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Pax (Sara Pennypacker) tome 2 sur 2
EAN : 9782075204071
Gallimard Jeunesse (25/04/2024)
4.61/5   89 notes
Résumé :
Un an a passé depuis que Peter et son renard Pax se sont séparés.

Pax et sa compagne Hérissée ont désormais des renardeaux qu'ils doivent protéger d'un monde dangereux.

Peter, lui, a tout perdu : ses parents, son renard, son foyer... Plus question pour lui de se lier à qui que ce soit, car l'amour mène toujours à la souffrance. De retour dans sa région natale ravagée par la guerre et la pollution, il intègre les Soldats de l'eau et s'ef... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai mis un petit moment avant de me décider à lire la suite de Pax et le petit soldat. le roman avait été un coup de coeur pour moi, et j'avais un peu peur que sa suite ne soit pas à la hauteur, et la conclusion de la saga soit une déception. Et pourtant, j'avais envie de savoir ce qu'il était advenu de nos deux petits héros. Donc j'ai fini par me lancer.

Nous suivons de façon alternative Pax et Peter. J'ai beaucoup aimé cette alternance de narrateur, d'autant plus qu'au fur et à mesure, leurs chemins se rapprochent de plus en plus. Après les tragiques événements que nos deux héros avaient vécus, il était extrêmement intéressant de voir comment l'homme et l'animal avaient poursuivi leurs vies.

Pax est l'image même de la résilience. le jeune renard a continué sa vie, a fondé une famille, a grandi. Il se souvient toujours de son garçon et de sa vie avec lui, mais c'est quelque chose qu'il garde comme souvenir sans le faire souffrir, même après « l'abandon » de Peter. le voir devenir père était une chose vraiment magique tout comme le lien qui se crée avec sa petite renarde lors de leur périple. On sent l'amour inconditionnel, les difficultés de devoir élever un enfant, les petits moments de joie et de fierté, mais aussi la peur qui rode continuellement.

Le jeune garçon, lui… n'a pas eu la même capacité à rebondir. Après avoir perdu ses parents et Pax, Peter se renferme sur lui-même et chercher même à éviter toutes attaches. Pour lui, se lier est maintenant synonyme de souffrance, et à treize ans, on ne veut pas souffrir. Rongé par les regrets, on le voit s'endurcir, rejeter petit à petit ceux qui l'entourent. C'est très difficile à voir et en même temps très réaliste. Son cheminement à travers le roman est d'autant plus vibrant. L'Homme ne peut pas vivre seul, et on a beau vouloir s'endurcir, on croise toujours quelqu'un capable de fissurer notre carapace. Mais c'est un processus et un apprentissage long.

A travers les conséquences de la guerre, qui ont pollué et ravagé le monde de nos deux héros, nous voyons comment chacun arrive à avancer. Reconstruire (et se reconstruire) pour l'un, vivre pour le second. le récit est poignant, autant par la simplicité que dégage Pax, que par la tempête qui agite Peter. La nature reste au centre de leurs parcours et on y voit encore une ode à ce qui nous entoure. C'est beau à bien des niveaux. Si les monstruosités des hommes ne sont pas cachées, l'auteur nous montre aussi combien nous sommes capables de faire le bien, et je trouve que c'est un message d'autant plus important.

Je vous l'avoue j'ai attendu très longtemps de voir leurs chemins se recroiser, car pour moi, c'était une évidence. L'un comme l'autre devait se revoir pour vraiment aller de l'avant. Les choix de Sara Pennypacker m'ont surprise et en même temps, je les ai trouvés parfaits. La rédemption comme le pardon viennent à un moment clé et sous une forme inattendue. Mais c'est aussi toute la magie de la vie.

Le chemin du retour a donc été une excellente lecture. Dévoré en une soirée, je ne regrette pas d'avoir enfin sauté le pas pour découvrir la conclusion de cette histoire poignante et merveilleuse.
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"Pax et le petit soldat" avait été un très beau coup de coeur. Avec sa suite "Le chemin du retour", Sara Pennypacker vient de m'offrir à nouveau un merveilleux moment de lecture.

Nous retrouvons Pax et Peter un an après et bien des choses ont changé. La guerre étant terminée, il est temps de penser à la reconstruction du pays, à commencer par la dépollution des rivières. Peter, en plein deuil, éprouve le besoin de tout quitter, s'engage pour un mois en tant que Soldat de l'eau, non loin de l'endroit où il a vu son père et son renard pour la dernière fois. Pax, quant à lui, a fondé sa famille mais avec l'arrivée de ces nouveaux petits soldats, il part à la recherche d'un nouveau foyer loin de ce qu'il croit être un danger pour les siens. Les chemins qu'emprunteront le garçon et le renard les destineront à se revoir.

On retrouve ici la même trame que dans le tome précédent : d'un chapitre à un autre, la narration alterne entre les points de vue de Pax et Peter, tous deux très très attachants, nous permettant d'éprouver tour à tour leurs ressentiments. Entre l'un plein de regrets et de culpabilité et l'autre plein d'inquiétude pour les siens, le récit regorge d'émotions très diverses. Il y a évidemment beaucoup d'amour, mais aussi de la tristesse, de l'incompréhension, de la honte et plein de courage. Et rien de tout cela ne nous laisse indifférents.

La nature, avec ses forêts et ses rivières, a gardé sa place entière dans l'histoire. C'est elle d'ailleurs qui instille l'ambiance générale, à la fois poétique et sauvage.

Dans "Pax et le petit soldat", l'autrice évoquait les effets destructeurs que les guerres des hommes avaient sur elle. Ici, elle évoque un autre sujet tout aussi délicat qu'est la pollution et ses conséquences désastreuses sur la faune et la flore.

Sara Pennypacker, avec sa plume toujours aussi charmante et doucereuse, a su une nouvelle fois raconter une très belle histoire, tout en tendresse et sensibilité, en harmonie avec la nature, dans laquelle il y est question de deuil, de reconstruction, de pardon, de responsabilité parentale, de confiance en soi et envers les autres, d'écologie.

Le dénouement est tellement beau et plein de belles émotions que je n'ai pu empêcher, pour reprendre les termes de Pax, quelques gouttes salées s'écouler de mes yeux.

Ce livre est une ode à l'amour et l'amitié, à la nature et la vie sauvage. Il m'a touchée en plein coeur.

Sublime.

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Dans le roman qui précède, Peter a élevé un renard qu'il a recueilli. Mais il avait dû s'en séparer... Puis il avait tout fait pour retrouver Pax, son renard..
mais Pax avait réussi à vivre dans la nature et il était reparti en compagnie de sa nouvelle famille, une renarde appelée Hérissée et le frère de celle-ci, Avorton.

Peter a désormais tout perdu: son père, mort à la guerre, et sa mère, décédée lors d'un accident,
Pax a disparu lui aussi de la vie de Peter - qui décide de ne plus s'attacher à personne désormais, pour ne plus jamais souffrir.

Désormais, Peter s'enrôle et devient un membre d'un groupe qui a pour but de dépolluer l'eau. En effet, les soldats ont souillé l'eau des rivières et des étangs alentours.

Quant à Pax, il est devenu père de trois renardeaux avec Hérissée. Il apprend à faire face à ses nouvelles responsabilités: nourrir et veiller sur la sécurité et le bien-être des siens...

Comment Peter et pas pourraient-ils se retrouver maintenant? Et pourtant le lecteur est impatient d'assister à leurs retrouvailles....

Peter parviendra-t-il à reprendre confiance en lui? Quel rôle jouera donc Pax, le petit renard qui a bien grandi?
Et celui d'autres personnages du roman, comme Vola ou d'autres jeunes "soldats des eaux"?
Serait-il possible qu'il existe encore de l'amour même lorsque tout semble perdu?

Le livre met en scène tour à tour soit Peter, soit Pax -. le récit converge encore vers leur rencontre.

L'un et l'autre vont se lier à nouveau, avec des moments heureux qui va leur permettre de guérir de ce poison qui les a gagné:
- Peter qui ne veut plus avoir affaire à personne pour ne plus souffrir,
- Pax qui doit désormais faire face à des danger inconnus et préserver sa progéniture, de délicieux petits renardeaux inconscients des périls de la nature dans laquelle ils vivent...

La fin, inattendue, laisse néanmoins de l'espoir... même si tout n'est pas idéal avec cette pollution qui perdure après la guerre.
Comme lorsque Peter allume un grand feu qui détruit tout son passé - pour mieux se se reconstruire ensuite...
La fin va droit au coeur.

Un beau roman, rempli de sentiments forts.
Intense, comme l'amitié entre le garçon et le renard.

L'analyse des sentiments est toujours remplie de finesse... Il ne suffit pas de vivre seul pour ne plus souffrir, évidemment.
L'amour de la nature est toujours présent avec de beaux passages sur la beauté de la nature et le danger de la pollution des eaux - qui peut anéantir de jeunes animaux vivant une vie sauvage et libre.

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Retour vers quoi ? vers la paix, la maison, la vie normale ? peut-on revenir « à la normale » après ce genre d'épreuves, que l'on soit humain ou animal ? les épreuves traversées laissent des traces, des blessures mais renforcent aussi, nous donnent de l'expérience. C'est le sujet de ce deuxième tome je crois et je le trouve particulièrement réussi pour s'adresser à des jeunes en construction. Ils pourront ainsi se poser de nombreuses questions concernant la guerre, les horreurs, la reconstruction, la réparation de dommages environnementaux, le deuil et cela à plus d'un niveau. Il n'est pas un personnage qui n'ait subi un traumatisme plus ou moins important.
Ce roman confirme mon idée que la littérature nous offre des expériences de vie et nous ouvre ainsi des horizons plus larges, plus vastes.
Il est écrit avec justesse et sensibilité.
Une superbe histoire en deux tomes à partager autant que possible !
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Le premier tome de "Pax", bien que très touchant, m'avait laissé un goût amer.
Tant d'épreuves, tant de culpabilité pour que les deux amis voient leurs routes diverger... Un brin trop rationnel pour moi !

J'avais donc espoir que quelque chose soit réparé avec ce second tome. Que Sara Pennypacker soit remerciée d'avoir répondu aux attentes de ses lecteurs !
Elle relance Peter et Pax sur les routes, l'un en chemin pour un deuil impossible, l'autre à la recherche d'un abri pour sa famille.
La question de l'eau, des conséquences de la guerre sur l'environnement sont une nouvelle fois au coeur du récit.

Les trajectoires des deux amis sont riches et bien amenées, même si celle de Peter prend un peu le dessus. Ce n'est pas un personnage confortable, mais il est tellement émouvant. Je suis enchantée du destin que lui a tracé sa créatrice. C'est un beau cadeau fait à ses lecteurs !
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critiques presse (2)
Ricochet
11 octobre 2022
Toujours empreint d’émotions et de pudeur, ce nouveau tome aborde la thématique de l’écologie avec le même naturel douloureux que le premier sur la guerre. A chaque fois, l’autrice nous emporte dans son univers vertigineusement simple et profond à la fois, donnant à ressentir des personnages attachants et des réalités implacables. Malgré tout, l’amour et l’espoir sont portés par l’instinct de survie.
Lire la critique sur le site : Ricochet
LeDevoir
05 juillet 2022
Sara Pennypacker poursuit avec grâce et poésie la traversée amorcée par Peter dans «Le petit soldat».
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Pax courait.
Il courait tout le temps. Presque un an après avoir été enfermé dans un enclos pour la dernière fois, ses muscles se rappelaient toujours la limite du grillage.

Mais ce matin, la course était différente. Ce matin, le renard courait parce que sous l'humus et le sol dur de la forêt, sous les plaques de neige qui perduraient dans l'ombre des pins et les minces couches de glace recouvrant les flaques, il sentait le printemps. Une nouvelle vie surgissait, montait de l'écorce, des bourgeons, des trous, et l'unique réaction possible, c'était de courir.

(p.11)
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Les souvenirs étaient insidieux, se dissimulant sous la surface, prêts à vous enfoncer un poignard dans le cœur quand vous vous y attendiez le moins.
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Fourrure contre fourrure, cinq renards hurlèrent, et leur plainte chantait l'absence dont eux seuls souffraient, mais aussi tous les deuils du monde entier. Et elle chantait la joie qui demeure, en dépit de tout.
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Il comprit brusquement que tout cela -Vola, la hutte qu'il construisait, la ville où il creusait son trou, son grand-père, Ben et les autres -, tout représentait un danger.
Un mois au loin ne suffirait pas à régler le problème. La solution était évidente: il ne devait pas revenir.
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La rivière murmurait dans le soleil de la fin d'après-midi. Elle avançait patiemment, sans hâte. Peter sentit son esprit vagabonder au même rythme que le courant paisible.
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