AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Thibault Bérard (306)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Il est juste que les forts soient frappés

Ce roman fait incontestablement parti des livres pour lesquels j'ai le plus versé de larmes. Je me suis immédiatement attachée à ce couple follement amoureux, insouciant et épris de liberté. Un couple stoppé net dans son élan par l'annonce du cancer. Sara nous raconte cet amour, ses enfants puis cette annonce, le choc et la douleur. Elle nous partage ses interrogations et ses peurs. Une chose est sûre Sara et Théo ont décidé de se battre, de vaincre ce foutu cancer coûte que coûte pour eux, pour leur couple, pour leur famille. Mais comment réussir à recréer cette magie de chaque instant lorsque l'on sait que le temps nous est compté ? Comment continuer à rêver, à rire, à espérer ? Sara et Théo vont créer un monde un peu fou où le médecin sera rebaptisé House, la colonne un maki et le médicament Exterminator. Un monde où rien ne peut atteindre leur amour indestructible, plus fort que tout, au delà de la maladie. Alors derrière les larmes, on rit, on s'émerveille, on croit que tout est possible. C'est une histoire pleine de vie, d'une puissance incroyable, au ton juste et procurant des émotions d'une rare intensité. J'ai aimé cette légèreté qui maquille habilement une tragédie. L'auteur parvint à merveille à nous faire passer du rire aux larmes et surtout à insuffler une incroyable pulsion de vie. Avec ce roman je découvre ce roman et ses deux autres titres ont d'ores et déjà rejoint ma bibliothèque. Ne passez pas à côté.
Commenter  J’apprécie          70
Le Grand Saut

Le 12 juillet 2020, Léonard s’effondre sur le carrelage de sa cuisine, trop d’abus ont fatigué son cœur qui n’a pas résisté. Léonard se doutait bien que ça finirait comme ça, qu’il mourrait seul dans sa cabane, isolé depuis 25 ans dans les montagnes loin des siens qui l’ont rejeté lorsqu’il est arrivé complètement saoul aux bras d’une « pute » à l’enterrement de Lize, sa femme et la mère de ses enfants. Mais je vais trop vite… Retour donc au 12 juillet 2020, le corps de Léonard glisse le long des placards, se rattrape un peu, avant de finir sa course au sol. Commence alors pour Léonard un voyage post mortem, il va revivre en spectateur, certains moments de son passé, des moments heureux (la naissance de ses enfants…), et d’autres malheureux (l’annonce de la maladie de Lize…) S’intercalent dans l’existence de Léonard, les chapitres de la vie de Zoé une fillette de 10 ans qui vit un quotidien difficile avec son père depuis que sa maman a été internée à l’hôpital psychiatrique à la suite d’un choc dont tous ignorent la nature.



Un roman sur les liens familiaux, lumineux et bouleversant. L’auteur s’efface pour permettre à Léonard de faire son chemin ; pas de jugements, pas d’arrangements, pas d’excuses, Léonard sait parfaitement ce qu’il a raté. Quant à Zoé, c’est une petite fille attachante, vive et pétillante malgré le drame qui se joue dans sa famille. A la fin, tout se met en place avec justesse et tout s’éclaire. Un roman très agréable à lire grâce à une belle écriture sans emphase. Un coup de cœur ♥
Lien : http://www.levoyagedelola.com/
Commenter  J’apprécie          70
Le Grand Saut

Tu es dans la cuisine de Léonard.

Tu le regardes mourir.

Bien sûr, tu n'es que lectrice, tu ne peux rien faire.

Alors le vieil homme meurt.



Le corps est resté là, dans la cuisine. Il a glissé vers le sol. Pendant qu'il glissait, Leonard errait. De souvenir en souvenir. Une dernière rétrospective. Pour comprendre peut-être. Se pardonner sûrement.



L'enfance et tout ce qu'on s'était promis. Les rêves comme du sable, c'est pas qu'il s'effondre tu vois, c'est pas, juste il file entre les doigts.



L'amour.

La femme.

Le monde tout entier tient dans ses yeux, alors le jour où elle les ferme, forcément...

Et puis les enfants.

Deux.

Un garçon, une fille.

C'est à leur échelle qu'on mesure ses échecs.

Hein, Léonard.



On l'entrecoupe, le Leonard. Pas que ses réminiscences ennuient. Mais ce n'est pas si simple.



On l'entrecoupe de Zoé, dix ans.

Sa mère est en psychiatrie. Tombée en catatonie comme ça. Un jour, elle revient, on ne sait pas d'où. Ou de qui.

Elle revient d'accord, mais elle reste là, calfeutrée en elle-même. Plus un mot. Plus un regard.

Elle a toujours su, Zoé.

Qu'un jour, ses silences pourraient aspirer la mère vers l'intérieur et la garder.

Pourtant la petite fille va se battre pour sauver sa maman.



Je crois que c'est ça, vraiment. Une histoire de rédemption. Avec des mots d'une grande tendresse pour se consoler de n'être que soi.

Vous verrez...

Commenter  J’apprécie          70
Il est juste que les forts soient frappés

Inutile je crois de présenter encore ce roman ici mais je peux ajouter ma petite pierre à l’édifice de louanges faites au sujet de texte. Traitant d’un sujet aussi difficile que la maladie et la fin de vie chez une jeune mère de famille, j’ai évidemment pleuré toutes les larmes de mon corps. Cette histoire d’amour est forte et belle. Peut-être qu’elle dégouline un peu, mais parfois on s’en fout parce que ça fait du bien. Les mots de Thibault Bérard m’ont semblé sonner juste alors que je n’ai jamais été confrontée à tout ça et c’est justement la force d’un roman pareil … vivre une autre vie que la sienne pour mieux comprendre les celles des autres. Essentiel.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          70
Il est juste que les forts soient frappés

Je suis restée scotcher à ce roman tout au long de ma lecture, retenant mon souffle et pourtant sans éprouver une émotion forte. Certes j'ai été touchée par le combat que mène les deux personnages principaux Sarah et Théo, main dans la main jusqu'au bout dans un combat sur un cancer invasif dont Sarah est atteinte. C'est un sujet qui m'interpelle particulièrement et je l'ai trouvé très bien abordé. De même que le titre est très beau et bien choisi.

J'ai aimé la structure du roman, originale. Le lecteur est dans le présent de l'histoire et ensuite la voix de Sarah reprend la suite et nous parle depuis un ailleurs, spectatrice de sa vie passée, nous racontant ce qu'elle éprouve.

Il y a énormément de phrases très bien écrites, beaucoup de métaphores, de jeux de mots, de références culturelles (musique, ciné, série, etc.) que je me suis régalée à lire, tout se tient, le livre est fluide et haletant. Mais soit j'ai déjà lu d'autres livres sur ce sujet, soit je suis blindée et alertée par le cancer, je suis restée un peu aussi témoin d'une histoire très personnelle ; est-elle réelle ? c'est la question que je me suis posée tout le long du livre.

Et la fin ne m'a pas choquée, c'est le cycle de la vie, un être meurt, un autre nait. Il y a un renouveau qui semble logique.

Commenter  J’apprécie          73
Il est juste que les forts soient frappés

C’est toujours quelque chose de sortir d’une lecture remué et soufflé. C’est plutôt rare et c’est ce que j’ai ressenti à la fin de ce roman de Thibault Bérard. Une bonne claque en bonne et due forme.



On suit Sarah, une jeune femme de 37 ans qui va devoir faire face à la maladie, à un cancer. C’est d’ailleurs elle qui raconte à la première personne ce qu’elle va vivre. Le lecteur est embarqué dès le début dans ce roman avec ce ton unique d’un personnage que l’on n’est pas prêt d’oublier. Un mélange de gouaille et de gravité finement dosé. On suit aussi tout un petit monde qui gravite autour d’elle et qui va tenter de l’aider à traverser ces épreuves.



On ne tombe pas dans le pathos et l’auteur parvient régulièrement à retranscrire avec beaucoup de justesse ce que va vivre cette femme et sa famille. Très fort.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
Commenter  J’apprécie          70
Les Enfants véritables

Après la lecture de « Il est juste que les forts soient frappés », c’est dans « Les enfants véritables » que l’on découvre comment Théo, à la suite du décès de sa femme, a reconstruit sa vie avec Cléo et leurs trois enfants.



Il ne s’agit pas seulement d’apprendre ce qu’ils sont devenus. Cette suite nous plonge dans une histoire profonde où il est question du lien de filiation, donné par le sang ou acquis par l’amour.



L’auteur nous explique la difficulté pour Cléo de trouver sa place dans un cercle familial où la maman n’est plus mais reste présente dans les cœurs meurtris. Parallèlement à leur famille recomposée, on suit l’enfance de Cléo, qui a elle aussi grandi dans une famille où les enfants ne sont pas issus des mêmes parents. Petite, elle se pose la question de savoir si elle est une enfant « véritable ». L’alternance entre ces deux familles et époques, touche aussi à la notion de maternité qui n’est pas vécue de la même façon par toutes les femmes.



D’une famille à l’autre, d’un personnage à l’autre, Thibault Bérard nous offre une large palette d’émotions et de ressentis, au point qu’il n’est pas possible que vous ne vous reconnaissiez pas, au moins un peu, dans cette histoire.



Et alors qu’à la fin du premier livre, l’arrivée de Cléo dans la vie de Théo nous laisse un goût amer, il ne faudra que quelques pages pour changer d’avis et comprendre que c’est ce petit bout de femme qui va ramener leur famille à la vie.



Ce roman est un concentré de sensibilité, semé de petites embûches mais de grands bonheurs. Il nous tend les bras et nous laisse entrer au cœur de cette famille on ne peut plus véritable.
Commenter  J’apprécie          70
Il est juste que les forts soient frappés

Cela faisait longtemps que je n'étais pas sortie aussi sonnée d'un livre. Un vrai coup de poing ! Ce roman est d'une force de vie et d'une puissance telle qu'on ne peut en sortir indemne. Sarah s'adresse aux lecteurs, après sa mort, pour nous faire le récit de sa courte vie, rattrapée à l'aube de la quarantaine par un cancer foudroyant. Mais contre toute attente, ce livre n'est pas plombant, car il est plein d'humour, de distance, presque de détachement. Mais qu'on ne se méprenne pas, le sujet n'est pas traité avec légèreté, bien au contraire. Et ce roman est puissant, fort et lumineux. Et d'une justesse incroyable. le combat auquel se livrent Théo et Sarah pour triompher de l'adversité est remarquable. Et personnellement, j'ai beaucoup aimé la fin, je n'y vois pas la volonté absolue de finir sur une note optimiste mais simplement sur la force de la vie qui soutient par ailleurs tout le roman. je vais m'empresser de lire la suite qui vient de sortir, Les enfants véritables.
Commenter  J’apprécie          70
Les Enfants véritables

Il y a un an, premier confinement, je lisais le premier roman de Thibault Bérard, Il est juste que les forts soient frappés, au titre évocateur s’il en est… Je me souviens d’après-midis ensoleillés où j’essayais bien difficilement de cacher mes larmes, tellement émue par cette histoire cruelle mais prodigieusement belle !

J’ai retrouvé dans ce 2ème roman ce qui m’avait tellement plu dans le 1er, cette furieuse envie de côtoyer de telles personnes dans la vraie vie ! Parents, enfants, amis, tous sont attachants, bons, entiers, ils ont des faiblesses bien-sûr, mais ils ne sont pas « empêchés » par elles. Et c’est ce qu’il y a de formidable dans les bons romans, c’est de plonger dans les sentiments, les émotions, les ressentis, tout ce qu’on ne dit pas et qu’on a parfois du mal à saisir…

Ce roman est une merveille.

Commenter  J’apprécie          70
Il est juste que les forts soient frappés

Au-delà de la mort, quelque part dans les limbes, Sarah nous raconte son histoire. Sa jeunesse rebelle, ses fêlures , son coup de foudre pour Théo, leur histoire d’amour fou, leurs amis, leurs enfants et cette foutue maladie qui l’a emportée à 42 ans.



En filigrane, il y a le cinéma, surtout ce film de Franck Capra et son ange, « It’s a wonderful life » mais aussi « La vie est belle», Fellini et Varda. Il y a la littérature, la musique qui porte, réconforte, Nick Cave, Aerosmith, Les Beatles.



Le cinéma, la littérature, la musique et le tourbillon de la vie, une multitude de petits moments de bonheur, de tendresse. Tout semble si simple et limpide, la vie, l’amour. Sarah, forte d’un bonheur qu’elle n’osait plus espérer, Théo, protecteur, amoureux, et leurs deux enfants Simon et Camille.



Mais la maladie en a décidé autrement, juste avant la naissance de Camille. Sarah, Moineau fragile, Esperate housewife et Théo, Lutin lunaire, boule d’énergie, vont lutter de concert, soutenus par leurs amis, leurs proches. Ils sont forts, ils veulent défier la mort, être valeureux, invincibles. Il y aura ce carnet de combat avec la liste des facteurs de vie pour contrebalancer cette foutue maladie, il y aura des chimios, des rémissions, de l’espoir, l’urgence de vivre, du courage, des moments doux, des retours en enfer, l’irrémédiable.



Le récit de Thibault Bérard est bouleversant et lumineux à la fois, porté par une écriture vive au tempo fébrile, avec juste ce qu’il faut d’humour pour nous faire sourire à travers les larmes.



Au cœur de la tragédie, il y a ce maëlstrom d’émotions qui vient nous broyer le cœur et résonne comme un magnifique hymne à l’amour, à la vie.

Commenter  J’apprécie          70
Il est juste que les forts soient frappés

Dès l'incipit, le ton est donné, la narratrice est morte à 42 ans. Les choses sont claires, il ne s'agit pas d'une comédie. Pourtant l'auteur réussit à faire de quelque chose de dramatique, quelque chose de beau, et oserais-je le dire, quelque chose de léger. Cela n'empêche en rien l'émotion, puissante, très présente. Mais le parti-pris d'une certaine distanciation dans la narration permet de mettre de la légèreté et parfois de l'humour là où il y aurait eu matière à pathos. Le résultat est étonnant, un véritable hymne au bonheur, à la puissance de l'amour et à la vie ...



Elle, Sarah, une punkette suicidaire persuadée qu'elle mourra avant ses 40 ans, ne se croit pas douée pour la vie.

Lui, Théo, un peu plus jeune qu'elle, fou de cinéma, de Frank Capra et de Fellini arrive à la persuader du contraire.

Ensemble, elle est son Moineau, il est son Lutin, c'est l'amour fou, la vie joyeuse, les amis, la naissance d'un petit garçon. Puis quelques années après, une seconde grossesse au cours de laquelle on découvre un cancer très agressif à Sarah. Ils ne vont désormais plus quitter celui qu'ils appellent Dr House. Et c'est l'origine du titre, Théo qui, fort de leur amour, les croit invincibles, décrète qu'"il est juste que les forts soient frappés ", parce que forcément eux sont plus capables que d'autres de s'en sortir...



Des personnages terriblement romantiques et attachants, une très belle écriture font de ce premier roman, une réussite. Un texte lumineux et fort dont après réflexion, j'ai trouvé la fin magnifique car de prime abord elle m'avait surprise ...
Commenter  J’apprécie          70
Les Enfants véritables

Après la déflagration émotionnelle d'Il est juste que les forts soient frappés, Thibault Berard n'a peut-être pas eu envie de quitter ses personnages. Ou bien a-t-il voulu rétablir un certain équilibre et offrir à celle qui a inspiré le personnage de Cléo et ramené à la vie celui qui a inspiré Théo une merveilleuse déclaration d'amour ? Quoi qu'il en soit, Les enfants véritables peut se lire indépendamment mais la façon de recevoir ce roman ne peut pas être la même que si on a lu le précédent. le livre est entre la suite et le "spin off" qui permet de détacher un personnage pour monter une intrigue autour de lui. Ici Thibault Berard s'attache à Cléo, la jeune femme dont Théo est tombé amoureux alors qu'il accompagnait sa femme et mère de ses enfants dans sa fin de vie. Cléo qui se retrouve donc mère "par accident" et par anticipation de deux orphelins avant d'avoir elle-même donné la vie. Par des incursions dans l'enfance et l'adolescence de Cléo, dans sa famille pas tout à fait "traditionnelle" alternant avec le récit au présent de son apprentissage et de son acclimatation à cette nouvelle situation, Thibault Berard entreprend une riche et émouvante exploration des concepts de maternité et de famille. le parti-pris narratif fonctionne bien, choisir des voix extérieures permet de garder un certain recul. C'est très juste, extrêmement riche et diversifié en termes de points de vue, résolument lumineux malgré les sujets délicats qui sont abordés sans évitement. le récit poignant d'une quête acharnée du bonheur avec de vrais jolis moments qui arrachent quelques larmes d'émotion même aux coeurs les plus secs, notamment à chaque fin de partie. le genre de roman qui fait du bien sans mièvrerie mais avec beaucoup d'amour.
Commenter  J’apprécie          70
Il est juste que les forts soient frappés

Ce roman "il est juste que les forts soient frappés" me faisait de l'oeil depuis longtemps, j'ai décidé une bonne fois pour toute de m'y plonger et je ne l'ai pas regretté.



C'est l'histoire de Sarah une ado rebelle, déjantée, qui flirte avec la mort et qui finalement réussi à apprécier la vie lorsqu'elle fait la connaissance de Théo. Ils tombent profondément amoureux.



Sarah et Théo forment un couple d'aujourd'hui, ils se complaisent et trouvent dans leur vie une certaine sérénité auréolé par la naissance d'un petit Simon. Leur bonheur tout simple va voler en éclat quand au moment de sa seconde maternité, peu avant la naissance de Camille, les médecins détectent une tumeur cancéreuse. Sarah va mourir.



Non je ne trahis rien de l'intrigue en vous écrivant cela, car dès le début de ce roman c'est Sarah qui s'adresse au lecteur, dans les limbes où elle vit désormais.



Sarah va nous raconter son histoire, son aventure, son adolescence mouvementée, sa rencontre avec Théo, pierrot solaire, un peu rêveur, les copains, la famille, les projets, et puis le diagnostic, la chambre d'hôpital, les médecins, les infirmières, une page qui se tourne et une envie irrépressible de continuer à vivre malgré tout.



Ce roman est portée par une sincérité et une justesse dans l'écriture.



THIBAULT BERARD nous parle de la maladie, la mort, mais il nous parle surtout de la vie, du bonheur, de l'amour, de l'amitié.



L'auteur aborde aussi l'urgence de vivre, l'urgence d'être heureux car pour Théo et Sarah la vie est belle, en référence au film de Frank Capra qui accompagne leur histoire d'amour.



C'est un beau roman bouleversant ,lumineux, sans mièvrerie ni pathos où l'humour sait trouver sa place et où la musique rythme les bons et les mauvais jours.



Un roman à découvrir.
Commenter  J’apprécie          70
Il est juste que les forts soient frappés

Sarah et Théo, c'est une histoire à la vie à la mort.Ils s'aiment passionnément. Elle, ancienne punkette torturée, ne pensait pas tomber sur lui, homme adolescent, rempli d'optimisme et de naïveté, tout comme elle ne pensait pas non plus passer le cap des 40 ans. Leur vie est un tourbillon d'amour, de projets et de moments heureux, tous les deux, avec leur bande de copains, avec Simon, leur fils, puis arrive la maladie de Sarah, qu'ils vivront aussi intensément qu'ils s'aiment...Malgré le désespoir et la tristesse qui les habitent, ils veulent garder leur joie de vivre, s'aimer comme avant et profiter des moments qu'il leur reste.  



L'originalité de ce roman réside dans le fait que c'est Sarah qui nous raconte son histoire. Elle est morte, on le sait, et elle nous annonce cela d'une manière très désinvolte, faisant comprendre au lecteur qu'il est inutile de s'apitoyer sur son sort. Ce qu'elle veut d'ailleurs c'est que les vivants l'oublie, c'est être en paix et ne pas sentir que l'on pense à elle avec tristesse. Ce qu'elle veut, aussi, c'est raconter son histoire pour en finir une bonne fois pour toute, et raconter ses derniers moments de vie, que la maladie a rendus infiniment précieux. Elle revit les jours de traitement, les visites à l'hôpital les retours à la maison, les amis, les enfants, les parents, les jours d'espoir et les moments de lassitude.Elle veut vivre, mais contrairement à Théo, elle ne se voile pas la face et veut garder les pieds sur terre. Son ton est juste, souvent humoristique, toujours tendre envers les siens, envers Théo surtout... On comprend à travers ses mots, combien la vie est précieuse.  

Ce roman est magnifique, bouleversant et lumineux, car à travers cette descente aux enfers, c'est la vie que l'on célèbre au final, et cette délivrance qui arrive quand la souffrance ne peut plus être supportée, pour l'un comme pour l'autre. Leur parcours est dur mais ils ne cesseront d'espérer, jusqu'au bout, et même après la mort de Sarah, c'est la vie que l'on célèbre. 

Ce roman est d'une beauté infinie, une sorte de lourd chagrin plein d'amour et de vie...



Livre lu dans le cadre des 68 premères fois #68premieresfois

Commenter  J’apprécie          70
Il est juste que les forts soient frappés

"La vie, ce n'est pas d'attendre que l'orage passe, mais d'apprendre à danser sous la pluie." - citation anonyme, attribuée à tort à Sénèque



"Il me reste à raconter les jours les plus précieux de ma vie, puisque ce sont ceux qui m'ont été offerts par la mort alors même qu'elle avait prévu de me les enlever."



Un titre qui accroche, une 1re de couverture qui attire autant que la 4e repousse : bref, entre Thibault Bérard et moi, c'était pas gagné. Malgré les chroniques toutes très enthousiastes et sans les #68premieresfois, je crois qu'on en serait encore à s'ignorer superbement tous les deux.



Et pourtant.

Il y a des romans qui vous volent les mots. Un véritable hold-up, sans effraction parce que vous avez laissé l'histoire entrer, et qu'elle en a profité pour mettre le pied dans la porte afin d'être sûre que vous la lirez jusqu'au bout. Il est juste que les forts soient frappés, 1er roman de Thibault Bérard aux Éditions de l'Observatoire, est de ces romans-là.



Sarah nous parle depuis un endroit dont on ne parle plus, dont on ne revient pas.

Sarah est morte le 12 juillet 2015 à 17 h 42 d'une récidive fulgurante de son cancer, et pourtant c'est elle qui raconte à la 1re personne le combat qui a été le sien et celui de Théo plusieurs années durant.



"J'étais une femme quand je suis morte - une jeune femme de 42 ans, ça vous donne déjà une idée de l'ampleur du drame à venir."



Nous voilà prévenus.

Disons-le tout net, si ce point de vue narratif est audacieux, astucieux, inattendu, il est surtout risqué ; l'un des possibles écueils étant que Thibault Bérard n'arrive pas à s'effacer suffisamment pour laisser entendre la voix féminine qui porte son histoire ; un autre étant que le récit s'enfonce avec une complaisance doucereuse dans le pathos et la morbidité comme dans la masse spongieuse d'une guimauve. Il n'en est rien. La raison en est celle qui raconte, précisément : Sarah.



Sarah, petit moineau fragile et frondeur - oserais-je écrire trompe-la-mort ? :



"Moi, de toute façon, je vais crever avant 40 ans."



Sarah qui mène une vie quasi fusionnelle avec Théo, son lutin, son cadet de 6 ans :



"On est bien, tous les deux. On se nourrit l'un de l'autre […] La vie hurle et c'est bon."



Sarah qui croit bon de nous prévenir :



"Ne me voyez pas comme une victime ou une malade.

Voyez ça comme ce que c'est, une histoire. Ce n'est pas parce qu'elle est vraie et dure par moments, ni même parce qu'elle finirait mal, que ce n'en est pas une ; toutes les vies sont des aventures extraordinaires, pour qui peut les voir dépliées devant soi."



Soit.

Alors, entrons dans les plis de l'histoire extraordinaire du moineau et du lutin, une histoire dont on sait qu'à la fin le cancer aura gagné. Sans tout balayer.

La question est là, évidemment : Il est juste que les forts soient frappés est-il une tragédie ?

Non, parce que ce roman, c'est la vie même, celle qui commence par une rencontre improbable entre Moineau écorchée vive cachant mal sa vulnérabilité et Lutin aux airs d'adolescent solaire prêt à compenser les "errements lunatiques" de Sarah.



Sarah et Théo se laissent aller au bonheur, celui d'être deux, celui d'être trois à l'arrivée de leur petit garçon, Simon. Celui d'être quatre quand une 2e grossesse s'annonce ? Non. En fait, ils ne seront jamais quatre. Ils seront cinq, irrémédiablement cinq, jusqu'au bout. le cancer de Sarah a été diagnostiqué alors qu'elle porte encore Camille qu'il faut faire naître, prématurée, par césarienne afin de ne pas retarder la mise en oeuvre de la chimiothérapie. La mort s'invite alors qu'une vie vient, frémissante et fragile.



Plombant ? Larmoyant ? Encore une fois, non.

Malgré l'absence de suspens connue dès les toutes premières pages, nous nous prenons à espérer qu'un miracle advienne tellement tous les personnages sont beaux et bouleversants, unis dans leur combat, Théo et Sarah bien sûr, leurs familles, leurs amis aussi, Leyla, Clément, Yanis… et les enfants, Simon et Camille, la meilleure raison qui soit pour continuer à se battre et à espérer.



Il y a cette phrase de Théo :



"Mon amour, on va entrer dans une vie extraordinaire, tu comprends ? Ce sera notre vie, voilà. On va se battre et on va gagner, et on sera justement exceptionnels parce que ça a l'air impossible."



comme un écho à celle de Mark Twain :



"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait."



Nous avons envie d'y croire avec lui, avec eux, nous espérons que l'énergie qu'ils déploient soit communicative et bienfaisante, nous nous tenons à leurs côtés. Et quand arrive enfin la rémission en dépit du pronostic initial du Dr House,



"Je n'ai pas actuellement les moyens de soigner votre femme"



quand nous voyons Simon et Camille grandir, Théo et Sarah s'autoriser à (re)vivre des moments heureux, nous nous prenons à nouveau à croire que notre saine colère envers une situation terriblement injuste (foutu titre !) a porté ses fruits et que peut-être Sarah se verra-t-elle accordé "[…] ce temps, que je n'ai plus devant moi, pour revivre des heures qui ont été celles du début, de l'envol, du jaillissement, de la naissance, de l'attente, de l'espoir, de l'imprévu, de l'inconnu, de l'inédit."



C'est idiot je le sais, nous ne pouvons nous empêcher d'être optimistes tout en sachant que la vague, immense, va tout emporter sur son passage, nous laissant avec Théo, dévastés. Encore que Théo, lui, vient de rencontrer Cléo "ce nom seul, qui ressemble au sien, est une échappée folle, une chute vers les nuages", Cléo dont l'intrusion alors que Sarah se meurt est discutable, si ce n'est qu'elle montre que la vie, toujours elle, sait ébaucher un coin de ciel bleu.



Rarement l'expression passer du rire aux larmes n'a été aussi pertinente. Je pense qu'une des raisons tient à ce que les personnages sont doués, très doués même, pour la vie, et que ce roman confirme qu'en littérature les textes les plus crépusculaires peuvent se révéler les plus lumineux.

Il est juste que les forts soient frappés est un 1er roman en état de grâce, pétri d'humanité, où la douleur la plus vive côtoie un humour salvateur, où la dignité et la pudeur disent avec justesse les heures, les jours, les mois d'une lutte à armes inégales, une lutte à la David contre Goliath, à l'issue finalement acceptée de guerre lasse.



"Mais si rien ne bouge, alors il faut que tout s'arrête... et que, donc, la mort vienne."



Ce roman est beau. Dur et beau. Révoltant et beau. Vive et toujours juste, la parole donnée à l'omnisciente Sarah est son meilleur atout pour raconter ce que l'amour permet d'accomplir. Il est juste que les forts soient frappés est une tragédie à l'optimisme irrésistible, une ode à la vie parce que, telle que la filme Franck Capra (lisez, vous comprendrez), "la vie est belle".

La dernière page tournée, j'ai su à cet imperceptible moment de flottement que les effets de cette lecture ne se dissiperaient pas de sitôt.



1er roman, lu pour la session 2021 des #68premieresfois


Lien : https://www.calliope-petrich..
Commenter  J’apprécie          72
Il est juste que les forts soient frappés

Sarah et Théo sont heureux. Bohèmes, épicuriens et amoureux. Il est de six ans son cadet. Elle est plus vulnérable qu’il n’y paraît. Ensemble, ils ont un premier petit bout, Simon. Et puis, parce que la vie n’attend pas, une petite fille Camille. C’est pendant la grossesse de ce deuxième bébé que « le séisme » se produit. Avant 40 ans. Une tumeur au niveau du médiastin, une zone comprise entre le coeur et les poumons.



Ensembles, ils affrontent le crabe et se battent de toutes leurs forces. Avant une rechute qui elle, ne pardonnera pas.



Ce roman qui aurait tout pour verser dans un voyeurisme déplacé est tout à fait lumineux. Dès l’ouverture, la voix de Sarah clarifie les choses : il n’y aura pas d’issue heureuse. Enfin, si. Mais ce n’est pas celle que l’on croit. C’est elle qui mène la danse et le cours de l’histoire. C’est elle la narratrice et c’est avec elle que nous traversons les épreuves. L’accouchement prématuré. Les séances de chimio-thérapie. Les bouleversements. Les peines mais aussi les joies. La vie « extra-ordinaire » qui se vit au jour le jour.



Avec ce roman, au titre absolument renversant de courage et d’humilité, Thibault Bérard nous offre un récit sur la reconstruction, la « résilience » et la vie finalement.
Commenter  J’apprécie          71
Il est juste que les forts soient frappés

Pour un premier roman, Thibault Bérard fait fort.

Sarah, punkette de 20 ans, est un être déchiré, persuadée de mourir à l'âge de 40 ans. Mais quand elle rencontre Théo, sa vie va changer. Ils vont vivre pleinement, emplis d'un amour tellement fort que leur vie sera en permanence joyeuse et remplie de bonheur. Quand Sarah tombe enceinte, c'est l'euphorie pour eux. Ce petit être nommé Simon, sera pour eux la lumière de leur vie. Quand Sarah attend leur second enfant, une fille qu'ils vont appeler Camille, leur vie va basculer car Sarah est atteinte d'un cancer du poumon. Le pronostic est mauvais.

Mais ils vont de battre, fort de leur amour tellement fort.

J'ai beaucoup aimé cette jolie histoire, qui n'est absolument pas triste. J'ai ressentie avec Sarah, tous ses sentiments, ses rancoeurs, ses frustrations et ses peurs. On parle beaucoup de résilience sur les réseaux sociaux. Sarah en est un exemple. Le cancer nous rend fort, même lorsqu'on sait que l'issue en sera un beau jour, fatal ; mais en attendant, il faut profiter de la vie, de ses proches de sa famille. Il faut savourer chaque instant.

Commenter  J’apprécie          70
Il est juste que les forts soient frappés

Il est devenu banal de retrouver, régulièrement, dans la littérature, le thème du cancer ; avec plus ou moins de brio, de force, ou d’intérêt tout simplement. Il faut donc choisir, et surtout bien choisir.



Celui- détonne par sa construction, par son angle d’attaque. On le comprend assez vite, celle qui s’exprime, n’est plus. C’est de l’au-delà qu’elle reprend le cours de sa vie, et plus précisément, sa vie de couple, de mère de famille, de femme malade qui se bat, qui rechute et puis s’en va.



Sarah était une rebelle, tendance dépressive. Elle croise un jour la route de Theo. Tout semble sourire à ce jeune couple rapidement devenu parent d’un petit Simon, puis dans l’attente d’une petite fille. Sauf que très vite, le cancer foudroyant bouleverse le bonheur familial.



Présenté comme cela, le propos peut sembler lourd, triste, plombant et larmoyant.

Bien au contraire…



Ce roman est bouleversant pour son audace, sa légèreté, sa profondeur, son humour. Thibault Bérard, dont c’est ici le premier roman, offre un texte magnifique, sensible et vivant. Il nous dit la fragilité du bonheur ; le temps nous est compté, et chaque minute doit être vécue comme si c’était la dernière.


Lien : https://leblogdemimipinson.b..
Commenter  J’apprécie          70
Il est juste que les forts soient frappés

Théo et Sarah, lutin et moineau, sont amoureux. Ils sont passionnés, joyeux, invincibles. Mais un jour le point de chute est atteint, la maladie les foudroie. Ils perdent la bataille, on le sait dès les premiers instants de lecture. On aimerait un retournement de situation, sauf que la vie n’est pas faite que de cadeau et de joie lumineuse, la vie est parfois sacrément infâme. On a beau créer de la résilience on en sort parfois bien abimé. Est-il juste que les forts soient frappés ? Qui sont les forts ? Comment le demeure-t-ils ?

Une écriture dynamique, qui punch, qui danse, qui groove, et qui parfois met kao. Des propos réflexifs empreints d’humour, parfois caustique, parfois tendre.

Malgré l’obscurité du récit, l’ambiance y est solaire et revigorante. C’est chaud, c’est enveloppant et c’est beau.



Oui mais voilà, je me suis beaucoup trop attaché à Sarah, trop identifiée à elle. Lorsque Théo rencontre un nouvel amour et le vit pendant que le premier se meurt, la déchirure a été trop profonde pour moi. Aucune rationalité n’a pu émerger, cela m’a mise en colère, viscéralement.J’ai eu envie de hurler sur l’amoureux qui subit mais trahit, qui choisis la vie pendant qu’elle disparaît, qui l’évince, alors qu’elle est encore là, même à demi et qu’elle a besoin de lui. J’aimais très fort ce couple, cette histoire bouleversante, jusqu’à l’arrivée de la nouvelle âme salutaire. Après avoir achevé la lecture, lorsque j’ai su que c’était en plus autobiographique, une rage sourde et aveugle est montée en moi dont je ne me suis pas départie. Depuis, je suis en colère. Chaque fois que j’entends parler de ce livre je frémis, j’ai vraiment aimé l’écriture, sa force m’a subjugué, peut-être trop. C’est même surement là que réside la puissance d’évocation de ce roman, on le vit jusqu’à s’animer entièrement !



L’auteur est celui qui sauve mais celui qui survit aussi, il est celui qui achève en s’abandonnant à une autre avant qu’elle ait disparue complètement et je n’arrive pas à faire un pas de côté. Je me suis trop identifié à Sarah et malgré la raison, les arguments qui me disent qu’il faut bien survivre à la douleur, je suis trop envahie, étourdie par la pensée de Théo faisant l’amour pendant que son moineau s’effrite doucement et en douleur vers le néant. Rationnellement je ne lui en veux pas, je comprends même, mais émotionnellement je hurle chaque fois que j’y songe. C’est surement injuste mais je ne vois que l’injustice pour elle, elle m’a envahi. C’est doux parce qu’elle vit encore grâce à ce récit. C’est surement une belle preuve d’amour intemporelle, peut être aussi un dédouanement de la culpabilité, une expiation de la tristesse. Je comprends l’envie de vivre, je ne comprends pas qu’il l’entame avant que Sarah soient enterrée, avant qu’elle se soit dispersée dans les larmes.



Je ne savais pas si j’allais pouvoir écrire sur cette lecture, mais elle continue de m’animer profondément, il fallait que je mette des mots sur mon indignation. Je n’ai pas encore compris complètement les angoisses qu’elle révèle en moi, mais une chose est sûr c’est que ce concentré d’émotions ne laisse pas indifférent. Il réveille avec vigueur toutes les contradictions qui peuvent provoquer l’homme. Il a secoué chaque parcelle d’humanité en moi.


Lien : https://unmotpourtouspourunm..
Commenter  J’apprécie          70
Il est juste que les forts soient frappés

« Il me reste à raconter les jours les plus précieux de ma vie, puisque ce sont ceux qui m’ont été offerts pas la mort alors même qu’elle avait prévu de me les enlever. »

C’est la voix de Sarah que l’on entend nous raconter son histoire. Une voix singulière, littéralement d’outre-tombe puisque, elle nous l’annonce dès la première page, Sarah est morte. Pourtant, sa voix sonne haut et claire, à Sarah, tout au long de ce récit sobre, joyeux, lumineux, ou elle nous raconte l’histoire d’une vie trop brève mais pleine d’amour, de folie et de force, cette force incroyable et désespérée que l’existence offre parfois comme un dernier cadeau à ceux qui s’en vont comme à ceux qui restent. Car certains vont rester après Sarah, certains vont rester derrière elle. Ceux qui, sans mollir, auront été là, tout autour, depuis le premier jour, depuis l’amour et la légèreté, depuis la gaité et l’insouciance, depuis la première alarme et le premier sanglot, la première peur, la première guerre, le premier pas vers l’absence. Certains vont rester, au premier rang desquels Théo, dont les traits légers de lutin dissimulaient le courage d’un super-héros…

Il est juste que les talentueux soient salués et Thibault Bérard, dès ce premier roman audacieux à la tonalité subtile, jamais larmoyante, entre d’une plume sensible, élégante et assurée parmi leurs rangs.

Commenter  J’apprécie          70




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs de Thibault Bérard (1074)Voir plus

Quiz Voir plus

Monde

Comment est le monde de Branwell Brontë selon Daphné DuMaurier :

Génial
Infernal
Merveilleux

10 questions
16 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}