Robert Galbraith

Ah... fini ! Enfin ! Ce n'est pas parce qu'on a crée une série totalement addictive comme Harry Potter qu'on réussira à frapper fort à nouveau ! Mais bon, tout ça, ça reste bien personnel !

J'ai vite embarqué dans ce récit, les 100 première pages ont filées à fière allure... mais après, que ça m'a paru long... Beaucoup de passage qui n'apporte pas vraiment grand chose à l'histoire. Je crois que coupé tous ces morceaux du livre y aura fait gagné beaucoup en efficacité... Parce que les cent dernières pages m'ont recaptivées à nouveau. La fin est efficace, bien qu'un tout petit prévisible, mais bon, on aime quand même toujours ce moment où les détectives privés se la joue Poirot et y vont de leur conclusion d'enquête. Alors, 2 étoiles et demi, pour les 100 première pages et 100 dernières pages, mais également pour ce sympathique personnage qu'est Strike, un ancien soldat, qui donné l'impression d'être un gros nounours adorable.

Mais bon, ce n'est pas assez pour m'être dans ma PAL les deux autres tomes de la série déjà parue.

Bienvenue dans le monde impitoyable de l'édition. Cormoran est engagé par Leonora, épouse d'un écrivain en mal de notoriété, Owen Quine, qui ne donne plus signe de vie depuis une dizaine de jours, non sans avoir créé le buzz avec son dernier roman, pas encore publié mais bien parfumé de révélations scabreuses et ordurières.



Notre détective finit par retrouver l'auteur... plus très frais, lui non plus.

La simple affaire de disparition se transforme donc en enquête pour meurtre.



J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette seconde aventure du géant bourru Cormoran Strike et de sa fidèle assistante Robin. R. Galbraith installe ses personnages et leur donne de plus en plus de profondeur. Il dévoile également une partie de leur entourage, ce qui me laisse à penser que la série ne va pas s'arrêter tout de suite.



Malgré quelques longueurs et répétitions (oui, on a compris que Cormoran souffre au niveau du moignon), j'ai apprécié l'ambiance générale et la façon dont est mis en place l'intrigue du roman. Les petites histoires secondaires apportent de la matière et de la vraisemblance, l'écriture est toujours aussi agréable à lire. Un bon polar.

Et Strike !!!!!



Mais que c'est bon que c'est tordu que c'est sinueux ! Après avoir élucidé le meurtre de Lula , strike traîne sa jambe dans tout Londres pour retrouver Owen QUINE un écrivain vulgaire sans succès.



Tout le monde a l'air de détester ce mec et le dernier bouquin qu'il vient de finir. Mais les circonstances de son meurtre sont tellement sordides qu'on demande à creuser davantage.



Tellement de suspect mais combien de meurtrier ?



Glauquissime

Deuxième opus des enquêtes du détective Cormoran Strike, écrit par Robert Galbraith (alias J.K. Rowling, auteure de la saga Harry Potter).



Le détective, ex-officier unijambiste, enquête sur la disparition du romancier Owen Quine, à la demande de son épouse. On croit d'abord à une fugue, suite au refus de publication du dernier roman. Mais le manuscrit est diffusé par erreur : un monstrueux pamphlet, caricaturant sauvagement tous les proches de l'auteur. Celui-ci est bientôt découvert, assassiné et évicèré dans une maison abandonnée. L'épouse es accusée du crime et incarcérée. Mais Cormoran Strike est loin d'être convaincu, et, malgré l'opposition de la police, poursuit son enquête, appuyé par son assistante Robin Ellecott. Ils mettront à jour une vérité sordide et beaucoup plus complexe que la version de Scotland Yard.



Merci à Lecteurs.com de m'avoir fait découvrir cette trilogie, dont le deuxième ouvrage est tout à fait dans la lignée du premier.



Le ver à soie est un polar de facture classique, où le détective mène l'enquête, sans tout dévoiler de ses découvertes, pour déposer des conclusions irréfutables à ta toute fin du livre. Le lecteur est tenu en haleine jusqu'au bout. L'intrigue est bien menée, avec ce qu'il faut de faits nouveaux et de rebondissements pour retenir l'attention tout au long des 700 pages de l'ouvrage. Le dénouement est peu prévisible. Les modes opératoires, du coupable et du détective, paraissent un peu alambiqués, mais nous sommes dans la fiction... La magie du livre fonctionne jusqu'à la dernière page.



Les personnages sont toujours bien campés et hauts en couleur, peut-être moins ambigus que dans le premier tome. Le milieu dans lequel ils évoluent, celui de la littérature est soigneusement décrits ; l'auteure sait de quoi elle parle ! Les protagonistes semblent assez crédibles.



L'écriture est alerte et facile à lire. Le style me paraît plus affirmé que dans le précédent livre. Ce n'est toujours pas de la très grande littérature, mais c'est une lecture agréable et distrayante.

J'ai passé un excellent moment avec cette deuxième enquête de Cormoran Strike ! On ne s'ennuie pas un instant, c'est un plaisir de retrouver Cormoran et Robin ! D'ailleurs la relation professionnelle entre les deux est parfois un peu tendue ,Robin souhaitant être plus qu'une secrétaire.

L'enquête se déroule dans le milieu de l'édition,tourne autour de l'ambition des écrivains, de leur petit monde un peu spécial parfois. Et clairement J.K Rowling n'en fait pas une éloge de ce milieu ! Son écriture nous emporte encore une fois, on savoure,le suspens monte et tout ce qu'on veut à la fin c'est lire le tome 3 ,parce que c'est dur de quitter Strike et Robin.

Encore une enquête palpitante ! C'est un réel plaisir de retrouver Robin et Cormoran dans une nouvelle affaire sordide, tout comme le style si passionnant de J.K. ROWLING alias Mister GALBRAITH. Cette auteure a vraiment un don pour l'écriture. J'ai particulièrement aimé dans cet opus le panel de personnages très variés de l'archétypique Anstis aux controversés écrivains Fancourt ou Quine, dans ce monde tentaculaire de l'édition. Le personnage de Matthew m'est plus d'une fois sorti par les trous de nez d'énervement. Bernée une fois encore par les enchevêtrements de cette intrigue à tiroirs à la lisière de la chronique sociale, je me suis laissée avoir avec plaisir jusqu'au dénouement de tous les fils dans le dernier chapitre. Un polar comme on aimerait en lire plus doté d'un humour grinçant, so british ! Un régal qui donne envie de lire et relire cette auteure et pourquoi pas repartir pour une autre enquête de Cormoran Strike !

Balayer le monde de la mode et celui du cinéma, et imaginer des personnalités troubles, qui sont comme des chapeaux chinois collés à leur rocher, celui de la notoriété, et des paparazzis, modèle une ambiance délicieusement factice et perverse, un fond d'écran que J.K. Rowling a su entretenir pour orienter ou distraire le lecteur par des vrais pervers.



L'annonce par les journaux du suicide du célèbre mannequin Lula Landry, par une nuit glaciale, aux flocons bientôt tachés de sang, dans un quartier chic de Londres, agite tout le milieu de la mode, et plus peut-être le couple Bestigui, dont l'épouse affirme avoir vu un tueur pousser la jeune femme du haut de son balcon, Bestigui n'est que l'un des producteurs de cinéma prêt à tout, pour faire jouer la star du moment.





La célèbre artiste de la saga, Harry Poter, ne pouvait pas en rester là, les milieux people sont certes intéressants, y coller un drame familial, était la surprise que nous réservait la créatrice de ce gamin à lunettes rondes, et quelle famille !





La famille Bristow, richissime a déjà encaissé bien des drames comme la perte d'un enfant adulé par sa maman. Mme Bristow, La mère adoptive de Lula Landry, , se meurt, ajoutant un malheur de plus, ce qui justifiera bien des tristesses, fausses ou vraies.

C'est ainsi que John Bristow débarque dans le bureau de Comoran Strike, pour lui demander d'enquêter sur le suicide de sa sœur adoptive, Lula Landry, et prouver que c'est un meurtre, sans vraiment y croire Strike va se retrouver dans un univers trouble rongé par les secrets et les mensonges.





Les temps sont durs pour Cormoran Strike, détective privé , ancien militaire amputé d'une jambe en Afghanistan, vient de rompre avec Charlotte et se voit piteusement squatter son propre bureau alors qu'il croule sous les dettes. Personnage discret et sacrément pugnace il tisse brin à brin une toile où se retrouve pris un chanteur de Rock, la copine Rachel de Lula, un top-modèle, les Bestigui et la mourante.



Agiter et un nouveau drame surgit, cette fois la vraie famille dite biologique de Lula émerge, pour le meilleur comme pour le pire.

Strike en chef d'orchestre se fait accompagner par une soliste Robin dont la voix émeu l'immense strike, une voix qui enchante, qui le subjugue, et le conduit vers des indices insoupçonnés, une excellente secrétaire.



Tout se conjugue pour un policier, hors norme, les vrais policiers étant à côté de la plaque, on sait jamais, semblent-t-ils se dire mieux vaut nager en eau claire que disparaître dans la Tamise.

Strike est à la hauteur, excellent buveur, obstiné, méticuleux, à la tenue usée d'un célibataire, flaire une histoire qu'il a déjà vécu, fils illégitime d'une star de la chanson, strike va nous construire un suspense de fous.



Le style est en harmonie avec chaque milieu, on se délecte des mensonges et des secrets du frère de la mourante comme le langage imagé de la mère biologique, de la diversité en somme.

Magnifique plaisir de lecture, belle évasion londonienne.

Robert Galbraith est le pseudo de J. K. Rowling pour la série de romans policiers mettant en scène Cormoran Strike et Robin Ellacot dans le Londres des années 2010.



Strike est un vétéran de l'armée britannique qui a perdu une jambe en Afghanistan. Devenu détective privé, il a recruté Robin comme secrétaire intérimaire et au fil des années et des enquêtes résolues en commun, elle est devenue associée. Ils ont pu recruter du personnel, ce qui leur permet de mener de front plusieurs enquêtes, et pas seulement piéger des maris infidèles.



Nos deux détectives peuvent également se consacrer un peu plus à leur vie privée : Strike pour rendre visite à sa tante Joan atteinte d'un cancer en phase terminale. Robin aimerait bien que son divorce se termine rapidement, alors que son mari semble vouloir faire trainer les choses.



Lors d'une de ses visites en Cornouailles, Strike est approché par une quadragénaire souhaitant le recruter pour enquêter sur la disparition de sa mère en 1974 alors qu'elle était agée d'un an. A l'époque, on l'avait crue victime d'un tueur en série, le boucher de l'Essex; mais après l'arrestation de Denis Creed, celui-ci n'avait jamais avoué avoir commis ce crime et aucune trace n'avait été retrouvée chez lui.



Galbraith/Rowlings se plait aussi bien à décrire l'Angleterre des années Cameron que celle des années 70. Je ne regrette pas d'avoir choisi la version papier par rapport à la version audio, pour les nombreux extraits des carnets du policier chargé de l'enquête qui croyait pouvoir résoudre l'enquête par l'astrologie et l'ésotérisme.

Il m'est arrivé une chose très étrange avec ce roman : j'ai mis presque un mois pour le lire, pourtant je peux dire que je l'ai beaucoup aimé... Il me redonnait le moral, car les personnages sont très positifs, l'histoire, même si c'est une enquête sur un meurtre, a des côtés très légers. Par contre, ce n'est pas totalement haletant, l'intérêt réside surtout dans la personnalité de Cormoran, l'enquêteur.

C'est assez habilement mené, plein (mais vraiment plein) de descriptions hyper détaillées qui n'ennuient pas du tout, au contraire.

Bref, une chouette découverte pour un premier tome !

Premier tome de la saga policière de J.K Rowling.

Ce livre plante le décore, une célèbre mannequin est retrouvé morte, l'affaire est classée: suicide.

Mais le frère de la victime ne croit pas à ce jugement, et frappe à la porte de Cormoran strike (détective privé fauché).

Il reprend l'emquête aidé par une jeune intérime, Robin.

Ce que je reproche à ce livre c'est qu'il ne m'a pas surprise, j'ai très vite compris comment l.histoire allait se dérouler et donc le dénouement.

Mais j'aime la relation de cormoran et robin.

Les personnages de l'auteure sont vraiment attachants.

J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver dans ce livre Cormoran Strike et son assistante Robin Ellacott, le couple de détectives créé par JK Rowling.

Dans ce deuxième tome de la série, on se retrouve plongés dans le monde de l'édition suite à la disparition puis au meurtre d'Owen Quine, l'auteur d'un roman à clés, Bombyx Mori.

Il y a cependant quelques longueurs et les personnages secondaires m' ont paru moins attachants que dans l' Appel du Coucou.

Je lirai toutefois volontiers le troisième tome, non pas tant pour l'intrigue policière qui ne m'a pas complètement passionnée ici, mais pour connaître la suite des aventures de Cormoran et Robin.

Quelle briquasse! C'est peut-être son plus gros défaut. L'apparence est dissuasive et on a un peu l'impression de ne jamais parvenir à la fin.



Paradoxalement, c'est une lecture dans laquelle on ne s'ennuie pas et qui se lit toute seule, avec une grande fluidité.



On retrouve Strike et Robin, à la tête de leur agence qui marche à fond les ballons. Occupés à mener plusieurs affaires avec leurs collaborateurs, on leur confie une affaire délicate : la disparition d'une femme médecin il y a 40 ans. Sa mort a été attribuée à un dangereux sociopathe tueur en série mais la dépouille n'a jamais été retrouvée. Avec ce cold case sur les bras, notre duo va devoir reconstituer l'enquête initiale, malmenée par un inspecteur atteint de folie, trier les informations, découvrir le tueur (ou confirmer qu'il s'agit bien de Creed) et enfin retrouver la dépouille. Pour cela, on leur donne un an, de quoi justifier le nombre de pages ( 1360 et des poussières) de cette aventure...

Il faut dire qu'on ne fait pas que suivre l'enquête. Robert Galbraith fait ce qu'il faisait déjà dans ses précédents tomes : suivre la vie de l'agence. Cela veut dire également suivre les déroulés des autres affaires. De quoi meubler la prose, mettre en avant que l'enquête piétine. Alors oui, on finit par ne pas émettre d'hypothèses sur l'enquête principale et par se laisser porter mais l'authenticité est là!

Quant à la résolution! Elle te laisse comme deux ronds de flan. Ce qui pour moi veut dire pari gagné!



A ces enquêtes s'additionne toute la part psychologie des personnages. L'auteur ne nous fait pas oublier l'attirance mutuelle qui unit nos deux protagonistes sans jamais se dévoiler pour autant. Tous les deux, un peu taiseux, vont mettre nos nerfs à rude épreuve, ayant beaucoup à faire en terme de communication. Alors que chacun s'immerge dans des problèmes personnels - l'agonie de sa tante, un père qui souhaite renouer le contact un peu tardivement et une Charlotte toujours très envahissante pour Strike, un divorce qui s'enlise, une remise en question sur ses choix personnels et la manière dont on la perçoit et un collègue plutôt toxique pour Robin - chacun y va de sa petite interprétation erronée, créant ainsi malentendus, maladresses et autres problèmes de cet acabit. On a tout le plot d'une romance... sans la romance. On adore!

Ironie mise à part, je reconnais ce talent qu'à l'auteur de nous dépeindre des personnages, principaux comme secondaires, avec soin, leur créant une vraie personnalité. Tout cela contribue à l'épaisseur du roman, mais qui pourrait s'en plaindre si c'est bien fait?



J'ai eu la sensation que l'auteur a voulu également aborder la maternité que j'ai trouvé très présent (sans être au coeur de l'action) et abordé de multiples manières. Mais peut-être ai-je interprété cela en sachant la polémique autour de J.K Rowling.



Pour ce qui est de l'ambiance, on retrouve cet univers glauque, qui peut donner des sueurs froides par moments sans pour autant que ce soit excessif ( pour le coup ça me convient).



Ce fut en définitive une lecture que j'ai beaucoup apprécié, pas loin du coup de coeur. Le côté briquasse, même s'il se justifie, joue tout de même il faut l'avouer. Il n'en demeure pas moins que je lirai sans hésiter la suite des aventures de Cormoran Strike et de Robin Ellacott.

C'est dans l'univers de la mode et de la célébrité que Robert Galbraith - le nom de plume de J. K. Rowling - situe cette première enquête du détective privé Cormoran Strike et de sa secrétaire intérimaire Robin Ellacott. Lula Landry a fait un saut mortel du balcon de son appartement, sous le regard des nombreux paparazzis qui suivaient les moindres de ses déplacements: la top model s'est-elle suicidée ou a-t-elle été poussée vers cette mort funeste ? C'est son frère, John Bristow, qui charge Strike de l'enquête, et ce dernier en a bien besoin, son bureau de détective privé étant peu rentable. le voilà lancé sur cette affaire... qui n'a pas véritablement réussi à captiver mon attention. Aussi attachants que puissent être Strike et Robin dans la relation qui se développe entre eux, le coucou tarde à prendre son envol : j'ai bien passé la moitié du roman à lutter contre la tentation de l'abandonner, et si l'auteure n'avait pas été Rowling, j'aurais volontiers décroché. J'ai trouvé l'intrigue inutilement longue, inégale et fade, et si elle est intéressante pour l'aspect social du milieu qu'elle décrit, que doit bien connaître Rowling, cela reste somme toute assez superficiel. Les enfants anglais jouent-ils vraiment dans le parc avec des cerceaux dans les quartiers huppés de Londres ? Je me le demande…

Quatrième tome de la saga policière de J.K.Rowling.

Un jeune homme perturbé du nom de Billy vient demander de l'aide a Cormoran Strike pour enquêter sur un crime dont il a été témoin durant son enfance. Billy est psychologiquement instable, mais semble sincère.

Robin et devenue détective privé et associée de cormoran strike. Ils vont enquêter sur deux enquête en même temps: celle de Billy ainsi que celle d'un ministre du gouvernement conservateur, victime de chantage.

Gros livre de 700 pages, certaines longueurs mais j'ai pris plaisir à le lire, et retrouver Robin et Cormoran , vont'ils finir ensemble ?

L'auteur s'installe de plus en plus dans le genre policier.

Étant le premier roman d'une nouvelle série pour une auteure connue, il est normale de considérer ce roman comme le canevas de cette nouvelle série. Le fonds de cette Histoire, c'est que souvent réalité est différente des apparences.



Malheureusement, comme c'est le cas pour plusieurs héros de romans policier, il a plusieurs problèmes. Fils illégitime d'un chanteur vedette, lui et sa soeur ont vécu une vie de bohèmes pauvres. Il est lui même pauvre et ne peut même pas se payer une secrétaire à temps plein.



Il est aussi un vétéran de l'armée. Il y était enquêteur et victime d'une explosion, il a perdu une partie de sa jambe et doit porter une prothèse. Sa prothèse a pris beaucoup de place dans le premier roman et j'espère qu'on n'en entendra pas parler autant dans le suivant.



Il sort d'une séparation douloureuse d'avec une très belle et riche femme. C'est lui qui a rompu mais il craint La méchanceté de son ex.



Par contre, un atout indéniable : Robin, la secrétaire idéale autant pour les enquêtes que pour le lecteur. Elle vient mettre un peu de fraîcheur pour compenser l'attitude de Strike.



En ce qui concerne ce roman précis, il enquête sur une mort que la police a qualifiée de suicide. Le dossier est en béton mais on sait que si c'est le sujet du roman, elle ne s'est pas suicidée. La victime, une enfant adoptée est un mannequin valant plusieurs millions. Elle est à la recherche de ses origines.



La première partie est très lente et très frustrante. On revoit tous les éléments de preuve et aucune découverte pour mettre en doute le suicide. Peu à peu, certains éléments portent à confusion et les découvertes ne remettent pas en cause suicide.



Je reprends mon affirmation du début. Une fois qu'on apprend la vérité, on réalise que tous les éléments ont été donnés.



Un détail pour terminer, pinte vaut 1,136 litres alors que la pint(sans "e") n'en vaut que 0,568 litres. Alors pour le lecteur Québécois, boire 6 pintes de bière devient tout un exploit. Le mot pint aurait dû être traduit par chopine.

Je finis ce livre avec le sentiment d'avoir passé un bon moment. Je savais bien entendu que ce pseudo correspondait à l'auteur d'Harry Potter. J'ai parcouru les 700 pages avec grand plaisir, l'écriture est minutieuse, les personnages Cormoran et Robin fort sympathiques. Un petit côté Agatha Christie dans le déroulé de l'enquête et dans la solution de l'énigme.



Le milieu de la mode, la quête des origines, quelques allusions politiques ou économiques contemporaines pimentent ce roman de clins d’œil avec l'actualité qui sont plaisants.



J'ai les deux tomes suivants qui attendent patiemment dans ma pile à lire, je fais une toute petite pause car j'aime bien alterner les auteurs, et j'y repars vite fait !

Trois ans. Trois ans !

Un peu plus de mille et une nuit donc que j'attendais de retrouver Strike et Robin dans une nouvelle affaire, et avec « Sang Trouble », ils font dans mon coeur et ma bibliothèque un retour complètement fracassant et si passionnant que j'en viens à penser de ce cinquième opus des enquêtes des détectives de l'agence de Denmark Street qu'il est le meilleur de la série, car le plus abouti et le plus machiavélique…

C'est bien simple, j'ai dévoré les neuf-cent pages de « Sang Trouble » en un temps record, dérobant au quotidien le temps de frissonner et de m'imaginer capable de résoudre l'énigme de la disparition de Margot Bamborough, éclaboussant mes nuits d'insomniaque des brumes londoniennes et de la lumière des Cornouailles, me coulant confortablement dans la noirceur et la virtuosité de l'intrigue et d'autant plus douillettement qu'il y a quelque chose de profondément satisfaisant à se plonger dans un récit angoissant, macabre et qui fait la part belle au pire de l'humain quand on le fait depuis une couette moelleuse ressemblant à s'y méprendre à un cocon. Et puis, Robert Galbraith, alias J.K. Rowling n'a vraiment pas son pareil pour créer une ambiance, une véritable atmosphère servie par une plume déliée, riche et vraiment jouissive, des personnages particulièrement attachants qu'on retrouve comme de vieux amis et une intrigue tortueuse à souhait !

« Sang Trouble » s'ouvre en Cornouailles. Alors que Cormoran, faisant fi de sa proverbiale misanthropie, passe du temps en famille, une inconnue l'aborde, un peu fébrile. Elle a besoin de lui et de ses services afin d'élucider la disparition de sa mère, le docteur Margot Bamborough disparue en… 1974. Strike n'a encore jamais travaillé sur une affaire classée… et dans le cas de celle-ci, c'est un bond de quarante ans dans le passé qu'il va falloir faire. Les chances de trouver la clef du mystère sont minces voire inexistantes, pourtant le détective, assisté plus que jamais par son associée Robin Ellacott va se lancer. Un an. Ils se donnent un an pour résoudre cette énigme labyrinthique qui va les mener sur les traces d'un sérial killer terrifiant, d'une enquête autrefois bâclée à grands coups de préjugés et de recherches astrologiques, de chausse-trappes en fausses pistes… Encore une fois, le duo d'enquêteurs (dont la relation complexe n'a de cesse d'évoluer et qui d'un point de vue narratif fonctionne de mieux en mieux, avec de plus en plus de fluidité et de profondeur), secondé efficacement par une équipe haute en couleur va aussi se retrouver confronté à toute la noirceur de l'âme humaine, à toutes ses turpitudes et sa complexité. Il en ressort une enquête rien de moins que vertigineuse, intense, heureusement émaillée par le récit des affaires annexes traitées par l'agence qui contribue au rythme et à la réussite de la narration ainsi que par celui des trajectoires personnelles de nos personnages (cette fin en forme de charbons ardents !) qui contribuent grandement à la réussite du roman.

Cerise sur le gâteau, « Sang Trouble » ne se contente pas d'être un excellent roman policier prompt à donner la chair de poule (et à vous faire quitter la chaleur de votre lit pour aller vérifier la fermeture à double tour de la porte d'entrée), c'est aussi un ouvrage clairvoyant qui met à nue les maux de la société, la petitesse des individus et qui pose un regard sans concession, cynique même sur ses contemporains, un livre d'une ironie mordante et parfois dérangeante. Personne n'est épargné (et c'est exquis, vraiment) sauf peut-être le personnage de Brian Tucker, extrêmement poignant ; c'est également un roman noir et ce dans tous les sens du terme, ce genre qu'on a trop longtemps dit « populaire » sans voir tout ce qu'il pouvait dire de la société, dans la plus pure tradition qui dénonce autant qu'il distrait.

Et c'est un délice.

Un pavé énorme qui se lit d'une traite tellement il est happant.

Attendant avec impatience sa sortie en poche et boostée par une LC avec basileusa, j'ai pris plaisir à lire la suite des aventures de Cormoran Strike, détective unijambiste un peu ours, et de sa jeune et jolie associée, Robin Elliacott. D'autant que c'est le 4e opus et que le 3e terminait sur une scène qui demandait une suite impérieuse : le mariage de Robin avec Matthew...



Dans ce roman, l'enquête est double puis triple, liée. Un individu psychotique débarque chez Strike, devenu très célèbre, et affirme avoir été témoin d'un assassinat dans sa jeunesse. L'individu semble avoir un lien, de très loin et par personne interposée avec le prochain client de Strike, qui n'est pas des moindres : le ministre de la Culture en personne. Robin infiltrée à Westminster doit aider leur client victime de chantage. Ce dernier est rapidement assassiné, ce qui donne une nouvelle enquête. .



L'épaisseur du tome s'explique par de nombreux passages sur la vie personnelle des personnages récurrents. Avec une psychologie des personnages très travaillée, Robert Galbraith nous montre l'évolution de la vie des deux associés, chacun à leurs déboires. Je peux comprendre que cela rebute certains, d'autant que "ça freine" l'enquête. Pour ma part, j'y ai vu une plus-value intéressante, rendant plus authentique le récit. Après tout, une enquête de cette ampleur ficelée en quelques jours, on peine à y croire.

Concernant l'enquête en elle-même, l'auteur(e) ne nous perd pas. Au contraire, elle nous immerge, si bien que les pages se tournent toutes seules, pour mon plus grand plaisir.



Je l'ai attendu. Il valait largement cette attente. J'attends la suite avec la même impatience. C'est toujours un plaisir de me dire qu'il y a des ouvrages de J.K Rowling alias Robert Galbraith à découvrir...



LC avec basileusa

Challenge Cluedo littéraire III

Challenge Mauvais Genres 2020

Challenge Séries 2020

Challenge Pavés 2020

Deuxième enquête de Cormoran... la première m'avait quelque peu déçue, mais je ne me suis pas laissé abattre, parce qu'au final, j'avais bien aimé le personnage principal... J'ai bien fait... J'ai trouvé le personnage plus développer dans celui-ci, et je l'aime bien, quand même. Bien que ce livre ait quelques répétions, gâchant un brin la lecture, je dois dire qu'il se laisse tout de même lire tout seul. Et l'histoire est crédible et bien ficelé... Bref, une bonne lecture...

J'ai encore une fois beaucoup aimé suivre les aventures de Cormoran et de Robin. Je me suis tellement attachée à nos deux héros que j'en viens à me demander si J.K. Rowling n'a pas un sortilège fiché dans sa plume qui diffuse un parfum captivant et léger qui nous hypnotise et nous ferre à ses personnages.

Dans ce deuxième tome, Cormoran bénéficie encore de l'aisance matérielle que lui a procuré sa dernière enquête et se lance dans une mission qui va le conduire tout droit dans les rets du monde impitoyable de l'édition.

La raison pour laquelle je ne mets pas cinq étoiles, c'est que j'ai trouvé que l'enquête a pris du temps avant de démarrer véritablement. Est-ce pour nous montrer que Cormoran Strike, bénéficiant de sa nouvelle notoriété, ne ressent plus l'épée de Damoclès qui menaçait de trancher net son agence et, peut-être allait signer la fin de sa collaboration avec Robin?

J'ai vraiment aimé ce roman dans lequel on se laisse submerger sans même s'en apercevoir. L'écriture de Rowling a, sur moi, le même effet que le chant des sirènes.