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Critiques de Terry Pratchett (2316)
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Sacrés chats !

Demandez à un auteur réputé pour son style parodique, satirique et humoristique, disons Terry Pratchett par exemple, de se prêter à une étude sur l'espèce animale la plus mystérieuse qui soit, le chat pour être précis, et vous obtenez "Sacrés chats !".



Généreusement illustré, cet "essai" sur la sociologie féline vous divertira sans doute, ça a été le cas pour moi. Sans aller jusqu'au franc éclat de rire, j'ai beaucoup souri et ricané (ou grincé des dents), étant moi-même la (mal)heureuse maîtresse d'une boule de poils qui m'en fait baver depuis déjà dix ans.



De ce que décrit l'auteur des habitudes de nos compagnons snobs et âpres à la pâtée, j'ai reconnu dans les grandes largeurs mon propre tyran domestique. Et comme l'auteur, ma conclusion est qu'il n'y a rien à faire qu'à subir son sort, avec pour rares contreparties vaguement consolantes un ronron, une certaine libéralité à se laisser caresser. Le verdict est sans appel : si vous mettez dans la balance les avantages et les inconvénients à prendre soin d'un chat (ou à vous encombrer d'un chat, rayez la mention inutile), elle penchera sans doute sous le poids des désagréments ; et pourtant, aucune autre espèce animale apprivoisée ne fascine autant les hommes qui sont donc tous les sado-masos en puissance. CQFD.





Challenge SOLIDAIRE 2022

Challenge RIQUIQUI 2022

Challenge XXème siècle 2022
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Les annales du Disque-Monde, tome 1 : La hu..

On pourrait résumer ce premier opus (et le monde créé par l’auteur) par un "Mais qu’est-ce que c’est que ce binz ???" prononcé par le célèbre Jacques-Henry Jacquart parce qu’en effet, c’est déjanté à fond et que ça ressemble à un gros fouillis.



Le problème ne vient pas des personnages, ils sont loufoques, totalement déjantés et plus que haut en couleur, mais du récit qui semble aller un peu partout sans jamais aller au bout et à la fin, on a l’impression qu’on a lu un récit picaresque dont le fil rouge sont les mésaventures qui arrivent à Rincevent obligé de protéger Deuxfleurs.



Ne vous y trompez pas, j’ai aimé ma lecture et je compte bien, maintenant que j’ai enfin mis les pieds dans l’univers du Disque-Monde, de poursuivre ma route, mais ce premier tome est chaotique et j’ai eu bien du mal à comprendre le fin mot de ce que je lisais au départ.



C’était sans compter qu’en plus des aventures picaresques de nos deux zozos, ces derniers n’étaient que les pions d’un jeu de plateau auquel s’affrontent les dieux du Disque-monde…



Une fois que j'eus ingurgité les bases, le récit est allé tout seul, mais malgré tout, les différentes aventures sont fort décousues et l’auteur n’est pas allé au bout de toutes les infos qu’il nous a livrées au départ, comme le fait que le grand Vizir agathéen ait mis la tête de Deuxfleurs à prix parce qu’il n’aime pas le tourisme.



La fantasy de cette saga est burlesque, bourrée des éléments qui font l’univers de la fantasy, mais l’auteur les détourne, les mélange avec notre monde et cela donne une histoire assez démente, qui fait sourire très souvent sans pour autant faire éclater de rire.



Le concept de fléau total, de catastrophe générale en la personne du touriste est bien trouvée et Pratchett a réussi à nous le rendre drôle, totalement crétin, prêt à tout pour prendre une photo… Oui, Deuxfleurs est un cataclysme à lui tout seul, mais ne vous fiez pas aux personnages, ils peuvent évoluer ou se révéler moins con qu’ils n’en ont l’air, même si c’est pas hasard…



Ma première incursion dans l’univers de folie créé par Terry Pratchett n’est pas vraiment une réussite du fait que les quatre histoires qui composent ce récit sont un peu décousues et que cela part dans tous les sens, comme si l’auteur avait voulu refourguer un maximum de ses idées dans ce premier tome. J’ai dû m’accrocher au départ et persévérer sinon, j’allais tout abandonner et ce n’était pas mon but.



Pourtant, ce n’est pas non plus un plantage total cette première lecture puisque je suis ressortie de ce roman avec l’envie de retrouver Rincevent et ce monde totalement barjot qu’est celui du Disque-Monde.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Roman du Disque-Monde : La Couronne du Berger

Attention spoil :



C’est avec une certaine émotion que j’ai, comme beaucoup, décidé de lire le dernier tome des annales du Disque-Monde. Acheté le jour de sa sortie en France, il attendait patiemment sur l’étagère depuis tout ce temps. Alors c’est évident, l’ultime roman d’un auteur que l’on pensait immortel comme ses personnages, ça vous pose l’ambiance.



La disparition de Terry Pratchett, c’est comme l’ouverture de ce 41ème tome sur la mort de Mémé Ciredutemps : inconcevable, inimaginable, désolant, mais la vie continue et doit continuer de la plus belle des façons. Ce sera tout le sens de cette aventure où Tiphaine Patraque, propulsée héritière de Mémé sera confrontée à une ultime invasion des elfes dans le monde des hommes.

Il y a bien sûr peu d’actions dans ce volume, certains passages n’apportent rien (Tiphaine à Ankh par exemple) et on reste sur sa faim avec le personnage de Méphistophélès. Peu de personnages évolue, et Mme Persoreille me direz-vous ? Oui, certes, mais … à la vitesse de la lumière. C’est un peu déroutant. Tout comme de voir, la chtite michante sorcieure jaeyante rire !

Bref, il y a fort à parier, comme l’indique la postface, que l’auteur aurait retouché de nombreux points, développé certaines trames, retiré ceci ajouté cela, mais ce roman nous permet aussi de mesurer tout le travail auquel se livrait Terry Pratchett. Et je préfère y voir une transmission, une sorte de synthèse où Tiphaine serait le lien entre le monde d’avant et le monde d’après, entre le monde des Rincevent, Cohen le Barbare, et Mémé Ciredutemps, et le monde du fer, des Igor et où les mages se retrouvent pour jouer au foot !

Un dernier tome pour la route, avant de se relire avec émotion la saga toute entière. Myards !!!!
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 22 : Le D..

Oui, c'est un poil moins bien que d'habitude. C'est vrai, on revient dans du "un peu foutraque" avec un tome qui donne l'impression d'être un bagage fourre-tout (Private Joke, les amateurs comprendront), d'être davantage une succession de scènes un peu décousues qu'un tome vraiment réfléchi et mûri.



N'empêche que j'ai bien ri, une fois de plus, parce que les paradoxes temporels, le héros immortel et la création du monde par les dieux, vus par Pratchett, bah tout de suite ça prend une tournure inattendue, forcément !



Et c'est vraiment un étrange continent que celui de Iksiksiksik (je sais plus combien il y en a, mdr !) peuplé d'étranges habitants... Les très nombreuses références, surtout cinématographiques, déjà citées par Foxfire, ma compagne de lecture commune avec Shan_Ze, font apparaître des personnages "référencés" complètement délirants, avec un Rincevent plus naïf que jamais, et pourtant pas si bête...

Brinquebalé dans ce pays bizarre (et dangereux, ce qui est décrit de façon magistrale) au gré des desiderata d'un kangourou parlant (qui a influencé mes rêves, mdr, bon pour moi c'était un bélier, si vous lisez ce livre vous comprendrez pourquoi...), ses aventures picaresques sont absolument déjantées, et délicieuses (et drôles, même quand dramatiques, je garde un souvenir ému de mon fou-rire lié aux gardiens de prison complètement cramés).



Le patois local est aussi à mourir de rire. J'imagine que l'anglais australien est à l'anglais "anglais" ce que le québécois est au français... Cela a du être une belle prise de tête pour M. Couton d'arriver à traduire ça ! Bravo à lui !



Les mages de leur côté ne sont pas en reste avec les discussions hilarantes entre Ridculle, le major de promo, le doyen, l'économe, Cogite Stibon, le bibliothécaire, et Mme Panaris, qui, si elle n'est pas mage, n'en est pas moins une personnalité non négligeable dans ce tome !



Le dommage en ce qui me concerne c'est que j'ai trouvé la fin trop rapide, elle m'a laissé sur ma faim, mais il fallait bien que Pratchett se sorte (enfin, sorte Rincevent et les mages) de la situation compliquée dans laquelle il les avait fourrés ! Arfeu !

Malgré ces quelques menus défauts, c'est encore et toujours un grand plaisir à lire...



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Les Annales du Disque-Monde, Tome 6 : Trois..

Sacré trio que celui composé de Nounou Ogg, Mémé Ciredutemps et Magrat, la jeune sorcière. Férue d’amulettes, de rituels et autre fanfreluches magiques, Magrat a convaincu les deux autres de former un Convent et de se réunir les soirs de pleine lune.



Premier Convent interrompu par l’arrivée d’un homme et d’un bébé qu’il leur remet. Ce bébé est l’héritier du trône du Royaume de Lancre où le Roi Vérence vient d’être assassiné par son cousin usurpateur. Les sorcières mettent l’enfançon à l’abri mais les choses se précipitant, le Royaume lui-même ne supportant plus son dirigeant, elles vont devoir hâter les choses pour que le Roi légitime règne.



Nous assistons à des événements hautement magiques et désopilants, pour nous bien sûr, où Pratchett a mis tout son talent pour faire de Mémé Ciredutemps LA sorcière puissante et qui ne donne pas envie de la contrarier !



Grands moments d’anthologie, le ravitaillement du balai en vol, les sorcières au théâtre où les spectateurs seront soit terrorisés soit d’une patience sans fin !



Un tome jubilatoire !



CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020

CHALLENGE TERRY PRATCHETT
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 3 : La Hu..

J’y suis allée à reculons. A vrai dire, j’avais un peu souffert à la lecture des deux premiers tomes des Annales du Disque-Monde. Quelques fulgurances mais mon esprit trop cartésien s’est perdu dans cet univers déjanté et très décousu. J’avais pour ainsi dire calé: La huitième fille est restée longtemps dans ma PAL, me narguant de temps en temps, jusqu’à ce que je cède. Et à vrai dire, c’est une agréable surprise. Esk, une petite fille, hérite du bourdon du mage Tambour Billette, ce qui est un sacré pied de nez à la tradition. Comme chacun sait, dans le Disque-Monde, les filles ne peuvent pas être des mages, uniquement des sorcières. Mémé Esmé, la sorcière du village, qui connaît Esk depuis sa naissance, le répète suffisamment à la petite fille tandis qu’elle grandit à l’ombre d’un pommier magique.

Mais le bourdon est décidé : il appartient à Esk. Et Esk est tenace : mage elle veut être.

L’ordre établi va être bousculé avec facétie, les traditions brocardées dans un humour pratchettien particulièrement adapté pour mettre à mal les us et coutumes qui veulent empêcher la petite Esk d’atteindre sa destinée.

Mémé Esmé est un sacré personnage, avec des principes très arrêtés ; les évènements vont l’amener à reconsidérer une réalité qu’elle considérait comme immuable. Rien que pour elle, ce tome mérite le détour ! Ses démêlés avec les balais sont un poème, ses relations avec le Mage Bisauté, recteur de l’Université des mages, un délice.

La huitième fille est un tome drôle, malin, féministe sans agressivité, et me réconcilie avec le Disque-Monde. Je crois que je vais rester un peu dans cet univers, mais m’en tenir au Cycle des sorcières.

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Les annales du Disque-Monde, tome 30 : Timbré

Moite von Lipwig est un arnaqueur doué, sous divers pseudos, mais il arnaqué une fois de trop ! Arrêté dans cette bonne ville d'Ankh-Morpork, il est condamné à être pendu.



Le seigneur Vétérini, Tyran de longue date, fait un tour de passe-passe et sieur von Lipwig se retrouve vivant et en charge de remettre en route la Poste et ce sans possibilité de refus !



Cette vénérable institution a périclité pendant plusieurs années, son déclin est achevé depuis l'apparition des Tours de clic-clac ! Plusieurs Receveurs sont morts d'étranges façons repoussant sans cesse le redémarrage.



Encore un bon cru de Terry Pratchett, avec humour à sa sauce, ironie et dérision sans oublier les jeux de mots. Il fait ici une critique acerbe des milieux de la finance et de l'économie avec sa plume aiguisée, pour notre plus grand plaisir !



CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020

CHALLENGE L.C. DISQUE-MONDE ETE 2020
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 16 : Accr..

Bon, c'est pas le meilleur Pratchett que j'ai lu, moi non plus.

Bien qu'il soit très bon, tout d'abord il a un goût de "déjà vu", étant donné la trame impliquant Suzanne, la petite fille de "Le Mort" (lol), et dont, à dire vrai, je n'ai pas compris l'utilité DU TOUT.

C'est vrai, je suis assez fatiguée quand je lis le soir, alors peut-être qu'il y a des choses qui m'ont totalement échappé dans ce livre...

Donc ce bouquin m'a fait l'effet de partir dans tous les sens et d'avoir des "petits bouts" de tout, sans que rien vraiment ne relie les événements entre eux. Un patchwork d'impressions disparates, voilà ce qu'il m'a laissé.



Le très bon : les mages, les trolls (je les adore vraiment, les trolls de Pratchett, c'est les meilleurs trolls inzeworld et au delà !)(et par extension les nains, parce que l'un ne va pas sans l'autre)(et par extension les dialogues dans le Groupe de Rocs...), le corbeau et la Mort aux Rats (mdrrrrr !), les aventures de "Le Mort", Albert... Et les références et les jeux de mots (à la con parfois, lisez-donc Sker-Gselzehc à l'envers, pour rigoler...), toujours...



Le moins bon : évoqué là-haut, Suzanne, qui m'a laissée de marbre, je n'ai même pas compris l'utilité de son intervention dans tout ça. le milieu musical "rock" trop réaliste côté "producteurs", à chaque fois que je voyais Planteur arnaquer les groupes, j'avais envie de lâcher le bouquin. Même si le perso est extra. Donc trop réaliste d'un côté, mais d'un autre côté la partie délires de fans et ambiances de concerts etc pas assez exploitée à mon goût. (oui c'est contradictoire, j'assume).



Bref, c'est pas le Pratchett qui m'aura fait le plus rire, mais cela reste quand même d'un niveau excellent, malgré le manque de cohésion de l'ensemble...
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Les annales du Disque-Monde, tome 1 : La hu..

La huitième couleur est l’illustration parfaite qu’il est possible de découvrir des univers à tout âge. Intriguée par différents challenges en cours, et un peu sur la réserve au vu du nombre de tomes que valident les participants, je passe faire un tour sur internet pour mieux connaître Terry Pratchett, dont je n’avais absolument jamais entendu parler. Diantre, il n’est rien moins que le deuxième auteur britannique le plus vendu au monde après J.K. Rowing... il faut que je pallie à cette énorme lacune de ma culture personnelle.

C’est ainsi que je me retrouve avec ce petit* bouquin entre les mains. Déjanté: c’est le mot qu’il me vient à l’esprit. J’ai souvent le sourire aux lèvres, Rincevent le mage raté et son acolyte le touriste Deuxfleurs étant des personnages, sous couvert de loufoquerie, plus profonds que bien d’autres issus de la littérature dite ‘blanche’. J’ai souvent, également, été complètement perdue par des digressions qui m’ont semblées brouillonnes .

Ce dernier point me retient de me jeter tout de suite sur le deuxième tome, j’ai besoin de digérer avant de me relancer dans l’univers du disque monde. Mais j’y retournerai bientôt, je dispose déjà des deux tomes suivants.



*pas si petit que ça finalement, les poches écrits petits sont souvent plus dense que ces gros pavés à la police conséquente qui sortent en septembre...
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 17 : Les ..

Un tome bien sympa, qui nous emmène dans l'empire agatéen, et fait de nombreuses références aux trois premiers tomes . Difficile de résumer ce tome aux personnages haut en couleur mais La Horde m'a bien fait rire !!C'est vraiment eux qui prennent la couverture à Rincevent, qui ne change pas et continue à subir des évènements qu'il n'a pas choisit! Pratchettt parodie ici l'empire chinois et c'est plutôt réussit , des ninjas aux samouraïs en passant par les soldats de terre cuite et la grande muraille , on découvre un empire autoritaire et inégalitaire.

Si il ne figure pas dans mes préférés, il m'aura fait passer un bon moment et donner envie de lire le suivant !

Challenge Mauvais genre 2019

Challenge séries2019

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Les Annales du Disque-Monde, Tome 13 : Les ..

Très sympa ce tome ! Sous le thème de la religion et des Dieux, avec un duo de choc qui m'a fait bien rire (Frangin un novice jardinier et la tortue alias le dieu Om), Pratchett nous fait encore une fois voyager dans son univers et découvrir une parodie de la grèce antique . J'ai bien rigolé avec les philosophes et ce passage où ils veulent renier les dieux est vraiment le plus drôle. C'est vraiment un régal de découvrir le fonctionnement de la démocratie éphébienne à la sauce Pratchett ^^ Quelques personnages secondaires bien appréciés aussi comme Tefervoir !

Un tome jouissif (mais attention pas trop selon Frère Nonroid, c'est un péché ) qui fait du bien .

Lecture commun des Annales

Challenge Mauvais genre
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 10 : Les ..

Ce dixième volume est sympa mais les quelques longueurs et l'ennui que j'ai pu parfois ressentir me font lui mettre qu'un trois étoiles. C'est aussi que je deviens exigeante, sûrement, après 10 mois !

On est dans le milieu du cinéma ( et quelle façon de faire des "clics "super original !) et dans un endroit , Olive-Oued, qui n'est plus gardé contre une force mystérieuse qui incite à faire du cinéma . Les personnages secondaires sont ceux que j'ai préféré cette fois : que ce soit les trolls comme Détritus, le chien Lazzi ou encore Planteur ...ils m'ont bien faire rire ! Et que dire des mages ^^ Les détournements des grands classiques du cinéma c'est aussi bien sympa ! Il m'aura juste manqué un peu de jeux de mots.Vivement la prochaine histoire :)
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 7 : Pyram..

Oui, c'est une lecture plus exigeante que l'ensemble des tomes précédents. Plus long, plus complexe, il plane un peu plus haut, dans tout un tas de matières scolaires qui, sans doute, rebuteront certains.

Après une entrée en matière très abordable (l'école des assassins), déjà tordante, quand Teppic sent qu'il doit rentrer chez lui, ça devient plus difficile.



Cependant, j'ai bien aimé. La traduction est toujours fantastique, les situations sont totalement farfelues, et les dialogues géniaux !



Que ce soit les échanges entre Teppic et Dios, digne représentant d'une religion on ne peut plus traditionnelle, lourde et empesée dans ses rituels (et très agaçant), les philosophes et penseurs éphébiens (et la version revue de la guerre de Troie, lol), et leur symposium (le délire sur le nombre pi, aussi, quel moment !), l'architecte et ses fils, le chameau matheux Sale-Bête, ou même Ptorothée, (edit : et le sphinx, bon sang j'ai failli l'oublier !) les relations de Teppic, c'est juste épique ! Mouahahaha !



J'ai juste pas trop aimé la fin, très rapide,et un peu facile, surtout pour Dios qui aurait mérité un sort moins clément, et par moments les dialogues un brin trop longs sur le même sujet... M'enfin bon, dans l'ensemble c'était quand même un très bon moment !
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 5 : Sourc..

Un tome 5 bien sympathique , trop heureuse de retrouver Rincevent et le bagage ! Bien malgré lui , le mage se retrouve encore une fois au milieu des événements qui secouent le disque-monde : une guerre entre mages à cause de l'apparition d'un sourcellier . De nouveaux compagnons de voyages ( la fille de Cohen le barbare et Nijel qui suit le mode d'emploi pour être un héros) et voilà Rincevent qui chercher toujours à fuir au moindre danger . Il n'a pas changé ! Quoique...c'est de l’héroïsme qui pointe de son chapeau ? Il semblerait ! J'ai adoré les pérégrinations du bagage, qui semble ressentir pas mal d'émotions dans ce tome ,sans compter tous les personnages secondaires comme le bibliothécaire ou les cavaliers de l'apocalypse ...Un petit régal que cette lecture .
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 3 : La Hu..

Une tome des plus sympathiques et pourtant très différent des deux premiers selon moi. On y retrouve l'humour décalé de Pratchett mais en moindre abondance. La narration est ici tout à fait maîtresse. On suit l'intrigue d'une jeune fille qui suite à un concours de circonstances se retrouve devoir devenir mage. Or les femmes mages, ça n'existe pas dans le Disque-monde. Une jolie réflexion, tout en humour, sur les discriminations sexuelles, l'éducation des jeunes filles, etc. En plus, c'est l'occasion de rencontrer Mémé Ciredutemps, une sorcière frileuse à s'adonner à la magie et au caractère bien trempé. J'ai aimé le personnage de Rincevent, j'ai adoré celui de Mémé. Il me tarde de la rencontrer à nouveau!
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 6 : Trois..

Un peu de Shakespeare et beaucoup de Pratchett. A moins que cela ne soit l'inverse!



En effet, la 6ème aventure loufoque du Disque- Monde commence par un assassinat de roi. Il est vrai que, parmi les courtisans, le Duc envisageait ce poste prestigieux, c'est pourquoi il compte sur ses sbires pour se débarrasser aussi de l'héritier âgé seulement de quelques mois.



Mais c'était sans compter sur les trois soeurs sorcières (les 3 soeurcières) qui, non seulement sauvent le nourrisson et l'élèvent comme leur enfant, mais se présentent comme l'ultime caillou dans la chausse du duc félon.



Dans le même temps, le récit déroule un drame shakespearien avec le spectre du roi qui rôde, désemparé, dans son château et son fils si loin du trône. La farce aussi, avec le fidèle bouffon qui fait la coure à la plus jeune des sorcières.



Et pendant ce temps-là le nouveau roi terrorise ses administrés.



Mais tout finira peut-être très bien dans cette histoire gentillette car on ne peut que le constater: avec Pratchett, là où la félonie semble triompher, un soupçon de fantasy rétablit toujours la justice.
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Roman du Disque-Monde : Le fabuleux Maurice..

«Le fabuleux Maurice, l'appelait-on. Il n'avait jamais voulu être fabuleux. C'était arrivé, comme ça !»



C'est mon premier livre de Terry Pratchett et je découvre son bel univers dans ce roman. C'est un beau partage d'une lecture commune avec Walktapus et Angie. C'est aussi une belle découverte et j'en suis ravie. Je précise également que l'auteur se documente beaucoup pour son livre. C'est pertinent car ça l'amène des faits vrais autour de ce conte. Les illustrations sont de David Wyatt, et la traduction française est de Patrick Crouton.



«J'ai décidé venir en aide à une bande de rongeurs qui sont, faut être franc, pas exactement les chouchous de l'homme.»



C'est une histoire à la fois mystérieuse, cocasse et amusante. J'apprécie aussi l'humour qui s'y dégage, avec une note d'espièglerie, agrémentée d'une touche de magie. C'est toutes ses saveurs malicieuses qui donnent une belle couleur à ce récit fantastique.



En résumé :

«Le chat Maurice et une bande de rats ont été transformés : ils dialoguent, ils raisonnent, et ils préparent des plans. Ils suivent alors Keith, ils traversent la campagne, ils escroquent les villes en faisant semblant d'avoir une invasion de rats dont Keith parvient en jouant de la flûte. Ils font alors la connaissance de Malicia dans le village de Bad Igoince, avec qui ils vont tenter de fuir un personnage malfaisant le roi des rats.»



«Des rats magiques, ouais ouais ! Des chats qui parlent. Archi connu, d'une banalité…»



Quand tu lis l'histoire, tu t'amuses en suivant nos héros dans leurs aventures. Les personnages sont bien faits, les lieux sont bien définis et l'auteur respecte bien sa thématique. Je trouve que le suspense est au rendez-vous, les conversations entre les personnages sont intéressantes à suivre. «Noir-mat vit surtout pour détruire des pièges et tester des poisons. Il y a plus intéressant à faire que de se mordre les uns les autres.»



Au fil des pages, tu remarques aussi, qu'en début de chapitre, tu lis un passage sur ‘'L'aventure monsieur Lapinou.'' Il revient aussi sur le sujet au cours de l'histoire. C'est à la fois avisé, drôle et moqueur. «J'ai laissé tomber Monsieur Lapinou, dit Pêches. Ce n'était qu'un mensonge. Les mensonges nous affaiblissent.»



C'est une lecture qui se lit facilement. Tu te laisses transporté par l'ambiance, tu es aussi intriguée, tu veux savoir ce qui va arriver. Tu as peur parfois pour nos personnages, le sujet est respecté, les chapitres sont bien divisés. On aperçoit divers images et on croise ici et là un rongeur comme dessin. Les illustrations font partie de l'histoire et c'est divertissant pour le lecteur.



«La dernière pensée sur le papier se lisait : ne pas pisser là où tu manges. Celle-là était assez simple sur le dessin.»



Mes impressions :

C'est une belle lecture où l'auteur nous plonge dans un univers plaisant, imaginaire et coloré. C'est léger à lire, drôle par moment et mesquin par endroit.



On va à la rencontre des contes et des récits d'animaux. Il fait aussi référence à deux parodies :

- Parodie de la légende de joueur de flûte de Hamelin.

- Parodie des contes des frères Grimm.

Je souligne aussi une mention spéciale au personnage de Malicia.



Pour terminer, je suis contente de découvrir cet auteur, c'est un plaisir que je vais renouveler. Je remercie aussi mes amis sur le réseau pour les échanges autour des citations.



Je le conseille à ceux qui veulent passer un bon moment de lecture, et apprendre en même temps quelques notions sur ses rongeurs. C'est un conte magnifique où on se laisse bercer par le fantastique et la magie de ce récit.



Je vous laisse alors sur ce passage rempli de sens :

«Les histoires sont que des histoires. La vie est suffisamment compliquée comme ça. Il faut prendre des dispositions pour le monde réel. le fantastique n'a pas sa place.»



Un grand merci à Walktapus et Angie pour cette superbe lecture commune. C'est quand vous voulez !
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La longue Terre, tome 2 : La longue guerre

…parfois, les choses s’imposent d’elles mêmes…



« Oh, let the sun beat down upon my face, stars to fill my dream »

« I am a traveler of both time and space, to be where I have been »

« To sit with Elders of the gentle race, this world has seldom seen »

« They talk of days for wich they sit and wait, and all will be revealed »

« Talk and song from tongues of lilting grace, whose sounds caress my ear »

« But not a world I heard could I relate, the sory was quite clear »

« Oh, I’ve been flying, Mama, there ain’t no denyin’ »

« I’ve been flying, ain’t no denyin’, no denyin’ »



Impossible donc de passer à côté de Led Zeppelin sur ce coup !



Mais quel plaisir de se replonger dans cette Longue Terre…un mois est passé depuis que j’ai refermé le premier opus, 10 ans se sont écoulés entre temps quand démarre la longue Guerre, mais j’ai l’impression de retrouver de vieux amis et de repartir dans de nouvelles aventures…



Dix ans déjà…Josué est maintenant casé, papa et responsable de sa petite colonie…l’était tranquille, l’était pénard….mais c’était sans compter l’irruption de Sally, toujours partante vers de nouvelles quêtes idéalistes.



Parce que, oui, en dix ans, il s’en passent des choses…si les colonies se développent avec plus ou moins de bonheur, les politiques en place sur PrimeTerre voient d’un très mauvais œil cet exil et la perte de pouvoir qui en résulte, avec au final, le risque de sécession et d’indépendance qui en découlle…Et que dire des relations avec les autres créatures du multivers…ces fameux trolls : êtres intelligents ou animal savant, main d’œuvre bon marché, esclaves potentiels, cobayes sacrifiés pour la suite de l’exploration du multivers…et puis, qu’en est il des Beagles, des Kobolds, de Deuxième Personne du Singulier ?



C’est donc dans une ambiance un peu tendue de révolution pré indépendance, de « courses technologiques » entre les diverses instances mondiales, de conflit entre pro humains de droite bon teints et sûrs de leurs droits et de leur dogme et les progressistes égalitaires que nos protagonistes vont tenter d’apaiser les choses…Si Josué, Sally et Helen rempilent, il en va de même (pour mon plus grand bonheur) de Lobsang, Sœur Agnès,Janson…



Il va sans dire que, une fois de plus, j’ai été happé par ce roman, par les réflexions qu’il engendre, par son style (pas vraiment de « suspens » à essorer les surrénales mais un propension à titiller subtilement la curiosité du lecteur), par son ambiance, son humour subtil, ses références (le disque dur cérébral s’est encore bien amusé…allez, en plus des références déjà citées dans ma précédente critique, j’y ajoute une petite touche de David Brin et de Carl Sagan)



Bref, le thème de la colonisation et de ses implications revisité en SF cyber/steampunk n’est pas pour me déplaire.



Juste une petite précision, comme le signale Fnitter, le titre même du roman « La Longue Guerre » peut induire en erreur, il ne s’agit pas de SF militaire…qu’on se le dise.



Ceci dit, « La Longue Guerre » va rejoindre son aînée sur l’île déserte d’Ouest 1



Bien, il ne me reste plus que de prendre mon mal en patience pour le 3eme opus…ah, je ne vous ai pas dit…la fin du tome 2 laisse présager une suite…



Fred-Fichetoux-Beg mode Kashmir activé





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Les Annales du Disque-Monde, Tome 13 : Les ..

Omnia, cité entièrement consacrée à la gloire du dieu Om, est dirigée d'une main de fer par Vorbis, le chef de la Quisition, toujours prompt à extirper l'hérésie de ses sujets, même si cela implique de leur extirper quelques organes vitaux par la même occasion. Vorbis prépare également une expédition contre Éphèse, célèbre repère de philosophes, pour leur apporter la bonne parole.



Comme la puissance d'un dieu est proportionnelle à la foi de ses fidèles, le dieu Om a bien du mal à comprendre pourquoi il reste coincé sur le disque-monde sous la forme d'une tortue inoffensive, incapable de griller un sourcil à plus de dix centimètres. La vérité lui apparaît peu à peu : ses fidèles ne croient plus en lui, mais en la structure de l'église omnienne. La peur de l'enfer a été remplacé par la peur de la Quisition, la compréhension des règles divines par la compréhension des règles à suivre pour ne pas croiser la Quisition, et le bonheur de voir ses prières exaucées par le bonheur de ne pas être dans la ligne de mire d'un membre de la Quisition. le seul vrai fidèle qu'il reste à Om est Frangin, un novice pas réputé pour sa vivacité d'esprit.



Le choc entre le fanatisme de Vorbis et la liberté d'esprit qui règne à Éphèse sera violent. Car malgré les efforts du prêtre, la vérité scientifique se répand : le monde n'est pas une sphère qui tourne autour du soleil, comme l'enseignent les textes sacrés archaïques, mais bien un disque.



Un roman assez réussi sur la religion, du fanatisme le plus sanglant à la foi du charbonnier de Frangin, mais aussi sur la propension des hommes à apporter la Vérité, qu'elle soit religieuse, philosophique ou scientifique, par le glaive. Et pour une fois, un petit merci au traducteur, qui a doté les habitants d'Éphèse du bon accent de Marseille, ce qui rend les débats philosophiques encore plus savoureux.
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Les annales du Disque-Monde, tome 20 : Le P..

Les Contrôleurs, qui veillent à la bonne marche de l'univers, n'aiment décidément pas toute forme d'imagination. Après avoir essayé de virer la Mort, pour cause de développement de personnalité, les voici qui tentent de faire disparaître le Père Porcher (le Père Noël du disque-monde) de la surface du disque. Le plus inquiétant, c'est qu'ils ont trouvé un assassin pour ce travail, qui avait déjà longuement réfléchi au problème...



Mais la Mort se rebiffe : d'une part, en interdisant formellement à sa petite-fille de se mêler de cette histoire, ce qui est la meilleure manière de l'impliquer dans l'intrigue, et d'autre part, en se déguisant en Père Porcher pour faire perdurer la croyance. Alors certes, un squelette avec une fausse barbe qui fait HO. HO. HO. n'est peut-être pas la meilleure publicité pour Noël, mais on fait avec ce qu'on a !



Comme dans « Les petits dieux », les divinités ont du pouvoir en fonction de la fermeté de la croyance des fidèles. Avec l'affaiblissement considérable de la croyance dans le Père Porcher, une foule d'autres êtres apparaissent : l'oh bon dieu de la gueule de bois, le monstre qui dévore une chaussette de chaque paire, celui qui fait disparaître les crayons de votre bureau, etc.



La Mort dans le rôle du Père Noël est un pur régal. La jovialité et l'esprit de fête n'étant pas son point fort, il va falloir tout lui apprendre. L'occasion aussi de recevoir quelques leçons cinglantes sur l'esprit de Noël, la différence d'un Noël chez les riches avec un Noël chez les pauvres, et l'hypocrisie d'être généreux une fois par an à heure fixe.



LES HOMMES ONT BESOIN D'IMAGINAIRE POUR ÊTRE HUMAINS. À LA CONJONCTION DE L'ANGE DÉCHU ET DU SINGE DEBOUT.

- Le Père Porcher ? Les fées des dents ? Les petites...

- OUI. UNE MISE EN TRAIN. IL FAUT COMMENCER PAR APPRENDRE À CROIRE AUX PETITS MENSONGES.

- Et alors on peut croire aux gros ?

- OUI. LA JUSTICE. LA PITIÉ. LE DEVOIR. CES CHOSES-LÀ.
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