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Critiques de Sui Ishida (347)
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Tokyo Ghoul, tome 7

A mes yeux, le meilleur opus de Tokyo Ghoul.



Émotions fortes, graphismes incapables et scènes magistrales, accompagnent l'évolution de nos personnages et l'éclosion de celui qui va devenir notre héro.



Une avant dernier tome parfait.



Bonne lecture à tous.
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Tokyo Ghoul, tome 1

J’avoue, je suis faible… J’aime avoir lu les livres avant de regarder leurs adaptations filmiques et /ou animées, et une fois de plus, Netflix m’a eue… En jetant un œil du côté des animés japonais, je suis tombée, entre autres, sur Tokyo Ghoul, qui me paraissait intéressant.

Donc me voilà rentrée avec deux mangas pour le prix d’un, et partie à la découverte de ce tome d’exposition...
Lien : https://leslecturesdesophieb..
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Tokyo Ghoul, tome 14

Au final, Tokyo Ghoul ne m'aura pas convaincu. Cette fin n'en était pas une, puisqu'elle ouvre la voie à Tokyo Ghoul RE... dont je suis sûr de ne lire aucun chapitre. Tout ça pour ça j'ai envie de dire. Comme il faut s'y attendre dans les mangas à rallonge qui profitent que la sauce prenne au début pour multiplier les tomes et faire raquer les pigeons quitte à ce que l'histoire ne tienne pas debout. Je n'ai accroché à rien au final. Ni à l'univers, ni aux personnages, ni à l'intrigue et encore moins au chara-design. L'irrégularité flagrante de la qualité des dessins d'abord. On voit que la qualité passé pour les décors et pour les scènes d'actions ne sont pas les mêmes, le rendu est bien souvent hideux dans les combats. La représentation du Kagune reste obscur en ce qui me concerne, rien que l'idée est en elle-même assez ridicule et bien mal exploitée malgré les différents types de Kagune que le mangaka prend tout de même le soin de nous expliquer au début. Grosse déception de ce côté. Les histoires secondaires sont d'un bordel sans nom (les guerres de clans, les luttes internes du ccg, l'oeil écarlate, l'antique, les chouettes, les soeurs schyzo, le docteur kana, les goules machins, et les goules trucs...) Bref, à la fin on fini par ne plus rien y comprendre. Grosse faute au mangaka qui n'apporte aucun soin aux transitions. On reste avec tout un tas de questions en suspens et on se demande où sont passés les personnages des tomes précédents. Si l'on n'avait pas tant insisté pour que je le lise, je n'aurais pas pris la peine de lire les 14 tomes.
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Tokyo Ghoul, tome 2

Un très bon tome qui nous en dit plus sur la manière dont les goules apprennent à se fondre dans le moule du monde humain avec tout ce que cela comporte comme difficultés. Les goules ne peuvent manger que de la chair humaine sous peine de se rendre malade car toute autre nourriture leur donnent l'envie de vomir, ce qui est une entrave à leur quotidien. S'ils veulent survivre, ils doivent tuer, mais surtout apprendre à leurrer les êtres humains. J'ai particulièrement apprécié la manière dont l'auteur se focalise sur cet aspect avec les exercices auxquels se soumet Ken depuis qu'il travaille à l'Antique Café. Le seul bémol reste le chara design des scènes de combats qui me semblent trop confuses et brouillonnes pour être appréciables.
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Tokyo Ghoul, tome 1

Un début très prometteur pour ce premier tome de Tokyo Ghoul. On m'a tellement conseillé ce manga à une époque mais il a fini par prendre poussière dans mes recommandations sans que je ne m'y attarde plus longuement. Un peu à l'instar des goules dévoreuses d'humains, je n'ai fait qu'une seule bouchée de celui ci. Le style est très sombre, torturé, et gore à souhait. Les fans d'horreur y trouveront surement leur compte. Pour ce qui est du style, cela m'a fait rappeler directement penser à Wolf Guy. L'énergie apportée aux cases est très similaire dans mes souvenirs, tout comme la violence qui y est dépeinte, il y a cependant un mouvement dans le dessin qui me rebute dans les scènes de bagarre car il semble flou. A une époque, selon une humeur de passage à vide, je pense que je ne cherchais que ce genre de sensation dans les mangas, aujourd'hui je pense être plus mesuré quant à mes envies. Dans le genre urban fantasy, Tokyo Ghoul répond aux attentes du lecteur. La personnalité de Taneki est très bien définie, ambivalente et "réaliste" face à la manière dont il se doit positionner face à cette nouvelle vie qu'il subit. Rester un humain, ou apprendre à devenir une goule, il faudra choisir.
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Tokyo Ghoul, tome 1

Tokyo Ghoul tome 1 de Ishida Sui

Paru chez Glénat

Sorti en 2013

224 pages



Dans la ville de Tokyo, se cachent des monstres appelés goules, qui se repaissent de chair humaine. Prenant l'apparence des humains, ils se fondent parmi eux, près à les dévorer.

Ken est un jeune garçon tout ce qu'il y a de plus banal. Timide, perdu dans ses bouquins, et qui a du mal à trouver sa place dans ce monde. Sa petite vie tranquille va basculer le jour où, pour lui sauver la vie, un docteur lui transplante par erreur le rein d'une goule. Le jeune homme va alors développer des facultés liées à ces monstres, mais surtout ressentir une horrible faim...

Plus tout à fait humain mais pas entièrement goule, Ken va devoir, à travers des rencontres, réapprendre à vivre et trouver une place dans deux sociétés qui le rejettent.



On ADORE ! Avec cette histoire malsaine et porteuse de réflexion sur les différences, servie par de magnifiques dessins, Ishida Sui nous livre ici un premier tome d'une série très prometteuse.

Alors forcément, étant donné qu'il s'agit ici du premier tome, une bonne partie des planches est consacrée à la mise en place de la situation et la découverte des personnages. On se retrouve avec une galerie assez variée de goule, qui met en avant l'ambiguïté de leur situation. Concernant les humains, on a bien sûr Ken, le personnage principal, tout une série de figurant (à la fac, à la télé...) qui donne leur avis sur les goules, et Hide, le meilleur ami de Ken, qui à notre avis va prendre une place importante dans l'histoire même si on ne sait pas encore comment.

L'histoire est prenante, le rythme rapide, et nous avons vraiment hâte de découvrir la suite !



Petit plus, un bonus à la fin du livre met en scène une goule qu'on croise rapidement dans le tome 1, toujours pour nous montrer que ces « monstres » ne le sont peut-être pas tant que ça.



Bien entendu, étant donné le thème de ce manga et ses dessins, à ne pas mettre entre toutes les mains !
Lien : http://tinyurl.com/momke5d
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Tokyo Ghoul, tome 2

Deuxième tome de la saga de mangas Tokyo Ghoul signée Sui Ishida. A Tokyo, les goules se dissimulent pour mieux manger les humains. Ken Kaneki est un étudiant timide. A la suite d'une transplantation d'organe, il se retrouve à mi chemin entre l'homme et la goule et cherche sa voie. Les dessins tiennent la route avec des planches bien orchestrées. Seuls les combats ne sont pas toujours très clairs, comme souvent. L'intrigue est réussie et pose intelligemment les données du problème.
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Tokyo Ghoul, tome 3

Finalement le premier volume, qui introduit l'histoire, est le plus passable. Dans la même veine que le second tome, on continue ici l'exploration de la dualité du personnage principal du à son statut de goule, et on continue de découvrir le monde des goules qui connaît les mêmes hauts et bas que les humains, les deux types de "créatures" étant bien plus proches qu'ils ne veulent l'admettre. Pour l'instant ce n'est que du bon!
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Tokyo Ghoul, tome 2

Un tome que j'ai trouvé bien plus approfondi que le premier que j'avais déjà apprécié. Les personnages sont beaucoup mieux développés et les nuances autant dans le caractère qu'entre les personnages eux-mêmes mieux exploitées. Le premier tome était plus porté sur l'action, mais pour moi celui-ci permet de s'investir plus dans l'histoire et c'est bien plus important.
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Tokyo ghoul, tome 11

Eh bien volà, Ken développe sa forme de goule. Il pense s'assumer en goule et veut délaisser le côté humain, mais il n'est pas prêt pour cela. Il s'en rend compte à ses dépends, ainsi que ses amis qui subissent ses pulsions destructrices. C'est l'aspect le plus intéressant du tome.



Hélas, cet épisode est traité comme un épiphénomène par Sui Ishida qui nous livre un tome très haché, aux multiples épisodes intercalés.



On est toujours dans la demeure du Dr. Kano. Dans les souterrains qui se la jouent Resident Evil, laissant découvrir des salles qui succèdent à des couloirs emplis de monstres, résidus d'expériences ratées (à moins qu'elles ne soient réussies...). L'Aogiri, l'équipe de Ken et ceux de l'Antique se retrouvent poussés dans leurs retranchements par les inspecteurs de la CCG.



On passe de Ken qui se transforme en goule de feu, le scolopendre, aux jumelles de Kano qui trinquent salement, puis on revient sur Ken, on passe sur Shu qui emmène Lize, et on revient aux jumelles, puis plein feu sur Yuzo ou sur Shinohara... c'est décousu, sans doute voulu, perturbant et cela donne une impression de non-maîtrisé. J'ai décroché bien des fois, je ne suis pas preneur. Disons-le comme ça.



On est dans une sorte de réédition de l'assaut des entrepôts, dans le tome 8 ou plus ou moins. Du déjà-vu, donc. Pas vraiment top. Un tome bien vide àmha.



La fin est encore plus surréaliste, avec une soirée arrosée entre inspecteurs du CCG... et Kisho Arima qui fait 300 pompes pour faire passer une érection consécutive à Akira Mado enlevant ses leggings et dévoilant une culotte brodée de dentelles...



Et fidèle à une habitude prise depuis quelques tomes, Sui Ishida finit par un hangover. Ken va trouver Uta, la créatrice de masques, afin d'en apprendre davantage sur l'Antique et son énigmatique boss, Yoshimura. Suite au prochain numéro.

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Tokyo Ghoul, tome 9

Un tome que j'ai beaucoup aimé car j'ai retrouvé la tension du début de la série.



Le tome se divise en 2. D'abord, on est au CCG chez les inspecteurs chassant les goules. Amon est promu. Et il doit former un binome avec Akira Mado la fille de son ancien mentor. Femme forte sous un aspect des plus frêles, elle prend un ascendant psychologique sur son formateur. Cela manquait un peu de femmes au CCG. Je finirai par me prendre d'affection pour quelques inspecteurs, l'auteur arrivant à leur donner beaucoup de consistance. Cette partie est très homogène, cohérente, rythmée avec peu d'action. le passage où Amon va interroger une goule de très haut niveau dans la prison attaquée dans le tome 8 rappelle clairement le Silence des Agneaux. C'est l'occasion de faire le point sur Amon, personnage incontournable du CCG, visiblement. Très bien vu.



Partie deux sur Ken principalement, et c'est alors plus décousu. Avec des transition que l'on repère assez mal et qui déstabilisent un peu. A mon avis, c'est voulu.



On a de nouvelles alliances, quelques nouveaux noms de goules évadées de la prison, une évocation rapide du Lapin (goule de haut niveau à l'identité mystérieuse) l'attaque sur le restaurant des goules et l'enquête que Ken mène sur le professeur Kano qui est à l'origine de son état, à partir des morceaux de Lize. le tome se termine sur une révélation explosive, de très haut vol. Pour pousser le lecteur à se ruer sur le tome 10, je ne vois pas mieux.



Il ne manque plus qu'une grosse paire de seins débordant d'un chemisier entrouvert... Hum, reprenons-nous vite fait...
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Tokyo Ghoul, tome 7

Sui Ishida monte d'un cran... que dis-je... de plusieurs crans. Jusqu'ici le lecteur lambda pouvait trouver les humains très très méchants, peu soucieux des goules, lesquelles donnaient finalement l'air d'êtres paisibles, plaidant pour un vivre ensemble où le fait de manger des humains est un malheureux dommage collatéral.



Ici, avec l'Aogiri, Sui Ishida montre le "vrai" visage des goules. Des êtres vils, sadiques, violents, portant le mal bien ancré en eux. Quelques scènes, osons le dire, sont à la limite du supportable. C'en est fini des romances sur fond de karaoke soutenu par une musique d'ascenseur... Ici, on est dans Rob Zombie sous acide qui se lâche (son état normal, finalement).



Une des goules de l'Aogiri, justement, est appelée Jason, car il vient de l'Arrondissement 13 et porte le même masque, et subit les mêmes pulsions de torture sadique. Il s'exerce sur Ken. Paradoxalement, c'est la perversion de Yamori qui torture Ken qui va pousser celui-ci à devenir une vraie goule.



Pendant ce temps, le CCG envahit les bâtiments où se cache l'Aogiri. Et les goules de l'Antique viennent essayer de sauver Ken.



Impossible d'en dire davantage sans spoiler. C'est dire si le tome est dense, virevoltant, répugnant aussi... C'est haletant parce que l'on sent que tout peut basculer vers l'horreur extrême. Tout personnage peut mourir, souffrir, être mutilé. Les frères et soeurs s'entredéchirent. Et au sadisme de l'Aogiri répond la perversion du CCG.



Il y a sans doute un peu trop de combats dans ce tome, trop clichés, mais ils sont superbement bien rendus.
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Tokyo Ghoul, tome 5

Un tome confus car dépourvu de fil rouge clair et prenant. On démarre avec Ken, Nishiko etToka aux prises avec le Gourmet pour sauver Kimi, la petite amie de Nishiko. Et on a plusieurs fois le gimmick qui consiste pour une goule à se nourrir d'un petit bout de chair d'un ami, juste pour avoir de l'énergie. Je n'ai pas adhéré.



On poursuit avec un excellent chapitre sur le passé de Lize (qui lui vaudra le surnom de Goinfre), et l'introduction d'une nouvelle intrigue la concernant, quand on suggère à Ken que Lize n'a peut-être pas été victime d'un simple accident ou de la faute à pas de chance.



On finit par un retour au CCG avec la présentation de la "dream team", chargée de pacifier le 20è arrondissement. Le summum du ridicule est atteint avec la présentation d'un ado psychopathe, couturé et sadique, retors et pickpocket... qui mort un agent et lui arrache une oreille tout en l'insultant, sans susciter la moindre réaction du reste des inspecteurs. Tout à fait déplacé.



De plus, j'ai trouvé les combats assez confus et manquant de réalisme. Dessins moins convaincants que dans les premiers tomes.
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Tokyo Ghoul, tome 3

Un tome très intense, que je diviserai globalement en 3 parties assez égales.



Le lecteur a droit d'abord à une visite de Toka et Ken au QG des Colombes. Un moment intense, assez stressant, surtout avec la confrontation des deux goules et de Mado, chasseur de goule à l'intuition sans faille. D'ailleurs, il piège Ken afin qu'il passe dans le portique de détection des goules...



La deuxième partie est davantage introspective, où Ken s'interroge sur ses actes, sur le désir de vengeance, sur la culapbilité à éprouver suite au meurtre d'un agent du CCG et sur la place d'Inami, devenue orpheline. C'est une partie lente mais intense où les dessins permettent une immersion dans les états d'âme de Ken et d'Inami. C'est très bien foutu.



La dernière partie est une sorte de jeu du chat et de la souris, entre Toka et Mado d'une part, et Ken et Amon d'autre part. Les deux goules se livrent à un combat avec une Colombe. Ken doit puiser dans ses réserves et se forcer à la violence, tandis que Toka découvre le potentiel d'Inami. Ken maîtrise son potentiel de goule, et expose sa vision des choses à Amon incrédule. Cela laisse entrevoir beaucoup de possibilités pour les tomes suivants. Personnellement, j'ai moins aimé les dessins de combat de cette troisième partie, plus conforme à ce que je n'aime pas dans les mangas.



Un tome 3 très bien équilibré, avec de profondes réflexions sur le sens de nos actes, sur le pourquoi des choses et la vie en société.
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Tokyo Ghoul - Anime

Vous ne le savez peut être pas mais, je suis ABSOLUMENT fan de la saga Tokyo Ghoul ! Que ce soit le manga ou l’animé, tout les supports y passent ! D’ailleurs, j’ai récemment fait l’acquisition du dernier guide book qui regroupe la saison 1 [Tokyo Ghoul] et la saison 2 [Tokyo Ghoul√A] de l’animé.



Dans ce livre et comme nous l’indique le résumé, nous retrouvons une compilation d’illustrations, un story-board et bien d’autres choses ! Il comporte 190 pages qui raviront les fans et toutes les personnes qui désirent s’intéresser à l’univers de Sui Ishida ! Le guide coûte 7€60 (prix éditeur) et je ne trouve pas cela cher pour un livre de cette qualité. Le format reste le même que pour les mangas, la couverture est douce et magnifique ! A l’intérieur on voit clairement que le guide est séparé en deux parties : La partie illustration est imprimée sur un papier glacé tandis que la partie story-board se retrouve sur du papier standard.



Après l’aspect général de l’oeuvre, passons à l’intérieur et son contenu. On commence par découvrir un joli petit poster double mais, malheureusement il n’est pas détachable. Ce n’est pas grave, on peut très bien l’admirer ainsi.



Ensuite, nous avons la partie illustration qui se découpe en plusieurs sous parties, je trouve l’organisation très bien pensée:



- Personnages : Café de l’Antique

- Personnages: Aogiri & autres goules

- Récit saison 1 et saison 2

- Dédicaces de l’équipe

- Illustration en tout genre

- Personnages: CCG & autres personnages

- Aperçu des OAV

- Spécial illustrations de Sui Ishida pour le générique



Chaque personnage a droit à une analyse plutôt complète. Je vous donne un petit aperçu avec la fiche de Toka sur le blog. La sous partie «Récit» regroupe des petits résumés pour chaque épisodes de la saison 1 et de la saison 2 ainsi que de chaque épilogue. Ce guide book est très complet, je suis satisfaite de cet achat.



En conclusion, c’est un super guide book que tous les fans de la série voudront se procurer ! Même si vous n’aimez pas l’animé qui dérive de l’oeuvre originale, vous serez satisfait par la qualité des dessins et des illustrations !

Le 5 juillet prochain, nous aurons droit au tome 8 de Tokyo Ghoul :RE et au premier tome d’un roman Tokyo Ghoul avec un « nouveau » personnage ! J’ai vraiment hâte de les avoir entre mes mains !!!!
Lien : https://lespagesquitournent...
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Tokyo Ghoul, tome 1

Amateurs de sang, de gore, de psychologie, de scénarii noirs... Ce manga est pour vous !

Malheureusement, le gore n'est pas ma tasse de thé. MAIS ça ne m'a pas empêchée d'adorer Tokyo Ghoul, j'ai passé un très bon moment avec ce manga qui m'intriguait déjà depuis pas mal de temps. Ce sont surtout les « goules » et le fait que notre héros soit impliqué (à moitié) dans cet univers qui a éveillé ma curiosité. Et les graphismes aussi.



À Tokyo, les goules sévissent et font régner la terreur (je m'étonne qu'un couvre-feu n'est pas été instauré, par ailleurs...). Ces êtres ont une apparence humaine et se fondent parmi ceux qu'ils considèrent comme leur repas « Ils prennent notre apparence ». Souvent, des restes de cadavres sont retrouvés, on parle même de « gardes manger de goules »... C'est dans cet environnement que vit notre héros Ken Kaneki. Passionné de lecture et assez réservé, cet étudiant s'intéresse peu aux goules, c'est pourquoi il ne se méfie pas assez lorsqu'une goule fait mine de l'approcher... Ken ressortira vivant de cet affrontement, mais grièvement blessé, le chirurgien en charge de son opération va procéder à une transfusion assez particulière : il va alors devoir vivre avec des organes de goules, qui vont causer des changements considérables sur son organisme et sa condition d'humain. Désormais, il va devoir adopter le mode de vie des goules, ainsi que leurs habitudes alimentaires...



Dans ce manga, on va donc suivre l'évolution de Ken Kaneki. C'est un personnage très intéressant, il n'aspire qu'à vivre sa vie de façon discrète, et il se retrouve pris au travers d'un engrenage qui va le mettre au devant des projecteurs, pas seulement chez les humains, mais aussi chez les goules (ce n'est pas tous les jours que l'on rencontre un hybride...). Avec lui, on va découvrir que même parmi les goules, il n'y a pas que du mauvais. On s'attache très vite au personnage principal, du moins pour ma part, puisqu'on suit principalement le mode de ses pensées. Je dois dire que j'ai éprouvé de la compassion pour lui lorsqu'il a compris qu'il ne pouvait plus manger comme un humain sans vomir, qu'il ne pouvait même pas mettre un terme à sa condition et au vu des épreuves qui l'attendent. Étant à moitié goule, il ne se contrôle pas toujours, et son oeil gauche prend parfois cette teinte rouge et noire qui caractérise ces créatures (d'où le cache-oeil). J'ai adoré suivre son évolution et le soutenir pendant ma lecture. Tout n'est pas rose pour lui, il doit s'adapter à sa condition et va vivre malgré lui des épreuves très dures (aaaah le tome 7... *cauchemardesque*).



Dans ce tome 1, on en apprend un peu sur les goules, mais beaucoup de points restent obscurs. Il faudra attendre la suite pour voir ce que le gouvernement met en oeuvre et pour mieux connaître ces créatures. Elles ont beau être effrayantes (quand elles se battent surtout), on s'y attache. Ce manga nous montre qu'il y a du bon et du mauvais des deux côtés - goules et humains - on ne peut décréter que quelqu'un est mauvais par son origine. La cohabitation n'est pas pour tout de suite, mais on en vient à espérer qu'il y ait un terrain d'entente.

C'est Ken qui nous fait comprendre tout cela, de par son côté Hybride mi-humain mi-goule. le personnage de Ken est le point fort de ce manga selon moi. Ainsi que le côté sombre. Je ne suis pas très seinen, sauf lorsque je trouve le scénario intéressant et interpellant. J'ai beau ne pas aimer le gore, ici, l'histoire m'a captivée, au même niveau que l'Attaque des Titans. À chaque fin de tome, je ne pouvais m'empêcher de me jeter sur la suite, je n'arrivais pas à décrocher.



L'auteur sait également comment nous mettre dans l'ambiance, avec ses graphismes et sa mise en page. On alterne entre les bords noirs et blancs, noir lorsque l'ambiance est sombre, blanc pour le reste.





L'univers est très riche, ce tome 1 nous en donne un petit avant-goût, mais il y a bien plus à découvrir ! On est toujours plongé au coeur de l'action, et certaines informations apparaissent très tardivement. On en vient à faire nos propres théories, et il nous arrive de revoir notre point de vue sur certains passages. J'ai beaucoup aimé ça de la part de l'auteur, on n'a pas toutes les pièces en main, mais chaque tome nous apporte quelques éléments de réponse, et on a envie de relire la série une fois les 14 tomes terminés. Dès que je mets la main sur la suite Tokyo Ghoul:Re, je me jette dessus !



Je conseille ce manga aux amateurs de seinen, mais surtout à ceux qui aiment les univers un peu sombres, complexes et bien construits. Je ne sais pas du tout si ce manga aura une fin heureuse, et ce point me pousse à vouloir en lire toujours plus.





[À la bibliothèque, je l'ai trouvé dans le fonds jeunesse... Huuuum je crois qu'il faudrait revoir la cotation ^^]
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Tokyo Ghoul, tome 1

Carrément mieux que ce à quoi je m'attendais. Je ne peux pas dire grand chose au risque de spoiler mais ça démarre très fort.
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Tokyo Ghoul, tome 7

Sui Ishida témoigne d’une maîtrise narrative impressionnante. Le fait de distiller peu à peu, dans un subtil et progressif dosage, éléments d’intrigue et informations sur l’univers, permet d’éviter à l’action toute confusion et tout ralentissement. Chaque arc narratif, très nettement découpé, conduit le héros à appréhender un nouvel aspect du monde des goules et à franchir un seuil supplémentaire dans l’horreur et le questionnement identitaire.
Lien : http://www.actuabd.com/Tokyo..
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Tokyo Ghoul, tome 7

Tokyo Ghoul devient rapidement une série prenante, consistante, plus fine qu’il n’y parait, centrée sur l’étude de personnages plutôt que sur les champs de bataille – toutefois bien présents et d’une mise en scène très dynamique.
Lien : http://www.bodoi.info/tokyo-..
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Tokyo Ghoul, tome 1

Amateurs de courses effrénées, de survivants à la lutte pour échapper à une horde de zombies voraces, de déchiquetage et de démembrements violents, de flots d’hémoglobine se déversant de corps en charpie (vous avez saisi l’idée ou j’en rajoute encore un peu ?)… passez votre chemin, Tokyo Ghoul ne vous apportera pas cette dose d’adrénaline.



Cette fabuleuse série, certes horrifique, est avant tout psychologique, à mon sens. Je détaille.



Tout d’abord, l’histoire. La ville de Tôkyô est malmenée par des séries de meurtres, vraisemblablement commis par des goules. Ces créatures sont dangereuses (doux euphémisme) en ceci qu’elles n’apparaissent pas comme telles devant témoins (comme beaucoup de criminels, vous me direz ; mais le débat ne se situe pas là. Quoique). Elles se fondent dans la population et rien ne permet de découvrir leur véritable apparence – à moins que vous ne soyez l’une de leurs proies, mais du coup il est trop tard. La population vit donc dans la peur, néanmoins ces goules existent et il faut bien faire avec. De fait, on évite de sortir trop tard le soir, on reste dans des zones très fréquentées… Mais bien évidemment, ce n’est pas toujours le cas : Il y a toujours ceux qui s’en fichent, qui n’y croient pas trop.



Ken Kaneki, un étudiant en lettres comme il en existe tant au Japon, n’est pas très impressionné par cette histoire ; autant dire qu’il s’en soucie peu. Timide, sa préoccupation du moment est plutôt située du côté de la jolie brune à lunettes qu’il n’a jamais osé aborder… Sa mère aurait dû lui enseigner de se méfier des jolies brunes à lunettes, surtout lorsqu’elles se montrent un peu trop entreprenantes… Allez, spoilons dans la bonne humeur : Il se fait mordre par la jolie brune à lunettes, qui était en réalité (tenez-vous bien)… une goule !!! Et c’est véritablement là que l’histoire débute.



Sui Ishida nous entraîne dans la psyché du héros, qui, cherchant à comprendre ce qui lui arrive, analyse chacune des transformations de son corps. Il sent qu’il se transforme peu à peu en goule, l’horrible créature, l’ennemi public numéro 1, et il ne le supporte pas : il en faudrait peu pour qu’il sombre totalement dans la démence.



J’ai employé un ton léger au début de cet article, mais nous avons vraiment affaire à un manga violent. Tenez, au hasard rien que les titres des trois premiers chapitres : Tragédie (p.3), Malaise (p.49), Horreur (p.79). Et c’est sans compter le trait résolument sombre qui porte magnifiquement, dans sa noirceur, le côté tourmenté du héros. Le génie de Sui Ishida est de prendre le parti d’utiliser un thème qui fonctionne à merveille sur tous les supports aujourd’hui – à savoir les zombies – et d’en faire une série horrifique, à teneur aussi élévée en action pure qu'en introspection épouvantée. Comme dit précédemment, le lecteur va suivre l’évolution de Ken, ainsi que la profondeur de sa détresse. Cette évolution implique un fort changement dans sa vie : Il n’est pas tout à fait une goule, mais il n’est définitivement plus un être humain. Comment faire pour le cacher à son entourage ? Doit-il en parler à ses amis ?... Et comment se faire accepter par les autres goules ? Elles savent le reconnaître, mais l’inverse n’est pas encore vrai… A travers le mythe du mort-vivant, Sui Ishida nous parle du problème de l’intégration, de l’importance du regard des autres dans notre société actuelle, et comment le regard que l’on porte sur soi-même peut rapidement dévier et être dénué de toute objectivité. Cette tranche de vie sociétale est sublimée par des démembrements sauvages et des gerbes de sang car, malgré tout, nous sommes bel et bien dans une histoire de morts-vivants, et que la cohabitation avec les êtres humains (et les hybrides, notez bien) se passe rarement sans heurts.



Toujours en cours de publication lors de la rédaction de cette critique, ce manga psychologico-horrifique est en passe de devenir un classique du genre. A classer dans la catégorie des shônen-up (pour adolescents avertis), il se conseille à partir de 14 ans. A noter également que cette série est la première oeuvre de l'auteur : Cette indéniable réussite devrait lui ouvrir toutes les portes...
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