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Critiques de Sui Ishida (347)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Tokyo Ghoul, tome 1

Premier tome de la saga de mangas Tokyo Ghoul signée Sui Ishida. A Tokyo, les goules se dissimulent pour mieux manger les humains. Ken Kaneki est un étudiant timide. Mortellement blessé, il survit grâce à une transplantation. Malheureusement, l'organe venait d'une goule et Ken se transforme peu à peu. Entrée en matière réussie avec ce premier volume. Les dessins tiennent la route avec des planches bien orchestrées. L'intrigue est réussie et pose intelligemment les données du problème.
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Tokyo Ghoul, tome 14

Ce n'est pas un spoiler, ce tome 14 est le dernier de la série. Bien sûr, et de nouveau ce n'est pas un spoiler, il existe actuellement 15 tomes consacrés à la suite, Tokyo Ghoul:Re, un peu comme quand vous croisez plusieurs fois la même personne dans la journée. Vous ne lui dites plus "bonjour", vous lui lancez un "Re"... sonore.



Ce tome 14 ne brille pas particulièrement par son originalité. le CCG en termine avec l'assaut de l'Antique. Branle-bas de combat à tous les étages. A ce jeu des combats singuliers, Sui Ishida est passé maître pour susciter l'angoisse et augmenter le rythme cardiaque du lecteur. En bon conteur, il prend aussi grand soin de ne pas clore l'ensemble des pistes et des histoires. Beaucoup de flou baigne ce tome. Sui Ishida ne passe pas en revue l'ensemble des protagonistes sur l'air du "que vont-ils donc devenir?"... On fera appel à Mireille Dumas ou à Patrick Sabatier plus tard.



Non, Sui Ishida enfonce un clou qu'il apprécie: l'humanité des goules. Il aime ça, Sui Ishida. Nous montrer l'inhumanité des humains et l'humanité des goules. Ici, c'est la rencontre entre les deux figures emblématiques de deux mondes que tout le monde tient pour incompatibles, mais qui ont montré de nombreux points de tangence. Ken Kaneki vs. Kotaro Amon. Les deux piliers de la série, finalement. La goule élevée par les humains vs. l'humain élevé par les goules.



Sui Ishida termine sur de nombreux points d'interrogation. En vieux renard qu'il est, il se ménage -bien sûr- un nombre maximum de portes de sortie et autant de pistes pour des développements ultérieur. C'est une forme d'arnaque, de pipeautage, àmha. Soyons clairs. Il y a tellement de points qui ont été soulevés depuis 3 tomes que le lecteur ne peut qu'enrager quand il se rend compte au terme du tome 14 qu'il n'aura de réponses à rien...



Autant j'aime les fins ouvertes, autant je déteste les fausses fins. Cela faisait un moment que Tokyo Ghoul tournait un peu à vide. Faire mine de clore pour mieux rebondir, c'est de bonne guerre. Cela aurait pu être plus convaincant. Mais la série dans son ensemble reste fatalement iconique. Cela dit, je regrette les tomes plus intimistes, introspectifs, du début. Mais sur le mode "always more drama", il était inévitable que cela explose un jour. Ne serait-ce parce que la nature des goules est tellement semblable à celle des humains, avides tous deux de pouvoirs ou de sang. C'est sans doute le message que nous transmet Sui Ishida.
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Tokyo Ghoul, tome 13

Voilà un tome qui me réconcilie pleinement avec la série. J'avais moins apprécié les deux derniers tomes, mal équilibrés à mon avis. Trop de redites, et de combats inutiles car redondants (àmha).



Ici, on sent un vent de tempête se lever. Le CCG a décidé d'attaquer l'Antique, tenu par la Chouette, le boss Yoshimura. Ironie du destin ou savant calcul du vieux patron, c'est le momment qu'a choisi Ken pour retourner à l'Antique. Les liens de l'amitié sont encore très forts entre Ken et ses anciens camarades.



Sui Ishida en profite pour mettre à l'avant-plan 2 goules légendaires qui s'étaient faites discrètes. Le Singe Rouge et la Chienne Noire. Le lecteur découvre avec surprise que deux personnages assez effacés de l'Antique sont en fait ces deux goules redoutables. De plus, activant de vieux accords, de vieilles amitiés, ces deux goules ont réuni un nombre impressionnant de goules pour défendre l'Antique. L'assaut se termine donc en une sorte de guerre civile. Sortez les barricades.



Sui Ishida va alterner les scènes lentes et simples, quasiment nostalgiques d'un monde qui disparaît (la symbolique de l'adolescence incomprise qui cède la place à l'âge adulte me semble claire, et a déjà été évoquée dans d'autres critiques) et les scènes brutales, parfois à la limite de l'incompréhensible (mais on s'en fout, cela illustre le boxon pas possible créé par l'assaut). Cela permet aussi à Sui Ishida de mettre en valeur les différents protagonistes du CCG. C'est bien vu et c'est diablement efficace.
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Tokyo Ghoul, tome 1

Tout d'abord je tient à souligner le trait de l'auteur qui se met au service du scénario. Les dessins sont superbes et ils collent totalement à l'ambiance que l'histoire doit donner. Par exemple le contour des cases est blanc durant toute la partie où le héros appartient entièrement au monde des humains, puis cela devient noir lorsqu'il commence a changer.



Ensuite, le point de l'histoire qui m'a le plus marqué c'est la problématique du régime alimentaire, car Ken en se transformant ne peut plus manger de nourriture humaine et passe donc d'un régime omnivore à un régime carnivore.



Et puis suite à cela il y a le problème de l'intégration sociale qui est très présente car le méchant de l'histoire s'intègre parfaitement bien voire se fond dans la population mais dans le but de dévorer ses camarades alors que le héros n'arrive pas a s'intégrer en acceptant celui qu'il est devenu, ce paradoxe est accentué par les changements corporels du Ken qui symbolisent ceux du passage de l'adolescence à l'âge adulte, ce qui le rends presque fou.



Il cherche a se contrôler mais en reniant ce qu'il est devenu car les codes sociaux dans lesquels ils a été élevé ne correspondent plus a ce qu'il est a présent. Son nouveau régime alimentaire devient nécessaire que ce soit physiquement puisqu'il ne peut plus s'alimenter de manière omnivore mais également psychologiquement puisque l'abstinence de chair humaine le rends fou et même dangereux pour ces amis.



De plus, les scènes de combats sont très dynamiques et servent à montrer le côté très violent du monde dans lequel il est entré mais également la violence soujascente du monde auquel il est encore attaché : , il représente ici le héros qui est tiraillé entre le monde qu'il laisse derrière lui et celui dans lequel il rentre, tout comme l'enfant qui rentre dans l'adolescence pour finalement devenir adulte.



Une métaphore que je trouve absolument magnifique dans ce contexte. Je ne sais pas si le côté social et psychologique aussi subtil et poussé on été voulu par l'auteur mais cette oeuvre m'a marqué et je lirai la suite très prochainement.



Enfin bref...Une histoire très intéressant autant au niveau de la forme que du fond, avec un développement des personnages très important et perturbant et dont j'ai hâte de découvrir la suite.
Lien : http://bookymary.blogspot.fr..
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Choujin X, tome 1

Le mangaka de "Tokyo Ghoul", ISHIDA Sui, nous revient avec une nouvelle proposition et toujours chez les éditions Glénat : "Choujin X" avec sa mystérieuse couverture mais surtout son résumé qui sait attirer. Nous sommes partis pour de l'action stylée, des réflexions, des mystères, nous avons tout un univers à découvrir et tout à apprendre sur les Choujin et leurs différentes capacités, en n'oubliant pas qu'un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.

C'est avec grand plaisir que nous commençons avec un peu de couleur, le manga fait 265 pages, et quelques pages à la fin sont là comme un bonus, notamment nous permettant d'approfondir nos connaissances sur les Choujin.

La série est en cours avec 4 tomes au Japon.

Une maladie, des pouvoirs, un monde qui a changé, des éléments qui restent. Avec un graphisme qui dégage quelque chose de fort, particulier par moment, des choujin qui vont vous surprendre et arrivés de partout, alors que toutes les intentions ne sont pas claires, vous serez capté par le récit. De plus, certaines doubles pages font carrément leur effet.

Nous allons majoritairement être séparé sur deux lieux, mais quelque chose fera un lien entre certaines personnes.

Nous avons tout d'abord Ely qui est dans un avion en remplacement de son grand-père avant la tragédie qui va changer sa vie à jamais. Ely est attachante et drôle, notamment quand elle nous parle de ses rêves.

Ensuite, nous seront simplement dans un lycée, c'est là que nous ferons la connaissance de deux d'entre eux, très amis, très liés. Nous apprendrons à les connaître, verront des scènes du passé, et cela questionnera beaucoup de choses. L'un est doué, tout lui réussit, il défend la justice, l'autre a été protégé par son ami, il est toujours à ses côtés, mais certains lui ont trouvé un autre qualitatif. C'est assez cruel, mais il se questionne sur la valeur de leur amitié, la réciprocité et quelque part se demande pourquoi ses efforts ne payent pas comme pour son ami.

D'ailleurs, vous pouvez vous préparer à de la violence physique et psychologique, et certaines seront arrêtées.

Tokio Kurohara, 16 ans, n'a rien vraiment pour lui, ne croit pas dans les cours, mais parle volontiers à des pigeons et surtout il croit en Azuma Higashi. Azuma est pour la justice, pour œuvrer pour le bien de tous. Tous les deux ont des familles de classe sociale différentes. Nous entendrons parler des deux mais ne verront, pour le moment, que celle de Tokio. Vous verrez également comment il leur cache quelque chose.

Mais que sont les Choujin ? Comment le devient-on ? Et pour le pouvoir acquis ?

Certains de nos personnages vont être confrontés à l'inconnu, à des choses qu'ils ne maîtrisent pas, voire pourchassés.

Percutant, immersif, prenant, de l'action survoltée, surprenant (nous ne savons jamais ce qui va surgir), intéressant, des réflexions fortes.

Un mélange détonnant qui fonctionne, de bonnes idées, c'est très prometteur.
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Tokyo Ghoul, tome 3

Troisième tome de la saga de mangas Tokyo Ghoul signée Sui Ishida. A Tokyo, les goules se dissimulent pour mieux manger les humains. Ken Kaneki est un étudiant timide. A la suite d'une transplantation d'organe, il se retrouve à mi chemin entre l'homme et la goule et cherche sa voie. Cet opus permet d'en savoir plus sur les colombes chargées de tuer les goules. Les dessins tiennent la route avec des planches bien orchestrées. L'intrigue est réussie et pose intelligemment les données du problème.
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Tokyo Ghoul, tome 1

S'il n'est plus besoin de présenter Tokyo Ghoul aux fans de manga et d'horreur, c'était pour ma part un titre qu'il me restait encore à découvrir. C'est chose faite maintenant avec ce premier tome qui, s'il n'est pas exceptionnel, présente une histoire plutôt originale et bien amenée.



Ken est un étudiant timide qui trouve son réconfort dans la lecture (certains vont se sentir concernés ici XD) et avec son meilleur ami, passant beaucoup de temps un café un peu particulier bien qu'il ne le sache pas encore, et om il va faire la connaissance d'une jeune fille qui partage ses passions. Il découvrira malgré lui que cette dernière est une goule anthropophage avide de chair, qui destinait Ken à un devenir un bon dîner dans une ruelle sombre après un rendez-vous innocent. Sauvé in extremis, il sera malgré tout grièvement blessé, nécessitant une greffe d'organe qui sera prélevé sur sa prédatrice décédée. Bien entendu cette greffe aura des consequences sur la vie de Ken, qui peu à peu se transforme et voit ses besoins changer, devenant un hybride et plongé dans un monde de créatures dans lequel il est perdu.



C'est cette découverte du monde des goules, mais aussi les cas de conscience et les situations auxquelles il doit faire face dans sa vie de tous les jours qui sont est racontées. Il est très intéressant de suivre Ken dans sa découverte de la vie des goules mais aussi d'essayer de comprendre les deux côtés sans en faire systématiquement un camp de monstres méchants contre les gentils humains, et la cohabitation de ceux-ci. Si le monde des humains et celui des goules sont bien nuancés, les personnages en tant qu'individus sont plutôt manichéens, avec des méchants toujours très méchants, et des gentils très gentils.



Une bonne entrée en matière et une histoire qui va s'étoffer au fil des tomes, avec une bien meilleure appréhension des personnages et des situations par la suite. J'en suis au troisième tome et je trouve que l'ensemble se bonifie, en espérant que ce soit le cas sur les 10 volumes qui composent la série, et donc définitivement à continuer si vous avez un tant soit peu apprécié le premier tome.
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Tokyo Ghoul, tome 4

Un tome assez inégal, qui démarre avec une nouvelle collection de goules qui veulent toutes connaître Ken, principalement parce qu'il a affronté un inspecteur du CCG. Les rumeurs vont bon train et Ken s'aperçoit que l'on raconte un peu tout et n'importe quoi à son sujet. Parmi ces goules se trouve le Gourmet, une goule qui développe un goût pour la "nouvelle cuisine" à base de corps humains.



Le 20è arrondissement héberge donc quelques houles particulièrement recherchées par le CCG, pourtant pas de trace des Colombes dans ce tome.



La première partie est assez terne, lente et peu emballante. La seconde voit le gourmet tendre un traquenard à Ken pour... évitons le spoiler. Contentons-nous de dire que c'est intense, dense et glauque à souhait. Vraiment prenant. Sui Ishida joue pleinement sur le contraste Hemlich-Unheimlich, développé par Freud, où l'horreur ressort encore plus fortement en pleine lumière ou dans quelque chose de banal... comme un restaurant. Mais qui est donc au menu...?



J'ai été moins convaincu par les dessins. Dans les premières pages, de plus, j'ai été saisi par des expressions, des visages, des yeux et des poses typiquement manga classique. Je vise particulièrement des bouches carrées, des visages figés... qui m'ont quasiment rappelé Goldorak en dessin animé... cela nous avait été épargné dans les 3 premiers tomes.
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Tokyo Ghoul, tome 1

Suis assez bluffé par ce manga. Personnellement, je ne suis pas trop manga. Même pas trop trop...



Ici, on commence avec des infos dans les médias qui font état de goules, qui se repaîtraient d'êtres humains. Réalité ou légende urbaine, nul ne sait trop. On a des experts à la téloche. On en discute peu à la fac où Ken et Hide, deux potes regardent les filles et envisagent le meilleur avec ces beautés.



Parenthèse: je reproche souvent aux mangas de jouer sur des codes sexuels assez malsains, petites culottes, visages de fillettes et gros seins improbables. Ce n'est pas le cas ici.



Le glauque et le malsain arrivent peu à peu. Une goule s'attaque à Ken... et il finit à l'hôpital. Elle est morte et on le transplante... Il devient donc à moitié goule. Mais, et c'est extrêmement bien pensé, cette métamorphose prend du temps et exige que Ken se repaisse de chair humaine, ce que sa moitié humaine refuse.



Il découvre qu'il y a davantage de goules que prévu et que le monde des goules est loin d'être homogène et bien réglé. Certaines goules veulent l'exclure, d'autres lui réservent la place que la goule dont il a des organes transplantés occupait.



Evidemment, on est dans la symbolique, dans la métaphore, autour de l'adolescence, temps du changement, des bouleversements, physiques et psychiques, du rejet par la société et du cheminement personnel. C'est ce que l'auteur montre en utilisant les goules comme prétexte. On a donc une sorte de "road story", où on suit les états d'âmes et les interrogations de Ken. Ces questionnements sont bien approfondis, développés, l'auteur amenant le lecteur sur le terrain de l'empathie avec le héros.



Le découpage et les scènes d'action, leur alternance avec les choses plus intimes, intérieures, tout cela est très bien mené. Franchement, si on ne devait lire qu'un seul manga, celui-ci serait franchement dans le dernier carré.
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Tokyo Ghoul, tome 1

La découverte d'un nouveau manga m'émoustille toujours, bien que les vraies bonnes séries ne soient pas toujours faciles à trouver. A priori Tokyo Ghoul a tout d'une bonne série. L'histoire est originale, le dessin très beau, et j'aime que l'aspect psychologique des personnages soit bien développé. Le numéro 2 est sorti, reste à voie ce qu'il nous réserve et comment l'auteur compte nous tenir en haleine et susciter le désir d'en vouloir toujours plus.
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Tokyo Ghoul, tome 5

C'est une suite de série avec de nouveaux personnages qui gagnent à être connus. Ils sont intéressants. Il y a un cuistot, parmi eux, que va-t-il nous préparer de bon ou pas ? L’histoire se complexifie. Sui Ishida a donné un petit peps à l'histoire.
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Tokyo Ghoul : Re, tome 1

Soyons clair : Tokyo Ghoul Re n’apporte rien de plus par rapport à la série originale qui cartonne chez les lycéens. Il faut entrer dans ce monde rempli de goules qui se cachent parmi la population pour mieux nous terroriser. Il y a des inspecteurs de classes diverses qui enquêtent et qui essayent de les exterminer.



Graphiquement, c’est plutôt réussi. Scénaristiquement, ce seinen est plutôt convenable pour peu qu’on s’intéresse à ce genre de récit de zombie en adoptant la goule attitude. J'ai trouvé cela assez décevant personnellement et presque mollasson avec une baisse de qualité par rapport à la série mère. En effet, les nouveaux personnages sont par exemple archi-stéréotypées à l'image de notre nouveau héros. Les adeptes de la série trouveront leur compte dans ce revirement de situation puisqu'on change de bord en suivant l'unité du CCG.



Mais bon, il n’y a pas ce côté plus qui ferait toute la différence. J’ai même l’impression d’une surexploitation commerciale ce que je n’apprécie pas particulièrement même si je suis pas contre un peu de liberté économique.

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Tokyo Ghoul, tome 6

Sixième tome de la saga de mangas Tokyo Ghoul signée Sui Ishida. A Tokyo, les goules se dissimulent pour mieux manger les humains. Ken Kaneki est un étudiant timide. A la suite d'une transplantation d'organe, il se retrouve à mi chemin entre l'homme et la goule et cherche sa voie. Le 20e arrondissement voit débarquer des goules du 11e qui recherchent des informations sur Lize. Les dessins sont efficaces et réussis avec des décors travaillés mais l'intrigue est un ton en dessous des albums précédents.
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Tokyo Ghoul, tome 5

Cinquième tome de la saga de mangas Tokyo Ghoul signée Sui Ishida. A Tokyo, les goules se dissimulent pour mieux manger les humains. Ken Kaneki est un étudiant timide. A la suite d'une transplantation d'organe, il se retrouve à mi chemin entre l'homme et la goule et cherche sa voie. Ken doit affronter le gourmet qui en a fait sa cible. Les dessins sont efficaces et réussis avec des décors travaillés. L'intrigue est prenante.
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Tokyo Ghoul, tome 1

Je ne m’attendais pas à découvrir ce genre de goule dans Tokyo. Visiblement, ce sont des hommes et femmes tout à fait normaux qui se cachent parmi la population et qui se transforment en véritables monstres assoiffés de sang et de chair humaine à un moment donné un peu comme les terroristes d’aujourd’hui quand on entend dire que ce sont des gentils garçons, qui fréquentent le club de sport ou de danse etc… Tout le monde peut être une goule.



Bon, il y a quand même des signes avant-coureurs qui peuvent donner des indices. Les goules n’aiment pas le poisson. Moi non plus, mais je ne suis pas une goule ! J’ai bien aimé ce titre qui nous introduit dans un univers particulier proche des vampires mais avec quand même certaines différences. Bien sûr, on pourrait gausser sur certaines incohérences ou facilités scénaristiques. Cependant, l’efficacité du récit sera de mise grâce à une certaine ingéniosité de l’auteur à nous présenter des rebondissements.



J’aime bien également cette idée d’aller à la chasse aux goules sans faire de distinction entre les bonnes goules et les mauvais. Tous dans le même panier pour l’éradication. Cette série prend également un peu à contre-pieds toutes les séries actuelles sur les morts-vivants. C’est assez original de le constater malgré une trame générale assez classique. L’auteur s’efforce en tout cas de ne pas tomber dans le manichéisme de rigueur. Et puis et surtout, il y a l’évolution du personnage principal qui est passionnante et que l’on suit avec plaisir.



Tokyo Ghoul est actuellement le grand titre à la mode tout comme j’avais présenté il y a deux ans déjà la fameuse série L'Attaque des Titans. Oui, cette série provoque l’engouement de la jeunesse et des lecteurs de mangas qui la qualifie allègrement de géniale. On ne peut pas passer à côté car il faut se faire une idée.
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Tokyo Ghoul, tome 1

N'ayant jamais été une adepte des fictions horrifiques, que ce soit en livre, en film ou en série, je n'avais jamais osé découvrir ce titre malgré sa très bonne presse. Une fois de plus, l'offre gratuite spéciale confinement de Glénat aura eu raison de moi, même si elle m'a permis de confirmer que ce n'était pas pour moi ^^!



Tokyo Ghoul se déroule dans un univers fantastico-horrifique où les humains doivent vivre sous la menace des goules qui se cachent parmi eux et peuvent les attaquer à tout moment. Ken, un jeune étudiant, en fait les frais un soir en raccompagnant une belle fille chez elle qui se révèle en être une. Pas de bol, il est transporté d'urgence à l'hôpital où pour être sauvé il doit se faire transplanter... les organes de la dite goule. Il se réveille quelques temps plus tard avec de sérieux changements dans son corps et notamment un goût qui a totalement changé.



Même si je ne suis pas fan d'horreur, je dois avouer que j'ai trouvé l'univers imaginé par Sui Ishida séduisant et surtout très bien mené. En effet, le mangaka a imaginé un monde très proche du nôtre dont la seule différence est la présence de ces goules. Il nous fait au début miroiter une petite vie tranquille, normale, comme la nôtre, avant de petit à petit nous faire basculer dans l'horreur avec la tragédie qui se produit pour Ken. Cependant, ce n'est pas, du moins pas encore peut-être, l'occasion de tomber dans le glauque le plus complet. Au contraire, l'auteur certes nous fait le portrait de certaines goules très violentes, mais veut aussi nous montrer que certaines sont différentes et pourraient cohabiter avec les humains. C'est un élément qui m'a plutôt séduite. De la même façon, j'ai aimé été amenée à découvrir plusieurs petits détails sur la vie de ces goules et de leur fonctionnement. Ce n'est jamais lourd car c'est parfaitement intégré à l'histoire.



Cependant, l'histoire a beau avoir un univers intéressant et une bonne narration, je n'ai accroché ni aux dessins, sur lesquels je reviendrai, ni au héros. Pour moi, il est essentiel d'adhérer aux personnages en bien ou en mal pour pouvoir me plonger dans une histoire. Le problème c'est qu'ici, j'ai trouvé le héros à la fois fade et caricatural. Il n'y a rien eu en lui pour me faire accrocher. Il en va aussi un peu de même avec les personnages qu'il croise malheureusement, qui sont pour moi des archétypes vus et revus, qui ne m'ont pas donné envie de les suivre. Je sais que je lis par ailleurs des histoires clichée et que j'y prends quand même plaisir, mais ici entre ça et un genre où je ne suis pas des plus à l'aise, ça faisait trop.



Pour revenir aux dessins, même si je leur reconnais beaucoup de vivacité et de dynamisme, notamment dans les scènes d'action très incisives, je ne leur trouve rien de particuliers non plus. Il manque une petite touche d'originalité pour moi car ce sont juste des dessins typés seinen comme on en voit partout dans les titres avec un peu d'action. Pas de quoi s'emballer dans ce premier tome malheureusement pour moi.



Ainsi même si le titre est bien construit et bien raconté, et plaira certainement aux amateurs du genre, n'étant pas moi-même une fan d'horreur je n'ai pas réussi à me plonger dedans. Je suis restée une spectatrice lointaine de bout en bout. Je lui reconnais des qualités mais ce titre n'était pas fait pour moi.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Tokyo ghoul re, tome 16

Et voilà, clap de fin pour Tokyo Ghoul et Tokyo Ghoul Re ! Une fin digne du manga, Sui Ishida nous offre une belle conclusion, et ne laisse personne de côté, on sait ce qu'il advient de la plupart des personnages et aussi de la situation entre les goules et les humains (est-ce que la paix est envisageable ou non ? On a notre réponse - ça m'avait bien frustrée de ne pas savoir ça dans Tokyo Ghoul, mais c'était avant de savoir qu'il y aurait une suite). J'ai aimé suivre ces mangas (même si parfois j'avais du mal à suivre quand il s'écoulait plusieurs mois entre mes lectures/emprunts à la bibliothèque), c'est avec un léger pincement au coeur que je leur dit au revoir.

Spoil :
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Tokyo Ghoul, tome 12

Les tomes se suivent et ne se ressemblent pas, en ce qui me concerne.



Au tome 11 rempli de combats, de sadisme, de perversions humano-goulesques... succède un tome 12 sans combat, rempli de révélations et d'intrigues.



Ce sont mes tomes préférés quand ils sont maîtrisés, structurés, construits, avec ce qu'il faut de tension. D'ailleurs, tiens, maintenant que j'y pense, c'est un tome où Ken est peu présent. Oserais-je dire que j'en avais un peu marre des états d'âme de Ken, de son "should I stay or should I go" perpétuel...



Le tome nous replonge (rappelons-nous que Ken recueille les souvenirs d'Uta sur le boss de l'Antique) des années en arrière quand Kisho Arima est arrivé dans le 4è Arrondissement. Uta jouait les bimbos à moitié nue pour attirer les inspecteurs qui se faisaient dézinguer ensuite. C'est là qu'elle a connu Renji Yomo, un pilier de l'Antique, parti avec Lize dans le tome 11.



On croise Lize, justement, dans un état de dépravation incroyable. Moment que j'ai trouvé très fort. On suit les efforts d'insertion de Toka à la faculté. Pendant qu'elle fait un travail pour plus d'humanité, Ken revient vers Yoshimura à l'Antique, dont il recueille quelques révélations qui valent leur pesant d'hémoglobine.



Un tome que d'aucuns qualifient de "transition", mais qui me font retrouver les pulsions et les émois des 2-3 premiers tomes de la série.
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Tokyo Ghoul, tome 8

Fin de l'assaut débuté 1 (voire 2 tomes) auparavant. Il était temps. Voilà un épisode qui fut bien tiré en longueur. Ken se révèle enfin à tout le monde, que cela soit les goules amies ou ennemies ou les inspecteurs du CCG. C'était attendu et cela ne procure aucun soulagement particulier.



On évacue quelques goules importantes dans l'épisode précédent. Surtout dans l'Aogiri, l'association de goules avides de pouvoir et d'affrontement. Il était temps également que des goules meurent (mais pourquoi seulement dans l'Aogiri?). On apprend ensuite que cette attaque de bâtiment dans le 11è arrondissement est en fait un leurre et qu'en même temps, l'Aogiri attaque la prison des goules dans le 23è arrondissement. Cela permet à l'auteur d'introduire quelques nouveaux noms de goules très puissantes... de quoi faire un peu fantasmer le lecteur. De bon aloi mais un peu trop facile.



Le flashback du tome se concentre (dès le début) sur le passé de Toka et d'Ayato. C'est plutôt bien vu, mais toujours aussi dépourvu de surprise. On a aussi droit à des infos sur les quinques/kagune. Rien de transcendant dans un tome qui se lit très (trop?) rapidement.



Au final, je ne retire quand même pas grand-chose du tome. C'est un peu chaotique, effleurant pas mal de choses sans laisser un souvenir mémorable. Idem au niveau du dessin et de la mise en page. Sympa sans plus.
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Tokyo Ghoul, tome 6

L'Antique, le café tenu par le "Patron", abritant des goules souhaitant vivre en paix parmi les humains, est visité par Banjo, une goule qui cherche Lize, dont Ken possède un rein.



Suivent quelques goules puissantes et mal intentionnées. Elles enlèvent Ken qui découvre l'Aogiri, une association de goules qui souhaitent soumettre goules et humains. Ils se nourrissent des deux. Le fait que Ken possède un seul oeil rouge est visiblement fort recherché, tout comme son odeur qui rappelle Lize aux goules de l'Aogiri. C'est l'occasion pour les auteurs de présenter de nouveaux visages. Ken découvre que plusieurs goules (sorties du 11è Arrondissement) fomentent une évasion.



Du côté de la police, le CCG met en place une action de grande envergure.



Dans ce tome, il est fort question de l'anatomie des goules, de leur "kagune", ainsi que du quinque des policier qui combattent les goules. C'est intéressant, bienvenu et cela coupe assez peu le récit (mais quand même).



Au final, un tome assez lent qui met le décor de l'Aogiri en place.
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