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Citations de Saverio Tomasella (482)


JE ME RÉCONCILIE AVEC MOI-MÊME

– Flora, je suis content, très content pour vous. Vous venez de vous réconcilier profondément avec vous-même en retrouvant l’enfant que vous avez été, en l’accueillant sans réserve en vous.
– C’est fabuleux, j’ai l’impression de retrouver d’un coup toute mon enfance. La vitalité, l’enthousiasme de la petite fille joyeuse que j’étais !

PAGE 178
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Je ne sais pas combien de temps cela durera, mais j’ai compris que beaucoup de mes peurs ne reposent sur rien de réel. Le seul fait de le comprendre m’a soulagée.
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"soyez le changement que vous souhaitez voir dans le monde" Mahatma Gandhi
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Le printemps arriva et j'eus, de nouveau, la désagréable sensation de ne pas vouloir entrer dans cette saison, d'être gêné et, même, d'avoir peur. Le printemps, à Paris, n'est pas le printemps italien, il est froid encore, humide, pluvieux, la douceur est lente à venir. Je me tenais en retrait, engourdi. J'étais, de nouveau, un peu déconnecté de mon corps.
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La susceptibilité peut enfin prendre racine dans la prétention, plus ou moins consciente, à la perfection : elle apparaît quand cette exigence est déçue, d'une façon ou d'une autre, aux yeux des autres mais aussi à ses propres yeux. Un enfant n'ayant pas vécu de vraies relations à ses propres yeux. Un enfant n'ayant pas vécu de vraies relations d'attention et de respect avec ses proches, n'existant pas réellement pour eux, peut avoir développé la croyance imaginaire que seule la perfection lui permettrait d'être accepté et reconnu : il exige donc de lui-même d'être irréprochable et oriente l'ensemble de son existence en fonction de ce choix. Lorsqu'il défaille et déroge à la règle de perfection qu'il s'est lui-même édictée, il le vit très mal. Il se braque, se bute, se vexe et s'en veut considérablement, tout en redoublant encore plus d'efforts ou de précautions pour se hisser de nouveau vers son idéal inaccessible et prouver qu'il en est digne.
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- Ton score dépasse largement 30, tu es ultrasensible.
- Ultra quoi ?
- Ultra sensible. Fort sensible, hautement sensible...
- Ah ! C'est grave, docteur ?
- Pas du tout. Ce n'est pas une maladie, mais un tempérament. Qui concerne 30 % de la population*
- Autant ? Alors je ne suis pas la seule à être aussi bizarre ?
- Loin de là !....
.....
- Et on fait quoi, quand on est hautement sensible ?
- On arrête de se croire anormale, on respire et on peut enfin être soi !
- Ouah ! Tout un programme.



* selon les études, les chiffres varient de 20 % à 30 %
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La réorientation vers nos passions devient possible lorsque nous prenons de la distance avec nos figures d'autorité (parents ou autres), car nous nous libérons de leurs invitations, si ce n'est de leurs injonctions, mais aussi parce que nous nous connaissons mieux, que nous savons ce qui nous correspond vraiment.
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Chemin faisant

Il est des rencontres fertiles qui valent bien des aurores - René Char
(p. 53)
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[Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis (1864-1942) - Fleurs, vers 1927-1929- [Senlis, Musée d'Art et d'Archéologie ]

Chaque fois que je contemple une oeuvre de séraphine Louis, je suis extrêmement ému. Je suis ébahi, je frisonne, ma poitrine se dilate ou je pleure de joie. certains peintres provoquent en moi des sentiments intenses, comme Rembrandt, Vermeer, Van Gogh, Turner, le Monet des nymphéas, Gauguin, Dufy, Chagall ou Morisot, mais les émotions qui me transportent face aux peintures de Séraphine de Senlis sont uniques. Elles me font entrer dans son univers, celui des embrasements, de l'extase sensible, du coeur profond, de la simplicité jubilatoire; alors qu'elle peint seulement des fruits, des feuilles ou des fleurs. (p. 90)
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Seul, tout seul.Même le silence fait un bruit insupportable. Comment fait t on pour vivre ça? Comment peut t on vivre après la mort d'un grand amour?
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En fait, la démonstration de Colette Dowling correspond plus aux contes de Blanche Neige et de La Belle au bois dormant, dans lesquels la jeune fille est plutôt passive - contrairement à Cendrillon, héroïne dont la féminité est active. L'autrice parle d'ailleurs d'un "complexe du kangourou". Il s'agit, pour les femmes, d'une volonté d'être prises en charge.
Au fond, cette "posture du bébé kangourou" est adoptée par celles et ceux qui attendent que l'autre trouve les bonnes réponses à leurs questions et résolve leurs problèmes. C'est d'ailleurs l'attitude de certains lecteurs de livres et articles "psy" qui espèrent que l'auteur va leur apporter les réponses, les recettes et les solutions qui les sortiront d'affaire sans qu'ils aient à les chercher eux-mêmes. Cette posture exprime la préférence que quelqu'un d'autre se confronte à la réalité, fasse les efforts à notre place et assume les responsabilités, y compris les nôtres.
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Il m'a fallu plus de trente ans pour le comprendre, mais maintenant je sais que le meilleur moyen d'avancer est justement de m'accorder du temps pour faire le point.
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Ces roses qui sont sous ma fenêtre se soucient peu des anciennes roses et des plus belles ; elles sont ce qu'elles sont.
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Saverio Tomasella
La liberté de la parole, la grâce des images et de la poésie, la force du rêve et des métaphores permettront à « l’enfant dans le patient » d’aller sur l’autre rive : entier cette fois-ci et disponible à ses sensations, ses ressentis, ses émotions et ses sentiments. Pour vivre, pleinement !
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L'expression populaire " se faire du mauvais sang" donne une image concrété des ravages de l'anxiété , ce mode sournois d'inquiétude qui s'installe et envahit peu à peu tout l'être .Le soucis semble imprégner les fibres et les cellules ,comme si le poison de la crainte coulait dans les veines.
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Le sommeil peut devenir un mode de protection central pour une personne très malmenée par la vie .Il est même possible de parler de léthargie , puisqu'il s'agit d'oublier , de s'oublier soi-même pour ne plus avoir mal.
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Nous avons une fâcheuse tendance "intellectualisante" à vouloir absolument 'trouver une cause' à nos déboires. Au lieu de cheminer vers une acceptation de nos inévitables limites et de notre finitude indépassable, nous voulons désigner des faits dommageables et des êtres coupables de nous limiter.
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Saverio Tomasella
" Le désir ne naît pas que du manque, il naît du contact avec la lumière de l'autre et son attente. Attendre de retrouver cette lumière lorsqu'elle n'est plus là, pas encore de nouveau là. Le désir grandit dans l'absence de l'autre, quand sa lumière nous fait défaut et qu'elle creuse en soi un espace intérieur, intime, de plus en plus vaste pour le recevoir et l’accueillir à nouveau, pour lui souhaiter la bienvenue. Le désir est ainsi la présence grandissante en soi de l'autre, du chemin vers lui, l'élan tour-à-tour inquiet et joyeux qui met en mouvement vers lui, pour mieux le connaître... "
Saverio Tomasella, "Hypersensibles - Trop sensibles pour être heureux ?", p.188.
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(...) la rancune est un poison.
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La question de l’abandon est vaste comme le monde.
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