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Critiques de Sylvie Baron (459)
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Le cercle des derniers libraires

♫Il court, il court le furet

Le furet du bois joli

Il est passé par ici

Il repassera par là♫

𝒟é𝒷𝓊𝓉 𝒳𝒱𝐼𝐼𝐼 , 𝒞𝑒 𝓃'𝑒𝓈𝓉 𝓅𝒶𝓈 𝓊𝓃 𝒻𝓊𝓇𝑒𝓉 𝓆𝓊𝒾 𝓋𝒾𝑒𝓃𝓉 𝒹𝓊 𝒷𝑜𝒾𝓈, 𝓂𝒶𝒾𝓈 𝓁𝑒 𝒸𝓊𝓇é 𝒟𝓊𝒷𝑜𝒾𝓈, 𝒸𝑜𝓃𝓉𝓇𝑒𝓅è𝓉𝑒𝓇𝒾𝑒" 𝐼𝓁 𝒻𝑜𝓊𝓇𝓇𝑒 𝒾𝓁 𝒻𝑜𝓊𝓇𝓇𝑒 𝓁𝑒 𝒸𝓊𝓇é". !!!

----♪---♫---🚴‍♂️---📚---🚴‍♂️---♫---♪----

Lui faire payer très cher ce camouflet

Tu as créé le Cercle des Derniers Libraires

Te v'là maintenant au centre de l'affaire

Quadrature d'un cercle à l'odeur débusquée.

Un embrouillamini sauce Agatha Christie

Du Jane Austen pour semer des cailloux

Un plan dément, tenir le lecteur jusqu'au bout

Ne rien quémander, rester au dessus des flatteries.

J'en connais un rayon, à l'insu de mon plein gré

Rejeter tout ce qui n'est pas vital

Terminer mon Cycle lecture du Cantal

La vie est une bicyclette tournée en épingle, j'ai fini par la trouver.

Elle court ,Vélo, velours, St Flour, je dois faire le tri

Avec une poulie d'or, la Vérité sort toujours du puits.
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Le cercle des derniers libraires

Quand un groupe de libraires décide de créer un cercle afin de lutter contre le fléau qu'est Amazon, ça donne un polar léger et sympa.

De plus, rien que le titre est, selon moi, accrocheur pour tous les amoureux des livres.



Ce roman est un vrai hommage à nos libraires. J'ai apprécié les petits clins d'œil qui ont ponctué ma lecture.

Un roman qui se lit vite et bien.



Si la mise en route est assez longue, il faut reconnaître qu'on finit par s'attacher aux personnages. Mais ceux-ci auraient mérité d'être travaillé un peu plus, même si ils gagnent en qualité au fils des pages.

L'intrigue est intéressante et se tient bien.



Une lecture agréable car l'écriture de l'auteure est fluide et prenante.

Je vais surveiller cette auteure avec attention, car le lecture de se roman fut une vraie détente...



Merci a Babelio et aux éditions j'ai lu pour cette découverte.
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Les petits meurtres du mardi

Le titre de ce roman faisant réference au fameux Club du mardi d'Agatha Christie dans une nouvelle consacrée à Miss Marple, il est judicieux de penser qu'il sera également question de la Reine du crime dans ce livre...



A l'intiative d'une médiathécaire du Cantal, Odile Lavergne, un club a été créé pour discuter de leur autrice chouchoute. Et voilà qu'un beau jour, cette gentille demoiselle a l'idée de lui consacrer un colloque. le lieu est tout trouvé : ce sera le chateau d'Archie, qui est bien obligé d'accepter... Agitation, organisation : tout est enfin prêt , mais dés le premier soir, c'est le drame... un meutre est commis !



Il se dégage de ce roman un vrai hommage à Agatha Christie. Quelques allusions à sa vie, des références constantes à ses idées de crimes (littéraires), et à ses personnages récurrents.

Et puis le chateau et son parc , qui rappellent un peu , tous les manoirs croisés dans son oeuvre, et puis un couple d'amateurs qui se piquent de résoudre le crime : le chatelain et Jo, une jeune femme qui vit avec son frère.



Pour les aficionados d'Agatha, ce roman est vraiment amusant, je ne sais pas s'il plaira à ceux qui ne la connaissent pas, ou peu.



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Le cercle des derniers libraires

Lecture très mitigée pour moi, qui penche plus vers le côté "je n'ai pas aimé".





Au début ça m'a fait un peu penser à du Agatha Raisin. Un décor rural magnifique, un détective amateur, un polar plutôt léger (malgré les meurtres).

Le point positif c'est que l'intrigue démarre rapidement, on ne tergiverse pas, mais malheureusement ça s'essouffle très vite. Au fur et à mesure de la lecture je me suis laissée gagner par l'ennui. Parfois j'ai eu l'impression que l'histoire des meurtres devenait vraiment secondaire et que le but de l'autrice était simplement de défendre le métier de libraire indépendant. Chose faite très maladroitement, de mon humble avis.





Je n'ai pas du tout aimé le personnage principal. Au départ il est absolument imbuvable, exécrable, prétentieux, hautain, condescendant, il a des a priori sur tout le monde, enfin bref vous avez compris. Pas étonnant qu'un des personnages le prenne pour un parisien (je précise au cas où que je suis parisienne donc ce stéréotype ne me dérange pas).

Et puis, et puis ...il suffit d'une nuit pour changer totalement !

Une nuit à l'écart de tout à écouter un taureau meugler sous sa fenêtre et à regarder le paysage nocturne de la montagne et bim ! Changement de personnalité !

J'ai trouvé la psychologie du personnage extrêmement mal gérée. Comment peut-on passer en quelques pages d'un abruti qu'on a envie de baffer à un mec sensible et compréhensif ???





Ça résume assez bien le bouquin dont j'ai trouvé l'écriture très inégale. Il y a des passages très bien écrits et puis d'autres où on se croirait dans un roman Harlequin avec une histoire d'amour culcul la praline comme pas possible qu'on voyait venir à 10 000 km à la ronde...





Les personnages sont assez caricaturaux dans l'ensemble, et surtout très manichéens. Il y a d'un côté les gentils de l'autre les méchants. Point.

Cette dualité mal gérée se retrouve dans tout le récit malheureusement. Avec d'un côté l'arrogance du citadin contre les très ouverts et serviables ruraux. le grand méchant Amazon contre les petits libraires indépendants. Les intellectuels contre les gens moins portés sur les bouquins. D'ailleurs je n'ai pas du tout aimé la façon dont le personnage d'Adrien, journaliste sportif, passe pour un abruti juste parce qu'il aime le sport. Personnellement j'aime beaucoup le sport et je lis la presse spécialisée et des bouquins sur les sports qui m'intéressent. Il y a énormément de journalistes sportifs qui sont extrêmement cultivés. Ce stéréotype du sportif crétin m'a vraiment agacée.

Bref tout est très tranché. Pour moi c'est trop facile et pas assez travaillé.







Mon plus gros reproche sur ce roman ce trouve dans la partie spoilers.











Dans la biographie de l'autrice il est précisé qu'elle est une admiratrice d'Agatha Christie, Patricia Wentworth, Patricia Mac Donald, ... Je trouve ça décevant et un peu insultant à l'égard du lecteur qu'elle n'ait pas su s'éloigner de ses modèles et qu'elle ait carrément réécrit la même histoire en changeant juste quelques petits trucs par-ci par-là.
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Le cercle des derniers libraires

Un polar qui se passe dans le monde des librairies, c'est juste le rêve (désolée pour les victimes libraires). J'adore flâner dans les librairies. Et du coup j'étais ravie que les livres soient au coeur du roman.

Au niveau de l'intrigue, un journaliste sportif passionné de vélo mais qui a eu un gros accident est envoyé enquêter sur le meurtre de trois libraires dans la région auvergne (ça aussi j'ai bien aimé retrouver ma région au coeur de l'intrigue). Ce journaliste, Darcy (oui oui comme dans le roman) déteste les bouquins mais au moins l'enquête lui change les idées. il finit par découvrir au contact d'Emma une libraire, que les trois libraires assassinés faisaient partie d'un cercle. Il s'agissait de promouvoir la lecture et de lutter contre la vente sur amazon.

L'intrigue policière est un peu légère. Il ne se passe pas grand chose et il n'y a pas vraiment de suspense. Les personnages sont assez caricaturaux et pas franchement attachants.

Il m' a manqué quelque chose pour avoir un coup de coeur pourtant ce roman avait vraiment du potentiel.
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Rendez-vous à Belinay

«  Avant de s'engager sur le chemin creux , festonné de noisetiers, qui descendait en serpentant vers le village, elle se retourna pour regarder sa maison.

La demeure paraissait vibrer sous cette lumière propre à la montagne, une lumière vive, aiguë , fugace qui accentuait les reliefs et donnait de l'éclat à l'or fauve des murs et aux toits de lauzes grises »



Un extrait de ce polar noir, à l'écriture sublime: la campagne décrite à merveille dans un style poétique, au coeur de Belinay, , domaine familial perdu dans les monts du Cantal, à l'intrigue dédiée au «  NID de Vipères inextricable », famille dysfonctionnelle, aux personnalités contrastées , déchirées , à vif depuis «  le suicide » , du père : Édouard ,il y a cinq ans ,—-député, notable provincial —— .



Une véritable enquête menée tambour battant , addictive et plaisante , entraîne le lecteur au coeur des blessures restées vives suite à ce suicide, survenu le jour des vingt ans de la fille aînée Sonia, sûre d'elle et de sa beauté , arrogante et provocatrice , partie à Paris depuis avec sa mère, Sonia, cette mère , frivole , un tantinet égoïste, incapable d'aimer ses enfants : Juliette , 23 ans , devenue antiquaire, Louis , accro aux jeux vidéos , ado, Marion , la petite dernière , délaissée sauf par la grand - mère : Cornelia , autoritaire , à qui le domaine appartient , soucieuse du bien être de tous.

Alors qui aurait tué le député Édouard Cantelauze ?







La neige, la tempête ,les éléments qui se déchaînent , coupant Belinay du reste du monde , le décor montagnard formidablement campé accentue encore le charme de cette intrigue au sein de la campagne française : «  trop d'ego, de haine, de tensions, de suffisance , de souffrances , de rancoeurs , de jalousies » de méchancetés savamment distillées, de rivalités fraternelles donnent un relief particulier au mouvement assez lent , somme toute à ce roman rythmé par les réflexions en Italique de chacun jusqu'aux révélations finales de la nuit de Noël ....



Quelles soient de jalousie , de tendresse ou de colère les affinités de la famille Cantelauze sont vraies , entières , minutieusement décrites .



Les instincts les plus criminels et les passions enfouies vont se dévoiler ....



La mort s'invite à la table de la famille Cantelauze ....à l'ombre du Plomb du Cantal..

On sent que l'auteure est amoureuse de la nature, d'ailleurs elle vit en Haute- Auvergne .

Un thriller de terroir captivant au vocabulaire riche.



Vrai bon moment de lecture : emprunté par hasard à la médiathèque.



«  Chaque fois, le paysage verglacé offrait un décor de carte postale , grâce aux vagues de neige et de glace et surtout grâce à la barrière des prairies qui s'ouvraient sur un moutonnement de sommets enneigés sous une lumière fantasmagorique » .
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Un été à Rochegonde

C’est mon cinquième ouvrage de cette auteure, à la fois professeure et écrivaine lu rapidement avec le même plaisir .



Comme d’habitude Sylvie B, situe ce polar du terroir sympathique dans un village du Cantal : Rochegonde , près de Saint - Flour .



Après le décès brutal de sa sœur jumelle Violette et son beau frère , Rose, Parisienne célibataire s’y est retirée , pour élever les quatre enfants de Violette, deux jumelles et deux garçons , tout en gérant des chambres d’hôtes .

Las ! La tranquillité et la sérénité nécessaires sont brisées dès lors qu’un Corbeau malsain , aux aguets , inonde le village de lettres anonymes accablant d’injures particulièrement blessantes visant non pas seulement Rose , mais bien d’autres habitants ...

La plaisanterie vire au drame quand l’une de ses pensionnaires venue de Paris , prise à son tour pour cible ,se suicide .....

Qui est le corbeau ?

Entre descriptions vives et poétiques des paysages de l’Aubrac, non dits , sournoiseries , instigateurs de complots , sales combines, trahisons de certains , abus de gentillesse et naïveté des autres , retours dans le passé, mensonges, humiliations et mystifications , subterfuges et malentendus , amour de l’argent et curiosité malsaine , l’auteure nous entraine au cœur d’une intrigue bien ficelée jusqu’à la révélation finale.....



Un bien agréable moment de lecture simple grâce à une belle écriture dont j’ai déjà souligné les qualités dans d’autres ouvrages .



L’auteure fait preuve encore une fois d’un éminent talent de conteuse, amoureuse de cette région où elle vit et de ses paysages attachants .

J’ai lu «  Les ruchers de la colère » .

«  Rendez- vous à Belinay » .

«  Terminus Garabit » .

«  L’héritière des Fajoux » de cette auteure .

Un ouvrage rafraîchissant entre deux œuvres plus compliquées .
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Les ruchers de la colère

«  Les estives, calées entre les bras du volcan s’étiraient langoureusement au premier soleil pour monter à l’assaut des sommets et se fondre dans le ciel sans fin. Les bêtes rousses aux cornes de lyre avaient pris possession du paysage , leurs sonnailles résonnaient dans l’air comme une musique éternelle , sereine et rassurante . » .

«  Gentiane, asphodèle, cirse, molène, épilobe , angélique, lotier, nuançaient d’une myriade de couleurs le tapis vert tendre des prairies » .

Deux extraits de cet ouvrage .

C’est mon quatrième livre de Sylvie. B , à la fois professeure et auteure , passionnée de littérature, amoureuse de la nature .



C’est l’histoire de Gautier, passionné par son métier d’apiculteur, militant pour la sauvegarde des abeilles et pour l’interdiction de tout ce qui peut leur nuire , notamment les pesticides.

Son miel a une très bonne réputation, ce qui alimente jalousies, complots , rancœurs .



Depuis que sa femme, la belle Nathalie l’a quitté, il y a huit ans pour aller vivre à New- York , avec leurs deux enfants, Tom et Mélissa , il est devenu un mitant reconnu de la lutte pour la biodiversité ce qui lui vaut des encouragements mais aussi des inimitiés , dans un village où tout le monde se connaît , tout se sait , ragots , suspicion, menaces , ambiguïtés , violences sourdes peuvent aller bon train.

Lorsque sa femme , revenue en France est découverte assassinée , du jour au lendemain ,Gautier récupère ses enfants , ils vont devoir cohabiter avec ce père inconnu , dans ce village, au milieu de nulle part...



L’auteure conte cette histoire avec beaucoup de sensibilité, une profonde humanité , mêlant poésie , descriptions des paysages des terres du Cantal magnifiques, ton juste et vocabulaire recherché, recherches approfondies de son sujet.



Le récit est vivant, vif, fluide, la psychologie des personnages est fouillée, habile à décrire finement les ressentis , le vécu et le traumatisme des enfants .

On ne s’ennuie jamais : on apprend beaucoup à propos de l’apiculture , ses méthodes, la façon de travailler près des ruches , le marquage des reines , les œufs minuscules , le labeur des abeilles ouvrières ,, les cadres à couvain, la façon de manier l’enfumoir , la pollinisation, premier produit de la ruche, la propolis , les rayons d’où pleuvent «  des larmes parfumées » ....etc...

Nous ne découvrirons les clés du mystère qu’à la toute fin comme à chaque ouvrage de Sylvie B.

J’ai passé un excellent moment en lisant ce roman qui a des allures de thriller , sur fond de vengeance familiale....



«  Devant le fléau des pesticides, il faut réfléchir à nos pratiques , les améliorer .

Vous connaissez tous l’adage : «  Mille apiculteurs, mille apicultures. »

Parmi ces multiples pratiques initiées par les uns ou par les autres, certaines permettent de mieux résister aux problèmes rencontrés aujourd’hui.

La connaissance locale est en effet une grande lacune du monde apicole .

Le poids économique de l’apiculture étant faible et les enjeux sur l’environnement mal connus, personne ne le fera à notre place . Nous ne devons compter que sur nous -mêmes» ..

Extrait de l’intervention de Gautier lors d’une conférence à Carmes .

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L'héritière des Fajoux

«  Tu te rappelles ?

Les hêtres murmurent, les châtaigniers fredonnent, les chênes commandent , les épicéas augmentent en finesse , les Douglas pérorent d'un air hautain, les mélèzes ironisent et les sapins rêvent .

Je voulais toujours être un sapin » .



Extrait de ce polar du terroir captivant écrit par Sylvie Baron dont j'avais lu il y a peu : «  « Rendez vous à Belinay , professeur agrégée passionnée de littérature , amoureuse de la nature, qui a élu domicile en Haute- Auvergne .



Je remercie chaleureusement Joëlle rencontrée sur Babelio, de me l'avoir fait connaître .

L'intrigue se passe au sein d'un ancien village carolingien aux confins du Gévaudan et du Rouergue , un bourg veillé par un rocher et quelques ruines féodales .

La construction habile du roman entretient le suspense .

Marie , l'héroïne principale revient au pays après la mort de son père , disparu lors d'un accident de débardage , après 20 ans passés au Québec.



Séparée de son mari Gilles, elle décide de revenir sur sa terre natale afin de reprendre la scierie paternelle .

Cette nouvelle vie s'avère difficile : méfiance des habitants , découverte de cercueils miniatures , familiarisation avec un dur métier , défendre le pot de terre contre le pot de fer: scierie traditionnelle contre grosse machine de guerre : la SIBA qui désire éliminer les petites entreprises.



Défendre envers et contre tout le bois de Fajoux propriété familiale «  Ces hectares de résineux, de feuillus , d'exploitations de rapport avait fait vivre des générations d'hommes durs à la tâche: forestiers, bûcherons, scieurs de long » , tout était dans leurs muscles, leurs bras, leurs veines , leur courage aussi . «  Ce bois, c'était avant tout une histoire d'amour ».



«  Manuelle ou automatisée , la scie se nourrissait toujours du travail intense des hommes , le métier ne changeait pas tant que cela, l'amour du bois restait le même » ,

Marie , courageuse , battante , avait toujours vécu avec les arbres , à l'adolescence , la forêt était son refuge de prédilection, elle devra se défendre sur tous les fronts dans un univers dominé par les hommes .



Voulant en avoir le coeur net , elle mène sa propre enquête lorsqu'elle comprend que son père n'est pas décédé accidentellement , et qu'elle est étroitement surveillée par son ami d'enfance : Antoine, silencieux , suspicieux, au comportement froid , déroutant.



Sa fille Flore : âgée de dix- huit ans est revenue avec elle au pays afin de découvrir ses racines .

L'auteure décrit la forêt avec passion et lyrisme , la plume est agréable, sensuelle , captivante.

La nature y est sublimée, tant par la description des couleurs flamboyantes de l'automne , l'insolence des étés et la raideur givrée des hivers .



Un roman ancré dans la campagne française pétri de charme , de secrets à la forte personnalité qui ne laisse pas indifférent.

Une oeuvre qui fait du bien en cette période anxiogène .

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L'étrange locataire de Madame Eliot

Sylvie Baron est une valeur sure de la littérature policière française Si l'action de ses romans ne se situe pas dans des villes cosmopolites, si le sang ne coule pas à flots, si il n'y a pas de brigades de flic qui poursuivent le tueur, il n'en demeure pas moins que le crime est là bien présent.Une petite ville tranquille d' Ïle de France, Maud est veuve depuis 2 ans et veut à tout prix rester dans sa maison , Les Chênes. or le nerf de la guerre manque, l'argent. Seule solution louer la tourelle ... un locataire se présente, un historien. Affaire conclue, Catherine sa fille de 10 ans est aux anges. Maud soulagée. Seule ombre au tableau la succession de morts accidentelles, une chute d'une fenêtre, une poutre mal placée, une noyade....

La tension monte, la peur s'installe le doute colle à la peau.

Roman du terroir oui bien sûr, nous sommes dans une petite ville française avec ses notables et les autres, les batailles de clocher, les ragots, la malveillance et un fou dangereux ...

Une écriture efficace, des personnages attachants , un cadre de vie qui nous parle, un roman et une auteure à découvrir.

Merci aux éditions de Borée et à Virginie Bourgeon pour leur confiance.
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Terminus Garabit

Quel plaisir de lire mon troisième roman , plutôt un thriller au coeur des territoires , ancré dans une France parfois oubliée des pouvoirs publics!



Le décor est posé: une famille «  nid de vipères » des thèmes chers au coeur de l'auteure, habitante de la Haute Auvergne..... professeure et amoureuse de la nature..

À quinze ans , Marc et Simon vivaient sportivement et aveuglément leurs étés : braver les interdits et franchir en courant les six cents mètres du célèbre viaduc ferroviaire inauguré le 26 avril 1884, un endroit fabuleux , cent mètres au dessus du vide! aux côtés des sœurs Boussuge, Gloria et Pauline, avec leur souplesse de chat et leur sens aigu de l’équilibre.

Qu’avaient - ils bien pu chercher ici cet été là, pulsion de vie, poussée d’adrénaline, prise de risque , goût du danger, stimulation, ivresse du jeu, excitation , sensations fortes!

Vingt ans plus tard , Marc, hanté par ses souvenirs , devenu prof d’histoire revient au pays, nommé à Saint- Flour.

Las!! Il découvre un terroir vieillissant : épicerie cadenassée , ligne de chemin de fer menacée de disparition, zones commerciales hideuses , églises , fours à pain , oratoires et fontaines restaurés école transformée en écomusée.

Il va se battre auprès de ceux qui luttent passionnément contre la surpression des petites lignes de chemin de fer, survie du territoire : régions rurales , disparitions des hôpitaux locaux et des bureaux de poste, , là où nombre de citoyens se sentent de seconde zone, déçus , frustrés , amoindris , diminués .

L’intrigue est rondement menée : l’auteure est sensible à la tradition par opposition au progrès aveugle, à la lutte sociale , à l’enseignement , à la survie de régions qu’elle connaît bien.

Le style est moins poétique que d’habitude: plus mordant, incisif ,le ton parfois amer, sans illusions aux qualités descriptives et connaissances approfondies des sujets traités .

Les personnages bien dessinés : Gloria , dominatrice , consciente de sa beauté , cynique, un brin.

Pauline , la petite sœur soumise .

Marc , Le Parisien d’origine , désabusé .

Simon, le mari , faible et soumis , sans personnalité .

Rebondissements , frustrations , déceptions éclairent le récit avant une fin insoupçonnable !

Le lecteur , curieux et attentif , admiratif des qualités de conteuse de l’auteure passe un bon moment de détente entre deux ouvrages plus compliqués!

Merci à Joëlle , qui m’a fait découvrir cette auteure !
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Les petits meurtres du mardi

Appréciant de plus en plus les romans de style cosy mystery, j'ai eu envie de lire Les petits meurtres du mardi de Sylvie Baron.

Odile Lavergne, dynamique médiathécaire du charmant village de Marcolès dans le Cantal, a créé le Club du mardi, qui réunit des fanatiques d’Agatha Christie.

Rivalisant d’érudition sur l’œuvre de la romancière, les membres du club sont animés d’un enthousiasme qu’ils brûlent de partager. C’est ainsi que naît l’idée d’un colloque international consacré à l’écrivaine, auquel la population du village sera conviée.

Archibald de La Rochette, membre éminent du club, met son château – quelque peu délabré – à disposition et, à force de persévérance, une poignée d’experts – plus ou moins autoproclamés et excentriques – acceptent l’invitation.

Il apparaît vite cependant que certains intervenants ne sont pas ceux que l’on croyait et que d’autres ne sont pas là seulement par amour de la littérature policière.

Au soir du premier cycle de conférences, la confusion est à son comble quand un crime abominable est découvert.

Qui a pris la Reine du crime au mot ?

Les petits meurtres du Mardi est un ouvrage que j'ai pris plaisir à lire d'une traite cette après midi. C'est tout à fait ce que j'avais envie de bouquiner :)

Quand un vrai meurtre s’invite dans un club d’amateurs d’Agatha Christie cela donne un roman policier fort sympathique avec des personnages intrigants, une intrigue bien ficelée et de nombreuses surprises.

Ayant beaucoup lu Agatha Christie quand j'étais adolescente, j'ai aimé cet hommage fait ici par Sylvie Baron à la célèbre autrice.

L'ambiance des ouvrages d'Agatha est très bien retranscrite et j'ai apprécié que le colloque se déroule dans un château délabrée. Cela ajoute du charme, et colle parfaitement.

Les personnages sont parfois bougons, agaçants à souhait. Rien ne se déroule comme prévu, pour mon plaisir de lectrice.

On n'en balade de suspects en suspects, il est difficile de savoir qui a fait quoi !

Il y a donc du suspense, de l'humour, un peu d'amour.. ce qui permet de passer un bon moment avec tout ce petit monde.

Les petits meurtres du mardi est un bon roman que je vous recommande et note quatre étoiles :)
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Les petits meurtres du mardi

Une poignée de mordus des crimes d’Agatha Christie vont se retrouver entraînés dans une histoire digne de la Reine du Crime.

L’auteur commence par nous présenter Odile Lavergne, la médiathécaire d’un village de 600 habitants dans le Cantal, ce qui m’a bien fait rire, car dans les villages de cette taille, c’est déjà exceptionnel qu’il y ait une bibliothèque alors une médiathèque, c’est vraiment le paradis sur terre, mais passons, disons que l’auteure s’est laissé emporter par sa passion des livres et qu’elle ne connaît pas bien les réalités et les budgets municipaux des petits villages…

Odile Lavergne a donc créé un club réunissant des passionnés de romans policiers d’Agatha Christie, et ils ont l’idée d’organiser un colloque international, rien que ça, afin de partager cette passion avec le plus grand nombre.

Mais bien entendu rien ne va se passer comme prévu, les invités vont s’avérer désagréables, ou ce ne seront pas les bons qui se présenteront, une des organisatrices sera portée disparue et un meurtre sera même commis dès le premier soir.

Nos héros vont donc être plongés en plein dans une ambiance à la Agatha Christie !

J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce court roman qui dépeint bien la psychologie des personnages, qui crée une ambiance campagnarde avec de jolies descriptions des lieux et qui plante un décor digne de ceux de la Reine du Crime, à savoir le château local, un bâtiment qui a connu des jours meilleurs autour duquel gravitent des personnages intéressants.

L’intrigue policière est tout à fait digne de celles d’Agatha Christie, avec un peu de suspense, un peu d’humour, un brin de romance et des mobiles à n’en plus finir.

Je remercie NetGalley et les éditions Calmann-Lévy pour cet envoi.

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Le Parapluie de la Discorde

Autre roman découvert grâce aux éditions Calmann-Lévy : Un coin de parapluie de Sylvie Baron.

À Vic-sur-Cère dans le Cantal, la villa Médard en impose par son élégance, ses secrets bien gardés, ses vies forgées autour de l’industrie du parapluie et d’une femme d’affaires exceptionnelle, Hélène Vitarelle.

Son assassinat est un coup de tonnerre.

Tout accuse son gendre, Jacques Naucelle, qui se suicide en prison, signant ainsi l’aveu de sa culpabilité.

La seule à être persuadée de son innocence est sa maîtresse, Nina. La jeune femme ne voit qu’une personne capable de faire éclater la vérité : sa tante Joséfa.

Bien que dubitative, celle-ci se laisse convaincre par sa nièce de se faire embaucher comme domestique dans la famille Vitarelle pour mener sa propre enquête.

Fine mouche sous ses rondeurs avenantes, Joséfa va mettre à nu les rouages d’une diabolique machination.

Un coin de parapluie est un très bon roman, qui m'a charmé grâce à deux personnages de femmes fortes : Nina et sa tante Joséfa. Nina est une jeune femme qui a un tempérament de feu, avec elle on ne s'ennuie pas ! Elle était la maîtresse de Jacques et elle est persuadée qu'il est innocent de ce dont on l'accuse.

Joséfa, la tante de Nina, est plus posée. Plus âgée que sa nièce elle est plus mature, elle sait faire preuve de calme, d'observation. Elle accepte de se faire embaucher dans la maison pour faire son enquête.

Leur duo est un duo de choc de part leurs caractères, leur lien de parenté, leur façon d'être. Cela fonctionne bien. J'ai beaucoup aimé ces deux femmes.

L'histoire est très intéressante, à aucun moment je ne me suis ennuyée et j'ai beaucoup aimé ma lecture.

Je découvre Sylvie Baron avec ce roman, mais je la relirais avec plaisir.

Ma note : 4,5 étoiles.
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Le cercle des derniers libraires

J’avais acheté ce roman à cause de sa superbe couverture et du livre-objet en lui-même. Les éditions J’ai lu ont créé une couverture empaquetant le livre, l’effet est très joli, original et intrigant. Je voulais le lire peu de temps après l’achat mais il aura fallu l’aide d’une pioche (merci à Callie pour Octobre) pour m’aider à le sortir de ma pal. L’auteure m’ait totalement inconnue.



Le début était intrigant et sympa avec cette idée d’enquête sur des décès suspects de libraires. Par contre, l’enquêteur n’en est pas un et se croit supérieur aux intellectuels car le sport est son leitmotiv… Comment dire que ce genre de personnage m’insupporte. Certaines joutes verbales étaient rigolotes mais d’autres, beaucoup moins. Il y a même des chapitres qui ne servent à rien. En peu de temps, ça a malheureusement permis de plomber ma lecture… J’ai malgré tout voulu m’accrocher mais un chapitre de plus de 20p sur un mec qui se plaint de sa situation après avoir picolé et tout en laissant son gamin géré le petit déj’ d’une maison d’hôtes n’est pas pour m’y aider, d’autant plus quand l’histoire en elle-même n’avance pas et s’enlise. La mise en place longue ne m’aura même pas permis d’apprécier les personnages tant ils sont caricaturaux d’une certaine espèce d’humains (le sportif, l’écrivain incompris, la libraire, …). Par ailleurs, le choix des noms n’est pas sans rappeler certaines œuvres littéraires, encore faut-il les avoir lus… Même en connaissant de nom, je n’ai fait le lien qu’à la lecture de certaines critiques. Moi qui me faisait une joie de découvrir ce roman policier, le coche a été loupé…



Comme vous l’aurez compris, la bonne découverte n’aura pas été au rendez-vous de ce roman à la superbe couverture. Il aura été abandonné à 1/4 du livre après un énième chapitre qui ne nous sert qu’à nous dépeindre un des personnages alors que l’enquête est au point mort (le roman est pourtant assez court, moins de 400p). Si vous êtes amateurs de cosy mystery, je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je passe mon chemin.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Rendez-vous à Belinay

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Belinay... Un domaine familial niché dans un petit village du Cantal. A l’ombre de ses arbres centenaires et du murmure de sa cascade, il renferme nombre de secrets. Qu’elles soient de jalousie ou de tendresse, les affinités de la famille Cantelauze sont vraies et entières. C’est autour du terrible suicide d’Edouard, cinq ans plus tôt que va se jouer la dernière danse...



Que voilà un roman à la fois addictif, plaisant et d’une écriture sublime !!! Une véritable enquête nus entraîne dans les abysses des secrets de famille, des rivalités fraternelles et des confiances douteuses. Une histoire en huis clos dans un environnement rural tout autant attachant qu’etouffant...

Si vous ne connaissez pas Sylvie Baron, comme ce fut mon cas avant ce rendez-vous à Belinay, n'hésitez pas à la découvrir !!!! Elle vous offrira à coup sûr un bon moment...



Merci à NetGalley et aux éditions Calmann Lévy pour ce beau partage...
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Le cercle des derniers libraires

Une enquête dans l'univers des livres et des libraires, ça ne court pas les rayons de librairie. C'est la principale raison de mon achat.



L'auteur, Sylvie Baron, serait spécialisée dans le "whodunit".

Kesako ?

Jamais entendu ce mot...

Whodunit, contraction de "Who (has) di dit ? Qui l'a fait ?".



Il s'agit donc de "gentil" roman policier mené par un/e détective amateur/trice au profil (forcément) inattendu.



C'est vrai que tout y est : l'enquêteur ici s'avère être un sportif blessé en convalescence très autocentré.

Commençons pas le positif, j'ai au départ apprécié l'intrigue et trouvé le style plaisant, bien développé notamment quand l'auteure pose le décor et ses personnages.



S.B. défend intelligemment le métier de libraire et en dévoile quelques facettes intéressantes, un peu moins le tempérament des Auvergnats, qui sont tous (ou presque) selon elle, "solidaires et aimables à pas toute épreuve" (!!!). On comprend vers quel électorat elle est tournée.

Bref !



Là s'arrêtent les points positifs que j'ai relevés. Mon plaisir s'arrêtera net quand l'amourette (vraiment facile) démarrera et que le changement de personnalité de Dracy s'opérera par magie.

Jane Austin a révélé Darcy avec d'autres moyens...

Bon, vous l'aurez compris, je n'y ai pas cru un quart de seconde. Ni à l'un ni à l'autre.



Trop de manichéisme avec le très gentil et les autres tellement moins intelligents, tellement moins cultivés. Tous ces pseudo héros sont comme figés dans leurs caractères stéréotypés. Les pauvres !



Et puis, il y a trop de dialogues qui tentent de cacher une intrigue qui m'a parue molle, mal servie par une plume inégale, un champ lexical irrégulier comme j'en ai rarement relevé.



"Pleutre" "pusillanime" côtoient " ils s'embrassèrent comme des furieux ".



Et je ne parle pas du dénouement spectaculaire. Même Joséphien ange gardien y met plus de temps.



Je comprends qu'on puisse aimer ce genre de lecture ; ce n'est pas mon cas actuellement. Un jour peut-être ?
Lien : http://justelire.fr/le-cercl..
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Les petits meurtres du mardi

Un pur régal!!!

Marcolès est une petite ville de caractère, aux vieilles rues pavées, située au sud de l'Auvergne aux portes du Midi. Ses habitants apprécient son charme et certains se rendent chaque mardi soir à la médiathèque pour participer au club de lecture. Inconditionnels d'Agatha Christie , de quoi peuvent ils s'entretenir à votre avis? Allez un petit effort, Poirot, Marple, Tuppence ? .... jusqu'au jour où surgit l'idée d'organiser un colloque consacré à la Duchesse de la Mort.

L'endroit idéal est bien sur le château d'Archibald de la Rochette... Les intervenants prévus ne sont pas les plus éminents mais qu'importe . Et si la lettre anonyme arrivée le matin même précisant Un meurtre sera commis le .. a perturbé les organisateurs , elle n'empêche pas le colloque de s'ouvrir et le meurtre de se produire...

Sylvie Baron offre à Agatha Chritie un roman "hommage". Tout est réuni pour cela, un décor de rêve, une nature chatoyante au printemps, des personnages haut en couleurs qui se connaissent pour certains depuis l'enfance, des réparties à l'emporte-pièce , une analyse psychologique des personnages, un major de gendarmerie plongé dans les romans d'Agatha , non je n'exagère pas, et une chute digne des meilleurs romans de la Grande Dame.

Vous aurez compris que je n'ai pas boudé mon plaisir et que je n'ai qu'une envie celle de vous faire découvrir ce petit bijou.

Un grand merci aux éditions Calmann-Lévy pour ce partage via Netgalley

#L #Lespetitsmeurtresdumardi #NetGalleyFrance !espetitsmeurtresdumardi #NetGalleyFrance !
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Des noces en or

«  Raide , sèche , acerbe, échevelée , irritable : Simone , ces années l’ont marquée , elle ressemble de plus en plus à un pull tricoté avec des barbelés » .

«  Pauvre Barbara , elle vieillit mal. Elle a fait beaucoup pour la réputation de Chantelauze, mais quelle emmerdeuse ! » .

«  Au fond c’est un pays de gens simples, de travailleurs , de montagnards et de paysans qui ne pourra jamais se transformer en vulgaire gadget touristique » …

Quelques passages de ce roman surprenant, que j’ai failli abandonner tellement je le trouvais fade, pourtant j’ai lu plusieurs livres de cette auteure originaire du Cantal, Chantelauze, un nom de village, riant et prometteur

situé sur la Planèze au pied du Plomb du Cantal .



Quel secret peut - il bien cacher ce petit village , qui a acquis une renommée mondiale ?

Dix ans plus tôt , la secrétaire dévouée Simone , célibataire a découvert qu’aucune des unions célébrées dans la commune ne s’était jamais jamais soldée par un divorce .



Depuis , le maire Marcel Pujol et toute la population se mobilise pour chanter les louanges du village et y attirer les fiancés de France , des célébrités du monde entier choisissent de célébrer leur union au sein de ce «  Village du Bonheur » notamment une star américaine ….



Qui se marie à Chantelauze , se marie pour l’éternité ….!



Gros bourg de mille habitants , blotti au pied des montagnes , tout en pierres et en lauzes …..

Mais Mehdi Farez, peau brune des fruits gorgés de soleil , yeux noirs , fier de ses origines algériennes, journaliste curieux——- il aime les mots , leur précision , leur part de rêve mais aussi les chiffres pour mesurer , classer , juger ———cherche à infiltrer ce milieu fermé , il nourrit l’espoir de publier un livre et son ami, Jean - Cyril sentent que quelque chose cloche dans ce miracle relayé avec complaisance par l’ensemble des médias .



Ils décident d’aller enquêter sur place en s’improvisant candidats au mariage aidés par leurs amies : Fanny , originaire de Chantelauze et Charlotte ….



À partir de la page 188, j’ai enfin trouvé de l’intérêt à cette histoire folle, ils découvriront des listes mystérieuses qui ouvrent des tas de perpectives : disparitions , suicide , accidents douteux, individus louches ,complots ourdis , trop de mariages suivis de morts violentes …..



Enquêtes judicieuses ….., noeuds inextricables, le lecteur se perd un peu entre toutes ces liens familiaux , entre cruauté et méfiance jusqu’aux révélations finales …..

Le style est simple, soigné , assez dynamique , les descriptions nombreuses ,——-les paysages du Cantal s’y prêtent ———l’humour grinçant mais pas corrosif , j’ai mis plusieurs chapitres à prendre le rythme , certains personnages sont hauts en couleurs , les surprises ne manquent pas : morts suspectes et secrets inavouables , la fin vaut le détour , tout de même ……..même si cette histoire me paraît un peu polar artificiel……..bien des personnages me sont apparus caricaturaux !

Je suis partagée !

Une fois de plus , ce n’est que mon simple avis , bien sûr !



«  Car à Chantelauze , le mariage sera toujours un sujet sacré ! »

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Le cercle des derniers libraires

J'aurais bien aimé m'attarder un peu plus dans cette petite librairie d'Aubusson, découvrir tous les livres d'occasion. Mais la rencontre a bien eu lieu : j'ai tout de suite été attirée par le titre "Le cercle des derniers libraires", et j'ai aimé immédiatement la couverture de l'édition J'ai lu : une bicyclette, des rayonnages, des portraits.

Quelques heures plus tard, je ne regrette pas ce choix ultra-rapide. Il m'a permis de découvrir un roman policier sympathique, du genre "meurtre en douceur", situé dans le Cantal, à Saint-Flour.

Une jeune libraire, Emma Pélissier, et un journaliste, Adrien Darcy, vont devoir enquêter sur trois crimes : trois libraires du Cantal faisant partie du Cercle des derniers libraires viennent d'être assassinés !

Je ne connaissais pas Sylvie Baron : j'ai découvert une belle écriture, une intrigue tordue à souhait, un amour de la nature et des paysages.

Un beau plaidoyer pour les librairies indépendantes et toutes les personnes passionnées qui les animent.



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