi plaisant que le tome 1. Je le referme et me dit que J.K Rowling a eu raison d'écrire sous un pseudonyme. On ne retrouve rien de l'univers magique d'Harry Potter si ce n'est le talent de son auteur. Comme Une place à prendre et le tome 1 des enquêtes de Cormoran Strike, l'univers est d'un réalisme sombre. Les personnages apparaissent avec un tas de défaut, y compris les protagonistes principaux, les rendant d'autant plus humains. Ici, pas de portraits mélioratifs! Galbraith choisit de nous emmener, après le monde du mannequinat, dans celui de l'édition avec la mort d'un auteur. Sauf que le mise en scène du meurtre fait curieusement écho à la fin de son livre, Bombyx Mori ( ou Ver à soie en français). Inutile de dire que les auteurs comme les éditeurs ou agents littéraires sont plutôt détestables, de même que les aperçus de leurs différents livres.

L'intrigue, elle aussi est réaliste. On suit le piétinement du détective, ses autres missions en parallèle pour que l'enquête ne soit pas réglée en trois coups de cuiller à pot. Comme dans le 1er opus, Strike doit montrer à la police qu'elle se trompe de coupable. Je n'ai d'ailleurs pas réussi à percer le mystère avant les dernières pages. Et quel coupable!

J'aime beaucoup la couverture du livre, qui invite au mystère, accroche l’œil. De même que son titre. Si il fait référence au livre de l'auteur tué ( qui l'avait nommé ainsi pour montrer l'évolution de son talent d'auteur), j'ai l'impression qu'il fait référence également à de nombreuses évolutions au cours du roman Robin qui prend du galon et assume ce qu'elle veut faire face à son fiancé, Strike qui tente de se remettre de sa passion destructrice avec son ancienne fiancée, ..

Une lecture palpitante qui me pousse à commencer très prochainement le tome 3.

Dans le prologue, l'on assiste à la mise en place rapide du contexte, à savoir la mort de Lula Landry, un célèbre mannequin, défenestrée de son appartement. La police sans éléments probants a rapidement classé cette affaire en suicide.



Le début du roman nous fait découvrir le protagoniste principal de l'histoire. Cormoran Strike, détective privé, est un ancien officier de la police militaire, revenu amputé d'une jambe suite à un séjour en Afghanistan. Séparé très récemment d'une compagne qui lui menait la vie dure, le détective, croulant sous les factures est au bord du gouffre quand arrive une affaire juteuse : le frère adoptif de la jeune mannequin qui ne croit pas au suicide lui demande d'enquêter à son tour sur la mort de sa sœur.



Avec un meurtre sous couvert d'un suicide le roman nous plonge dans un policier tout ce qu'il y a de plus classique.



Le détective procède par de multiples interrogatoires des membres de la famille et de l'entourage proche de la victime, effectue des recoupements après chaque interrogatoire, procédant à l'ancienne notant chaque détail dans un carnet. L'on suit l'intégralité de ces interrogatoires mais aussi les multiples questionnements du détective sur l'enquête en cours.



Les multiples interrogatoires, au fur et à mesure que l'histoire avance, s'avèrent redondants mais avec cette manière de procéder chaque fait est minutieusement décortiqué et l'on suit les moindres détails de l'entourage de la victime dans les dernières heures mais aussi dans les derniers mois qui ont précédés sa mort.



L'auteure maîtrise bien son cheminement, oriente quelque peu le lecteur vers un coupable mais bien trop évident pour que l'on puisse y croire mais c'est dans le but de mettre de l'intensité dans le récit et de manière un peu mécanique de faire augmenter le suspense. Le dénouement s'avère sur prenant, bien amené mais pas tout à fait inédit dans le genre.



L'atmosphère de l'histoire malgré certaines longueurs est bien rendue et les descriptions permettent de découvrir plusieurs quartiers de Londres avec leurs différentes catégories sociales qui les peuples ce qui est également appréciable malgré le rythme plutôt lent de l'enquête.



Si l'on excepte l’inspecteur de police qui fait grossièrement cliché, les personnages sont bien dépeints. Chaque personnage à une identité véritable mais hormis les protagonistes de premier plan, les personnages secondaires apparaissent peu et il n'est pas possible pour le lecteur de s'attacher à eux ni même les détester. Mais grâce à quelques rappels bien placés dans le récit il est tout de même possible de se faire une petite idée de leurs personnalités. Le duo de premier plan fonctionne bien, la secrétaire intérimaire complète très vite les lacunes du détective bourru, meurtri et fâché avec la technologie. Elle apporte un gros plus au récit en opposition au caractère du détective même si l'on n’évite pas les quelques scènes avec son compagnon.



Une enquête classique mais passionnante à suivre où chaque élément compte et est bien à sa place, des personnages pour la plupart bien approfondie, une plume de qualité... Certes quelques petits détails nous ont quelque peu chagriné mais cette première incursion dans le genre est bien réussie et donne envie de suivre les pérégrinations du duo.










Lien : http://imaginaire-chronique...

Quel joli moment j'ai passé à sillonner les rues de Londres en compagnie de ce très attachant Cormoran Strike (on retrouve la patte de Rowling, toujours des noms à coucher dehors!). Un vrai bonheur donc, et un petit coup au cœur quand il s'agit de refermer le livre après la dernière page.



Au niveau de l'intrigue, j'avoue avoir été déçue en arrivant à la fin, parce que j'avais découvert le pot aux roses depuis le début... ça m'arrive rarement, mais là en l'occurrence mon idée première était la bonne. Donc je n'avais pas les explications, et j'ai changé d'idée plusieurs fois pendant la lecture, parce que Madame R. sait très bien nous embrouiller, mais il n'empêche que ma curiosité s'est vraiment changée en déception en découvrant le fin mot de l'histoire.



Quatre étoiles quand même, parce qu'on est vraiment immergé dans l'histoire depuis le début, on s'y croit, on ressent la pluie, on sent les odeurs des fast food, on entend le bruit de la ciculation sur Regent Street, et ça c'est très très bon! Un vrai voyage en Angleterre par procuration.

Je me suis très vite attachée aux personnages, ce Strike et ses "petits" problèmes de couple, détective privé financièrement perdu, et notre jolie petite Robin, qui s'éclate dans son boulot en intérim avec un boss un peu... différent!



J'ai bien ri en retrouvant l'auteur qui dans les dialogues, s'amuse toujours à nous retranscrire à l'écrit les différents accents des personnages.



En bref, j'y ai passé presque trois semaines, mais un véritable plaisir! Dommage finalement que la solution fut si facile à germer dans notre esprit. Un petit travail sur le brouillage de piste serait nécessaire si notre nouveau détective vient à nous proposer une nouvelle enquête!

Je traverse une mauvaise passe livresque. Je lis trèèèès lentement. Dans ces cas là j'ai une astuce toute simple. Le polar. Classique. Pas le thriller de mes deux qui ne se lit qu'une fois jusqu'à la fin servie après avoir essoré le lecteur dans des multiples twits cataclysmiques-truc. Et donc, on pourrait dire, oh non un éternel enquêteur pourri par la vie mais astucieux sur le retour. Mais en fait ça tient bien la baraque.

On navigue dans ce tome dans le luxe feutré et le bling bling calculé, avec un héros-Goliath qui traverse tout sans heurt. Le lecteur en reçoit un peu plus. Une collègue qui pour l'instant n'est que faire valoir de l'autre sexe (mais qui promet de s'étoffer), l'envie de vouloir emmener Cormoran consulter son doc fissa, une écriture pas forcément toujours au poil avec des répétitions qui m'ont parfois agacé, une petite manie pour l'autrice des citations latines (draco dormiens nunquam titillandus). Mais hey ! J'ai eu envie de délaisser mes manettes pour bouquiner la nuit et ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps.

Parce que, malgré tout, les héros sont attachants, leur entourage prend de l'étoffe au fur et à mesure que s'avance l'enquête si bien qu'on termine plutôt joyeux cette fin d'histoire au dénouement plutôt attendu... Si bien que j'ai hâte de lire la suite !

Lorsque j'ai lu les remerciements, je n'ai pas été surprise de découvrir que ce roman a été l'un des plus difficiles à écrire pour R. Galbraith alias J.-K. Rowling.

L'intrigue est particulièrement complexe et bien ficelée. Je me suis fait balader du debut à la fin, et j'ai adoré ça. J'ai soupçonné tellement de personnages que je pense que seule l'once de bon sens restante m'a empêchée de nourrir des doutes envers Strike et Robin.

Une intrigue savamment ficelée donc et une écriture incroyable. À n'en pas douter, Rowling est une écrivaine majeure qui a su conquérir son lectorat avec Harry Potter et qui a tenté le pari incroyable de se lancer dans le policier réaliste. Le succès est encore au rendez-vous !

Pour en revenir à Blanc mortel, j'ai été profondément heureuse de retrouver Cormoran et Robin. Leur tandem détonnant m'avait beaucoup manqué et j'avoue avoir suivi l'évolution de l'intrigue et celle de leur relation avec la même attention. Les vies privées de

Robin et de Cormoran sont respectivement mises à rude épreuve dans ce quatrième tome, ce qui engendre un grand nombre de prises de conscience. Et ça fait du bien!

Vous l'aurez compris, je suis conquise. Absolument et résolument conquise.

Bonne nouvelle, fin décembre 2019, Galbraith a annoncé qu'il ne lui restait que quelques pages à rédiger avant d'achever le cinquième tome. On va devoir patienter le temps de la parution en Anglais puis de la traduction en Français. Cela dit, ça ne devrait plus trop tarder, pour mon plus grand bonheur.

Un polar qui, rendu à la page 150 n'a pas réussi à retenir mon attention perd un lecteur.

Comme d'autres lecteurs ont semblé l'apprécier et que je ne le considère pas comme un navet, j'ai préféré ne pas le noter.

Le roman est plaisant dès la première page. Les personnages principaux, fort sympathiques nous sont décrits avec beaucoup de réserve; le style d'écrture de l'auteur le faisant bien volontairement. Sa verve est sans limite, et on retrouve les talents de conteur de J.K. Rowling. L'histoire aborde le sujet de la notoriété des artistes et autres personnes du "people", ainsi que de leur milieu, des paparazzis et journaux à scandale. L'énigme policière est menée intelligemment, nous menant jusqu'à la fin pour découvrir les vrais dessous de toute l'histoire. Une narration avec beaucoup de détails sur les personnages et leurs relations, un peu à la Agatha Christie.

Deuxième livre de JK Rowling sous le pseudonyme de Robert Galbraith. Cormoran et Robin à l'école des sorciers, ah non, oups, ils sont plutôt, surtout Robin, à l'école des détectives.



Un écrivain maudit disparaît, et sa femme vient trouver Cormoran pour le retrouver. Une galerie de portraits d'écrivains bizarres, plus ou moins ratés.



Moins de surprise que le premier opus "l'appel du coucou", mais une intrigue au moins aussi riche. Peut-être un peu trop d'insistance sur les problèmes de genou, ou de ce qu'il en reste, de Cormoran.



Histoire un peu touffue, j'y ai pris moins de plaisir que pour le coucou. Je me ferai une idée un peu plus définitive avec la lecture du troisième.

Comme beaucoup, j'ai suivi avec plaisir les aventures d'Harry Potter, mais je n'avais pas trop apprécié son roman suivant, Une Place à prendre. Je me suis donc lancée dans ce polar sans vraiment d'attente ou de préjugés. Au final, c'est un policier sympa, qui se lit bien, très classique. Il n'y a pas d'effusion de sang, pas de suspens psychologique insoutenable, le détective privé mène l'enquête en interrogeant les témoins, en analysant les situations, aidé de sa super secrétaire très efficace, et gère sa vie privée chaotique avec beaucoup de difficultés. Rien d'original, mais il se suit avec plaisir. J'ai quand même un reproche à faire sur la forme. En général, j'aime être un minimum active dans l'enquête : élaborer des théories, soupçonner les personnages. Mais là, je trouve que l'auteur ne pousse pas le lecteur à se poser des questions. Strike ne partage pas ses soupçons et ses conclusions, on se contente de suivre l'histoire sans y participer.

The Silkworm Robert Galbraith (J.K. Rowling), lu en anglais –



Cormoran Strike est détective privé à Londres.



A Londres, il y a des filles et des garçons nantis, éduqués dans des écoles privées en Suisse ou à Oxford et qui mènent des vies mondaines.

Il y a les garçons chics et gentils qui ‘pensent se lancer en affaire avec un ami dans les services sur mesure pour les loisirs' comme c'est le cas d'Al, le demi-frère de Cormoran ; il y a les très belles filles comme Charlotte, mannequin capricieuse et infidèle ou encore l'Honorable Nina Lascelles qui travaille pour une maison d'édition, jeune femme bien élevée mais trop facile.



Il y a le monde des éditeurs et des agents, cupides et alcooliques, des écrivains connus à l'ego surdimensionné, des écrivains inconnus mais persuadés d'êtres trop avant-garde pour les éditeurs traditionnels, trompés sur leurs talents par des cours de création littéraire - trop d'écrivains et pas assez de lecteurs se plaignent les éditeurs ! - (petit règlement de compte J.K. Rowling avec ce milieu?)



Et puis il y a le monde de la City, des riches entrepreneurs et banquiers, la base de la clientèle de Cormoran Strike.



Dans ce milieu navigue Cormoran Strike, fils illégitime d'une star du rock avec qui il n'a aucun contact, et d'une mère aimante mais qui déménageait ses enfants au gré de ses amours, entre les Cornouailles et Londres. Cormoran Strike, qui a perdu une jambe en Afghanistan mais a été décoré pour avoir sauvé la vie d'un de ses camarades, n'est sensé traquer que de riches maris et femmes adultères pour pouvoir rembourser ses dettes et augmenter le salaire de sa fidèle assistante Robin.



Mais Strike se laisse attendrir par Leonora Quine, petite femme d'une cinquantaine d'années, grisonnante et opprimée par son mari Owen Quine, romancier notoirement désagréable à la carrière défaillante. Elle lui demande de retrouver son mari dont la disparition est plus longue que ses errements habituels, ce qui trouble Orlando leur fille handicapée. Lorsque le mari est retrouvé assassiné, la scène est digne d'un Hannibal Lecter mais Leonora est accusée du meurtre. Cormoran Strike se lancera alors à corps perdu à la poursuite du vrai meurtrier.



Robert Galbraith (J.K. Rowling) sait agréablement manier tous les éléments du genre –

Il y a le détective qui a du mal à joindre les deux bouts, qui loue un petit bureau avec un minuscule appartement attenant et entretient des relations difficiles avec les femmes mais dont l'assistante est presque son alter-ego, l'allié, belle, intelligente et sous-payé.

Il y a les méthodes d'investigation traditionnelles, les interviews de témoins, les vérifications précises de lieux, dates et horaires, la prise de notes et les fiches.

Il y a un dangereux manuscrit au contenu qui menace la réputation d'un nombre de personnages.

Il y a la chute finale on ne peut plus classique, où les suspects sont rassemblés par le détective pour démasquer l'assassin.

Le tout est placé dans un monde on ne peut plus contemporain, avec des personnages aux moeurs très XXIe siècle, des recherches Google et pas mal de gros mots et de violence, même si la revanche est digne des tragédies shakespeariennes.



Ce qui m'a plu est que tout au long du livre, le lecteur croit être à la recherche du meurtrier, mais pas seulement, il est aussi à la recherche d'un auteur pour trouver le mobile. Côté moins, des descriptions parfois longues mais ça fait parti du genre, du plaisir que peut prendre l'auteur à faire perdre patience à son lecteur.



- 576 pages, Challenge PAVES -

Deuxième tome de la saga policière de J.K.Rowling.

Un écrivain célèbre a disparu, il venait d'achever son dernier manuscrit.

C'est Cormoran Strike qui est chargé de l'enquête.

Il découvre que l'auteur n'a pas simplement disparu, il s'est fait assassiné.

Malgré beaucoup de longueurs j'ai bien aimé ce livre qui se déroule dans le milieu de l'édition avec Cormoran et Robin, toujours aussi attachant.

J’avoue avoir lu ce roman par curiosité essentiellement du fait de la célébrité de l’auteure. JK Rowlings, après le succès phénomènal de son Harry Potter, a choisi d’écrire sous pseudo, un pseudo masculin de surcroît : Robert Galbraith.



Pour tout dire, je n’ai pas retrouvé l’imagination de l’auteure.

Ce roman n’en reste pas moins un bon roman qui m’a tenu quelques soirées en haleine.

Le détective privé s’appelle Cormoran Stricke et a été engagé par John Bristow pour enquêter sur le « suicide » de sa sœur, Lula. Celle ci était top model dans une agence de mannequin (l’héritage est estimé à 10 millions de livres. ..)

J’aime bien en général quand un roman policier n’est pas centré sur l’enquête mais qu’il prend le temps de parler de la vie des enquêteurs et là le roman remplit bien le contrat : l’auteure arrive à faire de Cormoran Strike et de son assistante un portrait réaliste et intéressant. Le privé a la carrure d’un rugbyman, il se débat dans ses difficultés conjugales et doit gérer sa prothèse de jambe. Anciennement dans la police militaire, Cormoran eu une jambe arrachée en Afghanistan et s’est reconverti en privé. Il vient de rompre avec sa fiancée (ils étaient ensemble depuis une quinzaine d’années)

J’ai aussi beaucoup aimé la débrouillardise de son assistante intérimaire Robin. Elle est pleine d’initiatives ; à la fois lucide et bienveillante sur les difficultés passagères de Cormoran (il dort sur un lit de camp dans son bureau et il est criblé de dettes).



Pour être honnête, la partie qui décrit le milieu de la mode ne m’a pas tout à fait convaincue : pas mal de clichés sur ce milieu (normal des clichés dans le milieu de la mode :-)) : le styliste excentrique, le producteur véreux qui veut embaucher Lula pour un film (et surtout l’attirer dans son lit), la femme du producteur qui ne pense qu’à l’argent…



Pour finir, j’ai trouvé la fin crédible et convaincante (pas du tout bâclée comme dans certains romans policiers). Je n’ai pas du tout trouvé le coupable avant la fin.



En bref, pas un coup de cœur mais un roman convaincant (j’ai réservé la suite à la Bibliothèque)

Eh oui, mes critiques toujours sur un support musical,et là bien sûr ,je me suis "gavėe"de Blue Öyster Cult, puisque chaque chapitre commence par une phrase d'une de leurs chansons.



"Je choisis de voler ce que tu choisis de montrer🎶

Et tu le sais,jamais je ne m'excuserai--🎶

Je vais m'emparer de toi🎶

Je me lance dans la carrière du mal. 🎶

Blue Öyster Cult

"Carrer or Evil" ( paroles de Patti Smith.)



3ème enquête du détective Cormoran Strike et de sa belle secrétaire Robin à la chevelure flamboyante.

La réception par Robin d'un étrange colis va nous emmener sur les traces d'un tueur fétichiste, mais pas de n'importe quel objet: des morceaux de corps humain,en effet il adore découper ses victimes,mais chut, je n'en dirai pas plus.....A vous de découvrir la suite.

C'est vrai,la 3ème enquête est un peu plus glauque et plus "gorre" que les précédentes, on découvre plus aussi ,la vie privée de Robin et Cormoran.

Peut-être est -ce le temps très chaud qui agit sur les neurones mais je me suis un peu perdue dans les retours en arrière ,fait par Cormoran.Pourtant au départ i, n'y a que trois suspects,mais le "pedigré "de chaque suspect m'a semblé long,trop pressée de savoir qui était le coupable,sans doute.....

Mais l'ambiance et l'atmosphère "so british" qui se dégagent des romans de R.Galbraith me fascinent toujours autant,à quand le 4ème ?? A recommander🌟🌟🌟🌟

P.S: j'ai parfois associé le groupe :Blue Öyster Cult au groupe Deep Purple,(surtout dans son dernier album) dites-moi ce que vous en pensez?

Ce livre apparemment divise. Pour ma part je l'ai apprécié. Robert Galbraith, alias J.K Rowling, a su me happer alors que le thème du polar, l'univers de la mode londonienne, est loin de me plaire au premier abord.



Il faut dire que je l'ai lu avant tout pour voir comment l'une de mes auteures favorites s'en sortait dans un genre nouveau, celui du polar. Et je n'ai pas été déçue, tout au contraire. Comme un caméléon, J.K Rowling s'adapte au style du roman qu'elle écrit, comme j'ai pu le constater avec la satire sociale Une place à prendre. Le style est fluide sans être simpliste. On s'attache au personnage, notamment au protagoniste principal, le nounours Cormoran Strike.



L'intrigue en elle-même peut être un peu lente par moment mais a pour mérite de nous faire suivre les pérégrinations de l'enquête tout en gardant pour la fin les déductions incroyables du détective. On ne se doute pas du tout du meurtrier, du moins ce ne fut pas le cas pour moi. Et la fin nous permet d'apprendre plus que ce que l'on peut espérer, comme des petites enquêtes parallèles.



Robert Galgraith a signé deux autres romans que j'aie également envie de découvrir.

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Carrière du Mal ?

"J'aime J.K. Rowling et son détective Cormoran Strike, et je les retrouve toujours tous deux avec grand plaisir.



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Un matin, Robin ouvre un paquet qui lui est destiné mais au lieu de contenir, comme elle le pensait, les appareils photos jetables qu'elle a commandé pour son mariage, elle y découvre une jambe de femme. Cormoran pense tout de suite à 4 personnes de son passé qui pourrait leur jouer ce vilain tour mais une fois encore, la police ne va pas vraiment l'écouter..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

"J'ai déjà beaucoup aimé les deux opus précédents pour la plume de l'auteur, bien sûr, et ses personnages plein de reliefs, comme toujours. C'est pour les mêmes raisons que j'ai dévoré celui-ci mais pas seulement. Tout d'abord, la relation entre Cormoran et son associée et de plus en plus tendue et suffirait presque à nous tenir en haleine jusqu'à la dernière page mais il y a surtout cette tension induite par celui qui traque Robin, qui la suit, l'espionne dans l'ombre et qui ne rêve que de la poignarder et ça, c'est nouveau. Si jusqu'ici les enquêtes policières restaient assez légères, cette fois l'auteur fait un pas de géant vers le roman noir, et c'est réussi. Enfin, les suspects appartenant tous au passé du détective, on découvre de nouveaux pans de son histoire, de nouvelles blessures, de nouveaux tourments et on ne l'en aime que davantage. Je pense que c'est sans conteste mon roman favori de la série."



Et comment cela s'est-il fini?

"En apothéose! Et même si, cette fois encore, il s'agit plus de l'histoire des personnages principaux que de l'enquête, franchement, vivement le prochain!!"
Lien : http://booksaremywonderland...

C’est avec une petite appréhension que j’ai commencé L’appel du coucou. Une place à prendre, autre roman de JK Rowling, m’avait assez déçue et pour le coup, je me demandais si mon auteur favorite ne le serait que pour Harry Potter. Mais étant donné qu’elle abordait un style tout à fait différent, je me suis lancée et j’ai adoré !



Le premier chapitre qui présente l’accident m’a laissé un peu de marbre. Je l’avoue, cela ne commençait pas forcément très bien, mais les premiers chapitres ne sont pas toujours le reflet de l’œuvre en elle-même. J’ai donc poursuivi et dès le moment où l’on commence à faire la connaissance de Robin et de Cormoran, j’ai tout de suite accroché. Le détective et sa secrétaire intérimaire forment dès le départ un duo sympathique, totalement à l’opposé l’un de l’autre mais pour le coup d’une complémentarité qui fait toute la différence. Et puis bien sûr les deux personnages sont attachants et sympathiques ce qui manquait cruellement dans Une place à prendre. Un très bon point donc car j’ai toujours du mal avec les histoires où je n’accroche pas avec les personnages principaux.



Robin se montre tout de suite très débrouillarde, un peu paumée par rapport à ce qu’elle veut faire dans la vie, mais intelligente, dévouée, pleine d’initiative et surtout comme le dit Cormoran, c’est une fille bien. Elle a ses défauts, cela va s’en dire, mais elle est le genre de personne qu’on aimerait avoir près de soi. Cormoran, lui, est montré dès le départ comme quelqu’un au physique hors norme, un peu repoussant même. Je n’ai pas trop compris pourquoi JK Rowling avait fait ce choix et insisté dessus régulièrement. Pas besoin d’en faire un beau gosse, cela n’aurait rien apporté au récit, mais c’était comme si elle insistait sur ce point pour que ses qualités (celles de Cormoran) paraissent peut-être un peu « diminuées », pour ne pas en faire une sorte de Superman. Un petit acharnement qui ne m’a pas forcément plu, mais dont il est facile de faire abstraction. Côté caractère, on se retrouve avec un ancien militaire, blessé de guerre, avec un passé assez difficile, mais qui reste un homme agréable, gentil et attentionné. Ses qualités de détective ne sont plus à prouver et de toute façon, on sent dès le départ qu’en plus d’être un homme honnête et sympathique, il sait ce qu’il fait.



Si ces deux personnages m’ont beaucoup plu, les autres ont fait ressortir ce côté désagréable d’Une place à prendre. J’entends par là que l’auteur semble avoir une vision de la société très noire, dérangeante, négative, corrompue. Le sentiment est beaucoup moins fort que dans l’autre roman, mais je n’ai pas pu m’empêcher de retrouver ce côté négatif dans L’appel du coucou. C’est aussi un bon choix, me direz-vous, quand on écrit un roman policier. Si les personnages évoluaient dans un monde de bisounours, on y perdrait de l’intérêt. Mais de là à voir de la perversion dans chacun, il y a quand même un pas.



L’histoire, elle, se déroule très lentement, mais pas de façon négative. C’est même l’une des choses que j’ai vraiment appréciée. D’une part parce que nous avons vraiment le temps de comprendre l’enquête pas à pas. On suit absolument tous les déplacement de Cormoran ou de Robin, nous avons toutes les explications de ce qu’ils font, de ce qu’ils découvrent. On en apprend aussi un peu sur eux deux entre les différentes investigations. L’histoire se déroule de façon à ce que l’on appréhende bien nos deux héros mais aussi toute l’intrigue. En refermant le roman, aucune de mes questions n’est restée sans réponse, et c’est vraiment quelque chose que j’apprécie dans ce genre là. Surtout qu’au final, l’enquête menée par Strike est complexe. Les mensonges sont nombreux tout comme les protagonistes, des mystères ne cessent d’apparaître, on cherche le coupable sans pouvoir poser le doigt sur le détail qui fait qu’on peut accuser quelqu’un. Car franchement, même si à un moment j’avais mes doutes concernant le coupable, je ne m’attendais pas à ce que ce soit ce personnage-là. Et pourtant tout se tient. Même les soupçons que l’on pouvait avoir sur certaines personnes finissent par disparaître.



Vous l’aurez donc compris, une histoire qui tient la route, des personnages principaux superbes, une paranoïa qui s’installe, une enquête sans accroche qui ne laisse pas le lecteur sur sa faim, un style toujours aussi agréable, direct et efficace, une intrigue complexe sans être tirée par les cheveux, en clair un très bon thriller. Je vais d’ailleurs enchaîné avec Le ver à soie, la suite des aventures de Cormoran Strike !

publié sous le nom de Robert Galbraith, l'Appel du coucou marque un tournant dans la production littéraire de J K Rowling.Finie l'ambiance fantasy de sa saga Harry Potter nous voilà à Londres , la guerre d'Afganistan fait rage et nous faisons connaissance de Cormoran Strike,ancien militaire reconverti en détective privé suite à une amputation de jambe.

Rien ne va plus pour lui, il vient de rompre avec sa fiancé,il n'a plus de véritable domicile et son cabinet de détective périclite !!!le précipice n'est pas loin!

heureusement pour lui après l'arrivée financièrement problématique de Robin une fort séduisante secrétaire intérimaire ô surprise surgit un client fortuné !

John Bristow lui demande d'enquêter sur la mort de sa soeur Lula Landry , le top model star ,celle-ci s'est jetée du 3ème étage suicide pour le Yard , meurtre probable pour son frère...

Cormoran va donc aller enquêter dans un monde VIP , argent sexe drogue circulent à flot. mode cinéma, musique des univers pas si sélect que çà!

Une enquête bien ficelée,une écriture alerte,une lecture plaisante créent un appétit réel pour connaitre la chute de l'histoire bref une lecture très agréable

Une dernière remarque et à mes yeux importante, j'ai été très touchée par le regard attentif et attentionné que J K Rowling porte sur les misères quotidiennes supportées vaillamment par tous ces éclopés blessés dans les conflits armés qu'ils soient civils ou militaires merci pour eux

Cela commence assez banalement, avec une défenestration... d''une star à la vie dissolue... rappelant une scène d'un des volets de l'Arme Fatale... et pourtant on en est loin... et les paparasis qui s'aglutinent... on en est sûr c''est un suicide...

Bien sûr, on ne s'imagine pas une seconde, quand on lit souvent des polards, que cela en reste la... si non il n'y a pas de quoi écrire tout un livre... surtour de plus de 700 pages... Sauf histoire sortant vraiment de l'ordinaire, non franchement on s'en doute... il y a forcement autre chose... Surtout qu'on n'est pas encore dans l'histoire... on n'est que dans le prolongue... et l'on est frappé par le style, qui a certainement donné lieu à une traduction assez fouillé... vue la fluidité du style... qui en rappellera un autre... surtout quand on sait qui est Robert Galbraith... qui a un rapport avec un auteur à succès dans un autre registre que le polard... et ce n'est pas la seule chose du profil d'un certain auteur à succès qui peut donner des apprioris quand à la lecture du livre... ménageons un secret de polichinelle... qui permettra au lecteur de se faire une idée sans idée préconçut...



Ensuite on passe complètement à autre chose... le premier chapitre se passe 3 mois après, avec une demande en mariage... où l'heureuse élu voit un signe quand un vieux rêve secret semble se réaliser... A la faveur d'un hasard lord d'un contat d'intérim... et là quand on connait l'auteur... on connait déjà la méthode... petits rebondissements à répétition qui nous fait changer régulièrement le point de vue sur l'état des situations des personnages... oui il y a bien un auteur plus connu que ce Robert Galbraith, très doué pur les intrigues... mais dans un autre genre pour un autre public... et pourtant... là encore cela fait mouche... On rentre alors progressivement dans l'histoire... avec une rencontre très sherlockienne... bien que les personnages soient d'un type très différents... des qualités placées à d'autres personnages que dans un roman de Conan Doyle... peut être n'est ce qu'un hasard... mais il n'y a pas que la rencontre... car en lisant toutes les aventures de Sherlock Holmes, on aprécie mieux la série Sherlock... et en plus se profil un autre personnage, plus complexe que ce qu'on s'imagine à travers les nombreuses adapatations... Alors les pages défilent dans cette autre roman... qui reprend exprès ou pas certaines recettes en les inovants... et là aussi, on rentre par petite touche à la manière d'un tableau de Monet... ou peut être plus d'un Léonard de Vinci (voir la technique que ce dernier employait) pour avoir une idée assez précise de chaque personnage... Donc je n'en dit pas plus... laisser vous porter par ce roman.... inverse d'un éponyme... d'un auteur, là où on ne l'attendait pas forcément... Et qui nous surprend encore par sa masse de petits détails très réalistes... oui ces personnages sont vivant... ausi vivant qu'un SHerlock Holmes...

Ce livre a été  lu dans la cadre du challenge lecture 2021 de mademoiselle farfalle.

Catégorie  13 : un livre dont le titre contient  le nom d'un  animal.



Je crois vraiment  que j'ai  le chic pour être  attirée par des livres dont le "protagoniste" est toujours névrosé. Dois-je faire une psychanalyse ?



Strike est au 32ème  de sous : largué et en faillite ! C'est  là que déboule dans son cabinet la secrétaire  intérimaire qui remplace donc son ex copine: Robin.



Pendant ce temps la dans les tabloïds on peut voir que le top model Lula landry s'est  suicidée voila le résultat  de l'enquête  de la police ... Cependant son frère John n'y croit pas du tout et décide dembaucher Strike qui était l'ami d'enfance  de son grand frère décédé très jeune.



Une histoire absolument  épatante avec des protagonistes plus suspects les uns  que les autres jusqu'au dénouement  final qui détonne ENORMISSIME  !!!!



J'ai  adoré  vivement  le tome 2 !