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Critiques de Vincent Crouzet (30)
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Mad l'africain

Mad l’Africain est une série de nouvelles mettant en scène Mad Froggy, un jeune français voulant s’africaniser. Mais la déclamation est-elle suffisante pour se considérer Africain ? Le fait de vivre en Afrique, de consommer et de cohabiter avec des africains fait-il de nous un africain ? Telles sont les questions auxquelles Vincent Crouzet confronte son héros dans une société sud-africaine ou la mémoire de l’Apartheid demeure très présente et surtout sensible.

A travers 6 nouvelles qui s’emboitent et s’enchainent majestueusement, l’auteur nous présente les périples de « Mike Alpha Delta », conducteur du taxi collectif Rikki, qui sera autant l’objet de ses malheurs que de son bonheur. Excepté son travail de gardien-jardinier qu’il exerce sans encombre, Mad est un véritable cauchemar pour le Captain Zwayne qui le pourchasse, non sans peines, pour ses multiples infractions au code de la route. Mais finira par avoir, momentanément, sa revanche lors de son arrestation en tant que suspect de l’assassinat de deux prostituées dont il aura été le dernier témoin.

Outre ce déboire, Mad Froggy, dans sa volonté, d’épouser l’Afrique, sera envoyé par la médium Nomuula sur le lieu de mémoire qu’est Robben Island qui avait servi à encager les prisonniers du régime de l’apartheid. Il y passera une nuit glaciale et inoubliable dans la cellule du prisonnier 466/64 : Nelson Mandela. Notre héros, tout comme Ben Du Toit (Une Saison Blanche et Sèche, André Brink), réussira à arracher l’émigré zimbabwéen Anopa et toute sa famille des griffes du gang Vato Sloko, à Khayelitsha, le plus grand township d’Afrique du Sud. Enfin, il accompagnera Sarie, une femme afrikaner, à son domicile familial qu’elle avait fui car n’approuvant par les actes racistes et criminels de son père et de ses frères à l’égard des Nègres ou Kaffirs durant l’Apartheid. Cette haine mêlée à de la mélancolie et du regret est toujours vivace lorsqu’elle les retrouve 27 années plus tard, dans une Afrique du Sud libérée … L’auteur dénonce enfin le braquage des rhinocéros blancs qui sont actuellement menacés et remontre la place des vuvuzelas dans la culture Sud-africaine.

A travers ces nouvelles qui braconnent aux frontières d’autres genres notamment le polar et le roman historique, Vincent Crouzet, par la magie de l’écriture, réussit à nous transporter dans une Afrique du Sud qui étincelle par la beauté des montagnes, ses vuvuzelas mais ou se cotoie aussi magie et réalité.

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Mad l'africain

Je lis régulièrement des livres de cette collection. Celui-ci m'a un peu laissé perplexe. L'idée d'un univers commun nous plongeant dans l'Afrique du Sud avec un personnage clé et son travail de taximan, est intéressante, mais je trouve que l'entre-deux (roman ou nouvelles séparées) ne fonctionne pas à 100% ici. Créer du lien, du liant, je dis "Yes !", mais du coup l'immersion dans la narration de chaque histoire en est un peu "polluée" si je puis dire par ce "background". La langue est sautillante, brève, concise. Pour un public ados, je trouve cela un peu retors, mais ils nous étonnent toujours ces jeunes ! La violence sourde, flirtant en permanence avec une énergie vitale débordante, transpire de chaque phrase. On est loin de "Zulu" de Caryl Férey, mais il faut de tout pour découvrir un monde à travers les mots !
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Vesper

« Le facteur humain », c’est un peu le problème lorsqu’on écrit un roman : on ne sait jamais à qui l’on s’adresse. Par la voix de Victor, agent de la DGSE en fin course répondant à l’ultime convocation d’une supérieure adulée, Vesper, Vincent Crouzet convoque les amateurs du genre, dans une ambiance aussi codifiée que les messages de ses héros. Ici, les hommes passent du treillis au costume trois pièce avec la même aisance qu’ils bondissent de la brousse africaine aux rouges fauteuils d’une salle de concert, pillant sans vergogne les objets rituels africains mais pleurant sans retenue sur Wagner ou Brahms dirigé par les plus grands maestros d’Europe, se saoulant fraternellement sous les étoiles des sublimes ciels d’Afrique ou d’ailleurs mais encodant ses messages de Graham Greene . Ici les femmes sont rousses, sublimes, exotiques dominatrices ou soumises, volontiers qualifiées de « garce », « chienne » ou « splendeur », tacticiennes rouées mais dénuées de culture générale, objets de désir, de plaisir, de fantasmes mais incapables de sentiments. Peu portée sur les détails des relations politiques entre états africains, la fibre féministe frémissante à chaque nouvelle considération aux connotations ouvertement misogynes, il m’est apparu assez rapidement que je n’étais pas la lectrice idéale. N’aurait été la mission qui était la mienne et que j’avais acceptée de bon cœur (rédiger une chronique en échange d’un exemplaire du roman offert par Babelio), j’aurais pu renoncer vingt fois à poursuivre ma lecture, égarée que j’ai été entre les phrases touffues de l’auteur, les nombreux allers-retours du récit comme du héros et la géopolitique foisonnante et confuse du vaste continent dont je ne maîtrise ni les contours ni l’histoire. J’aurais sans doute eu tort. Car j’aurais raté un final en apothéose sur fond de Mahler et d’accent suédois et, surtout, j’aurais manqué ces lumineux passages jalonnant le roman, où Vincent Crouzet, en amoureux de l’Afrique, semble soudain se dépouiller des artifices de l’auteur-espion-bourlingueur pour s’effacer derrière la beauté à couper le souffle de cette terre douloureuse et sublime dont il a partagé la troublante intimité durant de longues années.
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Vesper

Vesper, officier traitant et future directrice de la DGSE, rencontre pour la dernière fois son meilleur agent, Victor, qui sillonne le monde, l'Afrique en particulier, fidèle à sa mission depuis vingt-cinq ans. Le caractère définitif de cette ultime rencontre devrait favoriser la sincérité des deux personnages mais, étrangement, la conversation est maigre, sibylline, parfois agressive. le mystère s'épaissit au fil des pages. Dès les premières pages la question est posée : qui est le chat, qui est la souris ?

Victor, tout en scrutant cette femme qu'il adore mais dont il se méfie, livre ses confidences au lecteur comme un fil rouge, déroulé presque en aparté. Cette multitude de souvenirs, composée de retours en arrière non chronologiques, finit par former un ensemble cohérent qui trouve son apogée lors d'un final que n'aurait pas renié le maître Alfred Hitchcock.

Vesper est un roman d'espionnage rédigé comme un recueil de mémoires. C'est un récit qui sent le vécu, la sueur et le sang, qui évite les morceaux de bravoure et les gadgets souvent très abondants dans ce style de littérature. La violence est omniprésente dans Vesper mais Vincent Crouzet a le tact et le talent pour toujours l'évoquer hors-champ, soucieux de ne pas transformer son lecteur en simple voyeur. Semblables à des poupées russes, les petites histoires de Victor s'imbriquent les unes dans les autres pour construire la grande histoire de l'Afrique contemporaine. Mais Vesper est avant tout un roman, je rassure le futur lecteur, mais un roman dont la construction se rapproche davantage du Tunnel aux Pigeons, l'autobiographie de John le Carré, que de Casino Royale, même si son titre renvoie à Vesper Lynd, l'adorable espionne de Ian Fleming dont James Bond tombe amoureux fou.

La France a des yeux partout. On l'oublie souvent. Comme toutes les grandes puissances elle scrute sans cesse le continent africain, souvent pauvre en surface mais riche de son sous-sol. La France se glisse dans les cicatrices encore fraiches de la décolonisation pour continuer d'exister, d'une manière ou d'une autre, dans des pays en éternelle reconstruction où les gouvernements se font et se défont à une vitesse foudroyante, au gré des aides militaires et commerciales accordées par les puissances alliées.

Les agents du renseignement, sous couverture, projetés par la DGSE sur des terrains souvent mouvants, forment cette étrange armée des ombres « Où l'on ne dupe que des volontaires » comme le dit si bien Vesper, la maitresse-espionne. « Pas de remerciements, les règles de l'armée des ombres magnifient l'ingratitude et la frustration » rajoute Victor, agent ultra méritant qui ira jusqu'au bout de ses convictions.

Un beau livre, riche et foisonnant, qui sort des sentiers battus du roman d'espionnage classique grâce à ce cachet d'authenticité que Vincent Crouzet imprime sur chaque page.

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Radioactif

Radioactif, ce bouquin de Vincent Clouzet l’est vraiment ! Car je vous le promet une fois que l’on est pris dedans on ne s’en sort plus indemne.

Mais alors « Radioactif » ça nous raconte quoi :

Le colonel Montserrat se retrouve à Londres et rencontre un grand ennemi de la France en Afrique surnommé le Radja. Il apprend par l'homme d'affaires sans scrupules que deux milliards de dollars ont atterri dans les poches de dignitaires français et africains. Montserrat cherche à démêler le vrai du faux. Ah oui j’ai oublié de vous le dire notre colonelle est un Agent de la DGSE mis au placard. Ausssi rien ne lui fait peur même pas de se lancer seul dans cette dangereuse enquête.

Nous sommes ici dans des dossiers qui nous dépassent, nous commun des mortels. Dans des affaires d’états par très reluisantes. Entre manipulations, caisses noires, corruptions, tout est bon pour faire mains basses sur les ressources de la planète même au dépend des populations. Vincent Clouzet nous offre ici un récit d'espionnage d'un genre nouveau très crédible et parfaitement documenté.

Le style de l’auteur est nerveux, l’histoire est rondement menée et l’intrigue haletante ne nous laisse pas de répit. Je vous avez prévenus, ce scénario est criant de vérité et pourtant tellement hallucinant. Ce thriller est fait pour les amateurs de suspense exigeant, boulimiques d’actu ou adeptes de géopolitique




Lien : https://collectifpolar.com/
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Radioactif



Reçu dans le cadre de MASSE CRITIQUE en partenariat avec l'éditeur





Qualifié de "thriller" par l'éditeur comme beaucoup de livres aujourd'hui (cela doit faire vendre), j'aurais plutot titré "espionnage" ou "politique fiction". En effet le fond de l'histoire est typiquement une affaire d'espionnage mélée à des magouilles economico-politiciennes, mises en roman mais s'appuyant sur des bases très réelles.



Mon avis sur le fond pour commencer:



L'auteur, aujourd'hui romancier a commencé sa carrière comme conseillé en géopolitique auprès du secrétaire d'état au commerce extérieur en 1995, avant de mettre ses compétences au service du commerce diamantaire en afrique. Connu à ce titre, il est contacté en 2009 par Saïfee Durbar, un homme d'affaire pakistanais qui va lui faire d'étonnante révélation sur une sulfureuse affaire. Ces révélations concernent "l'affaire" URAMIN qui implique Anne Lauvergeon dirigeante du grand groupe Français Areva et dans laquelle apparaissent plusieurs acteurs connus de la scène politique.



N'étant plus consultant et seulement romancier, Vincent Crouzet en fait un roman dans lequel il maquille les identités (Anne Lauvergeon devient Henri de Nogaret, Uramin devient Urafrik,...) et certains faits (Durbar ne contacte pas l'auteur mais un espion de la DGSE)



Pour le reste le livre reste un roman à tiroir et le lecteur curieux pourra se replonger dans la véritable affaire pour imaginer les véritables protagonistes sous leur alter ego littéraire. On y reconnaitra assez facilement un ancien président de la république et ses amis Claude Guéant et Patrick Balkany.



Les amis de Nicolas Sarkozy ou d'Anne Lauvergeon accuseront l'auteur d'avoir écrit ce roman pour leur porter atteinte, d'autres préféreront penser de façon un peu simple et lapidaire "tous pourris" (ce que l'actualité pousse à penser un peu trop souvent j'en convient et la valeur de l'honnéteté semble très fragile et en voie de disparition face à l'argent, mais pas qu'en politique malheureusement...), d'aucuns diront peut etre aussi "oui mais ça c'était avant" (mais je crains qu'ils ne déchantent un jour, malheureusement aussi).



Pour moi, sur ce point, j'en reste à ce qu'écrit l'auteur lui même en postface (je résume en un extrait): "la liberté du romancier [...] est de croire ce qui n'est peut être pas, de se laisser embarquer, de lier l'imagination aux faits, de construire et déconstruire des silhouettes. Je n'ai pas tout inventé[...] je n'ai pas la prétention d'avoir écrit la moindre vérité car je reste circonspect sur de nombreux points de ce dossier"



Alors en résumé l'histoire qui nous est conté (vrai ou fausse) est forcément intéressante, typiquement une histoire d'espion avec ses faux semblants, ses manipulations, ses intérets politiques et économiques qui peuvent broyer des vies. La limite de cet exercice, c'est que pris dans le carcan de faits réels, le romancier se trouve contraint à respecter un nombre de personnages un peu élevés et de ce fait leur accorder une place limitée parfois. Je l'ai regrété pour certains.



Après le fond, la forme:



480 pages de roman qui m'ont été globalement agréables à lire à l'exception de quelques passages. Je ne connais pas cet auteur, je ne sais donc pas si la critique qui suit est généralisable à tous ses livres ou si c'est une figure de style propre à celui ci. J'ai eu un peu de mal avec des passages écrits en style quasi télégraphique. Phrases courtes. Un mot. Parfois deux. C'est quelquefois intéressant pour syncoper une action ou rendre un passage plus dur, plus sec, plus rapide. Mais dans certains chapitres de Radioactif ce style est trop utilisé, trop longtemps, rendant la lecture hachée ou donnant presque à penser que l'auteur veut nous décrire une scéne à la manière d'un synopsis sans s'embéter à trouver des phrases (exemple dès le début "4 décembre 2005, 1 h 15 du matin.

Aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv. Zone d'arrivée internationale. Arrivée du vol Ethiopian Airlines 404 en provenance d'Addis-Abeba.

Tailleur gris, jambes moins sages, escarpins pressés mais pas trop, chignon pas encore délié, yeux noirs sur visage tanné sous un ciel d'Afrique, encore plus brune, Rachel Rachminov suit la ligne jaune qui conduit inexorablement au premier poste contrôle.). Et c'est d'autant plus dommage que par ailleur plein d'autres passages sont écrits de façon tout à fait correcte donnant un bien meilleur sentiment à leur lecture.



Mon deuxième reproche sera l'utilisation inapropriée de mots anglais. Je ne suis pas un puriste du français et je trouve tout à fait normal de retrouver ici et là dans un dialogue ou une description mettant en scène des agents du MI6 une expression en VO ainsi que dans la bouche du "radjah", mais parfois au détour d'un paragraphe on retrouve les highways (de johannesburg où l'on parle anglais je vous l'accorde mais "l'autoroute johannesburg - pretoria" était aussi précis) qui nous emmènent vers Reddersburg Middle class vicinity... C'est un détail, c'est peut être du à l'auteur qui a vécu en Afrique du Sud et a sans doute manié quotidiennement la langue anglaise dans ses précédentes activités, mais à mes yeux de lecteur (pour ces passages non justifiés uniquement) cela m'accroche l'oeil comme un effet "mode" pour faire "branché" sans réelle justification.







Globalement un roman qui interessera fortement les passionnés d'actualité, les lecteurs friands de découvrir les coulisses du pouvoir et des affaires, et les amateurs d'espionnage (au sens affaires, pas au sens "action").


Lien : http://leslivresdemavie.over..
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Les Pontons flingueurs, tome 1

Charlie Oraison, un veuf voit partir sa fille en classe verte avec une tristesse certaine. De retour chez lui, il se retrouve en face d'un huissier venu lui réclamer une énorme dette... Un tueur à gage de la mafia sicilienne passe sa toute dernière journée à pratiquer son métier dans Marseille... En coulant du béton pour construire un immeuble, un chef de chantier s'aperçoit que quelque chose ne tourne pas rond. Il lui en faut une quantité anormale. Il va voir s'il n'y aurait pas une fuite dans l'hôtel mitoyen... A Marseille, une femme abandonnée et apeurée prend un car à destination de Gênes. Elle s'imagine qu'elle se trouve assise à côté d'un quintuple assassin recherché par la police... Un homme prépare un suicide par électrocution... Un vieux capitaine de navette du port de Marseille a trouvé un moyen radical de faire une fin... Un homme découvre un cadavre flottant sur les eaux vertes du lac d'Annecy... Deux pilleurs d'épaves se livrent à leur lucrative occupation sans se soucier le moins du monde des victimes d'un accident de la route...

« Les pontons flingueurs » est un recueil de huit nouvelles à classer dans le style roman noir qui ont été compilées en hommage au Festival éponyme de la ville d'Annecy. Huit auteurs différents ont proposés huit textes de longueur, style et inspiration différents. L'ensemble donne une impression mitigée. Le lecteur y a trouvé de l'excellent comme la nouvelle ouvrant l'ouvrage, « Les vivants au prix des morts » de René Fregni. Ou comment un brave homme, aussi aimable que serviable peut se transformer en monstre sanguinaire. Une histoire gore à souhait qui justifie à elle seule le détour. Mais également du moyen comme « Le dernier voyage » (une bonne idée mais un peu trop tirée à la ligne), « Demain, j'irai au chantier en bus » ou « Mauvais virage » (défaut inverse, beaucoup trop courte. On reste sur sa faim..) Et malheureusement du plutôt faible et même du médiocre sur lequel il ne s'étendra pas. Trois auteurs, qu'on ne nommera pas, ont dû s'en tenir au service minimum. Une fois encore, cette lecture permet de constater que la nouvelle est vraiment un art difficile et qu'il ne suffit pas de tartiner une vingtaine de pages pour pouvoir rivaliser avec Maupassant.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr
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Radioactif

Le résumé du livre m’attirait beaucoup : on y parle de service secret, de corruption, d’espions, de personnes influentes, de sommes d’argent considérables (du moins pour le commun des mortel, peut-être moins pour des personnes habituées à être dans de ‘hautes sphères’, quoi sue…)

Bref, beaucoup de choses qui peuvent aiguiser ma curiosité.



J’avoue que malgré mes faibles connaissances des « affaires d’état », j’ai pu reconnaître ou du moins deviné quelques identités réelles qui ont inspiré quelques personnages, mais le côté mélange de réel et de fiction n’est pas ce qui me plaît le plus quand je lis un roman…

Donc du coup de ce point de vue là j’ai été un peu déçue, parfois un peu déroutée mais c’est purement personnel.



Côté style aussi j’ai été surprise, par des phrases parfois très courtes, parfois juste un ou deux mots. Le côté « télégramme » n’est pas forcément très utile, surtout quand on a des passages écrits entièrement comme cela, j’avoue que j’apprécie plus une « vraie » phrase, avec sujet, verbe, complément.



Autre point dans le style d’écriture qui m’a très vite lassée, c’est l’utilisation de vocables anglais…

Bon Ok, une partie du livre se déroule à l’étranger, y compris en Angleterre et Afrique du Sud où l’anglais se parle couramment ; cependant on aurait parfois dit une surenchère pour savoir quel personnage allait montrer qu’il connaissait le plus de mots anglais à incorporer comme si de rien n’était dans une conversation.

Je veux bien que dans le monde politique et des affaires il se parle plus anglais que français, mais on est quand même dans un roman français, écrit par un français… Je n’ai rien contre l’anglais, j’adore même tout ce qui est VO, mais au bout de plusieurs chapitres ça m’apparaissait très « lourd »…



Côté histoire par contre, j’ai été très agréablement surprise.

Les personnages, même inspirés de personnes réelles, sont quand même très intéressants.

J’avoue que le personnage du Radjah tient le livre à lui tout seul. Comme Montserrat, ce personnage m’a vraiment captivée. On ne sait pas trop où se situe la frontière réel/imagination/exagération dans ses dires, mais une chose est sûre on a vraiment envie de l’écouter raconter son histoire.

Manipulateur ? Bien sûr, mais pas forcément plus que les autres personnages.



Et puis il faut quand même bien dire que l’histoire est intrigante. Basée sur des faits réels, on a vraiment envie de savoir ce qu’il va se passer dans le livre pour nos personnages ; et quand comme moi on ne connaît pas vraiment l’histoire réelle, j’ai eu envie de m’intéresser un peu plus à ce qu’il s’est passé pas si loin de nous. C’est aussi une force du livre de vouloir faire s’intéresser le lecteur à la réalité, d’aller au-delà de la fiction.

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Radioactif

Il y a des coïncidences qui sont amusantes. Un livre d’espionnage avec comme sujet principal un scandale d’État autour de l’uranium qui est sorti au moment de l’emballement de l’affaire Uramin qui a fortement secoué Areva. Il est donc utile de préciser (ou pas) que toutes ressemblances avec quelques personnes existantes sont fortuites (ou pas).



Tout commence avec un ancien espion, Michel Montserrat qui répond à l’appel d’un ami. Ce dernier lui demande de le rejoindre à Londres dans les plus brefs délais. Cet ami, Guillaume de Rouvroy, sert juste d’intermédiaire pour le mettre en contact avec Radjah, trafiquant de haut vol.

Suite à cette rencontre l’ancien espion reprend du service en étant plongé dans une affaire mêlant États, Services secret et rétro commissions…



« Radioactif » est un roman qui nous happe dès le début, même si une certaine complexité apparait au lancement du récit. En effet, les rouages de ce récit n’étant pas familiers, il faut s’y retrouver, mais une fois que les personnages sont situés et l’affaire comprise on prend un grand plaisir à suivre cette affaire.

Il est très plaisant de se retrouver plongé au milieu de cet imbroglio dans lequel se retrouvent des hommes d’affaires, des hommes d’État, des services de renseignements, des mafieux et ceci en nous emmenant en Afrique, dans des paradis fiscaux.



Les personnages peuplant ce roman apparaissent crédibles, manipulateurs, fourbes, et menteurs, et ce quelques soit le coté auxquels ils appartiennent. Une mention spéciale pour le Radjah qui est un intrigant formidable mais redoutable. L’ensemble de ces protagonistes sont en fait tout simplement humains et réalistes, et je l’écrivais en préambule, la ressemblance avec certain de nos politiques est assez frappante voir troublante… cette histoire n’est-elle vraiment que fiction ? Apriori pas vraiment…



Pour finir, j’ai passé un très agréable moment avec cet auteur et ce roman, et cela fait du bien de trouver de l’espionnage dans la littérature noire, car ce genre se fait de plus en plus rare.
Lien : http://polar.zonelivre.fr/vi..
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Radioactif

Passionnant roman , mêlant espionnage , investigation dans les milieux politico industriels sous le régime Sarkozy . Il est vrai qu'après les récentes affaires qui ont éclaboussés l'UMP on n'est presque pas surpris d'apprendre aujourd'hui ce qui s'est déroule il y a 7 ans . Vincent Crouzet a su parfaitement mettre à profit le témoignage de Saifee Durbar pour bâtir une histoire qui met en lumière l'équation reine chez tout être humain quelque que soit sa condition sociale : sexe , argent et pouvoir . Rajoutez y un zeste de manipulation et vous obtiendrez un récit haletant avec des personnages haut en couleur , des voyages longs courriers à travers le globe qui s'enchaînent comme les gares d'un omnibus et de beaux rebondissements savamment orchestres .

Un livre qui se savoure comme un Corton Charlemagne 2005 ...
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Radioactif

La lecture de Vincent Crouzet est parfois difficile. Son style est allégorique,métaphorique, parfois télégraphique avec des phrases sans verbe, des mots qui apparaissent seuls. Mais sa connaissance de la géopolitique, de l'Afrique, de ses habitants et de ses coutumes, son sens du récit est indéniable. Le scénario imaginé rappellera des affaires récentes où l'état français, de grands groupes pétroliers et énergétiques, des politiciens et des PDG très connus ont été mêlés . Jusqu'où la fiction - celle de Vincent Crouzet, éminent spécialiste - rejoint la réalité ?

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Le Seigneur d'Anvers

Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2009)



Dans un milieu très fermé dont on ignore beaucoup, le pire se prépare. Sacha Bronstein, surnommé le Seigneur d’Anvers, est sur le point d’être la cible de son concurrent de toujours, Christian Steiner, dirigeant de la première société diamantaire du monde, Stones. En 24h, Bronstein est sur le point de tout perdre : sa place de président de la bourse du diamant d’Anvers, l’actrice Maud O’Kelly qu’il a emmenée parée de ses pierres de famille lors d’un dîner de gala du haut conseil du diamant, sa petite amie, la livraison spéciale du Tsar et ses trois enfants.



Bronstein aura alors 24h pour faire face, et stopper la terrible machine qui s’est mise en route contre lui. S’appuyant sur un réseau de relations diplomatiques et au sein des services secrets des pays ayant des intérêts dans l’exploitation ou la vente de diamants, il devra réussir à retrouver les diamants du Tsar, subtilisés juste avant livraison, afin de revoir ses trois enfants vivants. Son histoire croisera celle de Piper Mazal, joueuse professionnelle de poker, en cavale après avoir perdu 9 millions de dollars pour l’un de ses clients, du genre à ne pas faire dans la dentelle quand il s’agit de se faire rembourser ses dettes sans succomber au rachat de crédit. Le tout, sans compter sur la vue de Bronstein, qui lui joue des tours, et le rend progressivement aveugle…



Voilà un thriller géopolitique qui passionne : l’expertise de Vincent Crouzet sur le milieu du diamant et de ses dérives criminogènes rendent le récit riche et crédible, et l’on n'a aucune difficulté à imaginer que toutes ces ramifications d’intérêt géopolitiques existent réellement. Dans un style maîtrisé et proche de celui des grands maîtres du thriller à l’américaine, il nous entraîne dans un récit haletant et rythmé, qui ne nous lâche pas avant la dernière page. Un vrai plaisir à lire !
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La tête du cobra

Au depart ce roman avait tout pour me plaire,je suis très fan des romans d espionnage,qui traitent de terrorisme,de la dgse,de l islamisme.....Et niveau histoire je n' ai pas été déçue,je me suis parfois cru dans une épisode du Bureau des Légendes...Avec un côté romantique en plus ce qui n est pas désagréable.Mais le style m as désarçonné par moment,trop lourd,trop "pompeux"a mon goût,ce qui m a parfois fait lâcher....et du coup j avoue avoir un peu bâclé la fin, dommage....Mais je tenterais d autres romans de cet auteur,qui eux aussi sur le papier ont tout pour me plaire .....
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Vesper

Vesper que tout va pour le mieux



Il y a un peu plus de 2 ans, je découvrais « Retex » de Vincent Crouzet. Pure fiction, pur roman d’espionnage, Vincent Crouzet y puisait toutefois dans son expérience personnelle en tant qu’ancien de la maison DGSE de quoi faire vivre ses personnages et dynamiser son histoire.



« Vesper » reprend les mêmes ingrédients mais en fait une recette bien différente. Tout d’abord, et ce n’est pas moi qui le dit, ce récit est plus personnel et plus intime que le précédent. Cela reste toutefois une fiction mais avec un rapport beaucoup plus émotionnel aux personnages et aux événements. C’est d’ailleurs avant tout un roman d’amour d’un agent avec son contact de la « maison mère », contact qui gravit les échelons hiérarchiques et est à l’aube de prendre les rênes de la DGSE.



« Vesper » est le récit de leur dernière rencontre, de leur dernière danse de dupes, de leur dernier baroud d’honneur ou de déshonneur. Vesper, le nom de code du contact de Victor, nom de code de l’espion qui l’aimait, accuse son agent d’avoir fournit des rapports vides de tout sens, voir, crime de lèse-majesté et de haute trahison contre son propre pays, d’avoir fournit des rapports faux et mensongers.



Le livre se construit, assez classiquement, à partir de chapitres qui se répondent, alternativement basés dans le présent de la rencontre nocturne entre Vesper et Victor dans un café parisien, sorte de crépuscule à la fois de chacun des personnages et de leurs histoires personnelles, et basés dans le passé de Victor et de ses missions, essentiellement situées en Afrique.



Victor a sillonné le continent africain (principalement l’Afrique noire) et a croisé la route de tout ce que cette région (Angola, Mozambique, Congo, Zaïre, Afrique du Sud…) a compté de guérillas, de héros, de tortionnaires, de bouchers, de guerres, de trafics… Victor se retrouve plongé dans la realpolitik africaine à la française pendant plus de 30 ans. Le livre relate ainsi une forme de crépuscule pour Victor et Vesper dans la mesure où leur terrain d’action a fait son temps : leur perte de vitesse est accélérée par le transfert des zones de crises et de tensions vers la sphère islamiste et d’autres terres à enjeu.



Victor va être dépassé, fini, mis au rebut. Vesper va accéder à la direction de la DGSE et quitter tout fonction opérationnelle. Un monde s’achève, un nouvel ordre mondial va émerger avec des équilibres différents. Victor sera oublié comme l’Afrique, aujourd’hui, n’est plus considérée par la France comme centrale à ses intérêts politico-économiques.



Victor retrace pour nous sa carrière mouvementée, nous dévoile sa relation d’amour et de haine avec Vesper, et jette dans cette dernière rencontre ses dernières forces pour tenter d’exister encore, malgré ses errements, malgré le poids de ses actes passés, malgré les agissements de sa cheffe.



Vincent Crouzet rend compte dans son récit de toute l’ambiguïté qu’il pouvait y avoir dans son travail et dans les amitiés qu’il a liées avec ses contacts peu recommandables mais dont il voyait aussi un aspect de leur part d’humain (et non pas d’humanité). Il y a dans le récit de Vincent Crouzet toute l’empathie qu’il pouvait avoir pour des lieux, pour des personnes, pour des rencontres… il y a une forme de poésie dans le rapport qu’il avait avec les esprits africains qu’il a côtoyés tout au long de sa carrière mouvementée.



Vincent Crouzet, à travers Victor, ne s’est pas contenté d’agir, il a aussi ressenti de l’amour, de l’amitié, de la compassion, de la passion, bref, il a mis dans son métier une part personnelle qui le rend humain malgré tout. Il assume ses actes et ses amitiés mais ne cherche pas à nous attendrir ou à toucher notre corde sensible si ce n’est dans l’amour d’une terre à la fois noble et brutale qu’il a pu ressentir.



Je ne sais pas si Vincent Crouzet a choisi à dessein le vrai prénom de Vesper, Lorraine, mais j’ai envie d’y voir une référence à Marie-Henriette de Habsbourg-Lorraine qui, hasard des lectures, apparaît dans « Ténèbre » de Paul Kawczak que j’ai lu juste après et qui se situe au Congo. Marie-Henriette de Habsbourg-Lorraine a « participé » au découpage du Congo. Si c’est une pure coïncidence, elle est assez exceptionnelle…



« Vesper » est un roman d’espionnage, un roman d’amour, un roman de haine. « Vesper » est un vrai beau moment de lecture à ne pas rater.




Lien : https://garoupe.wordpress.co..
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Les Pontons flingueurs, tome 1

Bonjour mes Lecteurs,



Voici un recueil de nouvelles qui dézingue et que je viens vous chroniquer en retour de lecture.



Ce recueil a été composé par la crème des auteurs de polar en hommage au festival d'Annecy du même nom et surtout grâce à son instigateur René Vuillermoz.



Huit nouvelles, huit auteurs que j'ai pu découvrir à travers leurs écrits. Les voici : 



- René FREGNI : "Les Vivants au prix des morts"



- André FORTIN : "Coupe-circuit"



- Jean-Paul CARMINATI : "Demain, j'irai au chantier en bus"



- Vincent CROUZET : "Ma nuit avec lui"



- Ingrid ASTIER : "Dernier mot"



- Gilles DEL PAPPAS : "Le dernier voyage"



- Jacques-André BERTRAND : "Placards"



- Jean-Marie LACLAVETINE : "Mauvais virage"



Point de départ de chacune de ces nouvelles : Marseille, et son port, sa ville, ses remous.



C'est une belle brochette d'auteurs qui nous font découvrir l'envers du décors de cette ville à leur manière, au travers de leurs textes :



Un père célibataire qui massacre un huissier, un tueur à gage qui joue au chat et à la souris, un chef de chantier qui résout ses problèmes conjugaux à coup de pompe à béton mal réglée, une jeune femme en fuite qui voyage avec le type le plus recherché de France et le capitaine d'un ferry-boat qui termine la série sur un final explosif.



Des instants d'humanité fragile et douloureuse qui se consomment frappés ! J'ai bien aimé ma lecture, j'ai frissonné. Chaque histoire tient son lot d'originalité et, plus surprenant, forme dans son ensemble une cohésion harmonieuse. 



A lire pour découvrir de belles plumes surprenantes issues du polar et du roman noir.



Bonne lecture, amis Lecteurs ! 
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Retex

Un passionnant thriller d'espionnage qui nous plonge au coeur du magnifique Plateau d'Albion, également riche d'une histoire contemporaine mouvementée. Vincent Crouzet multiplie les mystères, à l'échelle internationale, mais aussi au plan local, avec une enquête qui semble hasardeuse. Un féroce combat entre le bien et le mal commence, où il est bien difficile de reconnaître les saints des salauds.
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Une affaire atomique

La force de ce livre consiste à parler d'un scandale d'état qui devrait faire beaucoup plus de bruit étant donné les sommes d'argent détournées. Vincent CROUZET prend le dossier sous l'angle de l'ancien baroudeur réveillé par un de ses contact, un homme clef dans l'opération URAMIN. Toutefois, j'aurais préféré un récit dans l'ordre chronologique, je pense que l'impact aurait été plus fort. En effet, chaque chapitre change d'année et le mélange apporte un peu de confusion dans l'esprit du lecteur.

On sent également de nombreux non dits. Sinon, c'est un livre courageux, qui doit déranger pas mal de monde.
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Retex

Les jeux du pouvoir et du secret



Le roman d’espionnage est vivant ! Après l’excellent « Nous étions une frontière », j’ai l’honneur et le plaisir de vous présenter le non moins excellent « Retex ».



Retex, ça veut dire Retour d’Expérience. Dans le monde secret de l’espionnage, c’est comme ça qu’on qualifie le débriefing d’un agent de retour de mission. Sauf que là, le Retex n’a pas lieu parce que Laure ne parle pas de ce qui s’est passé lors de sa mission avec Serge, mission dont elle est rentrée seule et uniquement parce que son patron a monté une équipe pour aller récupérer son agente prisonnière des talibans.



Alors, Montserrat, le chef du Service Action décide d’envoyer Laure gérer la sécurité du site de la DGSE du plateau d’Albion. L’action démarre et s’achève le jour où Montserrat décide de rejoindre Laure sur le plateau pour une ultime confrontation pour tenter d’obtenir son Retex.



Vincent Crouzet navigue, très très habilement et intelligemment il faut le dire, entre les scènes se déroulant sur le plateau, celles concernant les missions du Service Action parmi lesquelles celles de Laure ou celles auxquelles ont participé les proches coéquipiers et partenaires de Laure, les manigances de coulisse dans les couloirs de la DGSE ou des cabinets ministériels.



Outre l’imbrication de toutes les scènes les unes avec les autres, de toutes les situations, nationales et internationales entre elles, du savant mélange entre grande et petites histoires, Vincent Crouzet prend le temps sur plus de 500 pages (durant lesquelles on ne s’ennuie jamais) pour s’attacher aux personnages. On est évidemment tenté, et on cède à cette tentation, de détester ces personnages troubles, qui s’adonnent à des actes violents, sanguinaires, contre nature ou immoraux, mais ces personnages sont on ne peut plus humains, confrontés à leurs peurs, à leurs contradictions, à leurs haines, à leurs empathies envers leurs consoeurs et confrères, à leurs obligations, à leurs choix…

« Retex » est aussi un livre qui parle des effets et des conséquences des actes des individus, certes asservis à des décisions qui leur sont imposées par une hiérarchie, qui sont dictées par des considérations géopolitiques plus qu’humaines, des notions d’intérêts étatiques en lieu et place de ceux des individus concernés.



Le pouvoir du secret et le secret du pouvoir sont les fils rouges de ces histoires qui s’imbriquent pour former un tout dense mais d’une cohérence totale.



Vincent Crouzet distille dans son récit un style fait de digressions psychologiques, de considérations qui ne sont pas bassement matériels par des personnages plus profonds qu’il n’y parait et qui ne se résument pas à leurs actes, de scènes d’actions également qui n’ont rien à envier à ses passages plus « contemplatifs ».
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Radioactif

Un panier de crabes, un nid de vipères, une histoire qui mêle politique et affaires économiques, de gros sous sont en jeux. Compliqué et tendu. Certains pourraient s'y perdre.



Affaire Areva, corruption, perte de beaucoup d'argent pour le contribuable français.
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Vesper

Dernier dîner pour Vesper et Victor. Face à sa séduisante mais dangereuse agent de liaison, numéro 2 du renseignement français, Victor se remémore ses années passées au service de la France en sa qualité d'agent très spécial. Une vie à courir le monde (ici plus particulièrement l'Afrique ), à s'infiltrer d'un conflit à l'autre, à fréquenter nombre d'infréquentables (dans l'intérêt de la France mais aussi du sien), une vie aussi trépidante que dangereuse où l'on passe du luxe des palaces à la pauvreté la plus extrême, du raffinement d'opéras donnés dans les plus belles salles aux séances d'exécution de prisonniers dans des stades.

Un livre qui sent la testostérone à plein nez, passionnant car très documenté. Cependant ce roman, dans lequel se succèdent de très nombreuses opérations, scénes d'action et moult personnages, m'a semblé davantage destiné aux amateurs du genre, initiés a ce type de récits, d'autant que le personnage principal est assez déroutant. On voudrait compatir, frémir avec lui mais il m'a semblé si odieux qu'il m'a été difficile de ressentir la moindre empathie ou sympathie à son égard.

Une lecture intéressante donc, que j'aurais préféré, pour ma part, davantage resserrée mais je ne suis certainement pas la meilleure cliente pour ce genre littéraire.
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