Ruth Rendell

La plupart de l'histoire se passe dans une boutique d'antiquaire. boutique qui voit également passer les locataires habitant juste au dessus. Ce détail n'est pas anodin car il apporte une dimension théâtrale - dont je suis friand - au roman. Sur la bonne dizaine de protagoniste, la grande majorité a la particularité de mentir ou d'avoir quelque chose à cacher, de la simple manie honteuse jusqu'au meurtre ! Ambiance du Londres "moderne", asiatique, cosmopolite et frénétique. A relire même si c'est un policier.

Comment construire une intrigue soutenue sans tourner sans cesse autour du pot ?

Comment de pas limiter l’intérêt d'un récit au "dénouement inattendu" si souvent annoncé ?

Je ne connais pas la recette mais ce court récit nous met sur de bonnes pistes.

C'est la quête d'une misanthrope pour une âme frère.

Ambiance étouffante dans un manoir anglais, avec cinq femmes aigries qui se déchirent, une mère castratrice, un soi-disant malade, un élément pertubateur... Un cocktail très réussi !

Je ne connaissais cet auteur,je me suis fiée à la 4ème de couverture:"Une histoire imprégnée de malice et d'espièglerie morbide"...."...et pour cause,celle-ci déclenchera une spirale de violence et de meurtre"...Je me suis forcée à lire jusqu'au bout car j'espérais que l'intrigue allait se dévoiler mais non....un meurtre plutôt "anodin" et une dame alcoolique qui arrive à se suicider....très déçue!

Je viens de terminer ce roman. C'est le second que je lis de cet auteur, après "La 13e marche". J'ai beaucoup aimé les personnages et l'ambiance dans laquelle se déroule l'intrigue (cette pluie qui ne cesse de tomber et menace d'inonder la ville) mais j'ai trouvé l'enquête un peu longue.

Pourquoi lire en 2019 un roman policier de 1967 de Ruth Rendell, où il semble que le but est classiquement de trouver l'assassin, et accessoirement la victime, puisqu'au départ il n'y a pas de cadavre ? L'intrigue est assez ingénieuse (je n'aurais jamais trouvé), mais le plus intéressant n'est pas là. Il est dans la description de toutes ces petites gens, gérant de station-service, femmes de ménage, loueuse de chambres à l'heure, bijoutier, artiste peintre, etc qui sont criants de vérité. Ruth Rendell n'a pas son pareil pour analyser la psychologie de ses personnages. Et curieusement le livre ne fait pas trop daté, sauf peut-être dans la façon dont la police locale fait ses enquêtes, c'est du Maigret à la sauce british, et c'est délicieux, par exemple l'un des inspecteurs séduit une jeune femme dont on dira simplement qu'elle connait presque tous les suspects. En ce temps-là, on ignorait visiblement la notion de conflit d'intérêts...

BIEN

très beau lu en 2 jours

bof lu en 1 jour quand même

bieN

Avec ce roman psychologique, je termine ma lecture de l'oeuvre de Ruth Rendell. Il était dans ma PAL depuis longtemps mais je le laissais traîner car c'était mon dernier à lire d'elle.

Comme ça a été le cas quand j'ai lu ses derniers romans, cette lecture n'a pas provoqué l'enchantement que j'ai pu ressentir pour d'autres de ses livres, Le journal d'Asta, par exemple.

On retrouve la finesse dans la psychologie des personnages, la situation a priori anodine, mais qui fait basculer une personne ordinaire dans un nœud de problèmes...

La fin, cependant, est assez différente de celle de ses autres romans, et elle m'a bien plu.

Vol I des Intégrales de Ruth Rendell, avec les romans écrits entre 1964 et 1972. Toutes les histoires ont pour personnage principal l'inspecteur-chef Reginald Wexford, de la ville imaginaire de Kingsmarkham. J'ai découvert avec grand plaisir cette romancière anglaise !

Encore un bon polar. Le deuxième que je lis de Ruth Rendell et il m'a plu davantage que le premier. Charlie Hatton est riche (malgré son métier mal payé) et exhibe sa fortune en se livrant avec ostentation à de nombreux gestes généreux vis-à-vis de ses amis. Lorsqu'il est tué, on soupçonne son meilleur ami, voire sa veuve (hériter?) son collègue beaucoup moins fortuné (jalousie?) Mac Coy (un type cité dans une conversation qui pourrait lui avoir fourni son argent) et d'autres personnages qui vont apparaître au fur et à mesure. Un accident de voiture mortel semble finalement avoir un lien avec l'affaire... J'ai adoré ce roman pour son suspense et son rythme. J'ai aimé les quelques citations poétiques de Wexford et la simplicité du livre: assez de personnage pour créer du suspense mais pas trop ce qui rendrait le livre compliqué. Je le compare avec l'excellent "Meurtres en blouse blanche" de PD James où il m'a fallu un long moment pour ne plus confondre les étudiantes. Je trouvais ce livre plus simple et je crois l'avoir aimé encore un peu plus même si le PD James était aussi excellent (ma marraine qui me l'a passé le décrivait comme un des meilleurs.)
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J'ai apprécié ce roman car il était bien rédigé, m'a fait découvrir un historien (Gibbon) le tout en lisant une enquête agréable et dans un contexte intéressant. L'auteure utilise cette enquête pour critiquer une société où les femmes ne sont pas reconnues à leur juste valeur. L’enquête est bien développée et offre 2-3 rebondissements. De plus, le livre se termine par une interview de l'auteur.

C'est loin de son meilleur roman, un peu trop fleur bleu pour moi, mais cela se lit rapidement. La fin est un bâclée, manque de suspens. Pourtant c'est un auteur que j'apprécie pour sa finesse. Dommage...

Ce roman m'a plu. Pendant une grande partie, je n'ai pas su où l'auteur allait. J'entrevoyais bien certaines choses, mais sans trop pouvoir les assembler. Le récit est un peu lent, mais je ne me suis pas ennuyée, car la romancière plante un décor, présente des personnages. J'ai lu des chroniques: certains ont trouvé cela brouillon et poussif, au contraire de moi. J'ai bien aimé rencontrer ces personnages, découvrir leur vie quotidienne et les travers de certains, constater les minuscules interactions qu'il existe entre eux, voir ce que chacun pense des autres... Beaucoup d'entre eux ne sont pas très appréciables. En général, cela me rebute. Ici, cela ne m'a pas gênée. J'avais plutôt l'impression d'être complice avec l'auteur qui, je le pressentais, préparait des tours à jouer à ceux qui me déplaisaient. Du reste, certains m'étaient sympathiques.

[...]

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Cela faisait longtemps que Ruth Rendell ne soit revenu dans mes lectures,en fait depuis "l’analphabète"et la je m'aperçois que je ne connaissais pas L'inspecteur Wexford,enfin ex inspecteur dans ce roman car mis à la retraite.Ce roman m'a laissé un goût de reviens-y,car il me manquait le souffle de l’enquête,trop de personnages trop de lieu,une vrai visite de Londres avec Wexford tour opérator;et une fin un peu amené sans aucune conviction.Bon un goût de reviens-y alors j'y retourne avec un autre roman mettant en scène Wexford"promenons nous dans les bois",j’espère que la promenade sera plus haletante
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bien

quelle déception cela faisait longtemps que je n'avais lu un livre de cette auteure. A partir de la découverte d'une vieille boite en fer contenant deux mains coupées nous partons à la découverte d'un groupe de petits vieux qui fréquentaient pendant la seconde guerre mondiale des souterrains où ont été retrouvés ces mains

Premier Ruth Rendell que j'ai lu. Tout de suite, j'ai pu apprécier sa touche personnelle : le psychologique prime nettement sur l'intrigue. Ici, point de gros crimes bien sanglants, de serial killer, de trash bien macabre. Mais une étude fascinante de l'humain dans toute sa noirceur.



Petit bémol pour la fin qui m'a un peu déçue, d'autant que le reste était tel que je m'attendais vraiment à une fin incroyable !