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EAN : 9782848932521
320 pages
Les Deux Terres (15/02/2017)
3.26/5   46 notes
Résumé :
Au décès de son père, Carl Martin hérite d’une maison dans un quartier cossu de Londres. Jeune écrivain, Carl a besoin d’argent et va louer un étage au premier candidat venu. Première erreur.
Carl Martin a également conservé une étrange collection de vieux « remèdes » de son père, dont un lot douteux de gélules amaigrissantes. Quand il vend ces gélules à sa meilleure amie et qu’on la retrouve morte quelques jours plus tard, Carl commet sa deuxième erreur. Et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Quand Carl hérite de la maison de son père ,dans un des meilleurs quartiers de Londres , il hérite aussi d'autres choses comme le contenu de l'armoire à pharmacie .
Quand sa meilleure amie, se jugeant trop grosse lui demande des gélules amaigrissantes , Carl ne sait pas dans quoi il s'embarque .
Quand il décide de louer le haut de cette maison au premier quidam venu, ce n'est pas la meilleure décision qu'il ait prise . Et pourtant, sur le moment, vivre du revenu locatif afin d' écrire sereinement son 2° roman , c'était une sacrée opportunité... Mais la sérénité ne sera plus qu'un lointain souvenir .. Et nous sadiques ou impuissants que nous sommes, on le regarde s'enfoncer toujours plus bas, profitant au passage, des pittoresques ballades d'un des personnages , dans les bus Londoniens ... Tufnell Park, Camden , Hampstead, Primrose Hill ... ainsi que mauvaises décisions, légère malhonnêteté, engrenage, chantage, usurpation de bien , meurtres, oui, la ballade est terrible.
Dernier roman de Ruth Rendell avant sa mort, et encore un sans faute ! Si vous connaissez cette auteur , vous savez qu'elle distille ses informations au compte goutte, brouillant les pistes, vous plongeant dans un délicieux climat de malaise ...
Vénéneuse et royale, cette grande dame mérite de reposer en paix, après nous avoir abominablement stressés durant plus de 70 romans ...
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C'est mon premier Ruth Rendell et apparemment c'est son dernier ! Je ne suis pas devenue une grande fan mais j'ai aimé cette lecture éprouvante. Je dis éprouvante car j'ai assisté intensément à la dégringolade vers l'enfer de Carl. Ce jeune homme, apparemment sans histoires, va louer l'appartement du dessus du sien qu'il vient d'hériter. Les événements vont s'enchaîner et on le voit s'engluer dans des histoires qui ne peuvent que mal se terminer. J'ai eu à plusieurs reprises envie de rentrer dans le livre pour l'aider à se sortir de ce marasme mais comme cela n'est pas possible je l'ai regardé impuissante s'enfoncer toujours un peu plus dans cette spirale maudite.
Je n'ai pas su apprécier à sa juste valeur les tours et détours dans Londres car je n'y suis jamais allée et donc cela ne m'a rien évoqué. Dommage, il va donc falloir que j'y aille, c'est un signe...
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C'est le dernier roman de Ruth Rendell, grande dame des lettres anglaises, qui s'est éteinte en 2015, à quatre-vingt-cinq ans. Elle a reçu de nombreux titres dont l'Edgar Award. Pionnière dans le genre du roman psychologique à suspense, son dernier roman montre une maîtrise parfaite de la tension psychologique, présente tout le long du récit.
Une histoire qui commence de manière banale: Carl Martin, le héros, hérite de la maison de son père, située Falcon Mews, dans le quartier de Maida Vale, près de Sutherland Avenue à Londres. Les "Mews" sont des petites rues pavées et colorées ravissantes, où se situaient jusqu'au début du 20 ème siècle des écuries (mews), un peu en retrait des belles grandes avenues, évitant aux classes aisées les odeurs et les bruits dus aux chevaux.
Dans cette maison que Carl va habiter, se trouve une armoire à pharmacie contenant des vieux remèdes, et aussi des gélules de DNP, dinitrophénol qui agit comme un "brûle-graisse" mais qui peut avoir des effets secondaires inquiétants.
C'est là que les ennuis de Carl vont commencer. Sa jeune amie Stacey, jeune actrice ayant malencontreusement pris de l'embonpoint et en visite chez lui, se montre intéressée par ces médicaments et Carl va commettre l'imprudence de lui vendre des gélules de DNP. Un peu plus tard, Stacey est retrouvée morte chez elle. Or le nouveau locataire de Carl, qui habite l'étage supérieur de la maison, a vu son propriétaire vendre les médicaments à la jeune actrice.
Le fait n'était pas illégal mais pourrait compromettre gravement la réputation de Carl, jeune écrivain prometteur.
A partir de là, un engrenage impitoyable se met en place. Carl pourra-t-il résister longtemps au chantage exercé par son locataire Dermot Mc Kinnon? L'appui de la jeune fiancée de Carl, Nicola, sera-t-il suffisant pour l'aider à faire face aux manoeuvres de l'inquiétant Dermot?
Lizzie, autre personnage du roman, va investir l'appartement de son ancienne amie décédée et découvrir la joie d'une vie de "riche" (vêtements de marque, quartier huppé, logement luxueux) mais elle va découvrir que se faire passer pour riche comporte aussi des risques..
La tension va croissant tout au long du livre. La plongée dans les ténèbres de notre pauvre héros est décrite de manière saisissante. Un roman qu'on ne lâche pas et qui a une dimension morale aussi: à partir d'une erreur due à la légèreté et la jeunesse du héros, tout s'enchaîne et les erreurs commises auront de plus en plus de conséquences irrémédiables.
Un grand bravo à Ruth Rendell, reine du roman policier psychologique, dont on regrette la disparition. Des oeuvres traduites en trente-deux langues, un titre de noblesse, Commandeur de l'Empire Britannique, elle a lutté pour les droits des femmes et des enfants et assistait tous les après-midi aux séances de la Chambre des Lords.
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La lecture de cet ultime roman de Ruth Rendell m'a laissée la même impression mitigée que nombre de ses précédents ouvrages.
Elle triture psychologiquement ses protagonistes en les plaçant dans des situations improbables et, généralement, leurs trajectoires se croisant, un dénouement inattendu intervient.
Ici, Carl, récent auteur d'un surprenant succès de librairie, hérite de son père une maison dans Maida Vale, quartier huppé de Londres. Il décide d'en louer le dernier étage car il devine que son talent d'écrivain est éphémère et il a besoin d'argent pour vivre. Or, son locataire, à l'honnêteté dirons-nous particulière, est témoin d'une transaction entre Carl et une amie actrice au sujet de comprimés amaigrissants. Quand cette actrice meurt d'overdose, le locataire se transforme en maître-chanteur et la vie de Carl devient un enfer...

Mon principal problème avec les romans psychologiques de Ruth Rendell, et surtout avec celui-ci, est que je ne crois pas aux situations initiales. Pour moi, personne ne réagit comme Carl. Son comportement est totalement irrationnel du début jusqu'à la fin. En arriver à de telles extrémités à cause d'une broutille... Et comme le début ne me paraît pas crédible, je ne suis même pas surpris par tout ce qui advient à Carl. Tout au long de la lecture, je ne suis pas dans l'histoire mais plutôt à côté. Dommage !
Dommage aussi de ne pas avoir fourni avec ce roman un plan de Londres et un autre de ses lignes de bus parce que, excepté pour les lecteurs londoniens, toute cette visite détaillée de Londres est inutile.

"Les coins obscurs" est le dernier roman de Ruth Rendell et nettement pas le meilleur. Pour ceux qui souhaiteraient découvrir son oeuvre je conseillerais de se pencher plutôt sur son précédent "Celle qui savait tout" ou sur d'autres plus anciens comme "Le journal d'Asta", "L'été de Trapellune", "Le maître de la lande", ou ceux qui sont devenus des films "L'analphabète", "L'homme à la tortue" ou "La demoiselle d'honneur". Surtout, éviter sa série de romans policiers avec l'inspecteur Wexford ! Ça ressemble à du cosy mystery mais c'est très très lent et assez inintéressant.
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A la mort de son père, Carl Martin hérite de sa maison.
Dans une armoire il découvre une curieuse collection, toute une quantité de médecines douces.

« La mère de Carl lui avait recommandé de tout jeter. C'était de la camelote, au mieux inoffensive, mais aussi peut-être dangereuse. Pourtant, il ne jeta rien, car il n'avait pas le courage de s'en charger. »

Sans se soucier du conseil de sa mère, Carl vend à une amie des gélules amaigrissantes. Elle est retrouvée morte chez elle quelques jours plus tard.

Pour améliorer ses revenus de jeune écrivain, il décide de louer l'étage de la maison. Son locataire, un homme qui inspire confiance, va pourtant devenir son pire ennemi et va hanter ses jours et ses nuits. La vie de Carl jusqu'à présent paisible va devenir cauchemardesque.

Un bon suspense psychologique mais une situation que j'ai trouvée plutôt invraisemblable. Il est difficile de croire qu'en toute insouciance on puisse donner des médicaments à une amie sans en connaître au préalable les éventuels risques.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Tom avait observé avec intérêt que lorsque votre enfant vit au domicile parental, le soir, vous vous inquiétez de ce qu'elle ne soit pas rentrée, disons, après onze heures. Si elle est encore dehors après minuit, vous faites un sang d'encre. Vous regardez la pendule, vous tournez en rond, vous ouvrez la porte d'entrée toutes les dix minutes pour essayer de voir si elle n'arrive pas au bout de la rue. Il est hors de question de dormir. Mais quand elle n'habite plus à la maison, vous avez beau savoir qu'elle sort tout autant le soir, qu'elle rentre tout aussi tard, si ce n'est plus tard, vous ne vous inquiétez guère ou presque . Vous vous couchez et vous vous endormez.
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(...) ,selon lui, la présence des femmes dans le clergé était une erreur, et que les ordonner évêques constituait le début de la fin de l'anglicanisme dans ce pays.
" Vous n'aimez pas les femmes, alors? fit-elle.
- Bien sûr que si, se défendit-il. Mais à leur place.
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Le vieil Albert Weatherspoon, qui avait été le grand-père d’Elizabeth et de Gervaise, disait toujours que deux femmes étaient incapables de partager une cuisine. Ce n’était que l’une de ses nombreuses maximes misogynes, et Elizabeth aurait été la première à s’insurger avec colère contre un tel exemple de sexisme et contre ses autres propos, comme d’affirmer que les femmes sont mauvaises conductrices. Pourtant, après deux mois passés sous le toit de sa mère, elle était prête à admettre que deux femmes ne pouvaient partager la même maison.
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La porte de la rue s'ouvrit et M. Sanderson rentra avec son dalmatien, Spots. Non pas Spot au singulier, mais au pluriel - "parce que des taches, il en a plein, "(...)
Tout au fond de lui-même, McKinnon trouvait tous les clients fous.
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Comme la plupart de ses amies, elle croyait que si un homme vous emmenait dîner dans un endroit cher comme celui-ci, il s’attendait ensuite à ce que vous couchiez avec lui. Evidemment, vous n’y étiez pas nécessairement obligée. Il était face à elle, elle le regarda et lui sourit mystérieusement. Il se mit à lui parler du référendum écossais.
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