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Citations de Yaël Hassan (267)


"Qu'ils sont beaux mes Hauts-Vents ! s'extasiait-elle. Bon, d'accord, notre manoir n'est pas aussi romantique et majestueux que celui de Thornfield, mais je l'aime tant ! Lorsque, l'été, Hughes et moi grimpons sur la colline, tandis que sa maison apparaît trapue et massive et toute tarabiscotée, la mienne se dresse haute et fière vers le ciel. Mais c'est l'hiver que je la préfère, quand les vents la battent de toutes leurs forces, que les volets claquent et grincent et qu'elle résiste à leurs assauts. Oui, j'aime cette maison de tout mon cœur ! Le jour où je devrais en partir sera sans doute le plus triste de ma vie..."
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- Tu ne peux rien pour elle, Jacques ! Nous ne pouvons rien ni pour elle, ni pour les autres. Le monde est devenu fou. L'humanité tout entière est devenue folle. Mais qu'y pouvons-nous ? Que sommes-nous?
Papa s'assit sur le canapé et se prit la visage dans les mains. Accablé de son impuissance.
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Et, comme chacun le sait, même si l'on s'appelle Désiré, coeur qui soupire n'a pas ce qu'il désire.
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-Je ne vous insulte pas ! Je vous dis la vérité ! Vous êtes raciste et vous ne l'assumez même pas. C'est vous qui m'avez mal parlé. Alors que j'ai été et tout à fait correct et poli avec vous.
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Junior soupire.
- Je ne sais pas quoi te dire, Anna. Ca a toujours été comme ça. L'homme blanc s'est toujours senti supérieur. C'est tout. L'esclavage, les colonisations, le racisme, la ségrégation…
- Ce que j'aimerai comprendre , l'interrompt-elle, c'est la raison qui autorise les Blancs à se sentir supérieur?
- Rien ne les y autorise, Anna, mais c'est un fait.
( p 97)
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La plupart du temps, ce qu'on appelle la violence au collège est le fait d'incivilités ou d'agissements malveillants envers des élèves en situation de faiblesse lesquels deviennent l'objet de brimades, d'insultes, de moqueries, de bousculades, d'humiliations... En effet, le harceleur ou la harceleuse s'en prend rarement à plus fort que lui et, quoi qu'il ou elle en pense, il n'y a rien de bien glorieux dans de tels agissements... (p.80)
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- Mais ce qui fait toute la richesse d'une langue, sa nitescence, c'est d'avoir à sa disposition plusieurs mots pour dire la même chose, à une toute petit nuance près !

- La beauté d'un mots, Thomas, c'est sa singularité, sa musicalité, sa rareté, sa résonance, sa consonance, sa couleur, son exotisme...
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« À la maison, j’ai ouvert la boîte pour revoir la photo de ce couple. Dire qu’ils habitaient ici, dans cet immeuble, dans mon appartement. Enfin … c’est plutôt moi qui habite dans leur appartement.
Le prof nous a dit que les Juifs ont dû porter l’étoile jaune à partir de 1942. Cette photo avait donc été prise avant. Ils y avaient l’air encore heureux, insouciants, ignorant sans doute ce qui les menaçait. Avaient-ils des enfants ? Qu’étaient-ils devenus ? J’aurais voulu connaître leur nom, leur prénom. Il devait bien y avoir une trace de ces gens quelque part. Si seulement ce reçu était plus lisible ! Peut-être qu’en l’agrandissant au scanner …
Bon sang, pourquoi cette histoire me prenait-elle la tête à ce point, soudain ? » (p. 75)
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Le lendemain, le prof de français leur donne un sujet de rédac sur l'amitié. Momo écrit quatre pages d'une traite et raconte l'histoire de monsieur Edouard.
Quand le prof rend les copies, il garde celle de Momo pour la fin.
- Mohammed Beldaraoui, dix-huit ! lui dit-il. Excellent travail ! Si tu le veux bien, je vais lire ta rédaction devant toute la classe.
Momo est tout rouge et garde la tête baissée tout au long de la lecture. Les élèves écoutent en retenant leur souffle. On entend même quelques reniflements.
A la fin du cours, Emilie, une fille qui est toujours première en français et que Momo trouve très jolie, s'approche de lui.
- J'ai beaucoup aimé ta rédaction, lui dit-elle. Je pourrai m'asseoir à côté de toi ? Moi, plus tard, je voudrais être écrivain, et toi ?
- Moi aussi, répond Momo, écrivain français.
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Le corps grandit en prenant de la taille, l'esprit grandit en perdant de la hauteur.
C. Bobin
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C'est ça aussi l'amitié, pouvoir dire oui ou non à un ami sans se fâcher, sans se vexer. (p.10)
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- Vous savez les enfants, vous êtes encore jeunes, mais vous ne tarderez pas à découvrir que la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Vous serez malheureusement souvent confrontés à des choses qui vous paraîtront anormales,.injustes.
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Moi qui ne suis pas un scientifique, j'adore ce qu'on fait en SVT cette année ; la reproduction sexuée des êtres humains. Il y en a bien sûr quelques-uns, comme Alban, qui ne cessent de ricaner et faire des observations niveau CM1, mais l'ensemble de la classe s'est passionné pour le sujet. Quelle drôle de machine hyper high-tech, le corps humain, quand même !
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C'était ça le bonheur pour Pierre. [...] Mais comment aurait-elle pu comprendre tout ça, l'assistante sociale, elle qui, probablement, n'avait jamais travaillé la nuit, n'avait jamais travaillé aussi dur que Lili ? Elle n'avait vu que le désordre, la vaisselle dans l'évier et les marques des coups de Frédo sur Pierre.
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- Après tout, comment sais-tu que tu détestes ça, alors que tu n'as jamais essayé de lire le moindre bouquin? Tu ne t'imagines pas ce que tu perds, mon vieux! Ecoute, essaie, juste pour me faire plaisir. Je serais si fière de toi si tu remportais ce défi!
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Chapitre 4, p 25 : "Trop de mots sont en péril, déclinent, défaillent, se rabougrissent, se précarisent ou tirent carrément leur révérence sans tambour ni trompette".

Chapitre 4 p 28 " La beauté d'un mot (...), c'est sa singularité, sa musicalité, sa rareté, sa résonance, sa consonance, sa couleur, son exotisme...."

Chapitre 9 p 58 : "...son tranche-montagne n'a que du jus de carotte dans les génitoires...."
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- Comment ça, dans quel camp ? Qui parle de camp, ici ? C'est la guerre ou quoi ? Tu veux savoir dans quel camp je suis, celui de Mylène la victime, ou le tien ? Je suis dans celui de la justice, ma belle !
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Je trouve que se livre et tres bien pour le défi lecture comme pour la 6éme
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très bon livre, un roman d'amitié et une telle passion pour les mots c'est magnifique.
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- [...] Au fait, Anne, quand elle t'est apparue, Claire, elle t'a dit quelque chose ?
Émilie avait lancé la question à la légère pour faire diversion, mais au lieu de cela, Anne pâlit brusquement.
- Anne ? fit Charlotte.
- Oui... nous avons parlé. Elle m'a dit qu'elle était la petite des Hauts-Vents.
- Et quoi encore ? demande Émilie, interloquée.
- Elle m'a dit qu'elle voulait que sa mère la libère...
Anne ferma les yeux, essayant de se remémorer les propos exacts :
- ... Qu'elle la laisse partir... qu'elle la délivre... Qu'elle voulait pouvoir fermer les yeux et s'endormir à jamais... Je lui ai alors demandé ce que Grand-Mère devait faire pour la libérer, et elle m'a répondu : en aimant les vivants...
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