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Citations de Valerio Varesi (362)


... j'ai de la sympathie pour ceux qui marchent hors du troupeau.
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- Le vin fait rêver, tu sais. Il nettoie toute la merde qu'on nous fait avaler...
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Leur conversation terminée, Soneri s’attarda sur la dernière phrase d’Angela. Apprendre à vivre incluait également l’idée de son contraire : la mort. Ou bien était-ce la mort qui faisait partie de la vie ? Il n’avait toujours pas résolu cette question. (p. 22)
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Avec toutes les horreurs que tu vois, tu regardes le monde avec un réalisme désespérant, mais tu ne renonces jamais à penser en rêveur, ou en mome. Malgré tout, tu gardes toujours cet irrésistible besoin d'espoir.
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- J’ai oublié le pardon, voilà tout mon péché. Le chrétien doit pardonner. C’est tellement difficile d’être chrétien ! Depuis des siècles, cette Eglise chaste et putain n’a-t-elle pas utilisé des armes, des bûchers, des décapitations ? (Don Pino)
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De leur point de vue, ils sont du bon côté : foutre en l'air ce monde dégueulasse. On n'en voudrait pas un autre toi et moi ? Tu l'aimes, toi, cette société où les arrogants et les malhonnêtes dirigent les gens bien ? Où les pires gouvernent les meilleurs ? Où la méchanceté est toujours victorieuse ? Tu l'aimes, ce monde où tout s'achète ? La justice, la respectabilité, le droit d'être aux commandes ? Pourquoi on n'aurait pas le droit de prendre un flingue quand il y a des gouvernants qui peuvent décider de condamner à mort des milliers d'enfants par une simple opération monétaire, ou qui choisissent de planter du maïs pour produire du gas-oil au lieu de produire à bouffer ? Essaye de te mettre dans la peau du père d'un gosse condamné à mourir de faim, et pose-toi la question : tu n'épaulerais pas un fusil ? T'as déjà vu les yeux d'un môme qui crève de faim ?
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La mort rôde autour de nous et quelquefois elle prend l'apparence de l'innocence...
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"L'été, la ménagerie est ouverte, ronchonna Soneri en faisant allusion aux déséquilibrés qui sillonnaient la ville désertée au mois d'août.
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Ceux qui ont l’argent ont toujours raison. Parce que l’argent, c’est du plaisir immédiat. Nos pères étaient tournés vers l’avenir, avec pour ambition de solides fondations, mais aujourd’hui, les gens préfèrent vivre au présent.
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Personne n’en a plus rien à foutre des idées, nous sommes dans un monde de choses et d’objets. Superflus, qui plus est. C’est en ça que les gens croient aujourd’hui : posséder des choses. Et comme on leur fait croire qu’ils les auront facilement et sans se fatiguer, on est cernés par des gosses pleurnichards qui réclament leurs joujoux. Le confort les a ramollis jusque dans leur corps, et ils sont devenus ineptes. Ils viennent me voir parce qu’ils veulent s’acheter de beaux vêtements, une maison de campagne, ils veulent une gouvernante comme dans les publicités. Leur désir est plus fort que la honte. Des gamines en viennent à se prostituer avec la bénédiction de leurs mères pour se payer des écoles de mannequin dans l’espoir de passer à la télé.
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D’après vous, pourquoi se sont-ils endettés ? Certainement pas à cause de la conjoncture économique ou de véritables besoins, ni pour manger. Je vais vous les donner, moi, les raisons : avidité, présomption, désir de paraître. En un mot : futilité. Rien que des enfants gâtés élevés dans le confort et incapables de supporter la moindre gêne ni la moindre privation.
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Le risotto se réduisait à un grumeau déposé au centre d'une assiette démesurée, accompagné de deux crevettes qui avaient l'air de s'être échouées sur les bords.
"_ Quel foutage de gueule, bougonna Soleri. Prix exorbitants et portions ridicules.
_ De toute façon, les gens sont trop gros, dit Angela pour leur défense.
_ Ils ont compris qu'il suffisait d'une belle présentation pour faire accepter les arnaques avec le sourire, résuma le commissaire avec cynisme.
_ Tu en veux à la terre entière. La chaleur te rend insupportable, le brouillard te ferait du bien, chantonna Angela en essayant de dédramatiser.
_ Au moins, il me cacherait la barbarie en marche.
_ Allez, pour une assiette...
_ Ce n'est pas ça qui me dérange. C'est de tout accepter sans aucun sens critique et sans jamais protester, même à voix basse. C'est ça, la barbarie. Vingt ans plus tôt, on aurait renvoyé une assiette pareille et le restaurant n'aurait pas tenu trois mois. Alors qu'aujourd'hui il est à la mode : plumés et contents.
_ On n'est plus des paysans, on n'a plus besoin d'autant de calories !
_ Dommage. On perd la valeur des choses."
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Regardez ici, l'exhorta le prêtre en embrassant du regard le cimetière peuplé de croix, tous ces gens ont vécu comme si la mort ne faisait pas partie de leur vie. Quand on se croit immortel, on ne pense qu'à son intérêt. p. 228
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"Que le bon Dieu nous entende", murmura le capitaine, et le commissaire songea qu'effectivement il était nécessaire de s'en remettre à Dieu le Père vu qu'on ne voulait pas recourir à l'intelligence. p. 127
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Il mesura alors combien la mémoire pouvait adoucir et falsifier la réalité, qui n'était qu'un songe. Et notre esprit son maquilleur habile, expert en clair-obscur.
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Il se sentait empêtré dans une double affaire dont il ne parvenait pas à extraire l’ombre d’un indice, une ébauche d’hypothèse sur laquelle travailler.
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Est-ce que la famille de la nièce de Tonna est "propre" ? insista Soneri.
_Ils s'occupent de leurs affaires, mais comme tout le monde. Ici, l'argent est la seule et unique religion désormais. Le mari de la nièce est conseiller municipal de droite. une droite de commerçants qui ont enlevé la chemise noire et ont mis la cravate. p. 197
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Il souleva le combiné avec agacement, avant d'entendre la voix du préfet de police. L’œil des caméras devait avoir eu sur lui le même effet sue des amphétamines. Son ego avait enflé et il jaillissait désormais de sa bouche par vagues sous forme de cercles de rhétorique éculée, aussi épais qu'une couverture au crochet.
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Lent comme le cours du Pô, pesant comme le brouillard sur ses berges. Je n’ai pas du tout accroché à ce polar. Ambiance morne, décors délavés, humidité insidieuse, … je me suis vraiment ennuyée à cette lecture. C’est aussi simple que ça.

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Le niveau de l’eau avait encore baissé et, dans ce qui devait être le fond, on apercevait de gros squelettes d’arbres entraînés par des décennies de crues depuis les vallées alpines jusqu’aux sables de la vallée du Pô. Des groupes de glaneurs et de curieux avaient commencé à battre les berges en quête de bizarreries remontées à la surface après des années passées dans l’eau.
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