Romain Sardou

Cet ouvrage m'a surpris à plus d'un titre. Principalement parce que j' attendais un thriller historique juste en me fiant au titre et à la couverture. Or, nous sommes ici en face d'un "roman" épistolaire, échange de lettres entre d'un côté Marcus Scaurus auquel le conseil "Quitte Rome ou meurs" est donné juste avant une tentative d'assassinat et de l'autre côté Sénèque, célèbre philosophe.

Étonnant donc mais pas désagréable, Romain Sardou me fait découvrir les fameuses "Lettres à Lucilius", écrites par Sénèque en l'an 62. C'est donc une lecture assez philosophique sur le meilleur moyen de vivre et d'être heureux sans accumuler, à une époque pourtant où la surconsommation n'existait pas, trop de biens matériels et trop d'honneurs.

Par contre et c'est regrettable, il n'est pas dit clairement ce qui est de Sénèque et ce qu'a ajouté Romain Sardou à part toutes les réponses de Marcus mais apparemment également certaines lettres du philosophe.

Je ne sais pas quel était le but exact de l'auteur en reprenant ces écrits, sans doute amener des lecteurs qui ne seraient pas allés spontanément vers ce récit.

Pour être honnête, même si c'est bien fait, si le thème vous intéresse allez lire directement les lettres à Lucilius de Sénèque.

Un peu de philosophie à notre époque ne peut pas faire de mal et on révise en même temps l'histoire de l'empire Romain sous Néron.

Quelle déception pour ce roman que j'avais pourtant depuis un bon moment dans ma pile à lire.

Les personnages sont peu creusés et je n'ai absolument pas pu trouver d'intérêt à l'héroïne principale.

Je suis pourtant plutôt bon public s'agissant des romans historiques et plus particulièrement sur la seconde guerre mondiale. Mais là je n'y ai trouvé que très peu d'intérêt.

Un grand flop pour moi!

Premier vrai flop de l’année et pourtant ce livre avait out pour le plaire.

Un curé envoyé dans un village perdu au fin fond de la France pour enquêter sur des meurtres au Moyen âge. J’espérais peut-être trop retrouver ce qui m’avait séduit dans « le nom de la rose » je en sais pas mais je n’ai pas su entrer dans l’histoire.

J’ai aimé suivre l’enquête, la découverte de ce village et ses coutumes mais tout le reste ne m’a pas intéressé. Il y a de très nombreux personnages secondaires, beaucoup de termes complexes (je sais que je suis nulle en histoire mais là en lisant j’avais parfois l’impression d’être une idiote car il y a avait au moins deux ou trois mots sur une page que je ne connaissais pas) et ça tirait en longueur.



Je pense continuer à lire Romain Sardou mais pas dans le genre thriller historique.

Très friand de ce type d'histoires individuelles, j'ai fortement apprécié la mise en lumière des femmes des bordels pendant la WW2, j'ai apprécié qu'il leur soit donné une place aussi importante dans l'histoire, la guerre et la résistance. Le parcours de l'héroïne nous happe, nous offre une vision de courage, de détermination et de ténacité. Seul bémol selon moi, la vengeance va trop loin sans apporter grand-chose au récit, au contraire même.

Lassé du célibat et de l'humeur morose de son ami O, John décide de profiter de la Foire du vin pour lui présenter une copine (A) vivant terriblement mal, et ce depuis 6 mois, le deuil de sa séparation. Arrivé sur les lieux, O flashe sur une magnifique créature en rouge et jette son dévolu sur elle, au grand dam de la prétendante annoncée. Celle-ci s'était déjà fait tout un scénario de l'idylle à venir. Sous ses yeux, le pressenti semble tomber amoureux d'une autre. Soudain, surgie de nulle part, une amie exubérante et envahissante, enlève la femme en rouge (Camille) des festivités pour l'emmener dans un autre lieu de bombance où elle a ciblé une « Target ». O, qui se définit comme « célibattu », quitte précipitamment la soirée, se sentant humilié par ce nouvel échec. A, la femme délaissée, quant à elle, ne s'estime pas vaincue et se précipite à sa suite. Ainsi, le destin se voit forcé. Un soir, dans une rue déserte, pressée de rentrer chez elle, Camille voit s’approcher une silhouette qui va l'effrayer. Avant de la croiser, elle opère un demi-tour et accélère le pas. Elle entend, derrière elle, l'individu qui se rapproche. Se rendant compte du malaise qu'il a, bien involontairement, causé l'inconnu, perdu dans ses pensées, change de trottoir afin de la rassurer. Camille le constate bien vite et est charmée par tant d'élégance et de savoir-vivre. Elle l'apostrophe de son côté de la rue afin de l'en remercier et retraverse. En le détaillant, elle le trouve fort à son goût et c'est ainsi que Camille rencontre Camille. Evidemment une idylle basée sur un jeu de chassé-croisé via des petites annonces va commencer. Ceci constitue l'essentiel du roman commis par l'auteur que l'on avait connu prodigieux dans ses premiers thrillers moyenâgeux que j'avais adorés. Ici, le lecteur va être envahi par une romance « feel good », du même tonneau qu’Amélie Poulain, sans en avoir les jolies images et la musique superbe qui l'accompagnaient. Je n'ai pas du tout aimé et suis tellement déçue.

Voila un" fils de" qui est en train de tracer sa voie doucement et sûrement vers le succes.Loin de la musique qui a fait le succès de son illustre pere il cree roman apres roman sa voie et merite amplement d'etre decouvert.Ici l'histoire se tient bien,le rythme est constant bref un beau roman à lire.

Un roman qui offre une plongée captivante dans un univers où mystère et intrigue se mêlent habilement avec des personnages travaillés en profondeur.



Romain Sardou excelle dans l'art de surprendre avec des rebondissements astucieusement orchestrés qui laissent le lecteur avide de découvrir la suite.



Avec une prose élégante, il réussit à allier suspense et réflexion, offrant ainsi une expérience de lecture enrichissante et immersive du début à la fin.

Je n'ai pas du tout aimé ce roman.

Pourtant, il commençait, assez classiquement dirais-je, par un mystère bien épais, 24 cadavres rangés dans une fosse, que personne ne réclame. le FBI demande l'aide d'un jeune prof du coin (!).



Vraiment très classique, j'ai eu l'impression d'avoir dejà vu ou lu cela des centaines de fois. Cela aurait pu être rassurant, une lecture un peu doudou...



Que nenni ! J'ai détesté, honni, le côté gore et sadique, cruel et pervers. Ce n'est pas possible ! Cela s'ajoute au côté énorme de l'impuissance du FBI face au meurtrier qui se vante de ses crimes.



Cet auteur est désormais sur ma liste noire.

Romain Sardou est aussi captivant dans l'écriture de policier et thriller que dans ce type d'ouvrage. C'était la première fois que je le découvrais dans ce registre et j'ai beaucoup aimé.

Dans la fibre de Charles Dickens, un héros très attachant, des moments émouvants mais pas larmoyants, ça reste un conte de Noël.

J'aurais peut-être apprécié que certains épisodes soient plus développés pour pouvoir davantage m'immerger dans l'histoire mais globalement cela reste une très belle lecture. Je lirai la suite.

Retour au XIIIeme siècle, ou l on découvre la prégnance du pouvoir religieux dans une quête de conservation des dogmes et privilèges. Une intrigue basée sur la machination et le complot qui nous fait suivre plusieurs protagonistes ou la trahison et les secrets sont légions dans un monde où les croyances guident aveuglement.

Angleterre, XIXeme siècle. Orphelin livré à la loi de la rue, Harold va de déconvenue en malheur. Accusé de tromperie, de vol et de meurtre, il n'imagine pas qu'en douce, on garde l'œil sur lui. On, ce sont les anges, les fées, les lutins, et toutes ces créatures magiques qui ont quitté notre monde ingrat avec la ferme promesse de ne jamais y revenir. Mais... mais il y a les enfants. Et il y a Noël. Il faut redonner à Noël ses lettres de noblesse et pour ça, ils sont venus chercher Harold et lui confier une mission.

Ce roman est un véritable conte de Noël, dans la droite ligne de Dickens et autres Casse-noisette. Pièce par pièce, élément par élément, il met en place tous les petits codes de Noël, depuis l'allure du vieux bonhomme en rouge en passant par sa filiation avec Saint Nicolas, les rennes volants ou la bûche. Et surtout, comment faire pour tout régler en une seule nuit? Le résultat est bluffant. J'ai néanmoins eu l'impression d'un roman un peu long et complexe qui peut rebuter des ados ou jeunes lecteurs qui, pourtant, sont totalement cibles par cette histoire. Mais dans l'ensemble, c'est un livre original et convaincant à lire en décembre (oui, je suis à la bourre).

Je ne connaissais pas la plume de romain sardou et c est une tres belle surprise.

Un conte de noel magnifique et original qui nous emmene dans un voyage entoure d etre magique et de beaux paysages.

Romain nous fais rever et ca fait du bien je vais me laisser tenter par ses autres romans

En cette année 1851 à Cokecuttle, Harold Gui est un petit garçon dans la moyenne des autres garçons d'Angleterre: orphelin, miséreux, obligé d'être exploité. Dans ce tableau très sombre, son seul ami et espoir est Le Falou, un papi généreux malgré son peu de moyens et qui l'a pris sous son aile. Mais un jour celui-ci meurt.

La vie d'Harold va alors prendre un tout autre tournant bien orientée par l'ange déchu Balbek. Car Harold est destiné à devenir un personnage connu du monde entier et adoré des enfants, le père Noël.

Romain Sardou nous entraîne sur le chemin de la magie de Noël avec talent. Tout y est: ange, saint Nicolas, lutins, fées. L'action d'Harold et ses lutins va changer la vie des enfants du monde entier. J'ai suivi avec bonheur et une âme d'enfant ce très joli conte de Noël.

Conte de Noël



J’ai lu il y a quelques années “Sauver Noël” du même auteur. Voulant ce décembre 2023, me mettre dans l'esprit enchanteur et fantastique de Noël, quoi de mieux que lire ce deuxième roman de Sardou “Une seconde avant Noël”. Une histoire magique, féérique pour toute personne ayant gardé son cœur d’enfant ! Et encore le merveilleux qui se trouve à Noël m’est revenu …



On nous y raconte l’incroyable aventure de Harold Gui: jeune garçon de 9 ans, évadé d’un orphelinat, accueilli par son ami Falou l’itinérant, repris par un couple malveillant qui utilise les enfants comme esclaves …. puis sauver par les lutins.



Une belle histoire, qui nous met sur les traces du Père Noël …

J'avais de la peine à savoir si j'avais un livre pour enfant ou pour adultes car ça parle de Noël, de lutin, de fée et autre personnages imaginaires mais le style d'écriture était quand même recherché avec des mots plutôt savamment choisis.

J'ai lu passablement vite ce livre mais relativement vite oublié ce que j'ai lu et je n'ai pas plus croché que ça à ce livre de Noël, pourtant lu à quelques jours de Noël

Dès les premiers mots, nous voici plongés dans ce conte de Noël, tendre, sombre et à l’humour caustique. Un conte à la Dickens, qui évoque un peu Oliver Twist. Nous sommes en Angleterre, dans un quartier où la pénombre est permanente et où la pauvreté règne. Un Lancashire anglais charbonneux et froid où chaque saison se ressemble et se confond, à l’instar des jours, rythmé seulement par le travail, l’épuisement et la misère. Peu de place pour la magie donc…



Et c’est dans ce contexte peu joyeux que le lecteur fait la rencontre de Harold Gui, un orphelin de neuf ans à qui la vie n’a pas souri. De péripéties en drames, il va finalement atterrir très loin de là, dans une ferme austère d’Ecosse, où sont envoyés les enfants pénitents. Fini les usines grises, place à la Nature ! Mais le travail lui, est toujours de mise, ainsi que la maltraitance… Jusqu’au jour où.



J’ai adoré le ton de ce roman, dont le style est largement emprunté aux contes dickensien mais auquel l’auteur a su ajouter une bonne dose de fantastique ! Au départ, tout est triste et sale, franchement déprimant, puis la magie opère et cela fonctionne à merveille !



J’ai dévoré ce conte de Noël et j’en ai tout aimé : le style de l’auteur et son imagination foisonnante, les personnages attachants, le récit et son rythme sans fausse note, les messages d’espoir et de bienveillance qu’il renvoie… TOUT vous dis-je. J’ai adoré m’y plonger et découvrir ce destin surprenant qui attend Harold.



De plus, l’auteur s’adresse à nous de manière directe, nous incorporant au récit, nous apostrophant, nous, lecteurs, et j’adore cet effet de style que je trouve d’autant plus immersif.



Bref, c’est agréable à lire, divertissant à souhait, une lecture parfaite pour Noël et un joli coup de cœur qui saupoudre de féerie cette fin d’année ! ♥



Challenge Multi-Défis 2023

Challenge ABC 2023-2024

Un vrai beau conte de Noël à "l'ancienne".

Ça se rapproche un peu de Dickens, par l'histoire et l'ambiance, mais aussi des contes d'Andersen.

L'écriture de Romain Sardou est soignée, fluide, précise.

On retrace l'enfance du père Noël avec une première partie qui met en avant des conditions de vie difficiles. On est dans l'émotion. Mais surtout ce roman amène une réelle dose de magie.

J'ai lu le tome suivant des aventures de Harold il y a quelques années et je me souviens l'avoir beaucoup aimé. J'ai saisi l'occasion de lire celui-ci pour enfin savoir comment Harold est devenu le centre de l'histoire de Noël.



Même si je l'ai moins apprécié, ça reste néanmoins un joli conte de Noël, très crédible dans ses faits, du moment que l'on croit à la magie, aux fées et autres créatures merveilleuses ! J'ai beaucoup apprécié le cheminement de l'auteur pour arriver au Noël moderne avec beaucoup de tendresse même dans les moments difficiles.



Un conte de Noël positif et peu moralisateur, assez proche du lecteur pour s'adresser à lui et l'intégrer à la magie des mots et de la fête !



Challenge 50 Objets 2023/2024

Pioche PAL décembre 2023 : Célise

Lecture Thématique décembre 2023 : Hiver

Je suis une inconditionnelle de Romain Sardou, j'ai aimé tous ses livres, tous les styles qu'il a explorés. J'aime son écriture mais là je suis déçue XXL.

Il y a une phrase de ce livre qui résume à elle seule ce que j'ai pensé de cette lecture : "Une véritable histoire d'amour, ce n'est pas une histoire; il ne s'y passe rien". En gros, il ne se passe absolument rien dans ce livre et j'ai trouvé ça très barbant. En plus l'utilisation à répétitions de mots savants, ça va bien 5 minutes. Le sujet ne se prête pas du tout à cet exercice. On est gavé de citations à gogo toutes les 3 pages. Ca aussi, ça va bien 5 minutes. Je ne comprends absolument pas l'intérêt de faire 300 pages sur du vide. Les histoires parallèles n'ont pas forcément d'intérêt, mais je les ai trouvées limite plus intéressantes que l'histoire de base du roman. J'ai été jusqu'au bout en me disant qu'il allait finalement arriver quelque chose, mais rien du tout.

J'espère que le prochain roman sera meilleur, parce que Je t'aime, c'est gâcher le talent de Romain Sardou qui est un de mes auteurs préférés.

Premier livre que j'ai lu de cet auteur et j'ai tout de suite adhéré. L'histoire est incroyable, je me suis vraiment plongée dans cette univers glauque et pas croyable. Tout ce que peut faire la religion...

Je ne me suis pas ennuyée du tout, j'aime le style de Romain Sardou et je suis toujours aussi fascinée par le moyen-âge.